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Filière SV/S3
INTRODUCTION
La biophysique est une discipline à l'interface de la physique et la biologie où les outils
d'observation des phénomènes physiques sont appliqués aux molécules d'origine biologique.
Elle permet l’étude des phénomènes physiques des constituants des êtres vivants et de
l’action des agents externes physiques sur ces êtres vivants:
Etude des phénomènes physiques dans l’organisme: biophysique des échanges et des
écoulements des fluides, les transfertstransmembranaires, biophysique de la circulation
sanguine, la respiration.
Plusieurs domaines de la biologie dans son sens le plus large ont bénéficié des avancées
réalisées par la biophysique (l'écologie, l'évolution des espèces, la médecine, la biologie
cellulaire, la biologie moléculaire). Ce sont quelques exemples de l'application de la
compréhension biophysique.
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Pr. Moustapha BELMOUDEN 2017 /2018
SOMMAIRE
Première Partie: Physique de l’eau et des solutions en milieu biologique,
Phénomènes de surfaces.
Chapitre I : Les solutions bio-électrolytiques.
1. Définitions et propriétés des solutions électrolytiques.
2. Mobilités ioniques, conductivité, résistivité, viscosité, solubilité, osmolarité
3. Applications biologiques
Chapitre II : Etude des interfaces solides-liquides
1. Echange ionique interface solide-liquide ;
2. Phénomènes de tension superficielle et d’écoulement des fluides.
3. Application biologiques
Chapitre III : Etude des interfaces liquides-gaz
1. Mise en évidence de l’interface liquide-gaz
2. Dissolution des Gaz ; relations volume pression, loi de Poiseuille, loi de Fick.
3. Applications biologiques
Chapitre IV : Forces impliquées dans les interactions des molécules biologiques
1. Forces attractives, forces répulsives ;
2. Notion d’affinité, d’avidité, constantes biologiques mises en jeu.
3. Applications biologiques
Deuxième Partie : Interactions des ondes et des particules avec la matière biologique.
1. Rappels du spectre électromagnétique.
2. Effets des rayonnements UV, visible, infrarouge sur les biomolécules.
Obtention d’un spectre d’absorption caractéristique d’une biomolécule.
3. Etude de la fluorescence naturelle ou à l’aide de fluorophores des molécules biologiques.
Obtention d’un spectre d’émission caractéristique d’une biomolécule.
4. Interactions des ultrasons et de la matière biologique.
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Et l’énergie : é
Dans le système international d’unités et mesures, l’unité de longueur est le mètre “m”,
l’unité de temps la seconde “s”, et l’unité de masse le kilogramme “kg”.
a. Notion de gradient
Le gradient mesure la variation d’un paramètre dans l’espace par unité de
longueur dx. Il représente la dérivée par rapport à l’espace :
Exemple :
b. Notion de débit
Le débit est définit comme le volume de fluide (liquide ou gaze) qui traverse
une section S par unité de temps
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PREMIERE PARTIE:
Physique de l’eau et des solutions en milieu biologique,
phénomènes de surfaces.
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Chapitre I :
I. SOLUTIONS ELECTROLYTIQUES
1. Solution :
Une solution est un mélange de deux matières ou plus, elle est constitué de :
2. Solution aqueuse :
Quantitativement une solution est caractérisée par sa concentration qui peut être
exprimée en plusieurs façons:
g /l( Kg/m3)
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mol/l
mol/Kg
(∑ )
%
3. Solution électrolytique :
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5. Électrolytes naturels
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Cu (g/100ml) 214 ± 50 ▬
Les électrolytes jouent un rôle très important dans notre organisme, ils en
assurent le bon fonctionnement. Chacun de ces électrolytes a une fonction distincte et
se retrouve à différents endroits, tels que le plasma sanguin ou le liquide interstitiel qui
englobe les cellules et qui constitue le liquide extracellulaire.
1. Conductivité électrique
é é
é
Remarque :
Les anions et les cations sont repartis uniformément dans toute la solution.
Dans un volume de solution, on trouve que les charge positive (cation) égale au
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1
1.1. Co
onductiv
vité
Lorsqu’on a
applique une
difféérence de potentiell (U) suur deux
lamees parallèèles plonngées danns une
soluution ioniqque on peeut enregisstrer un
courrant électriqque (I). Laa solution dans ce
cas est conduuctrice avec une réésistance
électtrique (R).
