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INPHB/CPGE/ Cours destiné aux étudiants de MPSID année 2022-2023

1/11 Chapitre I : Généralités sur les réactions en solution :


Description d’un système et évolution vers un état final

1 États physiques et transformations de la matière

1.1 États de la matière

● Dans un solide, les particules sont liées les unes aux autres. Elles forment un ensemble condensé et
ordonné. Elles ne peuvent que légèrement s'agiter sur place sans pouvoir se déplacer les unes par
rapport aux autres. Cela explique le fait que les solides aient une forme propre.
◊ Solides cristallins : constitués d’une répétition quasi-parfaite de l’arrangement des atomes dans les
3 directions de l’espace.
◊ Solides amorphes correspondant à un état liquide figé et pour lesquels l’ordre à longue distance
n’existe pas.

NB : La classification des solides cristallins repose sur la nature des liaisons qui assurent la cohésion
de l’assemblage d’atomes, de groupes d’atomes ou d’ions. On distingue alors quatre grandes familles
de cristaux :

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- Les cristaux métalliques sont formés d’atomes métalliques et la liaison est de type métallique1.
2/11 Exemples : cuivre, sodium, or etc.
- Les cristaux ioniques sont formés d’ions. À l’état solide, ces composés s’avèrent de très mauvais
conducteurs de l’électricité alors qu’ils constituent de bons conducteurs en solution. Exemples : NaCl,
CsCl, Cu2O etc.
- Les cristaux covalents où les atomes sont liés par des liaisons covalentes. Ce sont des cristaux
extrêmement durs et solides. Exemples : carbone diamant, silicium, germanium etc.
- Les cristaux moléculaires sont des corps simples ou composés où les molécules sont associées par
des liaisons de Van der Waals. La cohésion de ce type de cristaux est faible.
Exemples : gaz nobles solides, sucre, diiode, glace d’eau, cristaux organiques etc.
- Variétés Allotropiques : Lorsqu’un corps pur peut exister sous plusieurs variétés cristallines. (Ces
variétés sont dans le même états physiques)

● Dans un liquide, les particules forment un ensemble condensé et désordonné. Elles restent proches
mais peuvent se déplacer les unes par rapport aux autres. Cela explique le fait que les liquides coulent
et prennent la forme du récipient qui les contient. Dans la pratique, ils sont considérés comme
incompressibles.
● Dans un gaz, les particules forment un ensemble dispersé et très désordonné. Elles sont très éloignées
les unes par rapport aux autres et animées d'un mouvement incessant en tous sens, d'autant plus
important que la température est plus élevée. Cela explique que les gaz soient compressibles, occupent
tout le volume qui leur est offert (élasticité) et n’aient pas de forme propre.
● Notion de phase : Pour un corps donné à une pression fixée selon la valeur de la température il
existe dans différents états qui constituent des phases (phase solide ; liquide et gazeuse).
En général pour les masses volumiques :
ρsolide > ρliquide > ρgaz
A l’exception pour l’eau ρglace < ρeau

1.2 Transformations la matière

● Une transformation physique ne change pas la nature ni les propriétés caractéristiques de la matière.
Les atomes et les molécules ne changent pas.
(Les déformations ; les dissolutions ; les changements de phases)

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● Une transformation chimique où réaction chimique change la nature et les propriétés caractéristiques
3/11 de la matière. Les atomes ne changent pas mais sont réassemblés en de nouvelles molécules.
(Les synthèses ; Les oxydations ; Les décompositions ; Les précipitations)
● Une transformation nucléaire où réaction nucléaire implique la réorganisation du noyau atomique
(neutrons et protons). Les atomes eux-mêmes changent.
(La fusion nucléaire ; La fission nucléaire)
NB : il y a conservation de quantité de matière et de la charge.

1.3 Diagramme d’état (P ;T) pour les transformations physiques

Le changement d'état d'un corps pur est provoqué par une modification de sa pression, de sa
température et/ou de son volume. Il est possible de représenter les états et les changements d'état sur
un diagramme de phase tridimensionnel (P, V, T) ; en effectuant des projections de ce diagramme sur
différents plans, on obtient les diagrammes bidimensionnels (P, T) et (P, V).

- lignes de transition : vaporisation, sublimation, liquéfaction


- coexistence le long des lignes
- point triple (Tfr)
- point critique C et fluide supercritique au-delà
- attention aux pentes des lignes : liquéfaction glace-eau.

