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L1S1, MQIA-GC
Dr L. TARPAGA
Chimie Générale, Dr L. TARPAGA
I. Etats de la matière
La matière existe sous trois formes : solide, liquide et gaz. La température et la pression
jouent un rôle très important dans le changement d’état. Le passage de la matière de l’état
solide à l’état liquide se fait par fusion, de l’état liquide à l’état gazeux par vaporisation et de
l’état solide à l’état gazeux par sublimation. Ces transformations sont illustrées par la Figure 1
ci-dessous :
II.1. Atomes
La notion d’atome remonte à 400 ans avant J.C., apparaissant dans les écrits de Démocrite, un
philosophe grec, mais les premières preuves expérimentales de l’existence des atomes ont été
rassemblées en 1805 par Dalton :
✓ Loi des proportions définies énoncée par Joseph Proust, selon laquelle lorsque deux ou
plusieurs corps simples s'unissent pour former un composé défini, leur combinaison s'effectue
toujours selon un même rapport pondéral. Cette loi constitue, avec la loi des proportions
multiples, la base de la stœchiométrie en chimie.
✓ Loi de conservation de la masse au cours d’une réaction (Lavoisier « lors d’une réaction
chimique, la masse totale des réactifs est égale à la masse totale des produits formés »).
Lavoisier émit son hypothèse atomique, suggérant que la matière est constituée d’atomes et
qu’un élément est caractérisé par des atomes de même masse. Lors d’une réaction chimique,
les atomes ne sont ni créés, ni détruits ; ils se recombinent. Ses travaux lui permirent
d’élaborer une échelle des masses atomiques relatives avec quelques erreurs dues à des
mauvaises formulations des composés chimiques, par exemple il considéra que la formule de
l’eau était HO conduisant à une masse 2 fois trop petite pour l’oxygène.
• L’atome est une quantité de matière infiniment petite (un diamètre d≈1Å et une masse
m≈10-26 kg).
Exemple :
• L’atome de carbone C a un diamètre d de (d=1,8A°) et une masse m de (m ≈ 2. 10-26 kg).
Exemple :
MmNa = 3,8 x10-23g => MNa = m x N = 23 g/mol.
II.5. Molécules
Une molécule est une union de deux ou plusieurs atomes liés entre eux par des liaisons. C’est
la plus petite partie d’un composé qui a les mêmes propriétés que le composé.
Exemples :
H2O, H2, HCl, H2SO4, etc….
La masse molaire moléculaire est la masse d’une mole de molécules. Elle est égale à la
somme des masses atomiques des éléments qui la constituent.
Exemple :
MNaOH = MNa + MO + MH = 40 g/mol
Et la masse d’une molécule NaOH est MmNaOH = 40𝑁𝐴= 6,6x10-23 g = 40 u.m.a.
Une réaction chimique est en fait un échange d'atomes entre les molécules dans des conditions
expérimentales définies. Les molécules peuvent être constituées uniquement de deux atomes
(par exemple, le dioxygène est composé de deux atomes d'oxygène) ou de plusieurs millions
d'atomes, cas d’une macromolécule (exemples : molécule de cellulose ou du Nylon).
Deux macromolécules
La composition massique d’un composé chimique est donnée par : la division de la masse du
composant (l'élément, molécule où soluté) par la masse totale du mélange (composé ou
solution). Le pourcentage massique indique le pourcentage de chaque élément contenu dans
un composé chimique.
Exemple 1 :
Dans l’eau le pourcentage massique en oxygène et en hydrogène sont respectivement 88,8%
et 11,2%
Exemple 2 :
Un gaz contient 81,1% de bore et 18,9% d’hydrogène ; sachant que sa masse molaire est de
53,32g/mol et les masses molaires du bore et de l’hydrogène sont respectivement (MB =
10,811 g/mol et MH = 1g/mol).
On suppose le gaz est d’une formule brute de BxHy. La masse molaire du gaz est :
𝑀𝑔𝑎𝑧=53,32=𝑥.10,811 +𝑦.1
III.1. Définition
Une solution est obtenue par dissolution d’une espèce chimique (soluté) dans un solvant.
L’espèce chimique dissoute s’appelle le soluté ; il peut être sous forme solide, liquide ou gaz.
Après dissolution, le soluté peut être sous forme d’ions ou sous forme de molécules. Une
solution est dite aqueuse si le solvant est l’eau.
