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- Dans l’une, le mélange à analyser est traité en phase gazeuse (donc après vaporisation
éventuelle), véhiculé par un gaz.
- Dans l’autre, le mélange à analyser est traité en phase liquide, véhiculé par un liquide.
papier est alors placé verticalement dans une cuve hermétique contenant le solvant. Il faut veiller à
ce que la tache reste en dehors de la zone d’immersion dans le solvant. Celui-ci se déplace par
capillarité entraînant à sa suite les différents constituants du mélange à analyser. Ceux-ci migrant
plus ou moins vite, selon leur coefficient de partage.
RF = di / do
Le RF est une constante physique pour chaque constituant, mais elle n’a de valeur que si toutes les
conditions d’essais et surtout la nature du solvant sont mentionnées.
On travaille dans ce cas sur une feuille de papier, ne disposant qu’une seule tache dans un
coin du papier. On a repère alors une première chromatographie comme décrit ci- dessus On laisse
sécher le papier, et après l’avoir tourné de 90°, on opère une deuxième chromatographie avec
d’autres solvants. On peut obtenir ainsi une séparation plus poussée des différents constituants.
Cette phase solide est généralement mélangée à un plâtre qui le fait adhérer au verre. Pour
le reste, la chromatographie se fait comme sur une bande de papier.
Le substrat est toujours contenu dans un tube ou colonne (colonnes classiques et colonnes
capillaires). Là encore, c’est un adsorbant (chromatographie gaz-solide : CGS) ou un support
inerte imprégné d’un liquide lourd stationnaire (chromatographie gaz–liquide: CGL). Quand le
mélange à analyser est liquide, il est généralement introduit sous cette forme dans l’appareil,
conçu pour le vaporiser instantanément. Le véhicule est toujours un gaz, dont la pression d’entrée
peut être choisie, éventuellement programmée, de même que la température à laquelle est portée la
colonne, elle peut être maintenue constante ou au contraire programmée.
I-Généralités :
L’échantillon à analyser (gaz ou liquide aisément vaporisable) est introduit, en un temps
aussi court que possible, dans une chambre d’injection chauffée à une température de 200-300°C.
Il est ensuite entraîné par un gaz inerte (éluant, appelé gaz vecteur ou gaz porteur) qui parcourt
une colonne à un débit parfaitement réglé. Le gaz porteur est choisi de telle manière qu’il n’ait
La phase stationnaire peut être constituée, soit par un solide adsorbant (silice, alumine,
tamis moléculaire, charbon, cellulose…), soit par un support rigide (chromosorb,…) recouvert par
une fine couche de liquide (silicone, carbowax, ….). Dans le premier cas, la séparation est basée
sur la valeur des coefficients d’adsorption (chromatographie solide–gaz) et dans le second cas sur
la valeur des coefficients de partage chromatographie liquide–gaz : GLC).
Les différents constituants du mélange, ainsi entraînés par le gaz porteur le long de la
colonne, sont retenus de manière différentielle par la phase stationnaire. En fin de colonne, les
composants séparés pénètrent tour à tour dans un détecteur relié à un enregistreur. Les signaux
transmis par le détecteur sont représentés par une série de pics sur le papier de l’enregistreur : c’est
le chromatogramme.
Les éléments essentiels d’un chromatographe en phase gazeuse sont repris dans les (figues
1).
Il existe plusieurs détecteurs pour la chromatographie en phase gazeuse, les plus répandus sont : le
détecteur à ionisation de flamme, le catharométre et le détecteur à capture électronique.
Un dispositif électronique enregistre le passage d’une substance sous forme de pic sur le
graphique d’un millivoltmètre enregistreur où l’on porte les temps en abscisse. On peut avoir avec
des appareils convenables une réponse linéaire. Par son principe même, ce détecteur est peu
sensible aux variations de pression qui ne modifient pas beaucoup la conductibilité thermique du
gaz (mais il le serait aux très basses pressions), mais des précautions spéciales doivent être prises
pour éviter les variations de débit : On met les résistances à l’écart du flux gazeux direct, ce qui
entraîne malheureusement une certaine inertie du système. La mesure des conductivités
thermiques est la méthode la plus courante en chromatographie des gaz, et la plupart des appareils
commerciaux sont équipés de catharomètres. La sensibilité est malheureusement limitée.
