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Mémoire de stage

Traitement et les analyse physico-chimique et


bactériologique des eaux potables de la ville khenifra

REMERCIEMENTS

1
Je tiens à remercier vivement Mr. BAYA MY ABDELLAH Chef d’Agence de Service
Khénifra de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau Potable pour son acceptation de ma
demande de stage au sein de Laboratoire Provincial de Khénifra.

Je tiens à remercier vivement Mr. Brahim OUHBAL Chef de Bureau Coordination et Contrôle
Qualité des Eaux, Mr. Ahmed BELKHIRI et Mme Jamila MARFOUD Ingénieurs de Qualité mes
encadrants pour leurs disponibilité et leurs conseils précieux, et aussi pour leurs temps consacré tout
le long de cette période de stage, sachant répondre à toutes mes interrogations.

Avec tout le respect que je leurs dois, pour leurs efforts et leurs sacrifices qui m’ont permis d’avoir
cet acquis de connaissance que j’ai pu valoriser grâce à ce stage, cela été une occasion de faire une
réelle concordance entre mes connaissances théoriques et leurs applications au niveau pratique.

Enfin j’adresse mes remerciements à tous ceux qui m’ont aidé, de près ou de lion, à accomplir ce
stage dans des circonstances favorables.

Table des matières

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3
LISTE DES PHOTOS

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LISTE DES ABREVIATIONS :

 TACs : Titre Alcalimétrique de saturation

 MES : Matières en suspension

 TH : titre hydrotimétrique

 MO : matières organiques

 ONEE : L’Office National de l’Électricité et de l’Eau potable

 pH : Potentiel Hydrogène

 TA : Titre Alcalimétrique

 TAC : Titre Alcalimétrique complet

 Tb : Tombée de Burette

 pHs : pH de saturation

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RESUME

La station d'épuration de la ville de Khénifra est l'une des plus importantes du Maroc. Il peut
créer un débit total de 650 litres par seconde. Ce système comprend deux lignes de traitement : une
existante pouvant produire 150 l/s et une nouvelle pouvant produire 460 l/s.

La station a été créée en réponse à une pénurie d'eau potable causée par l'augmentation rapide
de la population. Cette nouvelle station est équipée d'un dispositif de déminéralisation par osmose
inverse pour abaisser le taux de sels et autres minéraux dans l'eau (du fait de la nature du terrain
traversé par ces eaux). Le traitement conventionnel doit répondre aux critères afin de préserver les
membranes de la station de traitement spécifique. Par conséquent, l'objectif de cette recherche est
de suivre et d'analyser le traitement de l'eau.

Et il semble que le sel de l'eau ne diminuera pas, entraînant des protestations dans certaines
communautés où les gens se sont plaints de la mauvaise qualité de l'eau potable qui leur a été
fournie. Par conséquent, c'est un problème à long terme.

L'ONEE travaille dur pour améliorer la qualité et l'approvisionnement en eau potable dans les
zones rurales de Khénifra. La construction et l'exploitation d'une usine de déminéralisation est l'une
de ces activités, qui est nécessaire pour abaisser la salinité du réservoir d'Oued Oum Errabiâ.
L'installation de Khénifra utilise une technique éprouvée d'osmose inverse pour le dessalement de
l'eau saumâtre.

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INTRODUCTION :
L’eau est un facteur essentiel pour la vie, l’hygiène et le développement, cependant elle peut
devenir un facteur de maladies quand sa qualité est altérée, c’est pour cela qu’on ne peut jamais
consommer une eau brute, on doit procéder à des opérations de traitement que nous allons entamer
dans cette présentation.

La production d’eau potable se fait par l’exploitation d’une multitude de sources :

• Les eaux souterraines ;

• Les eaux de surfaces ;

• Les eaux de mer.