2 DESCRIPTION D’UN SYSTEME PHYSICO-CHIMIQUE


2.1 Notion de constituant physico-chimique
Une espèce chimique est un corps simple ou composé que l’on désigne par sa formule chimique. A
ce stade, l’état physique n’est pas précisé

Exemples : Un atome de carbone C, un atome de cuivre Cu ou encore une molécule de diiode I2


sont des corps simples car constitués d’un seul type d’élément. En revanche, le dioxyde de carbone
CO2 et la fluorine CaF2 sont des corps composés car constitués de plusieurs éléments différents.

Un constituant physico-chimique est une espèce chimique dont l’état physique (solide, liquide ou
gazeux) est précisé entre parenthèses.

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Exemples : la carboglace CO2(s), la vapeur d’eau H2O(g), le mercure liquide Hg(l), réputé pour
4/11 sa grande toxicité, les ions chlorure en solution dans l’eau Cl-(aq)…

Le système, objet de l’étude, est constitué de matière. Il peut être composé d’un ou de plusieurs
constituants physico‐chimiques délimités du milieu extérieur par une surface fermée.
Une phase est une région de l’espace dont l’aspect macroscopique est le même en tout point.

Exemples :
• L’air contenu dans un ballon sphérique, de volume constant, est une phase gazeuse uniforme
constituée d’un mélange de gaz (80% de N2(g) et 20% de O2(g)).
• Le cyclohexane et l’eau ne sont pas miscibles : dans un bécher le cyclohexane se trouvera
au‐dessus de l’eau car il est moins dense. Il y a deux phases.

2.2 Paramètres descriptifs de la composition d’un système

a) Grandeurs extensives, intensives


Un système physico-‐chimique est décrit par des variables d’état intensives ou extensives.

Une variable extensive est proportionnelle à la quantité de matière ; elle est définie pour l’ensemble
du système. Une variable intensive est indépendante de la quantité de matière ; elle est définie en
chaque point du système (variable locale)

EXERCICE 1. Identifier les variables intensives ou extensives dans l’ensemble des variables
suivantes : volume/température/masse/pression ?
b) Description de la composition d’une phase.

3 TRANSFORMATION CHIMIQUE : EVOLUTION ET EQUILIBRE


3.1 Avancement d’une réaction chimique ξ

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L'avancement de réaction permet de caractériser l'état d'avancement d'une réaction
entre son état initial (avant réaction) et son état final (après réaction).
L'avancement de réaction est noté par la lettre grecque ξ (ksi) et est défini par :

3.2 Evolution d’un système chimique


Au cours d’une transformation chimique, le système évolue d’un état initial EI vers un état final
EF. Les quantités de matières des constituants varient. Lorsque le système cesse d’évoluer, on dit
que l’état final est atteint.
Si, dans l’état final, les réactifs et les produits de la réaction coexistent, alors il s’agit d’un état
d’équilibre chimique.

Les variations des quantités de matières lors de l’évolution peuvent être liées entre elles par
l’avancement ξ.

Exercice 2 : Un système contient initialement 0,1 mol de diazote N2 gazeux et 0,1 mol de
dihydrogène H2 gazeux. On y observe la réaction suivante : N2(g) + 3 H2(g) = 2 NH3(g). Etablir un
tableau d’avancement.

L’avancement maximal ξmax est la valeur maximale que peut prendre l’avancement. Il correspond à
la consommation totale du réactif limitant.
Exercice 3 : Déterminer l’avancement maximal ξmax de l’exemple ci‐dessus.

Si tous les constituants sont en solution et que le volume de solvant reste constant, on peut
directement utiliser un tableau d’avancement en mol. L-1. On note x l’avancement volumique (en
mol.L-1).

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**Exercice 4 : L’ion thiocyanate SCN- est utilisé comme réactif d’identification des ions ferrique
6/11 Fe3+ en solution aqueuse. Il se forme un ion complexe rouge de formule FeSCN2+.
La réaction de formation de ce complexe est Fe3+(aq) + SCN-­‐(aq) = FeSCN2+(aq).
On considère une solution dont les concentrations initiales sont
[Fe3+] 0=[SCN-­‐] 0=[FeSCN2+] 0=0,1 mol. L-1. Dresser un tableau d’avancement.

Quelle unité privilégier pour faire un tableau d’avancement ?