Avec
: Résistivitéen
R n ohm-mètrre (Ω·m),
S : Surfaces
S e mètre carrré (m2),
dess électrodes la section en
La conductivité
c é électrique () est définnie par l’inv
verse de la résistivité
r :
: en siiemens par mètre
m (S/m)).
On a: = (E = U/L)
avecJ : la
l densité duu courant.
On en déduit quee la conduuctivité d’u
un électrolyyte est num
mériquemen
nt égale à la
denssité du courant qui travverse lorsqu’il est soum
mis à un cham
mp électriquue.
1.2..Conduc
ctivité équivalent :
eqCeq
100
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t=0 C 0 0
t 0 αC 2αC
t C - C αxC yαC
Les ions se déplacent sous l’action d’un champ électrique dans l’électrolyte,
ils subissent :
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Remarques :
▬ dépend de l’ion (charge et taille) mais aussi du milieu () dans lequel il
évolue. Les forces de viscosité sont de plus sensibles aux variations de
température, la mobilité l’est donc aussi.
H+ 0.40 36.4
K+ 1.33 7.6
A priori, les liquides biologiques et les tissus vivants, par la quantité d'eau
qu'ils renferment, et tous les ions qui sont présents dans la solution, se comportent
comme des solutions aqueuses ioniques. C'est le déplacement des ions qui assure le
passage du courant électrique.
3. Viscosité
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Défiinition :
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P
Produits en Pa.s( à 20°C)
D
Dihydrogène 8,9 10-6
H
Huile d’olive 84 110-3
Glycérol 1,449
Miel 6
G / crèmes
Gels 1 à 100
Quelq
ques viscosités dynaamiques
3 Viscossité ciném
3.2. matique
La viscosité cinéématique s'obtient en divisant la viscosité dy
ynamique par
p
la masse
m volum
mique soitt :
e m2/s.
Elle s'exprime en
3.3. Effe
et de la tempéra
ature su
ur la visscosité
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La force de frottement, d'après la loi de
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R: le rayon de la bille
V: la vitesse de chute,
Pour un tube donné, une bille donnée et un liquide de masse volumique donnée, L, R, V,
(-0) sont constants par suite t = constante .
b. Viscosimètre d’Ostwald
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On montre que : ∆
K étant une constante caractéristique de l’appareil.
est la masse volumique de liquide.
b. Viscosité du sang
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ve = sang/ H2O
Viscoosité relativ
V
Viscosité pécifique = (sang - H2O
sp H ) / H2O
Dans l
les situatiions pathoologiques, et notam
mment en cas de polyglobuulie,
la viscosité sanguine peut d
devenir trèès élevéee, avec coomme consséquence une
u
augm
mentation parallèle des résistances méécaniques, étant doonné que la viscossité
interrvient direectement dans l'expreession de la résistannce mécannique. Ces phénomènnes
peuvvent avoir des consséquences graves surr la perfuusion sanguuine des tissus et sur
l'appport d'oxygèène par la ciirculation
4 Solubiilité
4.
La solubilité s d'une
d solutioon s'exprim
me par :
Ks : le produit de
d solubilitéé est donné par
p la relation :
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Si le produit des concentrations des deux ions constitutifs du composé ionique reste
inférieur à Ks, le composé ionique se dissocie entièrement.
Si le produit est atteint, la solution est saturée et l'addition de composé ionique se traduit par
un précipité. Une addition supplémentaire du composé, ne modifie pas la concentration en
ions mais augmente la quantité de précipité.
La solubilité d'un sel est diminuée si un ion de ce sel est déjà présent dans la
solution : on appelle cela l'effet d'ion commun.(Exemple : dissolution de KCl dans une
solution où sont déjà introduits les ions Cl-).Le pH peut aussi fortement influencer la
solubilité de certains produits.Ces facteurs peuvent agir synergiquement entre eux.
5. Osmolarité
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5.2. Osmolarité
a. Molarité et Molalité
b. Osmolarité et Osmolalité
Remarque :
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2 x 10 = 20 mEq.l-1.
L’osmolarité dépend de :
La concentration en solutés
On a: é
V: volume
= molarité de la solution F
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Remarque :
( 100% de dissociation)
NaCl: = 0,93 i = 2
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Remarque :
La pression oncotique est une pression chimique. Elle est liée à la présence
d'une différence de concentration en protéines de part et d'autres d'une membrane
cellulaire. Cette pression est responsable du transfert d'eau vers les secteurs où la
concentration en protéine est plus élevée.
