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STAGE DE FIN D’ETUDES

Rapport de stage
Direction d’accueil : MAROC PHOSPHORE 1

Elaboré par  : OUALLA Mouad

Spécialité: Electricité de Maintenance Industrielle

Encadré par: Mr.AZNAKI

Lieu de stage: Le service électrique de Maroc phosphore 1

Période de Stage: Du 02/04/2018 au 30/04/2018

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SOMMAIR
E
 La couverture…... ……………………………………………………………….
 Sommaire…………………………………………………………………………..
 Liste des Abréviations………………………………………………………..
 Remerciements…………………………………………………………………...

Partie 1 : Présentation de l’organisme d’acceuil


 Introduction …………………………………………………………………………….
 Présentation du groupe OCP…………………………………….
 Présentation de Maroc Phosphore I …………………………………………

Partie 2 : Présentation de service électrique de MPI :

 Atelier dépannage
   Atelier préventif
 Atelier entretien électrique
 Bureau d’étude
 Télécommunication + P.D.R

Partie 3 : Description des postes HT, MT, BT de MPI

 Description du réseau HT de Maroc phosphore I


 Description du réseau MT de Maroc phosphore I
 Description du réseau BT de Maroc phosphore I
Partie 4 : des moteurs asynchrones triphasés

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LISTE DES ABRÉVIATIONS


MPI : Maroc Phosphore I.

HT : Haute Tension.

MT : Moyenne Tension.

BT : Basse Tension.

ONE : Office National de l’Electricité.

KV : Kilo Volt (Unité de mesure de la tension).

KVA : Kilo Volt Ampère (Unité de mesure de la puissance réactive).

KW : Kilo Watt (Unité de mesure de la puissance active).

Hz : Hertz (Unité de mesure de la fréquence).

 : Ohm (Unité de mesure de la résistance).

MAP : Unité de production des engrais de type Phosphate Mono


Ammoniaque.

TED : Unité de Traitement des Eaux Douces.

CAP : Unité de Concentration d’Acide Phosphorique.

UTE : Union Technique de l’Electricité.

ACX : Ateliers CentrauX.

P2O5 : Anhydride phosphorique.

Icc : Courant de Court Circuit.

GTA : Groupe Turbo Alternateur.

TC, TI : Transformateur de Courant/ d’Intensité.

JDB : Jeu De Barres.

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Remerciement

Je souhaiterai tout d’abord adresser mes


sincères remerciements à l’office chérifien
des phosphates qui a accepté ma demande
de stage au sein de son entreprise.
Je tiens à exprimer ma plus profonde
gratitude au service électrique et
précisément Mr AMRAOUI avec toute
l’équipe, Mr HASSAR, Mr AARAB, Mr
RACHID de l’atelier entretien préventif, et
Mr. OUMADI de l’atelier dépannage 
pour leur aide, leur accueil, leur patience
et toutes les informations qui m’ont fournis

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durant ce temps de stage


Merci encore une fois

Partie 1

PRESENTATION DE L’ORGANISME
D’ACCUEIL

I. Introduction :
I.1. DEFINITION DU PHOSPHATE :

- Le phosphate est un oligo-élément naturellement présent dans la nature et


indispensable à la vie. C’est une molécule composée de 3 atomes d'oxygène et un de
phosphore, il représente un élément essentiel à la prolifération de la vie végétale et animale
sur terre et il fait partie d'un cycle sans fin. En effet ce cycle du phosphate est l’un des
nombreux cycles qui se répète indéfiniment, comme il y en a beaucoup dans la nature.
- Le phosphate est au départ présent sous forme de roche (ou sédiment), ce phosphate
est alors utilisé par les végétaux qui composent la flore qui l'entoure, puis ces végétaux
retourne à l'état de poussière comme toutes vie. Le cycle phosphatique est une boucle qui
tourne à l'infini c'est un circuit fermé. Mais l'homme a volontairement bouleversé cette
équilibre si parfait en utilisant cet élément pour des fins commerciales et en déréglant ainsi le
précieux circuit.

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I.2. L'UTILISATION DU PHOSPHATE:

Le phosphate est extrait sous forme minérale pour être commercialiser pour différant
usage:

* L’Agriculture:
L'activité agricole use et abuse du phosphate élément nécessaire à la vie il est utilisé
pour pousser le rendement des récoltes (logique puisque le phosphate est un des carburant de
la vie végétale) .
* L'industrie et l'usage domestique:

Matière première peu coûteuse le phosphate à plusieurs usages dans le monde. Il est
utilisé le plus couratant sous la forme de lessive et autre produit détergeant (lessive pour lave-
vaisselle ...). Cette utilisation est l'une des plus grandes sources de dérèglement du cycle dans
le monde. Le phosphate a des propriétés détachantes et très intéressantes pour l'industrie des
lessives (il permet aussi de faire briller la vaisselle...) .

I.3. LES PHOSPHATES MAROCAINS :

- Les réserves marocaines en phosphates, constituent l’une des principales ressources


minières du Maroc, Elles représentent près de 75% des réserves mondiales identifiées et se
distinguent, en plus, par

leur richesse exceptionnelle en phosphore et par leur proximité relative par rapport aux
ports d’embarquement.
La production des phosphates s’élève à peu près à 21 million de tonnes (Mt) de
phosphate marchand dont près de la moitié de la production est destinée à la transformation
chimique locale pour la fabrication d’acide phosphorique et d’engrais phosphatés.
- Les 4 principaux bassins phosphatés marocains sont :
 Oulad Abdoun
 Maskala
 Gantour, dans la méséta marocaine
 Oued eddabah dans le sud

 Parmi ces bassins, trois (Oulad Abdoun, Gantour et Oued Eddabah) sont en cours
d’exploitation.

- Ces gisements phosphatés :

Ce sont déposés à la fin du Mésozoïque et au début du cénozoïque (crétacé terminal


jusqu’au Lutétien) et se distinguent par des teneurs élevées en phosphore et par de faible
taux en impuretés. Ces phosphates sont composés d’éléments phosphatés à aspect de sable fin
humide et d’éléments stériles (calcaire, silice, gangue argilo-calcaire, etc.) Dont la taille varie
de quelques millimètres à quelques dizaines de centimètres. Ils sont pauvres en silice, fer et
alumine, mais sont généralement assez carbonatés.

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 L’OCP a donc comme mission de produire, valoriser des phosphates minéraux,


transformer chimiquement à travers des filiales intégrées et commercialiser des produits
phosphatés et leurs produits dérivés.

II.PRESENTATION DU GROUPE OCP :

II.1. PRESENTATION GENERALE :

• Raison sociale :Groupe Office Chérifien des Phosphates.


• Siège social : Angle route d’El Jadida et Boulevard de la grande ceinture
Casablanca, Maroc.
• Actionnariat :Etablissement public industriel et commercial doté de l’autonomie
financière.
• Effectif : (en 2006) 19551 agents dont 4,3% des ingénieurs et assimilés, 25,40% de
techniciens, agent de maîtrise et cadre administratif et 70,3% d’ouvriers et employés.