- Si le système est homogène et que le volume constant (cas d’une réaction en solution aqueuse
par exemple), on privilégiera les tableaux d’avancement en mol.L-1. L’avancement volumique
sera noté x.
- Si le système est hétérogène, ou que le volume de la solution varie, on fera impérativement un
tableau d’avancement en mol. L’avancement sera noté ξ.
Le taux d’avancement final τf est défini par : τf = ξf / ξmax ou xf/xmax

• On dit qu’une réaction est totale lorsque τf = 1 (consommation totale du constituant en défaut, ξf
= ξmax).
• On dit qu’une réaction est quantitative lorsque τf tend vers 1 (consommation quasi-­‐
totale du constituant en défaut, réaction dite « très avancée », ξf ≈ ξmax).)
• On dit qu’une réaction est nulle lorsque τf tend vers 0 (pas d’évolution du système, ξf ≈ 0).
3.3 Activité d’un constituant
Lorsqu'une espèce chimique (ion ou molécule) est en solution, des interactions soluté-solvant et soluté-
soluté ont lieu. La disponibilité de l'espèce chimique vis-à-vis d'une réaction peut alors apparaître très
différente de la concentration dans la solution. Ceci est d'autant plus vrai que la concentration dans la
solution est élevée. Pour traduire cet écart au cas idéal où le soluté ne subit aucune interaction, on
introduit la notion d'activité d'une solution qui correspond à la concentration active de la solution.
L'activité pour l'espèce chimie "i" est notée "ai" et s'écrit : ai= γiCi/C°

Avec : ai : l'activité γi : le coefficient d'activité. Il est compris entre 0 et 1. Il est égal à 1 pour les
solutions idéales. Ci : la concentration C° : concentration de référence égale à 1 mol/L L'activité est
sans dimension. Pour les solutions diluées (inférieure à 10-3 mol/l), l'activité est proche de la
concentration. Pour les corps purs et le solvant, l'activité est égale à 1.

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3.4 Quotient réactionnel Qr.


a. Définition
Le quotient réactionnel est une grandeur sans dimension qui caractérise un système en transformation
chimique dans un état donné. Sa valeur évolue au cours de la transformation.
Soit un système au sein duquel a lieu la réaction d’équation bilan : αA+βB = γC + δD,
le quotient réactionnel associé à cette réaction est :

Avec a(X) l’activité de X

Au numérateur les produits à la puissance leur coefficients stœchiométriques, et au dénominateur


les réactifs à la puissance leur coefficients stœchiométriques
Attention : L’expression de Qr dépend de l’équation bilan : toujours l’écrire.
Exercice 5 : Donner l’expression de Qr dans les cas suivants :

(1) N2(g) + 3 H2(g) = 2 NH3(g)

(2) Cl2(g) = Cl2(aq)


(3) Fe3+(aq) + 3 OH—(aq) = Fe(OH)3(s)
(4) 1/2 Fe3+(aq) + 3/2 OH—(aq) = 1/2 Fe(OH)3(s)

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b. Expression de Qr en fonction de l’avancement


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A l’aide d’un tableau d’avancement, les activités des constituants peuvent être exprimés en fonction
de l’avancement on pourra donc exprimer Qr au cours de la réaction en fonction de l’avancement.

Exercice 6 : Pour la réaction évoquée dans l’exercice 4, exprimer le quotient réactionnel de la


réaction à un instant t quelconque.

3.5 Constante d’équilibre thermodynamique


a. Mise en évidence
Considérons la réaction d’estérification dont l’équation est :
CH3COOH(l) + CH3CH2OH(l) = CH3COOC2H5(l) + H2O(l)

Cette réaction se déroule en phase homogène liquide : c’est une transformation sans solvant et tous
les constituants sont miscibles. On réalise quatre mélanges à l’état initial et on examine la
composition à l’état final. La valeur du quotient réactionnel aux états initial et final est précisée.

b. Relation de Guldberg et Waage


Lorsque l’équilibre chimique d’une réaction est atteint, la valeur du quotient réactionnel à
l‘équilibre Qr,eq prend une valeur indépendante de la composition initiale du système. Cette valeur est
appelée constante d’équilibre thermodynamique K° de la réaction considérée. K° ne dépend que
de la température et de la réaction considérée

Relation de Guldberg et Waage : Qr,eq = K°

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N.B : Si l’un des constituants disparaît, alors cette relation n’est pas vérifiée
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Exercice 7 : la réaction évoquée dans l’exercice 4. Fe3+(aq) + SCN‐(aq) = FeSCN2+(aq) a pour
constante d’équilibre K° à 250C : K° = 200.
La relation de Guldberg et Waage s’écrit donc :

c. Propriétés de la constante d’équilibre


• Réaction inverse
Si la réaction (1) a pour constante d’équilibre K°1, alors la réaction inverse à pour
constante d’équilibre 1/K°1.
Exercice 8 : quelle est la constante d’équilibre de la réaction
FeSCN2+(aq) = Fe3+(aq) + SCN-­‐(aq) ?