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l'OsmP mesurée (OsmPm) est déterminée par le delta cryoscopique. Elle mesure
toutes les substances osmotiques actives et inactives présentes dans le plasma, y
compris celles qui ne sont pas dosées par l'ionogramme sanguin. Elle est donc
toujours supérieure à l'OsmPc. Cette différence entre OsmPm et OsmPc
s'appelle trou osmotique (TO) (normale < 10 mosm/L).
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Chapitre II :
I. INTERFACE
Une Surface est définit comme étant la frontière physique entre une phase
liquide (ou solide) et une phase gazeuse.
Les trois états de la matière (solide, liquide, gazeux) sont caractérisés par des
types d'interaction entre atomes (ou molécules) très différents
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▬ Interactiion hydropphobe : enttre les acides aminés avec des chaines latérales non
n
polaires qui sont situées à l’intérieurr de la chhaine du ppolypeptidee à l’abri de
l’eau.
Dans un
u liquide, la mobilitté des atom
mes est pllus grande,, ce qui lui permet de
conserveer son vollume mais non sa fo
orme extériieure, et l''énergie sup
perficielle est
plus faibble.
Pour un gaz, les intteractions soont négligeaables et cettte énergie esst nulle.
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1. Quelques observations
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Rappel :
∑ et ∑
La poussée d’Archimède:Tout corps plongé dans un fluide au repos, entièrement mouillé par
celui-ci ou partiellement, subit une force verticale, dirigée de en haut et opposée au poids du
volume de fluide
D’où : P =0
Or ‖ g
On a: ρair 1,2 Kg m
πr h 7,8 10 m
m 5 g
g 10 m s
Donc : ‖ g ,
Le poids du gerris est 500 fois plus important que la poussée d’Archimède. On peut donc
négliger a,air : le gerris devrait couler.
Il existe alors une autre force qui « retient » le gerris en empêchant qu’il coule. Cette
force se nomme la tension superficielle et sera notée
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Dans l’eau comme dans touus les liquiides, ce sont les forcces intermo
oléculaires qui
assuurent la cohéésion de celui-ci:
Liaisonss hydrogènees
Les liaisons hydrogènes sont des forces d’interactiion supérieuures à cellees des liaisoons
Vann der Waals.
On définnit alors la tension suuperficielle comme étaant une proopriété dess liquides qui
perm
met de maiintenir en équilibre
é leuur surface lib
bre.
A la surface
s de séparationn entre le
liquiide et le gaaz qui le suurmonte, less forces de
cohéésion ne présentent
p plus cettee symétrie
moyyenne.
Exp
pression de tension sup
perficielle
A la suurface d’unn fluide (liiquide ou gaze), il existe
e une force, d’in
ntensité f, qui
n superficieelle est m
a teendance à contracter le liquide.La tension mesurée paar le quotiient
de l’’intensité dee la force f par
p la longuueur l sur laquelle elle s’exerce.
s
N
-1
N.m
N.m
m
La tension
t sup
perficielle mesure
m la réésistance à l’augmenttation de l’iinterface.
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Eau
0 °C : g = 7,6·10-2 N·m-1
20 °C : g = 7,3·10-2 N·m-1
37 °C : g = 7,0·10-2 N·m-1
Soit une goutte sphérique de rayon R: les forces de tension superficielle, qui
sont dirigées vers l’intérieur de la goutte, exercent une compression à l’intérieur de
celle-ci.
La pression Pidans la goutte est donc supérieure à celle du milieu extérieur, P0.
Cette compression est, bien sûr, d’autant plus grande que les forces superficielles sont
grandes, donc que la tension superficielle γ est élevée.
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R2
La surface d’unne sphère vaaut : S = 4πR
2
Le trravail total est donc : dW
d = (Pi-P
P0)4πR dR
1 Mouilllage
1.
Un liquuide en conntact avec un solide peut monntrer 2 typees de forcees: les forces
d’addhésion et lees forces de cohésion.
Rem
marque :
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2 Loi de Jurin
2.
Si on plonge
p un tube capilllaire en verre
v de raayon r danns un liqu
uide mouilllant
(eauu par exem
mple), on observe une ascen
nsion imm
médiate du liquide dans
d le tuube
(hauuteur h). On
O observe à la surfaace du liqu
uide dans le tube la pprésence d’un
d ménisqque
conccave. C’estt le contraaire dans le cas d’un
d liquidee qui ne mouille paas comme le
merccure. (le liqquide descennd, le ménissque est con
nvexe)
| |
Kg.m-3).
▬ ρ: masse voolumique duu liquide (K
▬ g= 10 m.s-22.