II.2. HISTORIQUE DE L’OCP :

- Fondé le 7 aout 1920 au Maroc, et transformé en une société anonyme en 2008, l’OCP
devient l’un des principaux exportateurs de phosphate brut, d’acide phosphorique et
d’engrains dans le monde entier.

- Principales Dates :
1921 :Extraction souterraine au pôle mine Khouribga.
1931 :Ouverture du centre minier de Youssoufia.
1952 :Mise en œuvre de l’extraction à découvert à Khouribga.
1965 :Démarrage de Maroc chimie I qui fut la première unité de valorisation pour la
fabrication d’acide phosphorique et d’engrais à Safi.
1975 :Création du groupe OCP intégrant les filiales.
1976 :Intégration d’un nouveau centre minier Phosboukrâa.
1976 :Démarrage de Maroc chimie II et Maroc Phosphore I.
1980 :Ouverture de la mine de Benguerir.
1981 :Démarrage de Maroc Phosphore II à Safi.
1986 :Démarrage du site de valorisation de phosphate à Jorf Lasfar (El Jadida).
1998 :Réalisation de l’usine EMAPHOS pour l’acide phosphorique purifié en
partenariat avec la Belgique et l’Allemagne.
1999 :Réalisation de l’usine IMACID de fabrication d’acide phosphorique en
partenariat avec l’Inde.
2003 : L’OCP est devenu le seul actionnaire de Phosboucraâ.

II.3. ROLE ECONOMIQUE :

- Le groupe OCP joue un rôle prépondérant dans l’économie marocaine: il en est le


pilier. Il représente le tiers du commerce extérieur du Maroc et détient le tiers du commerce
mondial des phosphates sous toutes leurs formes.
- Il produit 47% du marché de l’acide phosphorique et il est le troisième exportateur
d’engrais. Il contribue largement au développement économique du pays puisqu’il assure le
quart des recettes du Maroc généralement utilisées pour le paiement de ses redevances

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extérieures. De plus, il joue un rôle capital sur le plan socio-économique puisqu’il emploie
environ 20000 personnes dans ses différents centres au Maroc.
- Les phosphates et ses dérivés représentent en 2010, en valeur, près d’un quart des
exportations du pays et approximativement 3,5 % du PIB .
- Depuis 2007, le groupe OCP vise à doubler sa capacité de production annuelle de
phosphates d’ici à 2017 et à tripler sa production d’engrais d’ici à 2020.

II.4. ORGANIGRAMME DU GROUPE :

Figure 1 : Organigramme du groupe OCP

II.5. LA COMPAGNIE INDUSTRIELLE DE SAFI :

- Situé à 8 Km de la ville de SAFI, le pôle chimie Maroc phosphore de Safi (PCS),


nommé aujourd’hui « la Compagnie Industriel de Safi (CIS) », comprend trois complexes : le
complexe Maroc Chimie qui a démarré en 1965, le complexe Maroc Phosphore I qui a
démarré en 1975, et le complexe Maroc Phosphore II qui a démarré en 1981.

Ces différents complexes sont destinés à la production des éléments suivants:

 L’acide sulfurique H2SO4.


 L’acide phosphorique P2O5.
 Les engrais.
- Ces derniers sont quasi totalement destinés à l’exportation. Le phosphate utilisé aux
trois complexes est sous deux formes, Sous sa forme brute (humide) provenant de Bengrir
pour se décharger à MPII et Phosphate sec directement envoyé à MC et MPI, ce dernier
provient de Youssoufia.
- La ville de Safi fut retenue dès le début comme lieu d’implantation de ce complexe
chimique, et ce pour les raisons suivantes:

 Existence d’un port doté d’installations modernes de stockage et de manutention de


phosphate.
 Existence d’une voie ferrée liant la ville de Safi à Youssoufia pour
l’approvisionnement en phosphate.
 Existence d’une ligne électrique de 60kV.
 Décentralisation de l’activité relative au phosphate.
 La ville de Safi est située à proximité de l’océan qui favorise l’utilisation de l’eau de
mer comme eau de refroidissement.
 La Direction Maroc Phosphore Safi englobe aujourd’hui toutes les unités
industrielles du Groupe installées dans cette ville. Elle est structurée selon l’organigramme
suivant :

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Figure 2 : Organigramme des industries chimique de SAFI

II.6. Description du pôle chimie :

Pole chimie de Safi se compose de :

MAROC chimie : Il contient un atelier sulfurique dont la mission est la production

D’acide sulfurique a partir du soufre, des ateliers phosphoriques dont la mission est la

Production de l’acide phosphorique, et trois unités d’engrais.

MAROC Phosphore I : Il produit l’acide phosphorique et l’engrais alimentaire DCP. Il

Dispose d’un atelier fusion du soufre solide, atelier sulfurique, atelier phosphorique et
une

Centralethermoélectrique et un atelier DCP.

MAROC Phosphore II : Cette entité a pour rôle la valorisation du phosphate humide

Provenant de Bengrir, il dispose d’une laverie de phosphate et de deux ateliers


sulfuriques

et phosphoriques et une centrale électrique.

Infrastructure de Safi :Cette entité a pour activité le déchargement des matières

Premières et le chargement du phosphate et ses dérivésà l’exportation au niveau du port.

Maintenance centralisée de Safi :Cette entité est rattachée a l’administration de Safi.

Elle assure la maintenance et l’entretien des installations de production.

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Administration de Safi :Cette entité comprend tous les services fonctionnels et joue-le

rôle d’intermédiaire entre la Direction et les différents services.

II.7.VUE DETAILLEE SURLA DIVISION MAROC PHOSPHORE I:

- La Division Maroc Phosphore I a été construite en 1975 et a connu une extension en


1980, ce complexe chimique est destiné à la production d’acide sulfurique (H 2SO4) et d’acide
phosphorique (H3PO4) et des engrais, pour ce faire, il dispose des ateliers de production
suivants :

- Atelier énergie et fluides destinés à la production de l’énergie électrique et des


différentes utilités nécessaires pour la marche des unités de production ;

- Ateliers sulfuriques destinés à la fabrication de l’acide sulfurique utilisé comme


matière pour la fabrication de l’acide phosphorique ;

- Ateliers phosphoriques destinés à la production de l’acide phosphorique ;

- Ateliers de fusion et de filtration du soufre.

-Atelier DCP.

- Atelier TED :A pour but le traitement des eaux et la production de la vapeur (HP, MP,
BP), l’énergie électrique, et l’air comprimé qui sont utilisés partout dans le complexe.

Il se constitue de trois unités :

-La centrale thermo électrique:destinée à produire l’énergie électrique pour couvrir le


besoin du complexe. Si c’est nécessaire, un appoint en énergie électrique est fourni par
l’O.N.E. Elle produit, également, de la vapeur moyen pression.

- la Station de traitement des eaux:pour répondre aux besoins de chaque atelier de


fabrication en eau: filtrée, déminéralisée et désilicée.

Pour cela, l’eau subit les traitements suivants :

- Décantation et Filtration

- Déminéralisation

L’installation de traitement des eaux est composée de :

- - Deux décanteurs et leurs auxiliaires


- - Neuf filtres à sable gravitaire
- - Cinq lignes de déminéralisation
-Pompage eau de mer :se charge de fournir de l’eau de mer pour le refroidissement

Essentiellement des équipements du complexe.

