Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
4. La carte piézométrique
Hydrogéologie régionale…
Carte piézométrique, hydroisohypses, surface piézométrique
Méthode d’interpolation triangulaire
Axes d’écoulements
5. La loi de Darcy
Porosité et Perméabilité
La loi de Darcy
Introduction
Hydrologie
=
Science de l’eau et de son cycle sur la Terre
Hydrologie Hydrologie
opérationnelle de recherche
- gestion
- réponses aux décideurs - réponses scientifiques
….. …..
2
Propriétés de l’eau
L ’Eau
Corps incolore, inodore, limpide, liquide à la température ordinaire, résultat de la
combinaison d’un atome d’oxygène et de deux atomes d’hydrogène. A l’état pur
c’est un corps sans saveur.
C’est le seul corps que l’on trouve en permanence à la surface de la terre sous les 3
états :
solide : neige et glace,
liquide : eau,
gazeux : la vapeur d’eau.
Eau liquide
Plus l’eau comporte des liaisons hydrogène, plus sa densité est faible
4
Application en Hydrogéophysique : la résonnance magnétique protonique RMP
Principe physique de la RMP :
les protons qui constituent les noyaux d'hydrogène des molécules d'eau, placés dans un champ
magnétique Bo (tel que le champ magnétique terrestre), possèdent des moments magnétiques
non nul qui, à l'équilibre, sont alignés dans la direction de ce champ principal Bo (Figure 1).
1 - L'émission d'un champ magnétique perturbateur à une fréquence spécifique (dite fréquence
de Larmor) modifie cet état d'équilibre et provoque une précession de des moments
magnétiques autour de la direction du champ magnétique initial.
Signal brut
Signal interprété
Propriétés de l’eau
- en zone sèche, désertique, l’absence d’eau conduit à des écarts de températures de l’air
pouvant atteindre 50°C entre le jour et la nuit.
- en zone humide, équatoriale, la température de l’air est presque constante, jour et nuit
et toute l’année.
L’air humide s’échauffe plus que l’air sec sous l’influence des rayonnements solaires et
infrarouge et provoque un effet de serre.
8
Propriétés de l’eau
- les fonds des océans et des grands lacs seraient congelés, les rochers ne se fendraient
pas sous l’effet du gel, ce qui modifierait sensiblement le relief et les phénomènes
d’érosion.
Propriété 2 : mobilité, aptitude à s’écouler
Propriété 3 : la densité maximum est à 4°C et l ’évolution de la masse volumique est non
linéaire.
Propriété 4 : à l ’exception de l ’ammoniaque NH3, l’eau est le corps ayant la plus grande
chaleur spécifique (ou chaleur massique).
Conséquences : mauvaise conductivité thermique
grande capacité régulatrice en terme climatique
Chaleur massique : Quantité d ’énergie utile pour élever 1kg de substance de 1°C
Chaleur latente : Quantité d ’énergie utile pour changer l’état d ’un corps
On constate qu ’il faut plus d ’énergie pour changer d ’état que pour augmenter la
température
Propriété 2 : L’eau a un caractère amphiprotique. L ’eau doit être considéré comme une
base (producteur d ’ions OH-) et comme un acide (producteur d ’ions H+) par .
la déshydratation de l’ion hydronium H30+ .
Le cycle de l ’eau
16
Cycle hydrique
Zone d’alimentation
Le Bassin versant relativement
importante
précipitations
Evaporation
neige
transport sédiments
risques
infiltration morphologie
propagation crue
pollution inondations hydrologie urbaine
Zone d’alimentation
d’importance
réduite
Définition d’un bilan hydrologique
En hydrologie :
Variabilité
Spatio-temporelle
19
Définition d’un bilan hydrologique
20
Définition d’un bilan hydrologique
PRECIPITATIONS RUISSELLEMENT
Pluie = E + R + I
Alimentation des
eaux souterraines
INFILTRATION
EVAPORATION
- milieu poreux
Stockage - milieu fissuré
- milieu karstique
21
Définition d’un bilan hydrologique
22
Définition d’un bilan hydrologique
Le milieu poreux
23
Définition d’un bilan hydrologique
Réservoir :
Un réservoir est un bassin ou récipient permettant de stocker de la matière ou de
l’énergie présentant des propriétés biologiques, chimiques et physiques particulières.
Capacité : S
Flux :
Un flux est une quantité de matière ou d ’énergie transférée d ’un réservoir à un autre
par unité de temps.
Temps de renouvellement :
Ce temps est défini comme le rapport entre la capacité du réservoir et son flux de
vidange Ov ou son flux de remplissage Or. Ce temps peut être assimilé au temps
nécessaire pour vider complètement un réservoir avec un taux de vidange constant et
un taux d’apport nul
Formulation :
Temps de réponse :
Il s ’agit du temps mis par un réservoir pour s ’ajuster après avoir subi une perturbation.