Rem
marque :
IV. INFLU
UENCE D’UN AGE
ENT SUR
RFACTAN
NT
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Ils perm
mettent ainnsi de sollubiliser deeux phasess non misscibles, en interagisssant
avecc l'une appolaire, parr sa partiee hydroph
hobe ; tanddis qu'avec l'autre phase qui est
polaaire, il interaagira par sa partie hydrrophile.
V. APPLIICATION
N BIOLOG
GIQUES
Surrfactant de
d l’alvéolle pulmon
naire
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Il assure:
Loi de laplace
Sans
surfactant
, la tension de surface liée au liquide présent sur les parois de l’alvéole fait que celle-ci
a tendance à se collaber ; elle occupe la surface ou le volume minimal.
Sans surfactant
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Avec surfactant
Elle rend les parois plus extensibles et facilite la dilatation des alvéoles
Exemple d’application:
Chez un sujet, la surface totale des alvéoles pulmonaires lors de l’expiration est
de 75 m2 et le nombre des alvéoles est de 4.108.
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Solution :
.
Donc :
,
.
D’où : .
3. W γ S S
10 10 98.47 75
Donc : .
4. W γ S S 50 10 98.47 75
Donc : .
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capable de produire un écoulement. Il peut donc en pratique s’agir, soit d’un milieu
gazeux (qui en plus d’être déformable est également compressible) ou d’un milieu
liquide, qui est supposé être incompressible.
coefficient de viscosité. On est ainsi amené à considérer deux cas, selon que la force
de cisaillement est proportionnelle au gradient de vitesse et donc le coefficient de
viscosité constant quel que soit le gradient de vitesse, ou au contraire que cette force
de cisaillement diminue lorsque le gradient de vitesse augmente (les plans glissant plus
facilement l’un sur l’autre à vitesse élevée qu’à faible vitesse) et dans ce cas le
coefficient de viscosité diminue lorsque le gradient de vitesse augmente.
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Les fluides parfaits s’écoulent théoriquement avec une vitesse identique pour
chaque particule en mouvement, étant donné qu’il n’y a aucune interaction, ni entre les
différentes particules, ni entre celles-ci et les parois du tube.
l'écoulement laminaire : dans ce cas toutes les particules se déplacent dans une
direction parallèle au sens général de l'écoulement, ce qui veut dire que tous les
vecteurs vitesses individuels sont parallèles entre eux et parallèles au vecteur
vitesse moyenne;
3. Le nombre de Reynolds
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- le diamètre du tuyau : d
- la viscosité du fluide :
Les trois premières variables agissent dans le sens direct: le régime aura
tendance à être turbulent lorsque la vitesse moyenne augmente, lorsque le diamètre du
tuyau augmente et lorsque la masse volumique du liquide augmente; la dernière
variable, au contraire agit en sens inverse: le régime sera d'autant plus volontiers
turbulent que la viscosité sera plus faible, c'est à dire que le liquide sera plus "fluide".
Ces faits sont résumés dans l'établissement d'un nouveau paramètre que l'on
appelle le nombre de Reynolds Re qui fait appel à ces quatre variables en tenant
compte de leurs effets, soit direct, soit inverse:
▬ Si 2000 é
▬ Si 2000 é
Exemple :
2000
Alors :
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20 /
Le régime laminaire, dans le cas d'un liquide newtonien, suit une loi qui
précise que:
Considérons un liquide qui s’écoule dans une « canalisation » (par exemple, un tuyau).
Un observateur est placé à côté de la canalisation : un volume de liquide V passe devant lui
pendant un intervalle de temps ∆t. Par définition, le débit(symbole : D) est
∆
D s’exprime en mètres cubes par seconde (m3/s). Le débit est
proportionnel au module v de la vitesse du liquide et à l’aire A de la section
(coupe transversale) de la canalisation :
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Solution :
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∆
OùDest le débit du liquide Rhest la résistance hydrauliquede la portion de
tuyau. Dans le SI, Rhs’exprime en Pa⋅s/m3
D’où :
Exemple: Le débit de sang à travers l'artère d'un chien (rayon 4 mm) est de 1 cm3/s.
On peut endéduire que la vitesse moyenne du sang est de / , la vitesse
maximum de / et laperte de charge le long de l'artère sur une distance
de 10 cm est de 2,1 Pa.
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IV. L'HEMODYNAMIQUE
L'hémodynamique traite de l'application des lois de l'hydrodynamique à la
circulation sanguine.