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Partie 2
Présentation du service maintenance électrique du
MPI :

Le service Electrique occupe une place très importante dans la


maintenance des équipements et des installations de cette division, il se
compose de plusieurs ateliers dont l’objet principal est d’assurer, en
permanence, la stabilité du complexe.
Les ateliers cités ci-dessous, en plus de secrétariat forment l’ensemble de
ce service :
 Atelier de dépannage
 Atelier préventif
 Atelier entretien électrique
 Bureau d’étude
 Télécommunication + P.D.R.(pièces de rechange).

1- Atelier de dépannage :

Cet atelier est responsable de toutes les interventions en cas de


pannes .comme
exemples :
 Dépannage des installations électriques à l’arrêt.
 Changement des moteurs électriques défectueux.

2- Atelier entretien préventif :

Comme son l’indique, il s’agit d’un entretien qui aurait avant que le
degré d’usure d’un appareil ou d’une de ses parties n’atteigne un point
où les dégâts seraient amplifiés.
Un exemple simple peut illustrer l’intérêt de l’entretien préventif :
Imaginons une pompe pour laquelle un roulement de l’arbre n’a pas été
changé à temps. Le jeu de l’arbre va grandir et peut provoquer
rapidement la détérioration de la turbine, du corps de la
pompe, de l’arbre, de l’autre roulement etc.…

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L’entretien préventif est donc l’opposé de l’entretien curatif (réparation


et dépannage) qui vient après que les dégâts auraient apparu ; et ne peut
être appliqué que pour du matériel qui s’use de façon progressive.
Exemple d’intervention préventif sur un transformateur :
Contrôle visuel (transformateur en service) :
 Niveau d’huile
 Température
 Etat d’absorbeur d’humidité :
Bleu : Etat normale. Rose : Etat à régénérer
 Etat de locales de transformateur
Entretien (transformateur à l’arrêt) :
 Dépoussiérage du local de transformateur.
 Contrôle de l’isolement du primaire et du secondaire.
 Contrôle du serrage des connexions électriques.
 Contrôle de l’état de la mise à la terre.
 Prise d’échantillons d’huile diélectriques pour contrôle
d’isolement.
 Contrôle et essai de protection des grandeurs électrique et
physiques.

3-Atelier d’entretien électrique :


Cet atelier s’occupe de l’entretien des machines et appareillages
électriques. Il se compose de deux équipes : une d’entretien et
réparation, autre de rebobinage des machines tournantes et statiques de
nature alternatifs ou a courant continu.
Exemple de défaut que l’on peut retrouver sur les moteurs:
Problème électrique :
 Mauvais isolement électrique.
 Plaque à borne carboniser.
 Présence de l’humidité à l’intérieur du moteur.
 Usure des câbles de sorties
Problèmes mécaniques :
 Mauvais état des roulements.
 Usures des flasques.
 Ventilateur cassé.
 Pattes de fixation cassées.

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3- Bureau d’études :
Cette section s’occupe des taches primordiales pour la bonne marche des
services. Elle assure la centralisation de la documentation, d’exploitation
et le classement historique des fichiers imprimés qui circulent dans les
services.
Exemple des fonctions assurées par le bureau d’études:
Suivi des matériels immobilisables.
Le classement de tous les documents et plans électriques.
Etude et suivi des installations neuves.
Traitement des dossiers, pièces de rechanges et matériels
électriques.
4- Télécommunication + P.D.R :
Les sections de télécommunication s’occupent des travaux suivants :
Contrôle systématique des appareils téléphoniques.
Dépannage des appareils téléphoniques.
Nouvelles installation des lignes téléphoniques
Armoire d’incendie en cas de défaillance.
Assurer la bonne marche de la centrale téléphonique.

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Partie 3
Description du réseau HT de Maroc phosphore I :

Maroc phosphore I a adopté un réseau à structure radiale pour


alimenter les différentes unités de production. Ce réseau comporte trois
sous stations autonomes. Chaque sous station est constituées de deux
Systèmes de jeu de barre dont l’un est alimenté par le groupe
turboalternateur et l’autre par un transformateur 60/6.3KV.
Ces trois sous stations sont continuellement reliées par un couplage
longitudinal avec limiteur de courant.
Les ateliers sont alimentés par ces trois stations via des liaisons en câbles
ou en barres et qui sont répartis comme suit :
 Sous station A (23EF21) :
Alimente trois postes :
 Le poste 03EF23 desservant les deux lignes phosphoriques A et B,
l’atelier d’engrais
MAP, quelques installations en pompage d’eau de mer et en traitement
d’eau douce.
 Le poste 23EF22 qui desserve des consommateurs MT de la centrale
ainsi que les
deux lignes sulfuriques A et B en BT moyennant des transformateurs
MT/BT (6
KV/500).
 Le poste 23EF24A qui assure la desserte de l’éclairage de
l’ensemble de l’usine et
certains équipements névralgique BT. Ce poste est secouru par un groupe diesel
6.3KV de puissance 2.5 MVA

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 Sous station B (23EF25) :


Alimente deux postes :
 Le poste 23EF24B qui assure l’alimentation de la centrale, des
unités sulfuriques et
certains équipements du pompage d’eau de mer.
 Le poste 03EF26 alimente la ligne D de l’atelier phosphorique et
la ligne B de l’atelier
d’engrais MAP ainsi que quelques éléments de la station de pompage
d’eau de mer.

Sous station C (23EF27) :


Alimente trois postes :
 Le poste 23EF28 qui est partagé en deux parties liées par un
disjoncteur longitudinale
dont une tranche peut être alimenté en cas de besoin, par un groupe
diesel de 2MW.
Il alimente la quatrième ligne sulfurique et les équipements MT de la
quatrième ligne
à la centrale électrique.
 Le poste 03EF29 qui dessert la quatrième ligne phosphorique en
MT et BT en plus
d’installations auxiliaires comme le pompage de l’eau de mer.
 Le poste 03EF30

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Etude des différentes protections installés au réseau HT,


MT et BT :
1-Généralités :
a) Rôle  :
Le rôle de la protection est de détecter s’il y a des perturbations dans
les installation ou sur les liaisons et de provoquer le déclenchement ou la
signalisation de la partie perturbée de façon rapide et sélective.

b) Fonction à assurer  :
La protection doit :
- Agir automatiquement
- Intervenir dans les conditions rendues difficiles par l’accident
- Localiser rapidement et exactement le défaut
- Etre sensible pour pouvoir distinguer l’état d’exploitation normal
d’un état perturbé.
- Avoir un degré de fiabilité élevé.
c) périphérique d’un dispositif de protection  :
Un dispositif de protection ne comprend pas seulement des relais de
protection mais également les éléments suivants :
 Les capteurs de mesure (TI, TP) qui alimente les circuits d’entrée
des relais de protection, les transformateurs de potentiel (TP) alimentant
les circuits tension des appareils de protection.
Les transformateurs d’intensité (TI) alimentant les circuits intensité
des appareils.
 La batterie qui fournit une tension continue auxiliaire et permet
d’alimenter le relais de protection pour faire sa mesure, d’actionner le
relais de déclenchement de l’excitatrice de l’alternateur et le relais
d’alarme.