Exemple :
L’obtention d’un verre d’eau sucré exige la dissolution d’un morceau de sucre dans l’eau. Le
sucre constitue le soluté, tandis que l’eau joue le rôle de solvant.
Une solution est dite saturée quand le solvant ne peut plus dissoudre le soluté.
La concentration massique d’une espèce chimique en solution est la masse de soluté présente
par litre de solution. La concentration massique se note Cm, elle s’exprime en g.L-1. 𝐶𝑚 =
m(espèce)
Vsolution
Exemple :
Afin de préparer une solution de diiode (I2), on dissout une masse m = 50,0 mg de cristaux de
diiode (I2) dans 75,0mL de cyclohexane. La concentration massique du diiode dans le
mA(I2)
cyclohexane est : 𝐶𝑚= Vsol
𝐶𝑚= 6,67×10−1g.L-1
III.4. Normalité
Normalité : No en N
C’est le nombre d’équivalent (mole de H+ ou mole d’électron) libéré par le soluté par litre de
solution.
No = (Nombre d’équivalent)/(Volume de solution exprimé en L)
La normalité d’une solution acide est le nombre de mole de protons H+ susceptible
d’être libéré par litre de solution acide.
La normalité d’une solution basique est le nombre de mole de protons H+ susceptible
d’être capté ou de OH– susceptible d’être cédés par litre de solution basique.
La normalité d’une solution oxydante est le nombre de mole d’électrons susceptible
d’être capté par litre de solution oxydante.
III.5. Molalité
La molalité d'une solution (bi) est définie comme la quantité d'un constituant ni (en moles)
divisée par la masse du solvant msolvant (Pas la masse de la solution). La molalité s'exprime en
moles par kilogramme (mol/kg). On indique à la molalité d’un constituant (i) par le symbole
(bi) pour ne pas confondre avec le symbole de la masse (m).
ni
𝑏𝑖=m(solvant)
n1 n2
𝑥1= n1+n2 et 𝑥2= n1+n2
Exercices d’applications
I. Constituants de l’atome
1. Particules élémentaires
L’atome est constitué d’un nuage d’électron qui entoure un noyau (proton + neutron).
Le nuage d’électron est chargé négativement et le noyau porte une charge positive due aux
protons. L’atome étant électriquement neutre, le nombre d’électrons est égal au nombre de
proton noté Z. le noyau est composé de Z protons et de N neutrons (sans charge électrique).
Le nombre de proton Z qui est aussi le nombre d’électron caractérise un élément chimique. Il
est appelé numéro atomique de l’élément chimique. Le nombre de nucléons (protons +
neutrons) définit le nombre de masse A de l’élément chimique. Un élément chimique est
Nous remarquons que la masse du proton est sensiblement égale à la masse d’un
neutron et celle de l’électron est 1800 fois moindre de celle du proton. La masse totale de
l’atome est alors concentrée dans le noyau et les électrons occupent tout l’espace.
Des éléments de même Z et de A différent sont des isotopes. Un élément dans la nature est
en générale un mélange dans des proportions variées de ses différents isotopes.
L’unité de masse atomique (ua) correspond au douzième de la masse d’un atome de
carbone(mc/12). La masse mc est donnée par mc = 12/N avec N = 6,025.1023mol-1 le nombre
d’Avogadro. D’où 1ua = 1/N = 1,66. 10-24g.
2. Loi de Moseley
Le nombre de charge ou nombre de proton Z gouverne les propriétés (électrique,
optique, magnétique) d’un élément. Sa détermination avec précision est donc d’une grande
importance. A partir de ROENTGEN, Moseley proposa une relation qui permet de déterminer
le nombre atomique Z d’un élément. Moseley constate en 1913 que le nombre d’onde de
chaque raie est lié au numéro atomique de l’anticathode par la relation :
C 1 a
= = a( Z − ) = (Z − )
C
= f (Z )
En traçant on obtient une droite dont la pente permet d’accéder à Z.
C
= = a( Z − )
Z
λ : longueur d’onde ; ν : fréquence du rayonnement ; a : constante lié au métal et σ : constante
d’écran
3. Défaut de masse
La masse d’un noyau est toujours inférieure à la somme des masses des nucléons qui
le constituent. La différence est le défaut de masse : δ = Zmp + Nmn – mN > 0
D’après la relation d’EINSTEIN sur l’équivalence masse – énergie, δC2 représente une
énergie. Cette énergie serait l’énergie libérée lors de la réaction :
Z protons + N neutrons Noyau
C’est l’énergie qu’il faut fournir a un noyau pour décomposer en ses A nucléons.
