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On la mesure pour
déterminer la quantité
d’eau que le sol peut
stocker et restituer à la
plante.
SATURATION: l'eau
s'écoule
CAPACITÉ DE CHAMP:
le maximum d'eau est
retenu sur le terrain
POINT DE
FLÉTRISSEMENT: les
racines ne peuvent
plus vaincre les forces
de rétention de l'eau.
❑ Dans une cellule, une surchauffe localisée ✓ On peut le constater à la sortie d’une douche chaude lorsque
provoquée par les réactions biochimiques est l’évaporation des gouttes d’eau sur le corps donne une
stoppée car la chaleur est dissipée rapidement dans sensation de froid.
tout le volume cellulaire.
•Les propriétés de solvant de
l’eau sont dues à son caractère
polaire.
• Les brouillards, la rosée et la brume sont des apports d’eau non négligeables pour la
plante. Ils peuvent même être nécessaire à sa survie sous un climat très chaud (ex : arganier)
Siège d’absorption de l’eau atmosphérique
Racines
aériennes
Cellules mortes du
lenticelle liège
Cellules vivantes Assise génératrice Lenticelles :petites cavités dans le liège des arbres
du liège
L’eau dans le sol
Pour le végétal, Le sol constitue d’abord un support et aussi la source essentielle d’eau
et de sels minéraux. Pour comprendre l’état de l’eau dans le sol il est nécessaire de
connaitre d’abord sa structure.
•Les constituants de la phase liquide et gazeuse occupent les espaces vides qui peuvent
exister entre les agrégats du sol (formés par les constituants de la phase solide).
Le sol est caractérisé par une texture et une structure qui vont
fortement conditionner ses propriétés physiques et chimiques,
notamment celles liées à l’eau.
Triangle de structure
d’un sol
Grumeleuse Polyédrique
Lamellaire Prismatique
Dans le sol, l’eau se trouve sous deux formes:
- Forme libre ou de gravité: l’eau circule librement entre les pores de
diamètres supérieur à 10 µm
- Forme liée: l’eau est retenue par des forces osmotiques et de capillarité.
Elle occupe les pores de diamètres inférieur à 10 µm. Elle est subdivisée en deux:
✓ Eau capillaire ou matricielle : absorbable par les racines
✓ Eau hygroscopique: forme une monocouche étroitement liée à la
surface des particules du sol. Elle n’est pas utilisable par les plantes.
Eau liée (hygroscopique) Eau capillaire Eau libre (de gravité)
Eau utilisable
par les plantes
Eau libre
(de gravité)
Eau
matricielle
Eau liée
(hygroscopique)
Les molécules d’eau sont soumises à
trois forces :
- la pesanteur P
- l’attraction par les solides F
- la succion par les racines S
F est supérieure à S et à P :
l’eau n’est plus utilisable
S est supérieure à F et à P :
l’eau est utilisable
Q = (k.s.H)/h
Q : Débit volumique (m3/s) filtrant.
s : Section de la colonne de sol
H : Hauteur de la colonne d'eau
h : hauteur de la colonne de sol
K : Conductivité hydraulique ou « coefficient
de perméabilité » du milieu poreux
K=Qh/sH
Sol imperméable k = 0,4 cm/h
•L'humidité du sol : l’eau est fortement retenue par les particules dans
un sol sec,
Pf Poids Frais
Ps Poids Sec
Facteurs qui influencent la disponibilité de l’eau
Les forces de rétention et par conséquent la disponibilité de l’eau sont
affectées par :
•L'humidité du sol : l’eau est fortement retenue par les particules dans un sol
sec,
•La porosité du sol: l’eau est d’avantage retenue et circule lentement en sol
tassé et/ou faiblement poreux.
Humidité et porosité du sol
Sable Limon sableux Argile
Infiltration
Porosité
Les sols sableux présentent de faibles capacités de rétention en eau ce qui implique de plus
faibles RU.
Les sols à forte proportion de particules fines (limons et argiles) emmagasinent davantage
d'eau. Cependant, une grande partie de ces réserves en eau restent indisponibles pour les
plantes.
Le sol est formé, en plus des
microorganismes, par une :
• Phase solide : formée par les
particules minérales (roche
mère) et les composés
organiques (Humus).
• Phase liquide : qui forme la
solution du sol est qui est
formée par des éléments
libérés dans la phase
liquide du sol à partir de sa
phase solide
• Phase gazeuse : encore
appelé « air du sol », formée
par N2, O2, CO2, H2
COLLOIDE ARGILO-HUMIQUE
La liaison argile-humus par l’intermédiaire des cations
Ca2+ formant un « pont » entre l’argile et l’humus.
Poil
absorbant
DEUX MÉCANISMES DE TRANSPORT DE
L’EAU DANS LA PLANTE
• Donc pour que l’eau puisse se déplacer du sol vers la plante, le potentiel hydrique des
poils absorbants doit être plus négatif que celui du sol.
Ψ = Ψo + Ψp + Ψg
Ψo : potentiel osmotique, dépend de la concentration en substances dissoutes dans l’eau.
Ψp : potentiel de pression, dépend de la pression hydrostatique exercée par l’eau.
Au niveau de la cellule végétale : pression de turgescence = pression exercée par le protoplaste
sur la paroi,
Ψg : potentiel gravitationnel, dépend de la position de l’eau dans le champ gravitationnel. Terme
généralement négligeable sauf dans le cas des grands arbres.
Mouvement de l’eau dans la plante
• Le transport de l’eau dans la plante est divisé en
deux types de transport :
Entrée de l’eau vers le xylème qui génère une pression hydrostatique racinaire
qui "pousse" la sève brute vers les parties aériennes
• La guttation est une émission d’eau sous forme de gouttelettes a travers des pores spécialisés dites hydathodes,
• La guttation ne se produit que si le sol est gorgé d’eau et si l’air est assez humide pour ralentir l’évaporation au
niveau des feuilles.
Transport vertical
TRANSPORT VERTICAL
• Pour les grands arbres, la poussée racinaire n’est plus performante pour
transporter l’eau jusqu’aux feuilles. Ainsi une autre voie de transport apparaît
qui est le transport vertical.
• Le transport vertical est assuré par les vaisseaux du xylème,
• Grâce à ses propriétés de cohésion et d’adhésion, l’eau remonte à l’intérieur
de xylème, par capillarité, sous forme d’une colonne.
• Le xylème, du fait qu’il est formé de cellules mortes fournit une voie de
faible résistance pour le mouvement de l'eau, réduisant ainsi les gradients
de pression nécessaires pour transporter l'eau du sol vers les feuilles,
• Dans le xylème, l’eau est transportée par le flux de masse,
• La force qui permet à la colonne d’eau de remonter le xylème jusqu’aux
feuilles est due à la transpiration qui exerce une tension sur la colonne d’eau.
La circulation de l’eau reposant sur le mécanisme de "
Tension-Cohésion " peut être expliquée comme une série
d’étapes séquentielles:
ψ
lower ψ
higher
Transpiration
creates tension
low ψ
cohesion
– L’humidité,
– La température,
– La vitesse de vent
Humidité et transpiration
Température module la
transpiration en agissant sur
l’humidité de l’air
Résistance
variable
Vitesse du vent et épaisseur de la couche
limite
• La couche limite est la vapeur d’eau qui s’accumule à la surface foliaire et qui
réduit le niveau d’eau à évacuer de ces dernières. Elle sert à protéger la surface
des feuilles,
• Ceci est vrai pour de faibles vitesses de vent. Si cette vitesse augmente ; les
stomates se ferment et par conséquent la transpiration diminue.