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 Le disjoncteur qui est l’élément provoquant le déclenchement


dans l’ordre est donné par le relais de protection.
 Le système de commande et de signalisation qui permet la
 surveillance et l’exploitation du réseau électrique ;toutes les
alarmes en provenance des relais de protection sont transmise a ce
système.
d) Nature de la protection  :
Les protections usuelles du turbo-alternateur sont les suivantes :

- protection différentielle.
- Protection contre la charge asymétrique.
- Protection contre le sous excitation.
- Protection contre la surcharge.
- Protection contre le retour de puissance.
- Protection contre les surintensités.
- Protection contre le minimum de tension et de fréquence.
- Défaut a la terre du stator.
- Défaut a la terre du rotor.

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- 2-Etude du réseau HT :


- 2.1-Schéma unifilaire du réseau HT :

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2.2-Protection installées en HT  :


 Relais directionnel de puissance  PM22g0 (BBC):
a) Application  :
Les relais de la série PM servant à la mesure de la grandeur et à la
détermination de la direction de la puissance de courant alternatif.
Les variantes les plus fréquentes sont :
 Le relais directionnel PM22g0 constituant la protection
directionnelle contre les défauts à la terre d’une ligne.
 Le relais de protection d’un alternateur contre le retour de
puissance PM2g90g.
 Le relais directionnel d’énergie PM22g0.
 Le relais directionnel de protection contre les défauts à la terre
des alternateurs fonctionnant en parallèle avec neutre du réseau
isoléPM2Fi.
 Le relais directionnel de protection à maximum de courant
fonction de la direction PM2Fi.
b) Caractéristiques principales  :
 Robustesse organe de mesure Ferraris.
 Valeur de réglage ajustable en continu pour les deux directions
de l’énergie.
 Degré de tenu élevé.
 Large indépendance vis-à-vis des harmoniques et des
composantes du courant continu des grandeurs de mesurés appliqués.
 Elément actif débrochable.
c) Constitution  : voir photo
L’organe de mesure est un système de mesure Ferraris comportant :
 Deux paires de bobines 1 décalées dans l’espace de 90°.
 Un tambour en aluminium agit sur un dispositif à contact 2 qui
suivant la variante de relais, provoque une fonction de contact pour l’un
pour l’autre ou les deux sens de rotation du tambour.
 Un levier 3 ajuste la valeur de réponse par contact de relais
grâce à la modification de la précharge du ressort du dispositif de
contact.
 Une échelle 4 du secteur de réglage.

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 Un relais auxiliaire 6 : servant à accroître le nombre de contacts


et leur puissances, il peuvent être équipé de signaux de réponse7.
 Un étirer de retenue et de verrouillage 8 disposé verticalement
et peut être abaissé.
d) Donnés techniques sur le relais PM22g0  :
Application : relais directionnel de puissance
 Type : PM22g0
 Domaine de mise en travail en % de la puissance nominale du
relais : 1 à 5 ou 5 à 25.
 Bobine de courant :
Courant nominal en A : 1 ou 5
Consommation en VA : 3,5
 Bobine de tension :
Tension nominale : 220
Consommation en VA : ***
 Schéma : HECG437102
 Poids : 5 ,8 Kg.
e) Exemple de la désignation :PM22g0
 P : relais de produit.
 M : modèle électromécanique
 2 : numéro d’ordre.
 PM : relais de puissance à brancher sur un courant ou une
tension.
 f: non réglable
g : réglable
 0 : position de mesure 0°
90° : position de mesure 90°
0/90 : position de mesure commutable.
f) Schéma de principe  : voir schéma PM22g0
g) Principe de fonctionnement  :
Dans le cas de ce relais deux systèmes de mesure Ferraris agissent
sur un axe commun et sont raccorder selon la méthode des deux
wattmètres. Ils mesure en watts les puissances triphasées asymétriques
des r&seaux son conducteur neutre et répond dans le cas d’une
mauvaise direction de l’énergie, ce qui est dans certaines cas nécessaire

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pour résoudre des problèmes de tarif. L’effet du relais peut être retarder
avec un relais auxiliaire ou un relais temporisé pour éviter le
déclenchement par le relais dans le cas de brèves pointes de charge. Le
même arrangement est également utilisé pour des alternateurs lorsqu’un
réglage inférieur à 0.7% de la puissance nominale est nécessaire. Ce type
des relais de puissance comprend généralement un disjoncteur1, des
transformateurs de courant 3, un transformateur de tension 2 et un court
circuiteur E (voir schéma).
 Protection contre les surintensités: R3AS7k
a) Utilisation  :
La protection est utilisée pour détecter les surintensités et les courts-
circuits entre phases c’est une protection supplémentaire du fait de la
présence de la protection différentielle.
b) Fonctionnement  : (voir schéma de principe)
Les relais de mesure sont en série et traversés par les courants de
chaque phase, le déclenchement du disjoncteur de l’alternateur et celui
de l’excitation est conditionné par les deux cas suivants :

1er cas  :
En cas de surintensité prolongée, les relais surcharge s’excitent et
alimentent le relais temporisé à cet effet, si la surintensité persiste
pendant le temps préréglé le relais provoque le déclenchement du
disjoncteur de l’alternateur et celui de l’excitation.
2eme cas  :
En cas de court-circuit les relais à maxi de courant s’excitent et
provoquent instantanément le déclenchement du disjoncteur de
l’alternateur et celui de l’excitation.

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3-Etude du réseau MT :

Protections installées en MT  :


 Protection différentielle demi-onde  :RN22
a) Utilisation  :
La protection différentielle demi-onde RN22 est une protection très
rapide pour les câbles de tension nominale d’isolement inférieure ou
égale à 30KV. Elle essentiellement utilisées aux endroits ou des courts-
circuits ne doivent pas engendrer d’explosion (câble de descente de puit
de mine). Elle convient notamment à la protection de câble de faible
longueur, trop courts pour une protection de distance sélective.
La protection différentielle demi-onde sera utilisée de préférence
pour des lignes devant être coupées en un minimum de temps sur toute
leur longueur en raison d’une haute puissance de court-circuit.
L’emploi de la protection différentielle RN22 suppose que des fils
pilotes soient posé entre les deux postes d’extrémités de la ligne à
protéger. Le fonctionnement de la protection différentielle repose sur le
principe de la comparaison des courants, ce qui explique la nécessité des
fils pilotes.
b) Degré de protection  :
IP 53 selon DIN 40050, soit :
 Protection totale contre le contact avec les pièces sous tension.
 Protection contre les dépôts nuisibles de poussière.
 Protection contre la pénétration d’eau tombant en pluie sous un
angle maximale de 60° par apport à la verticale.
d) Caractéristiques techniques  :
 Fréquence 50Hz, modèle standard.
 Courant admissible : 75 In, pendant 1s.
20 In, pendant 10s
1.6 In, en permanence.
 Courant de fonctionnement : 2 In, pour court circuit triphasé.
 Temps mini de fonctionnement : 10 ms env. à partir d’un courant
de déclenchement de 4 In.

