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CHAPITRE 0 : Introduction
Support
David Klein, Chimie orga simple et intuitive OU Paula Yurkanis Bruice Chimie orga 2ème édition
Evaluation
- Labos → 1/20ème
- Interro samedi 23 mars → 1/8ème ; 2,5/20
↳ Chapitre 1-4 , prépa mois de juin, théorie et exercices
- Examen → 16,5/20
↳ écrit : totalité matière du cours, exercices et laboratoire, théorie + exercices.
CHAPITRE 1 : Introduction et rappels
1.1 La chimie organique
↳ Branche de la chimie qui concerne l’étude et la transformation de molécules d’origine pétrolière ou
vivante contenant principalement de carbone, de l’hydrogène, de l’oxygène et de l’azote.
Avant : Théorie dite « vitaliste » selon laquelle l’homme ne sait pas créer des molécules naturelles
1828 : Friedrich Whöler synthétisa accidentellement de l’urée
1856 : Acide formique
1858 : Méthane…
EX : acétylène
des orbitales sp
des orbitales p
Formule semi-
développée :
Formule développée
plane (structure de
Lewis) :
Formule simplifiée
(formule topologique) :
Structure de Lewis
1) Compter les électrons de valence
2) Règle de l’octet
↳ Un atome cède, gagne ou partage des électrons de
manière que sa couche externe soit remplie ou soit
occupée par 8 électrons
Les atomes se lient entre eux de manière à atteindre la configuration du gaz rare le plus proche
H→He 2 électrons
C, N, O, F→Ne 8 électrons
Aussi cycliques
Exemples d’alcynes
Nomenclature systématique
- La chaîne principale est la chaîne la plus longue qui contient le lien multiple.
- Le lien multiple est localisé sur la chaîne principale par le numéro du 1er carbone du lien
multiple.
- Le lien multiple doit avoir le chiffre le plus petit possible.
EX :
Ether : R – O – R’ Aldéhyde :
Peroxydes et peracides :
Ester :
Etc…
Isomère de position
↳ La position de certains atomes (ou groupes d'atomes) est modifiée
EX : C3H6Cl2
Isomère de fonction
↳ Le groupe fonctionnel contenu dans la molécule est modifié
EX : C2H6O
2.2 Stéréoisomérie
Stéréochimie : Domaine de la chimie qui étudie les représentations 3D des molécules ainsi que les
mécanismes de réaction en 3D.
⇒ Achiral
↳ Notation pour donner une notion de profondeur : trait plein = dans le plan, trait gras = sort du
plan, trait hachuré = sort du plan et s’éloigne. Les mêmes liaisons doivent être adjacentes. Un
astérisque montre la présence d’un centre asymétrique)
EX : CHBrClF
⇒ Chiral
/!\ Une double ou triple liaison compte comme deux ou trois liaisons simples respectivement /!\
Chiralité et symétrie
↳ Une molécule est chirale si elle ne possède pas de symétrie de réflexion = pas de plan de symétrie,
pas de centre de symétrie mais doit comporter un centre d’asymétrie
/!\ Une molécule contenant plus d'un centre asymétrique n'est donc pas nécessairement chirale /!\
Si un composé possède n centres stéréogéniques (asymétriques),
il pourra posséder au maximum 2n stéréoisomères
↳ au maximum car si parmi ces stéréoisomères on
a un composé méso, on aura un composé stéréoisomère en moins.
↳ α est mesuré avec une lumière polarisée de longueur d'onde λ à une température T
déterminée (habituellement 20°C)
➔ Si rotation dans le sens horlogique: dextrogyre (d, +)
➔ Si rotation dans le sens anti horlogique: levogyre (l, -)
/!\ Pas de relation entre R,S et le sens de rotation (d’ailleurs aucune façon de le savoir à l’heure
actuelle, par mesure uniquement) /!\
En milieu achiral : deux énantiomères ont des propriétés identiques ⇒ manière de les séparer.
En milieu chiral : deux énantiomères ont des propriétés différentes ⇒ effets parfois dramatiques.
énantiomère S énantiomère R
tératogène (malformations chez les nvx nés) sédatif
Le composé racémise (R → S et S → R ) à température ambiante. Même optiquement pur, le
composé est dangereux.
Notation D,L
↳ Notation établie par rapport au glycéraldéhyde, principalement pour les sucres et les AA, pas de
relation entre D,L et pouvoir rotatoire ⇒ !! Ne pas confondre d, l et D, L!!
