Vous êtes sur la page 1sur 27

DEPARTEMENT GENIE DES PROCEDES ET ENVIRONNEMENT

Master Sciences et Techniques M1


Filière : Sciences et Gestion de l’Environnement (SGE)
Module : Epuration Des Eaux Usées Urbaines

Compte rendu du Travaux Pratiques


Traitement et caractérisation des eaux usées résiduaires

Réalisé par : Encadré par :


LAKLIDA Fadoua Mme SAAFADI
LABYAD Nouhayla

Année universitaire : 2023/2024


Liste des figures

Figure 1:Agglomération des colloïdes sous l'action du floculant ............................................5


Figure 2:Banc de jar-test ............................................................................................................6
Figure 3: Coagulants utilisés Al2(SO4) et FeCl3 ........................................................................
Figure 4: Dispositif de Jar_test ....................................................................................................
Figure 5: Coagulation des particules après l'arrêt de l'agitation .............................................
Figure 6: Décantation des boues au fond des béchers ................................................................
Figure 7: Décantation des boues ..................................................................................................
Figure 8: Inversement des échantillons des béchers ..................................................................
Figure 9: Echantillon analysé (eau usée brute) ..........................................................................
Figure 10: Etuve ............................................................................................................................
Figure 11: Balance de précision ..................................................................................................
Figure 12: Membrane Filtrante ...................................................................................................
Figure 13: Dispositif de filtration .................................................................................................
Figure 14: Filtre après filtration de l’échantillon .......................................................................
Figure 15: Filtre séché ...................................................................................................................
Figure 16: Pesage du filtre ............................................................................................................
Figure 17:appareillage a reflux ....................................................................................................
Figure 18: réfrigérant ...................................................................................................................
Figure 19: le dichromate de potassium et sulfate d'argent ........................................................
Figure 20: solution après titrage ......................................................................................................
Figure 21: Echantillon analysé .....................................................................................................
Figure 22: Préparation des étalons ..............................................................................................
Introduction

Les eaux usées résiduaires représentent un défi majeur pour la préservation de l'environnement
et la santé publique. En raison de l'augmentation de l'urbanisation et de l'industrialisation, la
quantité d'eaux usées générées par les activités humaines a considérablement augmenté au fil
des ans. La gestion efficace de ces eaux usées est donc devenue une priorité mondiale pour
minimiser leur impact sur les écosystèmes aquatiques et assurer un approvisionnement en eau
potable sûr pour les populations.

Dans ce contexte, le traitement et la caractérisation des eaux usées résiduaires jouent un rôle
crucial. Le traitement vise à éliminer les contaminants présents dans les eaux usées, tandis que
la caractérisation permet de comprendre la composition et les propriétés physico-chimiques de
ces effluents, ce qui est essentiel pour concevoir des stratégies de traitement efficaces.

Dans le cadre de ce travail pratique, nous avons réalisé une série de manipulations, notamment
le test de jarre, afin d'évaluer la performance de différents agents de coagulation-floculation
dans le traitement des eaux usées résiduaires. De plus, nous avons mesuré des paramètres clés
tels que la turbidité, la conductivité, le pH et les matières en suspension (MES) pour évaluer
l'efficacité du traitement.
Manipulation 1 : Détermination des conditions optimales de
coagulation-floculation d’une eau résiduaire : Jar-test
Généralité
1. La coagulation

Le terme coagulation décrit uniquement le phénomène qui consiste à déstabiliser une solution
stable contenant des particules en suspension. Cela se fait par la réduction des forces qui tendent
à garder les particules éloignées les unes des autres, par ajout de produits chimiques (coagulants).
La durée de coagulation est généralement assez courte, compte tenu d’une agitation importante
permettant un temps de contact efficace entre les réactifs et les particules. La coagulation résulte
d’interactions entre différentes forces électrostatiques et/ou électriques entre particules voisines.

2. La floculation

Il s’agit ici de la seconde phase, complémentaire à la coagulation. Ce terme est réservé au


processus de formation des particules assez denses pour décanter. Une fois la solution de
particules en suspension déstabilisée, ces dernières peuvent alors s’agglomérer et former des
flocs décantables. La floculation résulte des pontages chimiques.