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STAGE DE FIN D’ETUDES

 Consommation : 6à 8 VA/conducteur, pour courant nominal et


résistance de fil pilote 60.
 Pouvoir de coupure : 20 W/VA maxi.
 Température ambiante : de -5° à 40°C.
 Poids : 6,3Kg.
e) Schéma de principe  : Voir schéma du RN22 annexe1
f) Constitution  : voir annexe1
Le relais RN22 est composé des éléments suivants :
 Relais auxiliaire A: RH25 (relais de déclenchement spécial).
 Un transformateur mélangeur
 Un boîtier EG 12.
 Des fils pilotes : de 80Ω/fil.
 Résistance aux vibrations : 2g.
 Des transformateurs de courant (TC).
 Un socle.
 Un capot.
 Le transformateur mélangeur  :
Le transformateur mélangeur Tr dans l’appareil RN22 est alimenté à
partir des trois courants de phase, il forme un courant monophasé qui est
utilisé pour la comparaison de courant entre les deux relais de
déclenchement (RH25) aux deux extrémités de la ligne à protéger.
L’adoption d’une constitution dissymétrique des enroulements primaire
du transformateur mélangeur Tr permet d’assurer dans tous les cas la
circulation du flux nécessaire à l’établissement d’un courant suffisant
dans les fils pilotes.
Les barrettes de commutation (voir schéma RN22 annexe 1) placés
sur le secondaire d’un transformateur mélangeur Tr permettent
l’adoption de la polarité de la tension secondaire dudit transformateur au
circuit de comparaison.
 Fils pilote  :
Les enroulements secondaires du transformateur mélangeur Tr
sont positionnés par des barrettes. Le voyant peut être remis à zéro par le
bouton effacement de défaut moulé sur le boîtier.
Le courant de fonctionnement du relais de déclenchement A est
de 250A + 10mA et correspond au double du courant nominal en raison
du montage adopté, le fils pilote 3 appelé également fil différentiel
intervient pour les deux transformateurs de courant avec sa double
résistance ohmique en cas de défaut interne de sorte de limiter le courant

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STAGE DE FIN D’ETUDES

de défaut de telle façon que le Tr débite sur une charge relativement


élevée. Pour cette raison le courant dans le fils pilote 3 sera n’est que
250 mA au lieu de 2*170 = 340 mA théorique.
Pour éviter un battement du relais de déclenchement A à la limite du
fonctionnement, un contact à ouverture met hors circuit la résistance R4
voir (schéma du RN22) branché en parallèle sur le relais A. en même
temps, que un contact à fermeture shunte les résistance R1 et R2 afin
d’augmenter le courant de déclenchement i3 dans le fils pilote 3. On
assure ainsi que le relais de déclenchement A situé dans le poste à l’autre
extrémité délivre avec certitude un ordre de déclenchement. Le contact à
déclenchement du relais de déclenchement A (bornes 13-14-15, voir
schéma) peut actionner le déclenchement du disjoncteur.
Les courants de court circuit au secondaire des transformateurs
F1 à F3 se rapporte au courant de court circuit total à l’endroit du
défaut indépendamment du mode d’alimentation de la ligne.
Dans les réseaux moyenne tension, les courants de court-circuit
admettent des valeurs tellement élevées que les seuils de fonctionnement
précités pour le RN22 sont certainement atteints.
N.B  : Les relais RN22 sont généralement employés dans les réseaux
de tension inférieure à 30KV.
 Relais de déclenchement  :
C’est un relais de déclenchement A (RH25) est alimenté par le
courant secondaire du transformateur mélangeur Tr, ce courant
provoque l’excitation de la bobine du relais A cette dernière provoque
l’enclenchement des contacts qui chaque de position et entraîne le
déclenchement du disjoncteur MT.
g) Principe de fonctionnement  :
A partir des trois courants de phase, Le transformateur mélangeur Tr
forme un courant monophasé qui est utilisé pour la comparaison de
courant entre les deux relais de déclenchement (RH25) aux deux
extrémités de la ligne à protéger. En cas de défaut sur l’une des phases
les transformateurs de courant TC donne l’image du courant au
transformateur Tr qui a son tour délivre un courant de comparaison et
grâce aux barrettes d’adoption le courant de comparaison traverse le fils
de pilote de double résistance ohmique afin de limiter le courant dans le
cas d’un défaut ainsi que le déclenchement du relais A. Un contact à
ouverture met hors circuit la résistance R4 voir (schéma du RN22)
branché en parallèle sur le relais A. en même temps, que un contact à
fermeture shunte les résistance R1 et R2 afin d’augmenter le courant de

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STAGE DE FIN D’ETUDES

déclenchement i3 dans le fils pilote 3. On assure ainsi que le relais de


déclenchement A situé dans le poste à l’autre extrémité délivre avec
certitude un ordre de déclenchement. Le contact à déclenchement du
relais de déclenchement A (bornes 13-14-15, voir schéma) peut actionner
le déclenchement des disjoncteurs.
 Protection contre les surcharges  : RA15
a) Utilisation  :
La protection contre les surcharges est utilisée pour éviter
l’échauffement et l’augmentation de la température de l’alternateur
pouvant causer des dommages au niveau du bobinage.
b) Appareil de protection  :
L’appareil contrôlant la surcharge est un relais d’intensité branché
sur une phase et surveille son intensité.
c) Fonctionnement  : (voir schéma de principe)
Le courant parcourant le bobinage du système des mesures produit
un couple qui fait tourner le bras (solidaire du cadre mobile) en sens
inverse de celui du couple du ressort de rappel.
Dans le cas d’une augmentation de courant le couple de mesure fait
buter le bras contre le contact à fermeture celui-ci met sous tension le
relais auxiliaire K230 qui actionne la signalisation de surcharge et
provoque le déclenchement du disjoncteur de l’alternateur et celui de
l’excitation .quand le courant descend au dessous de la valeur
déterminée le ressort de rappel ramène le bras qui remet le contact en
position d’ouverture.

 Protection contre les surtensions  : RV15


a) Utilisation  :
La protection est utilisée pour protéger le turbo-alternateur contre la
surtension dont l’origine peut être interne (l’ouverture ou la fermeture à
vide d’une ligne) ou externe (phénomènes atmosphérique).
b) Appareil de protection  :

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STAGE DE FIN D’ETUDES

L’appareil utilisé est un relais de tension, il surveille la valeur de


celle-ci, le relais agit sur le disjoncteur de l’alternateur.
c) Fonctionnement  : (voir schéma de principe)
Dans le cas d’une augmentation de tension par rapport à la valeur
réglée un bouton agissant sur le ressort de rappel, le couple de mesure
fait buter le bras contre le contact à fermeture qui met sous tension le
relais auxiliaire temporisé K 201, celui-ci actionne la signalisation et agit
sur le disjoncteur de l’alternateur et celui de l’excitation. (La tension
surveillée) descend au-dessous de la valeur déterminée, le ressort agit sur
le bras qui ramène le contact en position d’ouverture.