24
Définition d’un bilan hydrologique
GLACIER
CONDENSATION
PRECIPITATION TRANSPIRATION
RIVIERE
EVAPORATION
LAC RUISSELLEMENT
INFILTRATION
EVAPORATION ECOULEMENT
SOUTERRAIN
ZONES
HUMIDES
OCEAN
25
Définition d’un bilan hydrologique
Précipitations :
Interception :
Infiltration et percolation :
Ecoulements :
Stockages :
26
Le cycle hydrologique à l ’échelle du BV
27
Le cycle hydrologique global
Volume en km 3
OCEANS 1338000000
EAUX SOUTERRAINES 23400000
HUMIDITE DU SOL 16500
GLACIERS ET CALOTTES 24064100
EAUX DU PERMAFROST 300000
LACS 176400
ZONES HUMIDES (MARECAGES…) 11470
RIVIERES 2120
CELLULES VIVANTES 1120
EAUX ATMOSPHERIQUES 12900
TOTAL 1385984610
Stock total:
1 385 984 610 km3 Flux d’eau entre les réservoirs
(km3/an)
Précipitations
Le cycle de l ’eau en France
métropolitaine (en km3/an)
L’écoulement souterrain
Évapotranspiration représente 100 km3 par
an pour la France.
Écoulement souterrain
La ressource en eau la Pluie efficace, les temps de transit, les réserves d’eau
souterraines (aquifères) et de surface (lacs) en km3/an et km3.
Pluies efficaces:
170
Stocks surface,
lacs, barrages: 7
Écoulement
souterrain Temps de transit (ou de
(retardé): 100 résidence)
Ruissellement de surface
(rapide): 70 30
Le cycle hydrologique à l ’échelle du BV
Pour faire un bilan hydrologique
31
Le cycle hydrologique à l ’échelle du BV
32
Le cycle hydrologique à l ’échelle du BV
Belleudy,2004 33
Le cycle hydrologique à l ’échelle du BV
Bilan hydrologique
P = Q + E + DS
t2
Qdt S
t2 t2 t2
PdAdt EdAdt
t1
BV
t1
BV
t1
t1
Fermeture du bilan
? Conditions initiales
? Echelle spatiale
? Echelle temporelle
35
Propriétés de l’eau
Lamicroporosité : problème de la mobilité de l’eau
Eau adsorbée
36
Le cycle hydrologique à l ’échelle de la parcelle et/ou du BV
37
Le cycle hydrologique à l ’échelle de la parcelle et/ou du BV
Eau gravitaire
RU
Eau inutilisable
RU
RU max
DISPONIBILITE – EAU / PLANTE
Capacité au champ
Point de flétrissement 38
La capacité au champ est la capacité de rétention maximale en eau du sol.
Elle correspond plus précisément à la quantité d'eau retenue, après 48 heures d'égouttement de
l'eau libre vers la nappe phréatique, par un sol préalablement gorgé d'eau (par des pluies ou un
arrosage intensif).
La quantité totale d'eau retenue dépend essentiellement de la texture du sol et de sa profondeur. Ainsi,
par exemple, un sol argilo-calcaire d'une profondeur de 400 mm, d'une densité de 1,2 et d'une capacité
de rétention de 30 g d'eau pour 100 g de terre fine et sèche retiendra :
400 x 1,2 x 30 % = 144 mm
La capacité au champ et la perméabilité sont des données très importantes pour l'irrigation : la
capacité intervient pour calculer la dose d'arrosage et la perméabilité pour déterminer la vitesse
d'arrosage.
Le cycle hydrologique à l ’échelle de la parcelle et/ou du BV
42
Source : P. Bois
Différents types de bassin versants
43
Source : P. Bois
Différents types de bassin versants
44
Source : P. Bois
Différents types de bassin versants
45
Source : P. Bois
Physiographie du BV : le réseau hydrographique
Réseau hydrographique
Couverture du sol
Couverture végétale (ex: indice de couverture forestiere K = S forêt / S totale x 100)
Surfaces urbanisées
Surfaces d’eau libre (effet de laminage de crue par des lacs)
Couverture neigeuse et glace
Nature du sol
Pente du terrain (Plus la pente est forte, plus fort est le ruissellement)
État d’humidité du sol (Plus le sol est humide, plus fort est le ruissellement)
Indice des précipitations antérieures (IPA)
Caractéristiques géologiques
47
Caractéristiques agro-pédo-géologiques
Nature superficielle du BV Cr
Bois 0.1
Rochers 0.7
49
Caractéristiques agro-pédo-géologiques
Coefficient de ruissellement
S. Urbaine :
Type d’urbanisation : individuel collectif….
Eléments urbains recouvrant la zone
Nature du revêtement et nature des raccordements
50
Différents types d’écoulements
Zone
ZONE NON
SATUREE
discontinue
Frange
capillaire Volume vide
Porosité : w (%)
Volume total
0 w 1
SATUREE
z ZONE
Saturation
Volume eau
Teneur en eau (milieu non saturé) : (%) 0
Volume total
Equilibre initial
53
Différents types d’écoulements
54
Différents types d’écoulements
Ruissellement de sub-surface
Kh est différents de Kz
55
Différents types d’écoulements
56
Différents types d’écoulements
57
Différents types d’écoulements
58
Différents types d’écoulements
59
Différents types d’écoulements
60
Différents types d’écoulements
61
L’analyse du régime des cours d’eau
Ecoulement de la nappe
62
Analyse d’un hydrogramme de crue