Figure 1:Agglomération des colloïdes sous l'action du floculant

3. Jar-tests
Les jar-tests sont une simulation à petite échelle de ce qui se passe en station de traitement lors
de la coagulation/floculation.

Ces tests permettent d’évaluer différents paramètres de ce processus comme :

- Le dosage de produits chimiques ajoutés ;


- Les temps nécessaires pour la floculation et la coagulation ;
- Les vitesses d’agitation du milieu.

Ainsi, il est possible de déterminer leurs valeurs optimales pour l’amélioration des performances
de la station. Un banc de jar-test est composé de 6 béchers d’un litre chacun, tous muni d’un axe
au bout duquel se trouve une pale rotative. Les axes sont reliés à un même moteur, ce qui permet
de maintenir la même vitesse dans chaque bécher, comme illustré dans la Figure 2.

Figure 2:Banc de jar-test

Principe du TP
Le jar test vise à accélérer la décantation des particules colloïdales présentes dans l'eau,
responsables de sa turbidité. Pour ce faire, on neutralise d'abord leurs charges de surface avec un
coagulant, tel que l'ion ferreux, puis on favorise leur agglomération avec un floculant, accélérant
ainsi leur sédimentation et clarifiant l'eau plus rapidement.

Objectif de TP
Le but de la manipulation de jar test est d'évaluer et de comparer l'efficacité de différents agents
de coagulation-floculation dans le traitement des eaux usées résiduaires En observant les résultats
de cette expérience, notamment la formation de flocs, la réduction de la turbidité et la décantation
des particules, il est possible de déterminer l'agent de traitement le plus efficace pour clarifier
l'eau et éliminer les contaminants.

Mode opératoire :
1. Matériels et réactifs utilisés :

a. Matériels
• Fioles jaugées
• Machine d’agitation a six palettes ayant une vitesse variable de 0 a 100 tours par minute
(PRM)
• Pipete
• Cônes
• Turbidimètre
• PH-mètre
• Conductimètre
b. Réactifs
On a utilisé deux coagulants le sulfate d’aluminium Al2(SO4)3 et le chlorure ferrique FeCl3.

Figure 3: Coagulants utilisés Al2(SO4) et FeCl3

2. Méthode :
Injection d’une dose variable de coagulants (tableau1) ; on a utilisé deux types de coagulants, le
sulfate d’aluminium Al2(So4)3 et le chlorure ferrique Fecl3, dans un échantillon de lixiviat.

Tableau 1: Les différentes concentrations de coagulants utilisées

Concentration
Volume (ml)
(mg/l)
20 0,5
30 0,75
40 1
60 1,5
80 2
90 2,25
100 2,75
Après on place les béchers dans la machine d’agitation, dans un premier lieu on agite rapidement
les échantillons (150t/min) afin de favoriser la coagulation.

Après on agite lentement à 40 tr /min pendant 15 min. Cette vitesse plus lente évite de casser les
flocs déjà formés tout en permettant un mélange pour favoriser leur polymérisation.

Après on laisse les échantillons se décanter pendant 30 minutes dans des cônes et on prélève 50
ml de surnageant, pour mesurer le pH, la turbidité et la conductivité.

Figure 4: Dispositif de Jar_test

Figure 5: Coagulation des particules après l'arrêt de l'agitation


Figure 6: Décantation des boues au fond des béchers

Figure 8: Inversement des échantillons Figure 7: Décantation des boues


des béchers

Résultats
Les mesures de ph, conductivité et turbidité ont données des résultats différents selon la
concentration et le type du coagulant utilisé.

Le tableau ci-dessous représente les différents résultats trouvés.