 Protection à minimum de tension et de fréquence  : RVF2

a) Constitution  :
Le relais se présente sous forme d’un relais de tension .le circuit de
mesure est raccordé de manière qu’il se trouve en résonance à la
fréquence nominale et maintient ainsi le contact en position d’ouverture.
b) Fonctionnement  : (voir schéma de principe)
Le relais est réglé à 70v, tension qui détermine son seuil de réponse. a
la résonance, le courant est maximum la tension UR aux bornes du
relais est supérieure à la valeur réglée. Soit 70v, le relais fonctionne à
minimum de tension, il maintient le contact en position d’ouverture .En
cas de baisse de tension, le relais retombe et ferme le contact, celui-ci met
sous tension le relais auxiliaire (K 202) qui provoque le déclenchement
.S’il se produit une baisse de fréquence,l’expression LCW2 = 1 n’est plus
vérifiée, le courant I diminue,ainsi la tension UR diminue donc le relais
retombe et met sous tension le relais (K 202) qui assure le déclenchement
du disjoncteur.

 Protection contre les défauts à la terre du rotor  : RG60


a) Fonction  :

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STAGE DE FIN D’ETUDES

Cette protection décèle tous les défauts de terre de l’enroulement du


rotor de l’alternateur, de l’induit de l’excitatrice principale, de la roue de
redressement et tous les conducteurs reliés, au circuit d’excitation.

b) Constitution :
Le relais est constitué principalement d’un transformateur
T1 100v/50v incorporé, d’un transformateur intermédiaire T2, d’un pont
redresseur et d’un relais magnétoélectrique (D)
c) Principe de Fonctionnement  : (voir schéma de principe)
Pour la détection du défaut à la terre du rotor, on injecte une tension
de 30v à 50v -50hz entre le point neutre de l’excitatrice principale,
l’ensemble du circuit d’excitation et la terre.
Cette tension est injectée dans le circuit en série constitué par la terre,
le relais magnétoélectrique (D) précédé d’un redresseur et du
transformateur (T2), le condensateur(C) pour le blocage du courant
continu, la bobine de couplage (L), les balais de mesure, le relais
ampérmétrique de mesure (e) et le circuit rotorique.
A cette effet, on établit une liaison conductrice entre le circuit
d’excitation tournant et le relais de défaut (RG60) par le dispositif de
descente des balais actionné par l’électro-aimant (A), le contact balais-
bague est effectué en appuyant sur le bouton poussoir PB le relais
ampérmétrique sert à contrôler si la résistance balais bague est faible. Si
c’est le cas, un courant circule à la terre par l’intermédiaire de la
capacité du circuit rotorique. Ce courant est supérieur au seuil de
réponse du relais (e) et provoque son excitation.
Celui-ci attire son contact (e1) qui actionne la signalisation  « balais
appliqués » ainsi le personnel assurant le contrôle est informé que le
circuit de mesure est fermé.
En cas de défaut dans le circuit rotorique, le courant provoqué par la
tension alternative du circuit rotorique et la tension injectée dans le
Système de protection croit en fonction de la valeur de la résistance
d’isolement Ri, ainsi il provoque l’excitation du relais (D) par
l’intermédiaire du redresseur et TR2, le relais ferme le contact (d) qui
met sous tension le relais auxiliaire (K 260), celui-ci actionne la
signalisation  « défaut à la terre du rotor ». Le courant de défaut est
faible, par conséquent la mise à l’arrêt de l’alternateur n’est pas
nécessaire.

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STAGE DE FIN D’ETUDES

La protection n’émet aucun ordre de déclenchement.

 Protection contre le retour de puissance  : 7RM16


a) Utilisation
La protection contre le retour de puissance est utilisée afin d’éviter le
fonctionnement en moteur du trurbo-altrernateur, en effet si les
soupapes de réglage de la vapeur sont fermées à la suite d’un incident,
l’énergie calorifique nécessaire à la rotation de la turbine n’est plus
omise, par conséquent l’alternateur risque de faire tourner cette
dernière, ce qui peut provoquer la détérioration du rotor de l’alternateur.
b) Appareil de protection  :
L’appareil utilisé est un relais de puissance active c’est un dispositif
de protection à retour de puissance à deux systèmes du mesure pour
installation triphasé.
L’appareil est réglé à une valeur inférieure à la puissance active
absorbée lorsque le groupe fonctionne en moteur, cette puissance est
déterminée par la puissance active fournie par le réseau lorsque l’arrivée
de l’énergie à la machine entraînée est coupée.
Si l’alternateur fonctionne en moteur, et que la puissance absorbée
dépasse la valeur réglée par l’appareil de protection, les relais attirent les
contact à fermeture, celui-ci met sous tension deux relais auxiliaires
temporisés K 240.1 et K 240.2 le relais K 240.2. Actionne la signalisation
et provoque le déclenchement du disjoncteur de l’alternateur.
Le relais K 240.1. N’est pas sous tension que lorsque le contact K 265
(relais excité quand la vanne de fermeture rapide d’admission de la
turbine est enclenchée) est fermé ce n’est qu’à cette condition là que le
déclenchement du disjoncteur de l’excitation est possible.
Quand la puissance absorbée devient inférieure à la valeur réglée le
ressort de rappel agit sur le contact à ouverture.
 Relais de protection moteur  : IMM 7990
a) Fonction du relais  :
Les relais IMM de la série 7900 sont destinés à assurer la protection
électrique des moteurs de moyenne tension ainsi que des moteurs basse
tension de forte puissance.

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STAGE DE FIN D’ETUDES

Les relais sont prévus pour la protection des moteurs commandés par
disjoncteurs aussi bien que par contacteur fusible , un commutateur
permettant de mettre hors service la fonction (50) court- circuits et
d’augmenter la temporisation de l’unité homopolaire.
Assure les protections suivantes :
 Surcharge thermique
 Démarrages trop longs
 Blocage rotor
 Court – circuits
 Déséquilibre, perte de phase
 Homopolaire
 Autorisation de démarrage ( O° )
 Limitation du nombre de démarrages
 Alarme, état thermique.
b) Lexique des symboles utilises sur la face avant  et réglage: (voir
annexe)
 In courant nominal secondaire des TC
 Io courant homopolaire
 I courant direct
 I courant inverse
 I seuil de l’unité « inverse »
 I >> seuil haut de (court-circuit)
 Id courant de démarrage
 I LR> seuil de l’unité “ blocage rotor “
 I th courant nominal assigné au relais
 Io> seuil de l’unité “ homopolaire “
 K Réglage „gros“ du courant assigné
 K1 Réglage « fin » du courant assigné
 Ko Réglage du seuil homopolaire
 T Temps de référence pour la fonction (60)
 T Temps d’interdiction (démarrage interdit)
 Td Temps de démarrage
 t (I LR>) Temps de fonctionnement de l’unité « blocage
rotor »
 N Nombre de démarrages autorisés pendant t
 V aux tension auxiliaire
 R ext. Résistance extérieure
 S Seconde
 Min Minute

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STAGE DE FIN D’ETUDES

 A Ampère
  Constante de temps assignée au relais
 a Constante conseillée.
 % Etat thermique
 d % Etat thermique au-dessus duquel les démarrages sont
interdits
c) schéma de fonctionnement (voir annexe)