Les unités encore souvent utilisées pour la mesure des pressions sanguines
(l'unité légale étant le pascal) sont les mmHg pour les pressions artérielles et les
cmH2O pour les pressions veineuses. Les valeurs normales sont approximativement les
suivantes :
diastolique : 80 mmHg
Une donnée importante est que ces pressions sont variables avec la posture
(patient debout ou couché) et dépendent de l'endroit du corps où on les mesure : tête,
thorax ou jambes. Si l'on considère, par exemple une pression artérielle moyenne
(intermédiaire entre la systolique et la diastolique) de 100 mmHg, les répartitions
pourront être les suivantes :
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Avec donc
La puissance vaut :P
Exemple: Quelle est la puissance délivrée par le cœur pour un corps au repos?
Dans ce cas, lapression moyenne est de 13,3 kPa et le débit de 5 litres/minutes, ce qui
donne pourla puissance cardiaque, P=1,1 W.
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2. La viscosité sanguine
Pour ce qui concerne le sang total, il existe une relation entre la viscosité et
l'hématocrite que l'on peut représenter approximativement sous la forme graphique
suivante :
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Dans le cas de l'aorte, on peut calculer la vitesse critique, celle qui rend
possible (mais pas obligatoire) le régime turbulent, à partir de la formule de Reynolds :
Ainsi, la circulation dans l'aorte dans les conditions de repos (25 à 30 cm/s)
s'effectue en régime laminaire. A l'effort, par contre, le débit cardiaque peut être
multiplié par un facteur 4 (et donc également la vitesse circulatoire moyenne) de telle
sorte que la vitesse critique se trouve dépassée. Ce régime turbulent à l'effort se traduit
à l'auscultation par un souffle innocent (sans rapport avec une cardiopathie
congénitale) et une telle observation est fréquente chez des sujets jeunes et sportifs.
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pression: ceci est particulièrement le cas pour les artères qui sont soumises à une
circulation pulsée.
Un champ électrique peut être crée par le mouvement des ions au cours de la
diffusion. En présence d’une membrane poreuse non sélective séparant un électrolyte à
des concentrations différentes, il apparaît une différence de potentiel entre les deux
faces de la membrane. Un régime transitoire qui donne un potentiel de diffusion et un
régime permanant qui donne un potentiel d’équilibre.
I II
t=0 0 0
⇔ 0
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2. Equilibre de Donnan
▬ Condition d’électroneutralité :
Les ions B+ dans le compartiment I plus concentration que II donc, le système
tend à diffuser de I à II pour des raisons d’électroneutralité. La même quantité des ions
A- diffuse simultanément avec B+ jusqu’à l’équilibre.
Soit X la concentration B+ qui diffusait de I vers II, cela impose que la même
quantité de A- accompagne les ions B+ lors de leur passage de I vers II.
I II
+X
▬ Condition de diffusion :
3. Potentiel de Donnan
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A l’équilibre : ⇒
On a :
Tla température
Exemple d’application :
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La réponse est oui car il y a une protéine chargée dans l’un des compartiments et une
membrane dialysante séparant les deux compartiments.
Nous savons qu’à l’équilibre chacun des ions vérifient la formule de Donnan,
c’est-à-dire que chacun des rapports est égale à un rapport est égale
5 5 25
On comprend que pour que les deux produits soient égaux, des ions de du
compartiment 2 doivent diffuser vers le compartiment 1. Le sens de diffusion
50
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M B
BELMOUD
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Rem
marque: Lee déplacem
ment d’un ion charg
gé positivem
ment (exx Na+ Z=+
+1 entrainnera
toujoours avec lui un ioon chargé négativem
ment de même
m valeeur (ex : Cl- Z=-1) et
inveersement. Ceci
C expliquue l’electronneutralité dees solutions.
4. Pom
mpe sod
dium-po
otassium
m
La poompe soddium-potasssium ou Na+-K+ ATPasee est une
u protééine
transsmembranaaire dont l'activité
l e
enzymatique
e utilise l'énergie
l isssue de laa dégradation
de l'ATP en ADP et phosphate inorganiqu
ue pour trransporter des ions potassium et
sodium contre leur graddient de concentration. Elle jooue un rôle dans le maintien du
poteentiel de reppos des celluules nerveusses, muscullaires et carddiaques.
La pompe perm
met d'échaanger les ions soodium Na+)
(N issus du millieu
intraacellulaire avec les ions potassium (K+) issus duu milieu extracellulaaire dans un
rappport préciss (3Na+/ 2K+). Ceette pomp
pe est responsable du rétablissement de
l'équuilibre initiaal après un potentiel
p d'aaction.