1. Modèle de Rutherford
Dans ce modèle dit «planétaire », l’électron présente un mouvement circulaire
uniforme de rayon r et à la vitesse v autour du proton. L’électron est alors soumis à deux
forces : la force d’attraction coulombienne du proton(F1) et la force centrifuge (F2).
1 e2 v2
F1 = et F2 = m
40 r 2 r
L’énergie totale E est la somme de l’énergie cinétique (Ec) et de l’énergie potentielle (Ep).
1 1 e2
E = Ec + E p → E = mv 2 −
2 4 0 r
En éliminant la vitesse v dans l’expression de E à partir de l’égalité F1 = F2 il vient :
1 1 e2
E=−
2 4 0 r
Nous avons une énergie qui est fonction de r (0 < r < ∞). Ce qui correspond à une énergie
continue qui donnerait normalement un spectre de raie continue. Ces résultats ne sont pas
conformes aux observations expérimentales car BALMER a observé un spectre discontinu de
quatre raies.
2. Modèle de Bohr
Le modèle de Bohr est inspiré de celui de Rutherford. Bohr pour améliorer le modèle
de Rutherford ajoute des postulats :
- Les électrons gravitent autour du noyau en échappant aux lois de la mécanique classique.
C'est-à-dire ils peuvent graviter sans émettre de rayonnement sur certaines orbites appelées
« orbites stationnaires » qui correspondent à des énergies bien déterminées.
- Un atome ne peut émettre ou absorber de rayonnement que si son électron passe d’un
niveau d’énergie à un autre. Toute variation d’énergie au sein d’un atome s’effectue par
saut d’électron d’un niveau à l’autre.
- Bohr détermine les orbites privilégiées en posant arbitrairement une condition
mathématique imposée par la quantité de mouvement : le moment cinétique est quantifié :
h
( = OM mv ) : = n avec = et n appartenant à IN
2
n
= rmv = n ce qui correspond à r =
mv
h 2 0 2 h 2 0
On trouve rn = n avec a = = 0,529 Ǻ le rayon de Bohr. L’énergie totale s’écrit
me 2 me 2
0
me 4 1 13,6
alors E n = − =− 2
8 0 h n
2 22
n
Cette nouvelle énergie est fonction de n qui est un entier positif. Cela veut dire que l’énergie
est quantifiée et correspond à un spectre discontinu ou spectre de raie. Cette situation est
conforme avec le fait expérimental.
La variation d’énergie correspondant au transfert de l’électron entre les niveaux n et m est
donnée par ΔE = En – Em = hυ :
hc me 4 1 1
= Em − En = 2 2 2
− 2 avec m > n
8 0 h n m
1 1 1 me 4
On en tire alors la formule de Ritz : = RH 2 − 2 avec RH = la constante de
n m 8 0 h 3 c
2
On appelle hydrogénoïde tout atome qui ne possède qu’un seul électron (He+ ; Li2+ ; Bi3+). Le
seul électron gravite autour du noyau de charge +Ze. On a alors :
me 4 1 2 13,6 h 2 0
En = − Z =− 2 Z2 rn = n2
8 0 h n
2 2 2
n
; mZe 2
Pour un électron donné il existe des électrons qui font écran entre cet électron et le noyau.
Tout ce passe comme si chaque électron voyait un noyau fictif de charge plus faible :
me 4 1 13,6
En = − (Z − ) 2 = − 2 (Z − ) 2
8 0 h n
2 2
2
n
Suivant les valeurs de l’entier n, la formule de Ritz permet de trouver des séries de raies :
3. Modèle de Sommerfeld
Avec l’avancé de la science, on observe que le spectre de l’atome d’hydrogène est plus
complexe qu’on ne croyait. Chaque raie est composée de plusieurs raies très fines et très
rapprochées. Le modèle de Bohr est alors limité. En plus des orbites privilégiées (circulaires)
de Bohr qui sont fonction de n, il existe d’autres orbites (elliptiques) fonction de ℓ avec des
énergies également quantifiées.
Pour n donné, nous avons 0 ≤ ℓ ≤ n-1 donc n valeurs de l. l est le nombre quantique
secondaire ou azimutal, il quantifie le moment de l’électron sur son orbite, il définit les sous-
couches à laquelle appartient l’électron.