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STAGE DE FIN D’ETUDES

d) Réglage :

code Bouton appuyé Bouton relâché


0 Produit k.k1 Etat thermique
1  réglée  a calculée
2 Seuil I > blocage Courant absorbé limité
à 12,5 Ith
3 Seuil I inverse Courant inverse =0
En absence défaut
à 4,2 Ith
4 Seuil Io homopolaire Courant Io = 0
En absence défaut
à 1,4 Io >
5 Réglage de Td Temps réel du dernier
démarrage
6 Réglage de Id Courant absorbé au
cours du dernier
démarrage
7 Réglage de t (I > ) ________________
8 Réarmement lire la valeur de la
Une pression de 5s grandeur qui a provoqué
entraîne l’effacement du le déclenchement
défaut clignotant
9 Pression de 10 s permet ________________
l’entrée en mode « test «

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STAGE DE FIN D’ETUDES

Partie 4
Ce chapitre est consacré à la présentation des moteurs asynchrones
triphasés, moteurs les plus utilisés pour l'entraînement des machines.Ces
moteurs s’imposent en effet dans un grand nombre d'applications en raison
des avantages qu'ils présentent : normalisés, ils sont robustes, simples
d’entretien, faciles à mettre en oeuvre et de faible coût.

I.CONSTRUCTION :

Figure (1) : moteur


asynchrone.

Le moteur asynchrone
est constitué de deux
parties :

1-Le stator :

C’est la partie fixe du moteur. Une carcasse en


fonte ou en alliage léger renferme une couronne tôles
minces (de l'ordre de 0,5 mm d'épaisseur) en acier
au silicium. Les tôles sont isolées entre elles par
oxydation ou par un vernis isolant. Le « feuilletage »
du circuit magnétique réduit les pertes par
hystérésis et par courants de Foucault.Les tôles sont
munies d’encoches dans lesquelles prennent place les
enroulements statoriques destinés à produire le
champ tournant (trois enroulements dans le cas d'un

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STAGE DE FIN D’ETUDES

moteur triphasé). Chaque enroulement est constitué de plusieurs bobines.


Le mode découplage de ces bobines entre elles définit le nombre de paires
de pôles du moteur, donc la vitesse de rotation. Figure 2  :
Stator

2-Le rotor :

C’est l’élément mobile du moteur. Comme le circuit magnétique du


stator, il est constitué d'un empilage de tôles minces isolées entre elles et
formant un cylindre claveté sur l'arbre du moteur.Cet élément, de par sa
technologie, permet de distinguer deux familles de moteurs asynchrones :
ceux dont le rotor est dit « à cage », et ceux dont le rotor bobiné est dit « à
bagues ».

II.LES DIFFERENTS TYPES DE ROTOR :

1. Rotor bobiné (ou à bagues) :

Dans des encoches pratiquées à la périphérie du rotor sont logés des


enroulements identiques à ceux du stator. Généralement le rotor est
triphasé.

Une extrémité de chacun des enroulements est reliée à un point


commun (couplage étoile). Les extrémités libres peuvent être raccordées sur
un coupleur centrifuge ou sur trois bagues en cuivre, isolées et solidaires du
rotor. Sur ces bagues viennent frotter des balais à base de graphites
raccordés au dispositif de démarrage (figure 3).

En fonction de la valeur des résistances insérées dans le circuit


rotorique, ce type de moteur peut développer un couple de démarrage
s’élevant jusqu’à 2,5 fois le couple nominal.

Le courant au démarrage est sensiblement proportionnel au couple


développé sur l’arbre moteur.

Cette solution est de plus en plus abandonnée au profit de solutions


électroniques associées à un moteur à cage standard. En effet ces dernières
permettent de résoudre des problèmes de maintenance (remplacement des
balais d’alimentation du rotor usés, entretien des résistances de réglage), de

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STAGE DE FIN D’ETUDES

réduire l’énergie dissipée dans ces résistances et aussi d’améliorer de façon


importante le rendement de l’installation.

Figure (3) : schéma d’un moteur asynchrone à bagues.

2. Rotor à cage :

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STAGE DE FIN D’ETUDES

Le circuit du rotor est constitué de barres conductrices


régulièrement réparties entre deux couronnes métalliques formant les
extrémités, le tout rappelant la forme d’une cage d’écureuil. Bien entendu,
cette cage est insérée à l’intérieur d’un circuit magnétique analogue à celui
du moteur à rotor bobiné (figure 4).

Les barres sont faites en cuivre, en bronze ou en aluminium, suivant


les caractéristiques mécaniques et électriques recherchées par le
constructeur. Dans certaines constructions, notamment pour des moteurs à
basse tension (par exemple 230/400 V), la cage est réalisée par coulée et
centrifugation d’aluminium.

On démontre que, si le nombre de barres Nb est suffisamment grand (soit,


en pratique, Nb ≥ 8 p), la cage se transforme automatiquement en un circuit
polyphasé de polarité adéquate.

Ce type de moteur, beaucoup plus aisé à construire que le moteur à


rotor bobiné, est d’un prix de revient inférieur et a une robustesse
intrinsèquement plus grande. Il n’est donc pas étonnant qu’il constitue, et
de loin, la plus grande partie du parc des moteurs asynchrones en service.

Son inconvénient majeur est qu’il ne permet pas d’insérer un rhéostat


et qu’il a, au démarrage, de mauvaises performances (courant élevé et
couple faible). C’est pour remédier à cette situation qu’ont été développés
deux autres types de moteur (rotor à double cage et rotor à encoches
profondes).

Figure (4) : schéma d’un rotor à cage

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STAGE DE FIN D’ETUDES

3. rotor à double cage :

Le rotor comporte deux cages coaxiales (figure 5) :

 l’une (fréquemment réalisée en laiton ou en bronze), externe, à


résistance relativement élevée, est placée près de l’entrefer ;
 l’autre (en cuivre), interne, de plus faible résistance, est noyée dans le
fer, ayant ainsi une inductance de fuites supérieure à la première.
Au démarrage, le courant rotorique, de fréquence égale à la
fréquence f du réseau d’alimentation, se répartit de façon inversement

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STAGE DE FIN D’ETUDES

proportionnelle aux réactances des cages, qui sont alors grandes devant les
résistances. Dans ces conditions, c’est la cage externe qui est parcourue par
le maximum de courant ; sa relativement forte résistance réduit l’appel de
courant et accroît le couple.

Au contraire, lorsque le moteur atteint son régime nominal de


fonctionnement, normalement caractérisé par un faible glissement g et une
fréquence basse gf, ce sont les résistances qui contrôlent la répartition du
courant, ce qui favorise la cage interne de faible résistance.

On peut, ainsi, obtenir des couples de démarrage CD de deux à trois


fois supérieurs à ceux du rotor à simple cage.

La figure (7) montre, en fonction de la vitesse, la variation du couple


d’un moteur à double cage, dont la cage externe est calculée pour obtenir le
couple maximal au démarrage.