D-glycéraldéhyde R L-glycéraldéhyde S
D-glucose L-glucose
Conformère éclipsé (tout est en face l’un de l’autre) Conformère décalé (aucune liaison ne fait face à une autre,
une liaison CH est dans l’angle de 2 autres)
Barrière d’énergie faible (dépend de la molécule), à t° ambiante, assez d’énergie pour vaincre la barrière
→ rotation continue, des millions de fois/sec
Remarques importantes :
- Énergie cinétique des molécules à 25°C : 3,7 kJ/mol
- A 25°C, une barrière d’énergie de 73kJ/mol correspond à une rotation
par seconde
- La vitesse de rotation diminue d’un facteur 10 par incrément de 6
kJ/mol
- La facilité de rotation dépend des groupements présents, de la
disposition….
EX : n-butane
Cyclohexanes monosubstitués
→ ΔG = ΔH – TΔS
→ ΔG > 0 : endergonique
→ ΔG < 0 : exergonique
Etat de transition: Etat non stable (complexe activé) par lequel passent les espèces participant à une
réaction avant la formation des produits ou d’un intermédiaire. Non observable.
EX :
Diagrammes cinétiques
Vitesse : V = k.[A]x.[B]y
Loi d’Arrhenius : k = A.e(-Ea/RT)
⇒ Ea ↘ = k ↗
⇒T↗=k↗
La catalyse
Le caractère nucléophile caractérise de manière relative l’effet d’un nucléophile sur les vitesses de
réaction = caractéristique cinétique, on discute vitesse de réaction (notion de bon et mauvais
nucléophile, réagissant plus ou moins vite).
!! Ne pas confondre nucléophilie et basicité !!
caractéristique cinétique ↲ ↳ caractéristique thermodynamique
Electrophile (E ou E+) : réactif pauvre en électrons ayant tendance à capturer un doublet d'électrons.
C'est un acide de Lewis (synonyme).
3) Encombrement stérique
↳ Plus le nucléophile est encombré, plus il sera faible
EX :
4) Taille (polarisabilité)
↳ facilité avec laquelle le nuage électronique peut se déformer, plus il sera gros, plus il sera
facile à déformer
⇒ si le nuage se déforme plus facilement, il réagira plus facilement)
⇒ un atome plus gros sera un meilleur nucléophile
L’intensité
Dépend de : - Electronégativité du groupement
- Nombre de groupements
- Distance (3-4 liaisons max)
Carbanions par -I
Radicaux
sp2
↳ Trigonal plan
Carbanions
sp3
↳ Trigonal pyramidal
Squelette σ Squelette π
EX : Benzène
Le mélange des formes imaginaires est plus fidèle à la réalité et montre bien comment sont les e-
dans la molécule.
Energie de stabilisation (ou énergie de résonance) : différence entre l’ énergie réelle de la molécule
(l’hybride de résonance) et l’énergie calculée de la forme limite la plus stable. (≈152 kJ/mol pour le
benzène)
⇒ Plus une molécule a de formes limites de résonance stables plus elle est stable
La mésomérie (résonance) peut impliquer des électrons π, un doublet libre ou une vacance
électronique (charge +).
EX :
Effet mésomère : effet produit sur une molécule par un groupement possédant des formes de
résonances.
Effet mésomère donneur : +M
↳ Enrichi la molécule en électrons
EX : -Cl, -Br, -OCH3, -OH, -NH2
Effet mésomère accepteur : -M
↳ Appauvri la molécule en électrons
EX :
/!\ Remarques
: traduit un mouvement d’électrons au sein d’une molécule
EX :
1) Arrhenius – Ostwald : un acide/une base est un composé de type HnA/B(OH)n qui sans l’eau
libère H+/OH-
2) Brönsted-Lowry : un acide est un composé de type HnA qui peut transférer un H+ à une base
B.
3) Lewis : un acide/une base est un accepteur/donneur d’électrons.
EX : - CH3COOH est un acide de Brönsted car il peut transférer un proton H + à une base.
- ALCl3 est un acide de Lewis car il peut accepter une paire électronique.
- NH3 est une base de Brönsted car il peut capter un proton H+ d’un acide mais aussi une base de Lewis
car il peut donner une paire électronique.
4) Orbitales
/!\ Ordre d’importance des facteurs : ARIO (Atome, Résonance, Inductif, Orbitale)
3.6 Effet du solvant…
… sur l’acidité
Importance de la constante diélectrique ε du solvant
La valeur de ε donne une idée de l’efficacité avec laquelle le solvant « écrante » une charge. Plus ε
est élevée, plus l'écrantage est efficace. Il y a une corrélation directe entre ε et la polarité d’un
solvant.