Concentration Volume Turbidité Conductivité Ph
(mg/l) (ml)
FeCl3 Al2(SO4)3 FeCl3 Al2(SO4)3 FeCl3 Al2(SO4)3
20 0,5 38,7 162 1,6 1,5 5,13 5,6
30 0,75 18,3 164 1,5 1,3 5,5 5,34
40 1 23,5 145 1,7 1,5 5,39 5,31
60 1,5 19,7 31 1,5 1,3 4,84 5,27
80 2 13,1 67 1,6 1,3 4,78 5,34
90 2,25 19,6 175 2,8 1,7 2,62 3,88
100 2,75 12,6 20,1 1,6 1,5 4,74 4,89

pH des EU après coagulation par Al2(SO4)3 et FeCl3


6

4
pH

3
Al2(SO4)3
2 FeCl3

0
0 20 40 60 80 100 120
Concentration mg/l

Turbidité des EU après coagulation par Al2(SO4)3 et FeCl3


200
180
160
140
Turbidité

120
100
80 Al2(SO4)3
60 FeCl3
40
20
0
0 20 40 60 80 100 120
Concentration mg/l
Conductivité des EU après coagulation par Al2(SO4)3 et FeCl3
3

2,5
Conductivité

1,5
AL2(SO4)3
1 FeCl3

0,5

0
0 20 40 60 80 100 120
Concentration mg/l
Manipulation 2 : Détermination de la matière en suspension
contenue dans une eau usée
Généralités sur les matières en suspensions
Les matières en suspension (ou MES) (ou particules en suspension) désignent les matières solides
insolubles visibles à l'œil nu présentes en suspension dans un liquide, Ces matières sont en
relation avec la turbidité, leur mesure donne une première indication sur la teneur en matière
colloïdale d'origine minérale ou organique.

La méthode de filtration est l'un des moyens les plus courants et efficaces pour éliminer la matière
en suspension d'un liquide. Elle consiste à faire passer le liquide à travers un média filtrant, tel
qu'un tamis, un filtre à papier, un filtre à sable, ou même des membranes spéciales. Le média
filtrant retient les particules en suspension tandis que le liquide passe à travers, produisant ainsi
un liquide clarifié ou purifié.

Le choix du média filtrant dépend souvent de la taille des particules à éliminer et de la nature du
liquide à filtrer. Par exemple, un filtre à papier peut être utilisé pour éliminer de fines particules
en suspension dans un liquide, tandis qu'un filtre à sable peut être utilisé pour éliminer des
particules plus grossières dans l'eau.

But de la manipulation
Le but de cette manipulation est la détermination de la quantité de la MES dans une eau
polluée en utilisant la méthode de filtration.

Principe du TP
La manipulation de détermination de MES par filtration vise à quantifier la concentration en
particules en suspension dans un échantillon d’eau usée. Cette technique utilise la filtration par
pression pour séparer les MES de l’eau.

Les MES sont ensuite séchées et pesées pour déterminer leur concentration. Cette information
est utile pour évaluer la qualité de l’eau, le suivi des rejets polluants et l’efficacité des traitements
des eaux usées. La manipulation permet d’acquérir des compétences pratiques en analyse d’eau
et de sensibiliser aux enjeux de la protection de l’environnement. MES par pesage.

Matériels et réactifs
▪ Eau usée
▪ Dispositif de filtration (sous pression)
▪ Membrane filtrante
▪ Eprouvette de 20ml
▪ Etuve à 105 °C
▪ Balance de précision (± 0.1 mg)

Figure 10: Etuve Figure 9: Echantillon analysé


(eau usée brute)

Figure 11: Balance de précision Figure 13: Dispositif de filtration

Figure 12: Membrane Filtrante


Mode opératoire
▪ On pèse le filtre vide à l’aide d’une balance de précision, soit M0 (poids initiale) en
gramme.
▪ On Pose le filtre sur le support de filtration
▪ On Prélève avec une éprouvette graduée un volume d’échantillon homogène (20ml)
▪ On Arrête la pompe à vide
▪ On Récupère le filtre avec le retenu et on le sèche a 105°C au four pour éliminer
l’humidité.
▪ Après séchage on pèse la membrane à nouveau M2.

Figure 15: Filtre séché


Figure 14: Filtre après filtration de
l’échantillon

Figure 16: Pesage du filtre


Résultat

M0 (poids initiale) 0,0843


Mf (poids final) 0,0888

Volume filtré =20 ml

(𝑀𝑓 − 𝑀0)
𝑀𝐸𝑆 =
𝑉

(0,0888 − 0,0843)
𝑀𝐸𝑆 = ∗2
0.02

MES=0,45 g/L
Manipulation 3 : Détermination de la DCO contenue dans une eau
usée
Généralités sur la détermination de la DCO

La demande chimique en oxygène (DCO) est la mesure de la quantité d’oxygène requise pour
oxyder la matière organique et inorganique oxydable contenue dans un échantillon.