Figure 5 – Rotor à double cage : schéma figure 6 : coupe d'un rotor à cage
à

encoches profondes

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STAGE DE FIN D’ETUDES

Figure 7 – Moteur à double cage : courbe du couple

en fonction de sa vitesse

4. rotor à encoches profondes :

Le rotor à double cage est beaucoup plus difficile à construire que le


rotor à simple cage et est donc d’un coût plus élevé.

On peut pallier cet inconvénient, tout en gardant une partie de ses


avantages, en construisant une cage rotorique simple avec des barres très
plates s’enfonçant profondément dans le circuit magnétique (figure 8 a) :

 lors du démarrage, la réactance, qui croît avec la profondeur, tend


à imposer aux lignes de courant de se concentrer près de la
périphérie et à leur assigner ainsi une section de conducteur
réduite et une résistance accrue ;
 en revanche, en marche normale, cet effet disparaît et les lignes
de courant, en occupant la pleine section de la barre, retrouvent

d’un circuit de faible résistance

Ce type de moteur, dit à encoches profondes, est très utilisé,


notamment dans le cas des moteurs à haute tension et à fort couple de
démarrage. Il présente cependant l’inconvénient d’entraîner une
augmentation du coefficient de dispersion des enroulements, donc une
diminution du facteur de puissance du moteur, et, bien sûr, d’exiger un
diamètre de rotor plus important.

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STAGE DE FIN D’ETUDES

Pour remédier à ce dernier inconvénient, on a parfois fait appel à des


conducteurs ayant des formes plus compliquées, en trapèze (figure 8b),
voire en L (la base du L étant en fond d’encoche).

Figure 8– Encoches profondes (a) et conducteurs en trapèze (b) : schémas

III. FONCTIONNEMENT D’UN MOTEUR ASYNCHRONE :

Le champ tournant crée par l’enroulement satorique induit des courants


dans le stator, ces courants créent à leur tour un champ.Le bobinage
rotorique peut donc s’assimiler à un électro-aimant dont les pôles vont
s’accrocher à ceux du champ tournant, le rotor tourne.

Si la vitesse de rotor égale à celle du champ tournant,les courants


rotoriques s’annulent,le champ crée par ces courants disparaît ,le couple
moteur s’annule aussi,pour cette raison que ce type de moteur tourne à une
vitesse inférieur au synchronisme ,d’où le nom de moteur asynchrone .

IV.CHAMP TOURNANT :

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STAGE DE FIN D’ETUDES

Une bobine parcourue par un courant alternatif crée un champ


magnétique alternatif. On vérifie facilement qu'en un point, l'induction
alternative d'amplitude b = Bm sin wt est équivalente à deux champs
tournant en sens contraires à la vitesse w, chacun d'eux ayant une
amplitude égale à Bm/2.

Un ensemble de trois bobines identiques, disposées aux trois sommets


d'un triangle équilatéral, de manière que leurs axes se trouvent dans le
même plan et fassent entre eux un angle de 120°, et parcourues par des
courants triphasés, produisent au centre géométrique de l'ensemble un
champ tournant à une vitesse égale à la pulsation des courants. Si chaque
bobine crée en ce centre un champ d'amplitude Bm, la somme des trois
champs est représentée par un vecteur d'une amplitude constante, égale à 3
Bm/2

Figure (9) : moteur à un paire de pôles.

V.GLISSEMENT :

Le couple moteur ne peut exister que si un courant induit circule dans la


spire.

Ce couple est déterminé par le courant qui circule dans la spire et qui ne
peut être que s’il existe une variation de flux dans cette spire. Il faut donc

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STAGE DE FIN D’ETUDES

qu’il y ait une différence de vitesse entre la spire et le champ tournant.C’est


la raison pour laquelle un moteur électrique fonctionnant suivant le
principe que nous venons de décrire est appelé “moteur asynchrone”. La
différence entre la vitesse de synchronisme (Ns) et celle de la spire (N) est
appelée “glissement” (g) et s’exprime en % de la vitesse de synchronisme.

g = [(Ns - N) / Ns] x 100

En fonctionnement, la fréquence du courant rotorique s’obtient en


multipliant la fréquence d’alimentation par le glissement. Au démarrage, la
fréquence du courant rotorique est donc maximale et égale à celle du
courant statorique. La fréquence du courant statorique diminue
progressivement au cours de la mise en vitesse du moteur.

Le glissement en régime établi est variable suivant la charge du


moteur et selon le niveau de la tension d’alimentation qui lui est appliqué. Il
est d’autant plus faible que le moteur est peu chargé et il augmente si le
moteur est alimenté en dessous de la tension nominale correspondant à la
fréquence d’alimentation.

VI.VITESSE DE SYNCHRONISME :

La vitesse de synchronisme des moteurs asynchrone triphasés est


proportionnelle à la fréquence du courant d’alimentation et inversement
proportionnelle au nombre de paires de pôles constituant le stator.

Par exemple : Ns = 60 f/p

Avec : Ns : vitesse de synchronisme en tr/min,

f : fréquence en Hz,

p : nombre de paires de pôles.

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STAGE DE FIN D’ETUDES

Pour les fréquences industrielles de 50 Hz et 60 Hz et pour une


fréquence de 100 Hz, les vitesses de rotation du champ tournant, ou vitesses
de synchronisme, en fonction du nombre de pôles, sont données dans le
tableau de la figure 5.

Dans la pratique, il n’est pas toujours possible d’augmenter la vitesse


d’un moteur asynchrone en l’alimentant sous une fréquence supérieure à
celle pour laquelle il est prévu, même si la tension est adaptée.Il convient en
effet de vérifier si ses conceptions mécaniques et électriques le permettent.

Nombre de Vitesse de synchronisme en


pôles tr/min
2 3000 3600 6000
4 1500 1800 3000
6 1000 1200 2000
8 750 900 1500
10 600 720 1200
12 500 600 1000
16 375 540 750

Tableau 1 : Vitesses de synchronisme fonction du

nombre de pôles et de la fréquence du

courant

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STAGE DE FIN D’ETUDES

VII-Plaque signalétique d'un moteur asynchrone :

 Soit on réalise un couplage étoile (le plus fréquent) et on doit prendre


en compte les valeurs de tensions et de courants de la troisième ligne,
soit on réalise un couplage triangle et on prend en compte celles de la
quatrième ligne.
 A l'aide de grandeurs électriques fournies : tensions entre phases,
intensités des courants de ligne et facteur de puissance, il est possible
de calculer la puissance absorbée et d'en déduire le rendement de la
machine fonctionnant au régime nominal.

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STAGE DE FIN D’ETUDES

CONCLUSION :

Pendant cette période de stage ; on a pu avoir une vue détaillée sur le service
de maintenance électrique de MP1- tout en effectuant des visites aux
différents chantiers et postes électriques dans le but d’approfondir nos
connaissances et de les mettre en pratique.

Ce stage ma donné aussi une idée claire sur la méthode à suivre pour la
résolution des problèmes rencontrés au quotidien basée sur l’analyse et
l’éxperience

A la fin de ce stage ; j’ai pu voir de près le déroulement du travail du


technicien car ce dernier m’a beaucoup apporté sur le plan professionnel
aussi il m’a permet d’acquérir de nouvelles connaissances et expériences.

Année scolaire 2017/2018


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