Une raie ne sera émise que si elle satisfait à certaines conditions : la règle de transition
spectrale pour l’atome d’hydrogène est Δℓ= 0 ± 1. Avec cette condition d’émission nous
obtenons cinq (05) raies observées expérimentalement.
ℓ=2
n=3 ℓ=1
ℓ=0
Hα
ℓ=1
n=2
Bohr ℓ=0
1raie Sommerfeld (5 raies)
Sous l’effet d’un champ magnétique, on observe le dédoublement des raies spectrales : c’est
l’effet Zeeman. Cet effet correspond à l’orientation du plan de la trajectoire par rapport au
champ magnétique H. Le nombre quantique magnétique ml est alors introduit pour déterminer
les différentes orientations de la trajectoire avec -l ≤ ml ≤ +l soit (2l + 1) valeurs de ml.
NB : l’électron tourne autour de son axe. Il existe un moment cinétique de spin S = ± 1/2
La théorie Bohr – Sommerfield explique très bien l’effet Zeeman, cependant elle demeure
incapable d’expliquer le détail des spectres des atomes à plusieurs électrons. Pour remédier
aux insuffisances DE BROGLIE, HEINSENBERG, SCHRODINGER et DIRAC ont fondé la
mécanique ondulatoire. Le modèle ondulatoire ne considère plus l’électron comme une
particule mais il lui associe une onde. D’après Louis De Broglie, si le corpuscule électron de
masse m est en mouvement à la vitesse V, ou pourrait lui associer une onde de longueur
h h
d’onde λ telle que : = = . Cette onde serait électromagnétique si la vitesse V est de
mV p
l’ordre de la vitesse de la lumière. Si l’électron est accéléré par une ddp U, on a
1
E c = eU = mV 2 2eU = mV 2
2
L’électron obéit aux lois de la mécanique ondulatoire. L’onde associée à l’électron est
stationnaire (en phase avec elle-même, la circonférence de l’orbite est un multiple entier de la
longueur d’onde). Son amplitude à chaque point de l’espace est indépendante du temps.
L’onde est donnée par une fonction ou orbitale représentée par ψ(X, Y, Z)
- ℓ : il est le nombre quantique secondaire ou azimutal. C’est un entier positif ou nul prenant n
valeurs comprises entre 0 ≤ ℓ ≤ n-1. Il définit les sous couches ou quantifie le module du
h
moment cinétique orbital de l’électron ( l = ( + 1) ). Il définit la forme de l’orbitale.
2
Pour ℓ =0 : orbitale s ; ℓ =1 : orbitale p ; ℓ =2 : orbitale d ; ℓ =3 : orbitale f ; …
- m : il est le nombre quantique magnétique. C’est un entier relatif. Il permet de déterminer les
orientations possibles des orbites dans un champ magnétique d’induction B . Il quantifie aussi la
projection du moment cinétique dans une direction donné (l’axe z). Il caractérise aussi la case
quantique. Il prend (2 ℓ +1) valeurs comprises entre – ℓ ≤ m ≤ + ℓ
- s : il est le nombre quantique de spin. L’électron pouvant tourner autour de lui-même, il possède
un moment cinétique de spin. Le spin s quantifie le module de ce moment cinétique de spin de
h 1
l’électron ( s = s ( s + 1) ). Il prend deux valeurs possibles .
2 2
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Chapitre 3 : Structure électronique de l’atome et classification périodique
Chimie Générale, Dr L. TARPAGA
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Chapitre 3 : Structure électronique de l’atome et classification périodique
Chimie Générale, Dr L. TARPAGA
Tableau 2 : Règle de Klechkowsky donnant l’ordre de remplissage des orbitales atomiques par
les électrons
n ℓ ℓ =0 ℓ=1 ℓ=2 ℓ=3
n=1 1s
n +l = 1
n=2 2s 2p
n +l = 2 n +l = 3
n=3 3s 3p 3d
n +l = 3 n +l = 4 n +l = 5
n=4 4s 4p 4d 4f
n +l = 4 n +l = 5 n +l = 6 n +l = 7
n=5 5s 5p 5d 5f
n +l = 5 n +l = 6 n +l = 7 n +l = 8
n=6 6s 6p 6d
n +l = 6 n +l = 7 n +l = 8
n =7 7s 7p
n +l = 7 n +l = 8
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Chapitre 3 : Structure électronique de l’atome et classification périodique
Chimie Générale, Dr L. TARPAGA
- Bloc s : excepté l’hydrogène, il regroupe les familles (deux au total) aux structures [GR] ns1 et
[GR] ns2. Le groupe [GR] ns1 correspond à la famille des alcalins et le groupe [GR] ns2
correspond à la famille des alcalino-terreux.