Une eau potable doit être agréable à boire, claire, avoir une bonne odeur et un bon goût. Elle doit
contenir un minimum de sels minéraux dissous (de 0,1 à 0,5 g /l) qui sont par ailleurs indispensables
à l’organisme sans pour autant corroder les canalisations. L’eau brute destinée à la consommation
humaine est prélevée dans un cours d’eau dans une nappe souterraine et ensuite acheminée vers
une usine de production d’eau potable où elle subit divers traitement physico-chimiques et
bactériologiques pour être potable

Durant mon stage, effectué au sein de l’Office National de l’Électricité et de l’Eau potable (ONEE
KHENIFRA) – branche eau, nous nous sommes intéressés, dans un premier temps, aux analyses
physico-chimiques de l’eau, et dans un deuxième temps, au analyses microbiologie

 Le rapport est présenté ainsi comme suit :

• La présentation de l’ONEE branche eau

• La chaine de traitement de l’eau brute

• Les analyses physico-chimiques :

Les composés chimiques, à l'exception des sels minéraux, sont soumis à des normes 8 extrêmement
élevées. Les produits chimiques "indésirables" ou "toxiques" sont les termes utilisés pour décrire ces
substances

 Les analyses microbiologie : il ne doit pas y avoir de parasites, de virus ou de bactéries


nocives dans l'eau.
 Les qualités physiques et gustatives : l'eau doivent être limpides, limpides, aérées, et
exemptes de toute saveur ou odeur

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Présentation de la station de traitement de l’eau potable de
Khénifra
Office National de l’Eau et l’électricité (ONEE – Branche Eau)
L'Office National de l'Eau Potable (ONEP), établissement public à caractère industriel,
commercial et social, est chargé d'assurer la production d'eau potable sur l'ensemble du
territoire. Elle surveille et maintient la qualité de l'eau sur l'ensemble de son réseau
d'approvisionnement, du point de prélèvement au point de consommation. L'agence
nationale de l'eau potable dispose à cet effet d'un laboratoire central et de laboratoires
décentralisés répartis sur tout le territoire.

L’O.N.E. P est un office placé sous la tutelle technique du Ministère de l'Equipement,


dite gestion de l'exploitation industrielle (R.E.I.). Il a été créé par le Dahir du 3 avril 1972

Mission principale de l’ONEE :

Planifier : l’approvisionnement en eau potable du royaume et la programmation des


projets.

Etudier : l’approvisionnement en eau potable et assurer l’exécution des travaux des


unités de production et de distribution.
Gérer : la production d’eau potable et assurer la distribution pour le compte des
communes qui le souhaitent.
Contrôler : la qualité des eaux
Assister : en matière de surveillance de la qualité de l’eau.
Participer : aux études, en liaison avec les ministères intéressés, des projets de textes
législatifs et réglementaires nécessaires à l’accomplissement de sa mission

Station de traitement de Khénifra


La station d'épuration de Khénifra, située à proximité de l'oued Oum Errabià et créée
en 1987, est chargée de traiter l'eau brute pour la rendre potable et répondre à la
réglementation marocaine. Son objectif est de garantir un débit de 450 l/s d'eau traitée à
teneur en chlorure inférieure à 250 mg/l à partir d'une eau brute à teneur en chlorure
supérieure à 866 mg/l pour l'eau potable. Ses moyens sont : une filière de traitement
classique + station de déminéralisation
Par osmose inverse qui s’est installée en 2013. Mélange de l’eau osmosée avec de l’eau issue
du traitement classique

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La station fournit de l'eau potable à un certain nombre de villages en plus de Khénifra,
notamment : Agelmous, Kafnssour, Hadibouhsoussen, Sidi boàbad et un projet est en train
de se mettre en évidence pour que cette station alimente Moulay bouâaza et d'autres

régions.

Photo1 : STATION DE TRAITEMENT ET DE DEMINERALISATION DES EAUX DE L’OUED


OUM RABIAA-KHENIFRA

Analyse des Eaux


Analyse de Traitement :
Le potentiel d’hydrogène (pH) :

Le pH, qui est une indication de la tendance de l’eau à être acide ou alcaline,
est déterminé par mesure potentiométrique à l’aide d’une électrode de verre
(pH-mètre) qui permet de déterminer l’activité des ions hydrogènes présents
dans l’eau.