Ce paramètre donne une estimation de la quantité de polluants présents dans un effluent industriel
ou dans des eaux usées. Les substances organiques et inorganiques présentes dans les effluents
industriels proviennent principalement des affineries de métaux, de l’industrie alimentaire et des
fabriques de pâtes et papiers.

Les eaux d’un effluent industriel dont la DCO est élevée peuvent provoquer des problèmes de
diminution de la concentration d’oxygène dans des cours d’eau. La valeur de la DCO peut
également servir d’indicateur pour les dilutions nécessaires lors de la mesure de la demande
biochimique en oxygène.

La DCO permet de :

• Quantifier la pollution organique d'une eau


• Suivre l'efficacité d'un traitement des eaux usées
• Déterminer la biodégradabilité d'une substance
• Contrôler la qualité des eaux rejetées dans le milieu naturel

But de manipulation
Le but de cette manipulation c’est de déterminer la Demande Chimique en Oxygène (DCO) qui
permet d'évaluer la quantité de matière organique oxydable présente dans un échantillon d'eau.

Principe
La DCO est mesurée par oxydation chimique de la matière organique dissoute et en suspension
dans l'eau. L'oxydant utilisé est le dichromate de potassium (K2Cr2O7) en milieu acide
sulfurique. L'excès de dichromate non consommé est ensuite dosé par un agent réducteur, le sel
de Mohr (FeSO4).
Matériels et réactifs
Les matériels utilisés dans cette manipulation sont :
Béchers
Appareillage à reflux constitué d’une fiole ou d’un tube connecté à un réfrigérant pour éviter
Toute perte importante de matière volatile et pour récupérer aussi l’échantillon
Burette
Agitateur magnétique
Barreau magnétique

Figure 17:appareillage a reflux

Figure 18: réfrigérant


Les réactifs utilisés sont :
L’échantillon à analyser

Le dichromate de potassium

Acide sulfurique-sulfate d’argent

Sulfate de fer et l’ammonium

Solution indicatrice de la féroïenne

Figure 19: le dichromate de potassium et sulfate d'argent


Mode opératoire

• Dans le tube de l’appareil a reflux on a transvasé 10ml de l’échantillon à analyser diluer


• On a ajouté 10ml de solution de dichromate de potassium et 15 ml d’acide sulfurique -
sulfate d’argent
• On a placé le tube dans le bloc chauffant, et on a relié le réfrigèrent au tube et porter a
148°C pendant 2 heures.
• Apres 2 heures si le mélange a viré au vert clair il faudra recommencer on effectuant
une dilution, si non on laisse le mélange se refroidit et on lave la paroi interne de
réfrigèrent avec de l’eau distillé pour récupérer l’échantillon.
• On a titré l’excès de dichromate de dichromate de potassium avec la solution de sulfate
de fer et l’ammonium avec présence de l’indicateur de la féroïenne.

Figure 20: solution après titrage


Résultats

La demande chimique en oxygène DCO, exprimée en mg/L est calculé par la formule
suivante
𝟖𝟎𝟎𝟎 × 𝑪 × (𝑽𝟏 − 𝑽𝟐)
𝑫𝑪𝑶 =
𝑽𝟎

• C : est la concentration exprimée en moles par litre de la solution de sulfate de fer (Il) et
d'ammonium 0 ,12 mol/L .
• Vo est le volume, en ml, de la prise d'essai avant dilution éventuelle c’est 10ml
• V1 est le volume, en ml, de la solution de sulfate de fer titré pour l'essai à blanc c’est
3,7ml
• V2 est le volume, en ml, de la solution de sulfate de fer (II) et d'ammonium (8.3) titré
pour l’échantillon c’est 2,5.
• 8000 est la masse molaire, en milligrammes par litre, de 1/2 02.