Principe
Lorsqu’une molécule XY réagit avec un électron libre, on obtient la série de réactions
XY + e- XY- ± énergie
XY + e- X + Y- ± énergie
XY + e- X-+ Y ± énergie
Lorsque cette série de réactions a lieu dans la chambre d’ionisation dans laquelle la source
d’ionisation est par exemple une source radioactive dans laquelle circule un gaz tel que l’azote (ou
tritium = isotrope radioactif de l’hydrogène : nombre de masse 3). Si on place dans cette chambre
deux électrodes auxquelles on applique une faible différence de potentiel, on obtient un courant dû
à la collecte de presque tous les électrons (du fait que l’azote n’a pas d’affinité pour les électrons
libres et que la probabilité de recombinaison des ions positifs et des élections libres est faible en
En revanche, dès que dans cette chambre pénètrent des substances organiques possédant
une affinité pour les élections libres, il y a formation d’ions négatifs qui peuvent se recombiner
avec des ions positifs présents et l’on constate une diminution du courant traversant la cellule.
(HEPT)A = L / nA (2)
Dans laquelle L est la longueur de la colonne.
(ex : séparation des alcanes sur une colonne de squalane), tandis que les composés polaires le sont
sur des phases stationnaires polaires (ex : séparation des alcools sur colonne carbowax) voir
tableau.
Inversement, un débit trop faible entraîne des temps de rétention élevés. Il faut donc rechercher
C’est M. Van Deemter, qui a étudié la relation qui existe entre l’efficacité et le débit du gaz
Pour ū donnée, h est d’autant plus petite que A, B et C le sont également ; on peut donc
agir sur h en agissant sur A, B et C.
Facteur B : ce facteur exprime le fait que lorsqu’un produit séjourne dans la colonne, on
constate un élargissement du plateau, du fait de la diffusion moléculaire en phase gazeuse dans
l’axe de la colonne. Pour les grandes valeurs de ū, la diffusion moléculaire est négligeable.
Facteur C : Exprime que, du fait des difficultés de transfert d’un plateau à l’autre
lorsqu’on utilise des débits trop élevés, on constante un élargissement de h.
Tout comme pour le débit de gaz vecteur, il y a donc lieu de rechercher la température de
travail optimale.
Figure 7:
V. ANALYSE QUALITATIVE :
L’identification de composants d’un mélange est basée sur la comparaison des temps de
rétention, sur la même colonne et dans les mêmes conditions d’analyse, des composants du
mélange avec ceux des produits purs soupçonnés d’être présents dans le mélange. Ce premier
travail effectué, l’identification certaine d’un pic est obtenu de la manière suivante :
Comparaison des intensités relatives des pics dans les deux chromatogrammes et
identification des pics dont l’intensité a augmenté.
L’identification est certaine seulement si elle est corroborée par des chromatographies réalisées
dans d’autres conditions expérimentales (température différente, changement de phase
stationnaire, etc.) du mélange avant et après dopage.
Dans le cas de composés totalement inconnus, l’identification n’est possible que par une
analyse structurale couplée à la chromatographie (spectrométrie de masse, spectrométrie infra-
rouge, spectrométrie de résonance magnétique nucléaire).
Laila IDRISSI Page 74
Chimie Analytique II
Les surfaces des pics sont généralement déterminées par intégration automatique. Les
procédés moins récents font appel à la planimétrie manuelle ou à l’application de la méthode du
triangle.
Deux méthodes sont utilisées pour effectuer une analyse quantitative ; la méthode de
l’étalon externe et la méthode de l’étalon interne.
Des quantités rigoureusement identiques (ex : 1ml) de ces 5 solutions étalons sont injectées
successivement dans le chromatographe. Les 5 chromatogrammes obtenus permettent d’établir
une courbe d’étalonnage (généralement une droite) exprimant la concentration de la substance A
en fonction de l’aire des pics .
Il suffit alors de reporter l’aire du pic de la substance A pour la solution inconnue (que
l’on aura injecté rigoureusement dans les mêmes conditions que les 5 solutions standards) sur le
graphe et d’en déterminer la concentration en A.
En résumé:
Cette méthode a été la plus anciennement utilisée, actuellement elle n’est plus utilisée
que pour des cas bien spécifiques (10% des cas). Elle est presque toujours utilisée en polarité de
phase classique (la silice représentant 90% des applications, chromatographie polaire).