Photo 8:pH mètre

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Utilité :
L’utilité de la mesure de pH de l’eau est la détermination de son agressivité,
exemple :

pH < 5 Acidité forte : présence d’acides minéraux ou


organiques dans les eaux naturelles
pH = 7 Eau neutre

7 < pH < 8 Neutralité approchée : majorité des eaux de


surface
5.5< pH Majorité des eaux souterraines

La turbidité :

 Définition :
La turbidité traduit la présence de particules en suspension dans l’eau
(débris organiques, argiles, organismes microscopiques..). Elle est mesurée à
l’aide d’un turbidimètre, Son unité est le NTU. La mesure de la turbidité
permet de préciser les informations visuelles sur l’eau
 Mode opératoire :

 Agiter l’échantillon puis remplir la cuvette ;


 Essuyer et placer la cuve dans le puits et fermer le capot
 Presser sur ENTRER puis lire la valeur affichée.

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Photo 10:Turbidimètre

DATE La turbidité

E. Brute E. décanté E. filtré E. traité


01/05/18 25.9 0.18 0.13 0.16

02/05/18 6.60 0.56 0.10 0.18

03/05/18 1.10 0.12 0.10 0.09

La conductivité :
La conductivité électrique traduit la capacité d’une solution aqueuse à conduire le courant électrique.
Cette notion est inversement proportionnelle à celle de résistivité électrique. L’unité de mesure
communément utilisée est le Siemens (S/cm) exprimé souvent en micro siemens/cm (µs/cm) ou milli
siemens (mS/cm).

La conductivité est directement proportionnelle à la quantité de solides (les sels minéraux) dissous
dans l’eau. Ainsi, plus la concentration en solide dissout sera importante, plus la conductivité sera
élevée.

Elle permet d’avoir une idée sur la salinité de l’eau. Une conductivité élevée traduit soit des pH
anormaux, soit une salinité élevée due au fait que la majorité des matières dissoutes dans l’eau se
trouvent sous forme d’ions.

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Figure 11 : Conductimètre

La dureté totale ou ‘’ Titre hydrotimétrique (TH) ‘’ :


 Définition :
Une eau est dite "dure" ou "calcaire" lorsqu'elle est riche en sels de calcium et de magnésium ou
autres cations bivalents et trivalents dans cette eau ; c'est le cas des eaux ayant traversé des roches
calcaires.

La dureté s'exprime par le titre hydrotimétrique (TH), Plus le TH est élevé, plus l'eau est
"dure".
 Mode opératoire :
 On mesure100 ml de l’échantillon
 Ajouter 5 ml de la solution tampon (NH3/NH4 + )
 Une pincé de Noir Eriochrome
 Dosage par EDTA ‘ un fort complexant, jusqu’au virage du rouge au bleu royal.

 Expression des résultats :

TH (mg/l) = Vtb x 0.4

Vtb : volume d’EDTA versé


Le calcium ou la dureté calcique : (Ca 2+) :
La dureté calcique d’une eau est la concentration totale en ions Ca2+ seulement.
 Principe :
Dans 100 ml d’eau à analyser et qui ne doit pas contenir plus de 500 mg d’ion Ca2+ par litre
(dans le cas contraire, on procède à une dilution), on met :
 5 ml de soude (NaOH 2mol/l)
 Une petite pincée en poudre (colorant Calçons). A cette étape, l’ensemble est coloré
en rouge/violet
On titre par le (EDTA 0.02 M) jusqu’à l’obtention d’une teinte bleue royale.
 Expression des résultats :

[Ca2+] = Vtb x 8 mg/l

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Détermination de l’alcalinité de l’eau : TA et TAC :
L’alcalinité d’une eau est sa teneur en ions hydroxyde (OH-) carbonate (CO32-) et
hydrogénocarbonates (HCO32-) elle est autant plus alcaline que son pH dépasse 7.
Dans la mesure de l’alcalinité on distingue deux types de titrage : le titrage alcalimétrique
(TA) et le titrage alcalimétrique complet (TAC).
 Titre Alcalimétrique (TA)
 Principe :
C'est la neutralisation des ions hydroxydes (OH¯) et la transformation des ions carbonate
(CO₃²¯) en ions hydrogénocarbonates (HCO₃¯) par un acide fort.
 Mode opératoire :
On prend 100 ml d'un échantillon, on ajoute 3 à 4 gouttes de la phénophtaléine
jusqu'à l'obtention de la première couleur de l'échantillon
Puis on dose par l'acide chlorhydrique jusqu’à la décoloration de l'échantillon.
TA c'est la quantité ajoutée de HCl.
 Les réactions du dosage :