𝟖𝟎𝟎𝟎 × 𝟎, 𝟏𝟐 × (𝟑, 𝟕 − 𝟐, 𝟓)
𝑫𝑪𝑶 =
𝟏𝟎

DCO=115,2 mg/L
Avec le facteur de dilution de ½ la teneur de DCO dans l’eau usée analysée devient

DCO=230,4 mg/L
Manipulation 4 : Détermination de la concentration de l’ammoniac
par la méthode spectrophotométriques
L’ammoniac est l’une des formes d’azote présente dans l’eau usée, provenant principalement des
activités agricoles, industrielles et domestiques. En plus d'être toxique pour la vie aquatique,
l’ammoniac peut subie à un ensemble de réactions chimiques et se transformer en nitrate. C’est
pour cela, il est nécessaire de surveiller et de contrôler efficacement la pollution par l'ammoniac,
les méthodes de dosage précises et fiables sont indispensables.

But de la manipulation
Le but de cette manipulation est la détermination de la concentration de l'ammoniac dans une eau
usée en utilisant la méthode de dosage spectrophotométrique.

Principe du TP
La détermination de la concentration de l’ammoniac dans une eau usées, consiste à préparer une
série d’étalonnage et mesurer l’absorbance par un spectrophotomètre en présence d’un indicateur
coloré.

Matériels et réactifs
▪ Echantillon (eau usée brute) ;
▪ Eprouvette de 50ml ;
▪ Pipette ;
▪ Solution mère NH3-N 1000mg/l ;
▪ Tartrate ;
▪ Nesslers.

Figure 21: Echantillon analysé


Mode opératoire
1- Préparer une solution fille de 50 mg/l de NH3-N ;
2- Préparer une série d’étalonnage avec les concentrations suivantes :

N° d’étalon 1 2 3 4 5

Concentration
5 4 3 2 1
(NH3-N) mg/l

3-Prendre un volume de 50 ml de chaque étalon avec 50 ml de l’échantillon ;


4- Ajouter 1 ml de Tartrate a chaque solution ;
5- Ajouter 1 ml de Nesslers ;
6- Apres 5 min mesurer l’absorption à 425nm.

Figure 22: Préparation des étalons

Résultat
Le tableau suivant présente les résultats de mesure :

N° d’étalon 1 2 3 4 5 Ech

Concentration
5 4 3 2 1 X
(NH3-N) mg/l

ABS 0,082 0,076 0,047 0,030 0,007 0,034


Ces résultats peuvent être présenté graphiquement comme suit :

Courbe d'étalonnage

0,1
0,09 y = 0,0196x - 0,0104
0,08 R² = 0,9737
0,07
0,06
DO

0,05
0,04
0,03
0,02
0,01
0
0 1 2 3 4 5 6
[NH3] mg/l

A partir de l’équation e régression nous pouvons déduire la concentration de l’ammoniac dans


notre échantillon :

On a ABS = 0,0196C - 0,0104

Donc C = (ABS-0,0104) / 0,0196

➔ C = 2,265
Avec le facteur de dilution de ½ la concentration des ions ammoniac dans l’eau usée
analysée devient C= 4,53 mg/l
Conclusion
L'analyse des paramètres physico-chimiques des eaux usées est une étape incontournable pour
une gestion efficace de l'eau et la protection de l'environnement. En effet, la connaissance
approfondie de la DCO, de la MES, pH, conductivité des nutriments et autres contaminants
permet de :

• Diagnostiquer la pollution de l’eau : Identifier les sources de contamination et en mesurer


l'impact sur le milieu naturel.
• Déterminer les solutions de traitement : Choisir les technologies les plus appropriées pour
réduire la pollution et garantir la conformité aux normes de rejet.
• Assurer la qualité de l'eau rejetée : Protéger les ressources naturelles et la santé publique en
s'assurant du respect des réglementations environnementales.
• Optimiser les processus de traitement : Améliorer l'efficacité du traitement et minimiser les
coûts en ajustant les paramètres clés en fonction des résultats des analyses.
• Prévenir les impacts environnementaux : Anticiper les risques de pollution et mettre en place
des mesures préventives pour préserver les milieux naturels.

En conclusion, l'analyse des paramètres des eaux usées s'inscrit comme un outil essentiel
pour une gestion durable de l'eau. En s'appuyant sur une connaissance approfondie de ces
paramètres et en adoptant une approche proactive, il est possible de garantir la qualité des rejets
et de préserver les ressources naturelles pour les générations futures.

Vous aimerez peut-être aussi