L2 – Bases de Physiologie Végétale

I. La photosynthèse
II. L’eau dans la plante
1. Potentiel hydrique
a. Propriétés de l’eau
b. Mouvements d’eau
c. Notion de potentiel hydrique
d. Potentiel hydrique du sol
e. Potentiel hydrique d’une solution
f. Potentiel hydrique d’une cellule végétale
2. Mécanismes de l’absorption racinaire
3. Continuum sol-plante-atmosphère
4. Transpiration
5. Flux de sèves
a. Circulation de la sève brute : modèle de tension cohésion
b. Mesure du potentiel hydrique d’un végétal
c. Phénomène de cavitation
d. Circulation de la sève élaborée : modèle de Munch
6. Régulation des mouvements stomatiques

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La disponibilité en eau est un déterminant de la productivité végétale

semi-
aride

aride
tempéré
tropical subtropical

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Importance de l’eau pour la plante

• Indispensable au maintien des structures et au métabolisme cellulaire

- eau solvant
- donneur d’électrons dans la photosynthèse
- constituant majeur des sèves
- hydrolyse
• 1g de matière organique fabriquée par la photosynthèse nécessite ~
500g d’eau
• Spécificité de la cellule végétale
- vacuole(s)
- pression de turgescence

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Les végétaux sont traversés par

un flux d’eau des racines vers les
feuilles (sève brute,
transpiration) et des organes
source vers les organes puits
(sève élaborée)

Pour comprendre ces échanges,

nécessité de comprendre des
phénomènes physiques

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II. L’eau dans la plante

II.1 Potentiel hydrique
II.1.a Propriétés de l’eau

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II.1.a Propriétés de l’eau

Une molécule polaire chargée et des liaisons possibles avec d’autres molécules

L’attraction des électrons des atomes d’hydrogène

vers l’atome d’oxygène génère des charges partielles
négatives (∂-) et positives (∂+).

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Structure de l’eau
Les différents états physiques de l’eau
Glace Liquide Vapeur

organisé dispersé

Densité maximale pour l’eau liquide à 4°C

Chaleur latente de vaporisation très élevée (44kJ.mol-1 à 25°C)
Capacité thermique élevée (4,18 kJ·kg-1·K-1 à 25 °C)
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Cohésion des molécules d’eau

A l’état liquide : Les Liaisons H2 lient les molécules entre elles

= en essaim (cluster)
=> modifient les propriétés de la molécule d’eau isolée

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Cohésion des molécules d’eau : La tension superficielle

ou tension de surface

Gerris (« araignée d’eau »)

Forme sphérique des gouttes d’eau

Possibilité de « flotter » malgré une densité supérieure à l’eau
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Cohésion des molécules d’eau : La capillarité

Goutte d’eau entre lame et lamelle : adhésion

 Tubes étroits, de différents diamètres

 Inversement proportionnelle au diamètre
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Force de capillarité ou de tension superficielle FTS

FTS = A.g.cosq =2pR g cosq
Avec: A périmètre de la section, cosq ≈ 1 car q proche de
0, R rayon du tube,
A = 2pR g = Cste de Tension superficielle = 0.0728 Pa.m (N.m-1)

F A l’équilibre , FTS = P
TS
P = mg avec m= rv et v = pR2h
FTS
Avec: r= 988 kg.m-3 ; g = 10 m.s-2 ; h en m

Gravité Donc P = pR2.rgh

P
FTS = P devient donc
2pR g cosq = pR2.rgh
2 g cosq = Rrgh

2g𝑐𝑜𝑠q
h= Loi de Jurin
𝑅rg
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Cohésion des molécules d’eau : La capillarité

Et dans la plante?

Cohésion des molécules d’eau dans le xylème : continuum

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I. L’eau dans la plante

I.1 Potentiel hydrique
1.1.a Propriétés de l’’eau
1.1.b Mouvements d’eau

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II.1.b Les mouvements d’eau

Comment les molécules d’eau se déplacent-elles d’un milieu à
l’autre?
Quelles forces permettent ces mouvements ?

- La Gravité (cours d’eau)

- La Température
Modification de la densité : quand la température de l’eau s’élève, l’eau se
dilate=> densité plus faible.
Conséquences :
Brassage des lacs et étangs = modifications de la stratification
thermique
Globe : Circulation des courants océaniques

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La pression
L’eau se déplace des zones à haute pression vers des zones à pression plus faible
=> L’eau se déplace si on applique une pression (positive ou négative =tension)
sur le liquide => Débit (massique)
Exemple 1: pistolet à eau, seringue

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Capillarité

Loi de Jurin

• forces matricielles =potentiel matriciel

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