 Titre Alcalimétrique Complet (TAC) :


Il Correspond à neutraliser des ions hydroxydes, bicarbonates et carbonates par un acide
fort en présence d’un indicateur coloré, c’est-à-dire neutralisation de toutes les espèces
basiques présentes

 Mode opératoire :
Pour déterminer le TAC, on utilise l’hélianthine (zone de virage de 3,3 à 4,6), ajouté à 100 ml
d’échantillon d’eau il donne une coloration jaune, qui après un dosage par HCl conduit à une
coloration jaune orangée. (On note le volume V2 versé).

 Expressions des résultats :

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TAC (méq/l) = (V1+V2)

 Les réactions mise en jeu :

Dosage de l’oxygène dissout :


On trouve dans l’eau une certaine quantité d’oxygène appelé l’oxygène dissout provenant
soit :
Echanges à l'interface air-océan.
Production par la photosynthèse.
 Principe :
Il Consiste à oxyder les matières oxydables contenues dans un échantillon par un excès de
permanganate de potassium en milieu acide et à ébullition. L’ajout de l’acide oxalique permet la
réduction du permanganate de potassium.

 Mode opératoire :
 On remplit un flacon de 125 ml de l’échantillon sans bulles d’air
 On ajoute 1 ml de sulfate de manganèse et 1 ml de l’iodure alcalin.
 On agite un peu, on laisse décanter
 Puis on ajoute 1 ml de l’acide sulfurique concentré
 On obtient une solution de couleur brune.
 100 ml de la solution obtenue seront dosés par le thiosulfate de sodium (N/50) jusqu’à
décoloration.
 Les réactions mises en jeu sont :

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 Expressions des résultats :

[O2] mg/l = Vtb × 1,6

Le chlore résiduel :
Selon la valeur du pH, le chlore est sous forme d’acide hypochloreux ou d’hypochlorite. Pour savoir la
concentration du chlore résiduel dans une eau, on remplit une cuvette de 10 ml par l’eau, on remplit
une cuvette de 10 ml par l’eau, puis on introduit un comprimée du DPD, après agitation, on obtient
une coloration rose et on fait la lecture à l'aide du comparateur.

 La concentration trouvée doit être entre 0.1 et 1 mg/l.

Figure 12 : test du chlore résiduel

Température
La température de l'eau doit être connue avec une grande précision. En effet, la valeur du
pH détermine l'origine de l'eau et des combinaisons éventuelles, et elle joue un rôle dans la
solubilité des sels, notamment des gaz.
La température de l'eau est influencée par le milieu environnant en général, par conséquent
la température des eaux de surface est étroitement liée à la température de l'air.
Le conductimètre affiche la température. La température est mesurée en degrés Celsius (°C)
ou kelvins. Les changements de température ont un impact significatif sur la qualité de l'eau.
 Une température supérieure à 15°C favorise le développement des microorganismes
dans les canalisations.
 Intensifie l'odeur, la saveur et la couleur.
 Réduit la densité et la viscosité.
 Accélère les réactions chimiques et biochimiques.
 Favorise le développement des algues.
 Accélère la corrosion et la dissolution des métaux lourds.
 Diminue l'effet du chlore résiduel.
Chlorure :

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 Principe :
Dans une solution nitrique, les ions chlorures sont titrés avec une solution de nitrate de
mercure(II) contre la diphényl-1,5-carbazone comme indicateur en formant le chlorure de
mercure(II) peu dissocié. A la fin du titrage les ions mercure(II) excédentaires forment avec
l’indicateur un complexe bleu violet. La concentration en chlorures résulte de la
consommation de solution de titrage (dosage mercurimétrique
 Mode opératoire :
Dans un erlen, on introduit successivement :
100 ml d’eau à analyser
Indicateur de ph 0.5 ml

On ajoute de l’acide nitrique (N/3) goutte à goutte jusqu’à obtention d’une couleur jaune
foncé (ph=3.6) puis on ajoute un excès de trois gouttes de HNO3 (N/3).
On titre au Hg(NO3)2H2O jusqu’à apparition de la première teinte violet foncé persistant ;
quelque goutte avant le virage ; la teinte franchement jaune devient orangée ; On titre alors
lentement en agitant vigoureusement.
 Expression des résultats :