• Combinaison de réactions

Si une réaction (3) est une combinaison linéaire d’une réaction (2) et d’une réaction (1) selon :
(3) = α (1) + β (2)

On a alors K°3 = (K°1)α.(K°2)β

Exercice 9 :

3.6 Critère d’évolution


Pour déterminer le sens d’évolution spontanée d’un système chimique, il faut calculer le
quotient réactionnel à l’état initial Qr,ini et le comparer à K°.
Si Qr,ini < K° alors le système évolue dans le sens direct.
Si Qr,ini = K° alors le système est à l’équilibre et n’évolue pas.
Si Qr,ini > K° alors le système évolue dans le sens indirect

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Exercice10 : : Reprenons le système de l’exercice 4 siège de la réaction
Fe3+(aq) + SCN-­‐(aq) = FeSCN2+(aq). Les concentrations initiales sont
[Fe3+] 0=[SCN-­‐] 0=[FeSCN2+] 0=0,1 mol. L-­‐1. Dans quel sens évolue ce système ?

3.7 Réaction totale ou non ?

Considérons la réaction d’équation A(aq) + B(aq) = C(aq) + D(aq). Le mélange initial est supposé
stœchiométrique ([A]ini=[B]ini), le volume est constant. Appelons τeq le taux d’avancement de la
réaction à l’équilibre. Le tableau ci-dessous donne les valeurs de τeq pour différentes valeurs de
K° :

K°(T) >> 1 (la valeur 103‐104 est couramment admise) : la réaction est quantitative (quasi – totale).
K°(T) << 1 (K° < 10-­‐3) : réaction très limitée avancement quasi – nulle.
K°(T) ≈ 1:

3.8 Application à la détermination d’un avancement à l’équilibre

Si l’état initial est connu, la relation de Guldberg et Waage (couplée au tableau d’avancement) est une
équation dont l’avancement (ou l’avancement volumique) à l’équilibre (si l’équilibre est bien atteint)
est solution.

a. Cas d’équilibres homogènes

Dans le cas d’équilibres homogènes, un état d’équilibre est toujours atteint. On pourra toujours
appliquer la relation de Guldberg et Waage pour avoir accès à la valeur de l’avancement à l’équilibre
xéq

Exercice 11 : Sens d’évolution et composition


l’équilibre

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La réaction de formation de ce complexe Fe3+(aq) + SCN‐(aq) = FeSCN2+(aq) a pour constante


11/11 d’équilibre à 25°C K°=200.

1. On considère une solution dont les concentrations initiales sont :


[Fe3+]0=[SCN-]0=[FeSCN2+]0=0,1 mol L‐1 Prévoir le sens d’évolution du système et déterminer la
composition du système à l’équilibre.
2. On considère maintenant une solution dont les concentrations initiales sont :
[Fe3+]0=[SCN-­‐]0=0,01 mol. L-1 et [FeSCN2+]0=0,1 mol. L-1
Prévoir le sens d’évolution du système et déterminer la composition du système à l’équilibre.

b. Equilibre hétérogène

Dans le cas d’équilibres hétérogènes, un état d’équilibre n’est pas toujours atteint.
Lorsqu’au cours de la réaction un solide ou un liquide disparaît, l’état final n’est pas un état
d’équilibre : on dit qu’il y a rupture d’équilibre. La relation de Guldberg et Waage n’est alors pas
vérifiée.

Il y a un risque de rupture d’équilibre lorsqu’un réactif solide ou liquide est introduit en défaut.
Il peut alors disparaître totalement si la réaction est suffisamment avancée. On a alors ξf=ξmax

Lorsqu’une réaction fait apparaître des solides ou des liquides

Faire un tableau d’avancement en mol. Supposer que l’état final est un état d’équilibre, et utiliser la
relation de Guldberg et Waage pour déterminer l’avancement à l’équilibre ξeq (s’il est établi) :

- Si ξeq<ξmax , alors il y a effectivement équilibre. La valeur obtenue permet de déterminer la


composition du système à l’équilibre.
- Si ξeq≥ξmax , alors il ne peut y avoir équilibre. On a alors ξf=ξmax, la réaction est totale, le réactif
limitant est complètement consommé.

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