Plus un adsorbant a des pores larges, plus la surface spécifique est faible.
La silice est un adsorbant de type polaire, le charbon actif est un adsorbant de type
non polaire mais il est peu utilisé en polarité de phase classique (mauvaise homogénéité).
Cette technique est appliquée pour la séparation de classe, mais pas pour la séparation des
homologues d’une même classe.
Exemple : Ordre d’élution : Hydrocarbures saturés (les moins polaires) donc (les moins retenus),
les hydrocarbures non saturés, aromatiques, halogènes, éthers, composés nitrés, esters, cétones,
alcools, amines, amides, acides carboxyliques (les plus polaires).
aliphatiques ou aromatiques, simple ou avec des groupements fonctionnels ayant pour but de
modifier la polarité de cet adsorbant (le rendre peu ou pas polaire ou le rendre plus polaire ex.
NH2).
R R
A compléter
X = Cl
Schéma réactionnel des chloroalkoxysilane sur la silice.
En pratique les phases greffées les plus utilisées en chromatographie liquide sont :
Amine ; (CH2)n - NH2, nitrile, – (CH2) – CN ; phényle , – (CH2)n–C6H5 ; Octyl ; – (CH2)7 – CH3 ;
octadécyl ; -(CH2)17 – CH3.
Les phases greffées dépendant de la nature du radical R; ils peuvent être polaires (–NH2
le seul qui peut être considéré comme plus polaire que la silice) ou intermédiaire (– CN ; NO2 ; –
diol, N(CH3)2 ou apolaire (C18, C8, phényle, diméthyle).
L’intérêt c’est :
Beaucoup de facteurs exercent une influence sur la rétention des solutés comme la
porosité de la silice, la configuration des fonctions greffées à la surface de la silice, mais aussi les
résidus silanol et siloxane et le taux de greffage.
Les phases mobiles utilisées sont généralement soit de solutions tampons (acétate,
phosphate) soit des mélanges tampons – méthanol et tampons - acétonitrile. L’eau est l’éluant le
plus faible en chromatographie à polarité de phase inversée.
Le méthanol et l’acétonitrile permettent l’utilisation des détecteurs UV et sont
suffisamment fort pour permettre l’entraînement de la quasi-totalité de solutés.
Le temps de rétention varie avec le pH de la solution (si les espèces étudiées possèdent
des groupements acides au basiques) d’où il est nécessaire de contrôler le pH de l’éluant en
tamponnant le milieu (ex : tampon acétate, citrate, etc.). De même il faut éviter de travailler à
des pH basiques (pH>8), car, dans ce domaine les phases greffées sont instables et la durée de
vie des colonnes considérablement réduite.
Cette technique comporte néanmoins des problèmes liés à la nature même des résines
(polymères) qui n’était pas favorable à un bon transfert de masse : et les phases de silices greffées
contenant des groupements échangeurs d’ions posaient un problème de capacité d’échange.
Actuellement on essaye de réduire les effets de transfert de masse pour les résines
(sulfonation superficielle seule la surface comporte des sites échangeurs) et d’augmenter la
capacité d’échange des silices, on arrive à 2 méq/gr de résine).
Les molécules à séparer sont dans le même tampon (donc au même pH) et en fonction de
leur point isoélectrique (pI), elle porte une charge nette :
o négative : le pI de l'albumine de sérum bovin est 4,9, cette protéine est chargée
négativement à pH 7 ;
o nulle ;
o positive : le pI du cytochrome c est 10,7, cette protéine est chargée positivement à
pH 7 ;
Exemple: "Voir un exemple de la variation de la charge nette d'une protéine en fonction du pH".
L' ordre d'efficacité croissant des contre - ions pour les résines échangeuses de cations est le
suivant :
- cations monovalents : Li+ < H+ < Na+ < NH4+
- cations divalents : Cd2+ < Mn2+ < Mg2+ < Zn2+ < Cu2+ < Ca2+
1°) limitation de l’analyse des substances à caractère basique suite à la limitation de la stabilité de la
silice au pH (2-8)
2°) Les substances amphotères ont toujours une charge sur la molécule : à pH acide :
forme cationique; à pH basique : forme anionique.