[Cl-](mg/l)= Tb × 35.5

Sulfate :
L‘ion sulfate est précipité dans l‘acide chlorhydrique contenant BaCl2 avec formation des
cristaux de BaSO4 de taille uniforme selon la réaction suivante :

BaCl2+H2SO4→ BaSO4+2HCl
La mesure de l’absorbance de la suspension de BaSO4 se fait par transmission au
spectrophotomètre
 Mode opératoire :
On met dans un erlenmeyer de 250ml, 100ml d‘eau à analyser et exactement 5ml de HCl et
on mélange, puis on ajoute 0.5 g de cristaux de BaCl2 avec toujours agitation et on met
simultanément le chronomètre en marche. On agite pendant 1 minute et on remplit
immédiatement la cellule du spectrophotomètre afin de mesurer l’absorbance, à 30
secondes, à une longueur d’onde de 546 nm.
 Résultats :
L’absorption obtenue donne la concentration de SO42- dans la solution grâce à une courbe
d’étalonnage faite à partir de la solution standard de sulfate.

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Norme : 200 mg/L
Les nitrates :
 Principe :
Les nitrates sont presque quantitativement réduits en nitrites par du cadmium (cd)
recouvert d’une couche de cuivre après traitement aux sulfates du cuivre (CuSO4) ; les
nitrites produits, forment l’acide sulfanilique un composé diazoïque lequel couplé avec N-(1
Naphtyle diamine 1,2 éthane) ou NED ; donne une coloration rose caractéristique ; dont
l’intensité est mesurée au spectrophotomètre à la longueur d’onde 540 nm.
 Mode opératoire :
Préparation du cadmium : laver 60g de cadmium de granulométrie 0.5 à 1.5 mm avec de
l’acide chloridrique (2N) puis rincer abondamment avec de l’eau distillée. Mélangée avec
200 ml de solution sulfate de cuivre pendant 2 à 5 min jusqu’à disparition de la
coloration bleu. Laisser décanter et répéter l’opération avec une nouvelle solution de
sulfate de cuivre jusqu’à apparition d’un précipité colloïdale de coloration brune.
A 50 ml de chaque échantillon on ajoute 1,25 ml de la solution tampon concentrée et on
passe ce mélange ainsi résultant dans la colonne de réduction : on verse les premiers 25
ml et on garde les derniers 25 ml. (NB : il ne faut jamais laisser la colonne à sec)
On ajoute 1ml de la réactif sulfanilique (on dissouts 5 mg d’amide sulfanilique dans 50ml
concentré puis le compléter à 500 ml d’eau distillée). Enfin, on ajoute 1ml de la solution
NED (on dissout 500mg de NED dans 500ml d’eau distillée). On laisse reposer pendant
20min à 2h maximum Après on mesure l’absorbance à 540nm des étalons et des
échantillons.
 Courbe d’étalonnage :

On utilise la solution étalon fille pour préparer des étalons ayant des concentrations
comprises entre 0.5 et 5 mg/l d’eau distillée.
On effectue ensuite la réduction de ces étalons dans les mêmes conditions que les
échantillons.
On trace la courbe d’étalonnage en portant les absorbances des solutions étalons en
fonction des concentrations.
On lit l’absorbance de l’échantillon ainsi on détermine le facteur de rendement de la
colonne
La concentration est donnée en mg/l

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Photo 14:Solution de nitrates après ajout du NED

Photo 13:spectromètre

Aluminium (Al) :
Pour l'aluminium on met 5 mL d'échantillon dans les deux tubes A et B(témoin) et on l'ajoute
1 micro cuillère (bouchon bleu) de Al-1A , 1 seringue (1.2 mL) de Al- 2A et 4 gouttes de Al-3A,
puis on le laisse reposer pendant 7 minutes ,après, on compare les couleurs entre ces deux
tubes. (1)

Photo 13:Kits de (Al)


Demande en chlore :
C'est la quantité de chlore nécessaire à la désinfection de l'eau brute. La méthode des points
de rupture est une méthode permettant de déterminer le dosage précis de chlore nécessaire
pour un volume V d'eau.
 Mode opératoire :

o Contrôle du degré chlorométrique de l'eau de javel :