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Chapitre III :
Etude des interfaces liquides-gaz
I. MISE EN EVIDENCE DE L’INTERFACE LIQUIDE-GAZ
Considérons une molécule (A) dans un liquide en profondeur (à une distance
supérieure à 10 A°). Si on considère une sphère autour de cette molécule dans un
rayon de 10-7 cm (rayon efficace), cette molécule est entourée de tous les côtés par
d’autres molécules. La résultante des forces agissantes sur celle-ci est en moyenne
nulle ( ∑ 0).
⇒
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1. LA LOI DE HENRY
A température constante, la quantité de gaz dissous dans un liquide est
proportionnelle àla pression exercée par ce gaz sur le liquide.
▬ Le gaz exerce sur le liquide une pression P, et le liquide exerce sur le gaz
unetension T.
Ou alors :
Remarque :
▬ Il faut faire attention aux unités. Suivant les unités données pour la
constante, onchoisira la première ou la deuxième formule.
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Nous allons regarder dans ce qui suit les trois cas possibles
La sous-saturation
C’est lorsque S<1, c’est à dire T<P. C’est le cas lorsque la pression du gaz
estsupérieure à la tension dans le liquide. Dans ce cas, le gaz a tendance à se dissoudre
dans leliquide jusqu’à l’équilibre.
Exemple :
La saturation
C’est lorsque S=1, c’est à dire que P=T. C’est l’état d’équilibre.
Exemple :
La sur-saturation
C’est lorsque S>1, c’est à dire que P<T. La pression du gaz est inférieure à la
tension duliquide.
Exemple :
Afin d’être homogène dans l’équation aux dimensions, il faut utiliser la relation
:
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La pression partielle d’oxygène est de 0,21 atm, puisque l’air contient 21%
d’oxygène.
5 x 0,21 bars = 1,05 bars pour O2et5 x 0,78 bars = 3,90 bars pour N2.
De la même manière on peut appliquer cette loi à la dissolution des gaz dans
lesliquides.
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3. LOI DE GRAHAM
La vitesse de diffusion d’un gaz est inversement proportionnelle à la racine
carrée deson poids moléculaire.Ainsi, l’oxygène O2diffuse plus vite que le dioxyde de
carbone CO2.
Cette loi est appliquée pour séparer l’uranium 235 du 238 avec un système de
filtresporeux.
8 – LOI DE FICK
La vitesse de transfert d’un gaz à travers une couche d’un tissus est
proportionnelle à lasurfaceS et à la différence de concentration ∆ du gaz de part et
d’autre du tissus et inversementproportionnel à l’épaisseure.
∆
é
4. COMPOSITION DE L’AIR
Le flux de gaz à travers l’interface entre gaz et liquide par unité de surface
est donnépar :
∆
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Le transfert entre le gaz et l’eau se fait à travers un film d’eau en surface qui
joue le rôled’interface. Le gaz circule dans un sens et dans l’autre à travers cette
interface. S’il y a desturbulences, la diffusion est beaucoup plus rapide, car la surface
d’échange est beaucoup plusgrande.
6. SATURATION
Quand on dissous un gaz dans un liquide, il y aura une limite de saturation au-
delà delaquelle on ne peut plus mettre de gaz.
Quand on dissous un solide dans un liquide, par exemple du sel dans l’eau,
lorsqu’unelimite est atteinte, le sel précipite, il y a dépôt d’un solide.
▬ Les molécules non polaires se dissolvent dans des solvants non polaires.
Exemple :
L’eau et l’éthanol sont des molécules polaires qui se dissolvent très bien. Elles
font desliaisons OH qui assurent le mélange.
Exemple :
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L’huile et l’eau ne se mélangent pas car il n’y a pas de liaison OH dans l’huile.
▬ Le fait que la molécule puise de son énergie interne l’énergie nécessaire pour se
déplacer.
1. LA DIFFUSION :
La diffusion est le phénomène de migration libre de molécules parmi d’autres ;
ces molécules se répandent de façon homogène dans tout l’espace qui leur est offert.