Le principe de la technique consiste à la formation d’une paire d’ions soit directement sur
la phase stationnaire, soit dans la phase mobile ensuite adsorption sur la phase stationnaire ;
Ex : la paire d’ions ne se forme pas en phase aqueuse, les ions s’associent dans la phase organique.
Q+aq + X -
aq QX org
2°) Les cations : Ce sont toujours des ammoniums quaternaires aliphatiques de type
symétrique : T.M.A ; T.E. A (tetraméthylammonium; tetraéthylammonium; etc).
Cette méthode est fondée sur la capture sélective des molécules de soluté suivant leur
taille lors de leur pénétration dans les pores de la phase stationnaire (agarose, gels de dextrose, de
polystyrène, de polyacrylamine, ..etc. ) liquide.
Les grosses molécules, exclues d’une partie des pores de la phase stationnaire migrent
plus rapidement que les petites molécules qui elles, peuvent pénétrer dans un plus grand nombre
de pores.
La séparation est donc principalement basée sur la taille des molécules en solution. Elle
est très utilisée en chimie macromoléculaire et en biochimie où elle sert à la séparation des
macromolécules suivant leur masse moléculaire. Le gel doit évidemment avoir des pores de
dimensions correspondant à la taille, des molécules à séparer.
Elle met à profit l’affinité spécifique qu’ont certaines molécules pour une substance fixée
par une réaction de coordination sur un support.
Ce coordinat spécifique de la molécule à isoler est greffé sur une matrice (agarose,
polyacrylamide, etc.), il se forme alors un complexe entre ce ligand et la molécule lors de son
passage dans la colonne, complexe qu’il suffit de dissocier ultérieurement par élution au moyen
d’un composé chimique qui a une affinité plus grande avec le coordinat greffé.
III. Comparaison avec la chromatographie gazeuse (GC) :
Limitation de CG :
Substances : - ionisées.
- peu sensible à la température.
Avantage de CL :
Pratiquement pas de limitations à propos de la nature et du volume de l’échantillon.
Possibilité d’optimisation supérieure dans les cas de séparation difficiles pour les raisons
suivantes :
1- interactions avec la phase stationnaire et avec la phase mobile.
3- disposer de pompes capables de débiter la phase mobile sous haute pression (1 PSI=: 0,07 Bars :
7.10-3 := MPa : 7.103 Pa, 1 inch :=25,4 mm Hg)
(Viscosité : 1cP (centi-poise) = 10-3. Pa s)
IV. Appareillage :
Le schéma de principe d’une chromatographie en phase liquide ; le système le plus
simple, fonctionnant à composition de solvant constante (régime isocratique), (fig. 1) où avec un
gradient d’élution (fig.2)
La majorité des systèmes de pompage ont des pressions de refoulement élevées (≥ 300
bars) et des débits volumiques voisins de 10 ml mn-1
On distingue deux types de pompes : les pompes électriques et les pompes pneumatiques.
Les qualités requises pour telles pompes sont d’avoir un débit constant et sans pulsations.
Deux dispositifs de gradients sont utilisés : l’un faisait appel à une seule pompe, l’autre à
deux pompes. Le deuxième système est plus fiable et reproductible mais présente l’inconvénient
d’immobiliser deux pompes.
IV.3 Injecteurs :
IV.4. Détecteurs :
Le détecteur est l’un des organes essentiels d’un chromatographe en phase liquide
puisqu’il permet de suivre en continu la séparation et de mesurer la concentration des solutés.
Le choix d’un détecteur dépend à la fois des caractéristiques physiques des espèces à
séparer et des conditions opératoires.
Le volume mort des cellules est généralement < 8 µl pour un chemin optique < 1cm est le
temps de réponse est < 0,5 s. Cela permet d’atteindre des quantités minimales détectables de
l’ordre de ng (et moins) de substance dans les cas favorables.
La plupart des solvants utilisés en CPL sont transparents dans le visible et l’ultraviolet, ce
type de détecteur est très bien adapté pour la mise en œuvre de l’élution graduée.
Cette méthode de détection peut être particulièrement sensible. Elle étend la détection par
absorptiométrie dans l’ultraviolet aux dérivés fluorescents.
On peut classer les détecteurs électrochimiques en trois catégories dont les principes sont
basés sur des techniques électroanalytiques différentes :
V.1. Rétention :
tr : temps de rétention
Vr : volume de rétention