Dans un erlenmeyer, on met :


1 ml de l’eau de javel (NaOCl, NaCl) ;
10 ml de solution d’iodure de potassium (KI à 10%) ;
10 ml de solution d’acide acétique (CH3COOH) 9N
Enfin, on ajoute 10 gouttes d’empois d’amidon, et on titre par une solution de thiosulfate
de sodium Na2S2O3 (N/10) jusqu’à décoloration.

o Calcul de la concentration de la solution chlorée utilisée :

C massique (mg/l) = 3.55*Tb

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On mélange la solution d’hypochlorite, ou d’eau de chlore avec de l’eau distillée de façon à
avoir une solution étalon à 0.1 mg/l.
On prépare 10 flacons en verre de 150 ml de volume que l’on numérote, on introduit dans
chaque flacon 100 ml d’eau à analyser. Puis avec une burette, on ajoute des quantités
(croissantes de flacon en flacon) connues de solution chlorée étalon, de façon à avoir des
concentrations choisies en chlore actif (voir tableau).
Après avoir boucher et agiter les flacons, on les abandonne à l’obscurité pendant 30 mn.
Après, on dose le chlore résiduel en introduisant des réactifs colorimétriques habituels
(EDTA, orthotolidine, DPD).

Photo 15:Les flacons


o Les résultats de ce tableau sont calculés à partir de la formule suivante :

X = 10-2 * q*V / (C-q/100)

X : volume de solution de concentration à ajouter


q : concentration en chlore actif en mg/l.
V : 100 ml d’eau. C : concentration de la solution étalon (0.1g/l).

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Figure 3:Representation graphique du (Cl2 résiduel)=f (Cl2 ajoute)

Jar Test ou essai de Coagulation et Floculation :


L’essai a pour but de déterminer la nature et les doses probables du ou des réactifs
permettant de clarifier l’eau dans la station de traitement. Il faut réaliser l’essai le plus tôt
possible après le prélèvement à une température voisine de celle que possédera l’eau au
cours de son traitement.
 Le matériel utilisé pour réaliser ce procédé :
Un floculateur de laboratoire avec 4 agitateurs à hélice entrainés par un moteur
électrique à vitesse variable en continu ;
4 béchers pouvant contenir chacun 1 L d’eau à analyser
Papier-filtre bande blanche

Réactifs :
Solution de sulfate d’alumine : Al2(SO4)3, 18H2O comme coagulant de concentration
10g/l
Solution d’eau de javel 1g/l
La boue (aider pour la combinaison des colloïdes)
 Mode opératoire :
Placer 1L de l’eau brute dans chaque bécher (4 béchers), avec agitation
Pré-chloration : Injection de la même quantité de l’eau de javel dans les 4 béchers
selon la demande en chlore, puis agiter pendant 2min, avec une vitesse de
120tr/min
Injection des doses croissantes du coagulant (sulfate d’alumine :
Al2(SO4)3 ,18H2O) dans les 4 béchers
(1.5 ml / 2 ml / 2.5 ml / 3 ml) pour obtient successivement les concentrations :
(15 / 20 /25 / 30 (mg/l) du coagulent)
Puis agiter pendant 2min, avec une vitesse de120tr/min
On ajoute 2 ml de la boue dans chaque bécher
Injection de la même dose du floculant (poly-électrolyte) dans les 4 béchers, puis
agiter pendant 20min, avec une vitesse de 40tr/min
Relever les hélices et laisser reposer toutes les portions pendant 30min dans les
béchers pour la décantation
On mesure la (turbidité, pH) après la décantation
Passer le surnageant de chacun des béchers sur le papier filtre dans les
entonnoirs.

