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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA


RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE MOHAMED BOUDIAF - M’SILA

Faculté des Sciences Domaine :SNV


Département : SNV Filière : S. Biologiques
Année : Master 2 Option : BPV

Module de : technique de production et cultures biologiques

Exposé sur

Création d'entreprise
en Algérie Sous la supervision du
DR : Berahaia Safia

Nom et prénom GROUPE


Salem Fatiha 03
Zehani Sabiha 03

Année universitaire : 2021/2022


Sommaire
Introduction

Réglementation dans le cadre d'une utilisation commerciale

Base de données, dérogations


Évolutions
Fournisseurs de semences
Conclusion
Introduction :

Il s’agit d’une semence dont la plante mère (si semence) ou la plante


parentale (si matériel de reproduction végétative), a été produite conformément
aux règles de l’AB pendant au moins une génération ou, s'il s'agit de cultures
pérennes, deux saisons de végétation.

Lorsque l’on parle d’une «semence biologique», il n’est actuellement pas


fait de distinction entre une semence qui est conservée et multipliée en AB sur
plusieurs générations et une autre qui n’est multipliée en bio que durant la
dernière génération, à partir d’une semence de base conventionnelle: toutes deux
sont appelées des «semences biologiques».
Réglementation dans le cadre d'une utilisation commerciale
Si la dénomination « semence biologique » est utilisée dans un cadre commercial, la
production de semences et plants doit répondre au cahier des charges de l'agriculture
biologique du pays concerné.

Les semences biologiques sont commercialisées non traitées.

La législation applicable en France est la même que dans les autres pays européens. Elle est
conforme au règlement communautaire 889/2008 portant sur les produits biologiques1.

En 1995, le règlement sur le mode de production biologique a été modifié en ce qui concerne
les semences et plants : la production en agriculture biologique implique depuis cette date que
les semences et les matériels de reproduction végétative ont été produits conformément aux
règles générales de l'agriculture biologique pendant au moins une génération, ou, pour les
cultures pérennes pendant deux périodes de végétation. Cette condition concerne l'ensemble
des semences et des plants, et est obligatoire sans possibilité de dérogation pour les plants de
légumes issus de semences.

Base de données, dérogations


Pour les semences et les plants de pomme de terre, dans le cas où des semences bio des
variétés recherchées ne sont pas disponibles, une dérogation reste possible dans des conditions
strictes précisées par le règlement communautaire d'août 2003 révisé en 20081.

En France et dans les autres pays de l'Union européenne, l'information des professionnels sur
les disponibilités en semences biologiques des variétés potagères et de grandes cultures, ainsi
que la gestion et l'impression des demandes de dérogations, qui doivent être obligatoirement
présentées aux organismes certificateurs, se font sur un site Internet officiel2. En 2018, le site
internet a été modernisé pour permettre aux producteurs bio de trouver plus aisément des
semences et plants biologiques pour les variétés qu’ils cherchent. aux fournisseurs de
semences et plants de proposer aux agriculteurs et maraîchers les variétés qu’ils
commercialisent et de tenir à jour les disponibilités. Enfin le site permet aux organismes
certificateurs, de gérer les demandes de dérogations de leurs contractants.

Dans l'Union européenne, chaque État membre doit désigner une autorité ou un organisme
dénommé « gestionnaire de la base de données » validé par l'autorité compétente. Les États
membres peuvent également désigner une autorité ou un organisme privé dans un autre pays.
En France, la gestion de ce site a été confiée au Groupement national interprofessionnel des
semences et plants (GNIS), par l'autorité compétente pour le bio qui est l'INAO, établissement
public du ministère de l'agriculture pour la France.

Évolutions
Depuis la mise en œuvre de cette réglementation, la production de semences biologiques a
sensiblement augmenté en France mais le nombre de demandes de dérogations progresse
aussi de manière très importante, plus de 70 000 en 2016, avec une augmentation de 50 % en
5 ans4.

La production de semences de certaines espèces est difficile et le prix des semences


biologiques atteint souvent le double des semences conventionnelles. Les dérogations sont
particulièrement nombreuses pour les espèces fourragères prairiales (elles sont généralement
vendues en mélanges), certaines céréales, et les espèces potagères telles que les choux-fleurs,
les radis, les carottes, les laitues, les poivrons, les tomates, etc.

En effet, les producteurs bio ont souvent des exigences très spécifiques.

 Pour les grandes cultures ils sont particulièrement intéressés par des variétés à la
fois productives et résistantes aux maladies et demandant peu d'intrants.
 Pour les potagères ils recherchent souvent, en outre, des variétés ayant des formes,
des couleurs, des goûts différents afin de mieux valoriser leurs productions auprès
de consommateurs à la recherche de produits originaux.

Lors de leurs demandes de dérogations les producteurs doivent préciser le motif de leur
demande5.

Dans le but de limiter le nombre de demandes de dérogations, une liste d'espèces dites « hors-
dérogation » a été créée. Les utilisateurs sont alors obligés d'expliquer de manière détaillée les
causes de leur demande pour obtenir, après avis d'experts, leurs dérogations. Cette liste évolue
et est détaillée dans le rapport de synthèse publié chaque année6. Actuellement une vingtaine
d'espèces ou de types variétaux ont été placés dans cette liste, principalement des espèces
potagères. Ces dispositions contribuent à réduire sensiblement le nombre de dérogations pour
ces espèces, en particulier dans le cas du maïs.

De plus une quinzaine d'espèces de grande culture et potagères sont inscrites en « gestion
particulière » car les disponibilités variétales sont importantes. Les agriculteurs doivent
justifier tout particulièrement leurs demandes de dérogations et peuvent être soumis à des
contrôles par leur organisme certificateur.

Fournisseurs de semences
Le nombre de fournisseurs de semences biologiques enregistrés dans la base progresse
rapidement. Il est passé de 80 à près de 135 en 20168.

Ces fournisseurs sont de types et de niveaux très différents : obtenteurs et producteurs de


niveau national, distributeurs régionaux distribuant des semences conventionnelles et des
semences biologiques ou producteurs-distributeurs spécialisés en bio. Certains sont
spécialisés en grandes cultures et fourragères (76), d'autres en semences potagères (40). Les
producteurs de plants de légumes biologiques et de plantes aromatiques peuvent également
s'enregistrer dans une partie spécifique du site officiel Semences-biologiques.org.
Conclusion :

L’utilisation de semences biologiques par les producteurs en AB permet de


développer une filière spécifique «semences biologiques».

En premier lieu, cela permet de préserver la cohérence et la crédibilité de


l'agriculture biologique, qui n’est ainsi pas tributaire de l'agriculture
conventionnelle pour la production de ses semences. C’est aussi pouvoir assurer
au consommateur qu’un produit est totalement bio, de la graine à l’assiette,
parfois même de la sélection à l’assiette.

Cela permet aussi et surtout une sélection adaptée avec des critères spécifiques
et des méthodes de sélection compatibles avec les principes de l’AB.

L’autre intérêt est que cela permet le développement de techniques spécifiques à


l’AB, au niveau de la multiplication au champ (techniques de désherbage
notamment), pour le traitement ou l’enrobage des graines bio.

L‘objectif, à terme, est d’avoir une offre satisfaisant au mieux les attentes et
besoins des producteurs biologiques ainsi que ceux des consommateurs de
produits biologiques.

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