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a. Aspect expérimental
Dès qu'il y a traction dans une direction il existe une force de friction
(frottement) en sens opposé:
Ff : Force de friction
avec v : vitesse
f : coefficient de friction moléculaire soluté/solvant
A l’équilibre: la somme des forces de traction et de friction est nulle :
⇔
⇔
⇔
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REMARQUE :LE SIGNE (-) INDIQUE QUE LES MOLECULES SE DEPLACENT DU PLUS
J: flux (mol.m-2.s-1)
dx : longueur (m)
NA : nombre d’Avogadro
f : constante de friction
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,
,
Apres un temps dt, il y a un transfert de masse sur une distance h
Loi de conservation de masse :
La diminution de la concentration pendant un temps dt doit être égale à
l’augmentation du flux sur une distance h
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d. LA DIALYSE
▬ Phénomène
On réalise des dialyses pour les personnes ayant une déficience au niveau
de leurs échanges membranaires. Pour ceci, on introduit du dialysat [liquide dont
la composition est déterminée par des spécialistes] dans la cavité péritonéale, à
travers le péritoine donc (qui est une membrane). Les déchets à éliminer sont
transférés du sang vers le dialysat. On récupère ensuite le dialysat.
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▬ Le rein artificiel
Les deux solutions ont la même quantité d'électrolytes pour éviter les échanges,
mais la quantité deprotéines présente dans le sang augmente la pression dans celui-ci
et de l'eau passe a travers la membrane par osmose (gradient de pression). La pompe
P2 permet de donner plus de pression au dialysat et permet donc d'empêcher le liquide
humain de sortir.
▬ La filtration
La filtration est une diffusion à travers une membrane sous l'effet d'une
différence de pression. Cettemigration est limitée par le diamètre des pores.On appelle
ultrafiltration le tamisage à l'échelle moléculaire.
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- La ventilation pulmonaire.
- L’oxydation mitochondriale.
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▬ Lazone respiratoirecomprenant :
a. Mécanismes respiratoires :
- Une inspiration : processus actif faisant intervenir une contraction des muscles
respiratoires.
o Entrée de l’O2 via les alvéoles pulmonaires avant de passer au niveau du sang
artériel.
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1. La ventilation pulmonaire « VP »:
La ventilation pulmonaire VP est l’ensemble des phénomènes permettant
lerenouvellement de l’air alvéolaire à partir de l’air atmosphérique.
N.B : La ventilation pulmonaire ne peut être expliquée que par la loide Fick.
2. Diffusion alvéolo-capillaire:
Entre l’alvéole et l’intérieur du capillaire sanguin, l’O2et le CO2sedéplacent par
simple diffusion à l’ état dissous, leur flux d’un milieu1 vers un milieu 2 est
donné par la relation:
Di : coefficient de diffusion.
dPi : différence de pression partielle entre les deux milieux : les alvéoles et les capillaires
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N.B :Le coefficient de solubilité du CO2est 25fois plus grand que celui de l’O2, ce qui
faitque le CO2diffuse plus facilement que l’O2.
L’O2et le CO2sont intimement liés dans leur métabolisme et dans les échanges
gazeux. Il existe deux formes de transport de l’O2 et du CO2 :
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Deuxième Partie
P :
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- ou en muultiples du Hertz,
H les ondes
o électromagnétiquues utiliséess en télédéteection spatiiale
ayant des fréquences
f t élevées :
très
le kilohertzz 1 kHzz = 103 Hz
le mégaherrtz Hz = 106 Hzz
1 MH
le gigahertzz Hz = 109 Hz
1 GH
Longueur d’onde
d et frréquence sont inversem
ment proporttionnelles ett unies par la
l relation
suivvante :
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comme de nuit.Le domaine des hyperfréquences s’étend des longueurs d’onde de l’ordre du
centimètre jusqu’au mètre.
g. Les ondes radio : Ce domaine de longueurs d'onde est le plus vaste du spectre
électromagnétique et concerne les ondes qui ont les plus basses fréquences. Il s'étend des
longueurs d'onde de quelques cm à plusieurs km.Relativement faciles à émettre et à recevoir, les
ondes radio sont utilisées pour la transmission de l'information (radio, télévision et téléphone).
La bande FM des postes de radio correspond à des longueurs d’onde de l’ordre du mètre. Celles
utilisées pour les téléphones cellulaires sont de l'ordre de 10 cm environ.
Contrairement à l'œil humain qui n’est capable de capter le rayonnement que dans une
fenêtre très étroite du spectre électromagnétique, celle correspondant au domaine du visible
(longueurs d'onde comprises entre 0,4μm et 0,7μm), les capteurs satellitaires utilisent une
fraction beaucoup plus étendue du spectre.