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Figure 16 : JAR test

Les analyses bactériologiques :


Généralité :
Parmi les critères physiques, chimiques et microbiologiques qui permettent de juger si une
eau est potable, les critères bactériologiques sont essentiels : une eau à l’alimentation ne
doit contenir aucun germe pathogène. Les analyses bactériologiques de l’eau ont pour but
de mettre en évidence la présence de bactéries qui modifient l’aptitude d’une eau a une
utilisation donnée. Ainsi ; la recherche des bactéries d’origine fécale, des germes pathogènes
et l’étude de la protection contre les bactéries exogène sont les trois grandes lignes des
analyses bactériologiques des eaux. La section de bactériologie procède quotidiennement à
l’analyse d’échantillons d’eau traitée, brute, Ainsi elle procède à la recherche de micro-
organiques responsables de la contamination fécale : - les coliformes totaux, les coliformes
fécaux, les streptocoques fécaux. Pour les eaux brutes. - Coliformes, Escherichia coli,
entérocoques intestinaux et microorganismes revivifiable a 22°C et 37°C. Pour les eaux
traitées.
Dénombrement des bactéries :
Définition :
Dans les conditions opératoires de la présente norme on entend par :

coliforme : les bactéries en bâtonnets, non sprogénes, gram négatif, oxydase négatif,
aérobies ou anaérobies facultatives, capables de croître en présence de sels biliaires ou
autre agents de surface ayant des propriétés inhibitrices de croissance analogues et capables
de fermenter le lactose avec production d’acide (ou d’aldéhyde) et de gaz en 48 ± 3h à la
température de 37°C ± 1°C. Pendant 24h. Sur milieu tergitol -7-agar.

Escherichia coli : Les bactéries coliformes ayant les mêmes propriétés à 44°C ± 0.5°C.
Pendant 24- 48h. Sur milieu tergitol -7-agar.
les entérocoques intestinaux : par incubation à 37°C pendant 48h. Sur milieu Slanetz.

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Micro-organismes revivifiable à + 22°C et + 37°C : Toute bactérie aérobie, levure et
moisissure, capable de forme des colonies dans un milieu de culture nutritif gélosé.
-Micro-organismes anaérobies sulfito-réducteurs (Clostridie) : Micro - organismes
anaérobies formant des spores et sulfito-réducteurs, appartenant à la famille des Bacillacées
et au genre Clostridium.
Eaux Brutes :
On cherche dans ce type d'eau :
Les coliformes totaux et coliformes fécaux.
Les streptocoques fécaux.
Protocole expérimental :
Recherche et dénombrement des bactéries coliformes dans les eaux brutes :

NOMBRE LE PLUS PROBABLE (NPP)


La méthode dite NPP consiste à ensemencer des séries de tubes avec un volume
donné de l’échantillon à analyser ou de ses dilutions.

Rechercher et dénombrement des coliformes totaux et fécaux dans les eaux naturelles par
la méthode NPP série de 3 tubes:

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Rechercher et dénombrement des streptocoques fécaux dans les eaux naturelles par la
méthode NPP série de 3 tubes:

Milieu de culture roth


Milieu de culture roth

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Résultats :
Les résultats des tests de confirmation sont pris en compte dans l'analyse. Pour les dilutions de 10
ml, 1 ml et 0,1 ml, le tableau Mac Crady donne le nombre le plus probable. Lorsque plus de trois
séries de dilutions sont utilisées, seul le résultat des trois premières dilutions sera pris en compte. Si
les dilutions utilisées sont 1 mL, 0.1mL et 0.01mL, les résultats de la quatrième colonne seront
multipliés par 10. Si on a utilisé 0.1, 0.01 et 0.001, on multiplie par 100.

Eaux traitées :
Pour ce type d'eau, on cherche deux types de bactéries :
Escherichia Coli.
Bactéries coliformes.
 Protocole expérimental :
Recherche et dénombrement des bactéries Coliformes dans les eaux traitées :
MEMBRANE FILTRANTE :
Principe :
La technique du filtre membranaire consiste à filtrer un volume de 100 ml de matière à
travers une membrane de porosité 0,45 m, qui est ensuite déposée sur un milieu sélectif
avant incubation.
o Rechercher et dénombrement des Escherichia coli. Dans les eaux traites:

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o Rechercher et dénombrement des Bactéries coliformes. Dans les eaux traites:

 Dénombrement des microorganismes revivifiable.


o Technique de comptage des colonies par ensemencement sur milieu de culture gélose.

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 Rechercher et dénombrement des Spores de microorganismes

o Anaérobies sulfito – réducteurs (clostridie) dans les eaux traites :

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