- Bloc d : il regroupe les éléments de transition qui ont une structure [GR] (n-1)dknsz. Un
élément de transition est un élément qui possède à l’état atomique une sous- couche d
partiellement remplie. Les éléments de transition regroupent dix colonnes ou groupes.
NB :
- Un élément est métal si le nombre d’électron sur sa dernière couche (n le plus grand) est
inférieur ou égal à sa période n à l’exception de l’hydrogène et du germanium.
- Pour un élément de structure [GR]nsx le groupe est x ; pour [GR]nsxnpy le groupe est 10+ x+y ;
pour [GR](n-1)dknsz le groupe est k+z.
III.3. Période
Une période correspond à une ligne horizontale du tableau de classification. Elle correspond
à un ensemble d’éléments ayant le même nombre de couche. Chaque période (sauf la première)
commence par un alcalin et se termine par un gaz rare.
- Sixième période : elle correspond au remplissage de 6s, puis de 4f (éléments de la série des
lanthanides), puis de 5d puis de 6p (trente-deux éléments) :55Cs : [Xe] 6s1 ; …… ; 86Rn : [Xe]
4f145d106s26p6
- Septième période : elle correspond au remplissage de 7s, puis 5f (éléments de la série des
actinides).
- Le rayon atomique diminue du premier au dernier élément d’une période ‘mis à part quelque
irrégularités pour les éléments des blocs d et f) puis augmente brusquement au début de la
période suivante
- Le rayon des éléments d’une même colonne augmente avec Z
- Dans une période, l’énergie d’ionisation (EI : énergie minimale à fournir pour réaliser la
réaction en phase gazeuse X(g) X(g)+ + e-) croit quand Z croit.
- Dans un groupe EI décroit quand Z croit (effet d’écran croit)
- L’affinité électronique AE (opposé de EI X(g) + e- X(g)-) augmente dans une période
de la gauche vers la droite mais reste à peu près constante dans un groupe.
- Valence d’un élément : c’est le nombre maximal de liaison que cet atome peut former dans ses
combinaisons avec l’hydrogène ou le fluor. Elle correspond en général au nombre d’électron qui
peuvent être célibataire pour l’atome considéré.
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Chapitre 3 : Structure électronique de l’atome et classification périodique
Chimie Générale, Dr L. TARPAGA
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Chapitre 4 : Liaison Chimique
Chimie Générale, Dr L. TARPAGA
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Chapitre 4 : Liaison Chimique
Chimie Générale, Dr L. TARPAGA
La molécule se comporte comme un dipôle électrique. Le centre de gravité des charges positives ne
coïncide plus avec celui des charges négatives. La molécule est assimilée à un dipôle électrique. On peut
alors calculer le moment dipolaire de la liaison.
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Chapitre 4 : Liaison Chimique
Chimie Générale, Dr L. TARPAGA
Avec q la charge (Coulomb) et d la distance (mètre) et μ le moment dipolaire en C.m ou en Debye (D).
1D = 3,33.10-30C.m
Si la différence d’électronégativité est forte entre les deux éléments on obtient une liaison
covalente ionique. Le tableau suivant résume les types de liaison en fonction de la différence
d’électronégativité des éléments.
La liaison présente un caractère ionique d’autant plus fort que la différence d’électronégativité entre les
atomes est grande. Le pourcentage du caractère ionique est donné par :
exp
(%) = x100
théo
Le moment dipolaire noté μthéo représente le moment dipolaire qu’aurait la liaison si elle était ionique
avec la même distance entre les atomes avec une charge q = 1,6.10-19 C. Il correspond au transfert total
de l’électron d’un atome à l’autre.
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Chapitre 4 : Liaison Chimique
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Pour les molécules qui possèdent plus de deux atomes, on peut lorsqu’il n’est pas nul, mesurer un
moment dipolaire. Le moment dipolaire est la somme vectorielle des moments des liaisons qui
composent la molécule.
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Chapitre 4 : Liaison Chimique
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Chapitre 4 : Liaison Chimique