Trois fenêtres spectrales sont principalement utilisées en télédétection spatiale :
Le domaine du visible
Le domaine des infrarouges (proche IR, IR moyen et IR thermique)
Le domaine des micro-ondes ou hyperfréquences (pas abordé ici, même si elles ont une
importance considérable en télédétection RADAR notamment)
Certains capteurs, peu nombreux, permettent de mesurer l'énergie du rayonnement
ultraviolet. Ils sont utilisés principalement en astronomie pour l’étude des atmosphères
planétaires ou pour mesurer la quantité d'UV atteignant la surface terrestre. En télédétection
aérienne, le rayonnement proche UV 250 - 350 nm est utilisé pour des applications en
océanographie, notamment pour l'identification et la cartographie des nappes d’hydrocarbures.
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Er: Energie rotationnelle, associée aux mouvements de rotation de la molécule autour d’un axe
passant par le centre d’inertie.
Toutes ces énergies sont quantifiées et la différence entre deux niveaux électroniques,
vibrationnels ou rotationnels ne sont pas du même ordre de grandeur :
∆ ≪∆ ≪∆
hc/0
On peut déduire des ordres de grandeur précédents les fréquences des rayonnements
électromagnétiques absorbés selon le type de transition, ainsi que les longueurs d’onde
correspondantes :
- Transitions électroniques : ont lieu dans le domaine de l’UV-visible (spectroscopie UV-
visible).
- Transitions vibrationnelles : ont lieu dans le domaine du proche infrarouge (spectroscopie IR)
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En conséquence, l'énergie d'émission est toujours plus faible que l'énergie d'excitation.
Ce qui se traduit par : Eemission = h/λem <Eexcitation = h/λexc
La longueur d'onde de la lumière d'émission est toujours plus élevée que celle de la
lumière d'excitation.
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Le DAPI est utilisé en cytochimie car il marque l'ADN qui fluoresce en bleu.De nombreuses
autres techniques se sont développées :
le marquage simple se fait par affinité entre un fluorochrome et la molécule à marquer
l'immunomarquage direct ou indirect qui utilise un anticorps marqué par un élément
radioactif
La technique du FISH ("Fluorescence In Situ Hybridization") sert à marquer des
séquences d'un gène ou d'une partie du génome par appariement d'une sonde nucléotidique avec
sa séquence homologue sur le chromosome. Elle est utilisée pour déceler les anomalies
chromosomiques (recombinaison chromosomique) et faire de la cartographie des gènes.
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Dans l'image ci-contre, on observe dans toute la cellule et, en particulier, dans les corps
d'inclusion formés par les aggrégats protéiques, un phénomène de FRET entre :
l'anticorps anti-synucléine marqué à la fluorescéine
et l'anticorps anti-HSP ("heatshockprotein"), marqué à la cyanine 3 (fluorescence verte)
En revanche, il y a peu de FRET dans le noyau.
la GFP ("Green Fluorescent Protein") consiste à intégrer dans le génome de la cellule à
observer un gène de protéine fluorescente, la protéine synthétisée est alors fluorescente
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électromagnétiques qui peuvent se propagerdans le vide. Les ondes ultrasonores aux intensités et
fréquences utilisées (quelques mégahertz,intensité <1w/cm2) ne se propagent pas dans l'air.
b. Caractéristiques physiques simples de l'onde ultrasonore :
La vibration ultrasonore est définie par sa fréquence (en Mégahertz) et par sa longueur
d'onde L=c/f (c vitesse de propagation). L'énergie transportée par cette onde estcaractérisée par
la valeur du flux ultrasonore =W/s avec W l'énergie émise par la source et s lasurface à travers
laquelle est reçu ce flux (section du faisceau ultrasonore).
c. Propagation de l’onde :
La Propagation d'une onde ultrasonore périodique dans un milieu matérielmet en
mouvement oscillatoire (de proche en proche) les particules rencontrées et provoquel'apparition
de zones de concentration ou de raréfaction de particules. Deux zones consécutives
deconcentration ou de raréfaction de particules sont distantes d'une longueur d'onde. Cette
perturbationlocale du milieu s'accompagne de variations (oscillatoires) de la pression locale.
(Pression acoustiqueinstantanée). Les compressions et décompressions locales se transmettent
de proche en proche, etentrainent la propagation d'une onde de pression. La pression acoustique
est la différence entre lapression instantanée et la valeur moyenne de la pression.
Tous les points du milieu traversé ne sont pas atteints simultanément par la
vibrationultrasonore. La vitesse de propagation (c) de l'onde est égale au rapport de la distance
entre 2 points du milieu, par le temps nécessaire à la perturbation pour aller du premier au
deuxième. (env 1450m/s dans les tissus mous).
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