EX :
Dans l’eau :
Régiosélectivité : l’attaque va se faire dans une région bien particulière (90% de l’un, 10% de l’autre)
Régiospécificité : // 100% d’un composé, 0% de l’autre
Régioisomère : composé qu’on obtient à la suite de régiosélectivités différentes
Indice n°1 : Stabilité relative des carbocations
Règle de Markovnikov
L’électrophile (ici, le proton H+) s’additionne sur
le carbone sp2 le plus hydrogéné.
Concept de stéréosélectivité
Une réaction est dite « stéréosélective » si elle conduit à un produit majoritaire parmi deux (ou
plusieurs) stéréoisomères possibles.
On pourra également faire une distinction supplémentaire entre des réactions énantiosélectives
(prépondérance d’un énantiomère) ou diastéréosélectives (prépondérance d’un diastéréoisomère).
5 Hydratation d’un alcène (ou « addition de H2O sur alcène »)
Mécanisme de la réaction :
importance de la présence d’un
catalyseur (H+).
/!\ De manière générale en chimie organique, les réactions sont équilibrées /!\
7 Addition de Br2 ou Cl2 sur alcène (ou « halogénation d’un alcène »)
ICl + alcène =
Les halohydrines (molécule qui contient un halogène et une molécule d’eau)
Conséquence : Addition
stéréospécifique syn
- Palladium finement dispersé sur du carbone ou Platine colloïdal, seul sans carbone
EX : Pd/C / H2 = hydrogénation sur palladium
Mécanisme de la réaction
11 Les alcynes
Les règles qui régissent les alcanes restent généralement
valables pour les alcynes.
Hybridation sp, géométrie linéaire
Hydrogénation d’un alcyne
⇒ « Inversion de parapluie »
Inversion de Walden (inversion de configuration)
La réaction est de type SN2
V↘
Vmax →→→→→→→→→→→→→→→→→→→→ v=0
b) La nature du groupe partant
Plus le groupe part facilement, plus la réaction est
rapide
c) La force du nucléophile (concept cinétique)
Au plus c’est nucléophile, au plus ça va vite
Un bon nucléophile va réagir rapidement
/!\ ne pas confondre nucléophilie (cinétique) et basicité (thermodynamique) ! Certaines bases fortes
ne sont pas nucléophiles - le solvant !
- la concentration en nucléophile joue (SN2) !
v→ = k.[SUBSTRAT]
↳ plus d’impact de la concentration du nucléophile
Mécanisme
Step 1 = relativement lent
Step 2 = plus rapide
SN1 SN2
Substrat encombré Substrat peu encombré (place pour « retourner le parapluie »)
↳ tertiaire ↳ primaire
Nucléophile FAIBLE (lent) Nucléophile FORT (va aller très vite)
Solvant POLAIRE PROTIQUE Solvant POLAIRE (car on crée aussi des charges) APROTIQUE
------------BON GP ----------
5.7 Les réactions d’élimination
v→ = k.[SUBS].[BASE]
v→= k.[SUBSTRAT]
Le produit
majoritaire lors
d’une réaction
d’élimination est
toujours celui qui a
la double liaison la
plus substituée.
SN1 SN2 E1 E2
1) Substrat (tendance)
Encombré →E
Dégagé → SN (si Nu Fort aussi, la d’office SN)
2) Taille Nu-/Base
Nu encombré (base) →E
Nu dégagé → SN
3) Température TA : température ambiante
SN/E ---TA---> SN + E HT : chaud, près du point d’ébullition
---HT---> E ↳ méthanol : 54°C
Ether
Epoxyde
Substitution d’un OH par autre chose, un meilleur GP, ici des halogènes (deux réactions ici à
connaitre).
Mécanisme de type SN2
Le cas de SOCl2 (chlorure de thionyle)
Ts ou Tos = tosyl
EX :
Décomposition du plastique
↗ la t° d’ébullition
…Et réactivité
A E
➔ Voir dia 16
chap6
8 Anhydride d’acide
Réactivité : synthèse d’esters et d’amides
Catalyse
acide
requise !
Af + BF ⇒ réaction irréversible
Transestérification
7.7 Amide
Lien peptidique, peptide et protéine
Mécanisme identique à l’hydrolyse d’un amide par catalyse acide (voir dia 29)
NB : les nitriles s’hydrolysent aussi par catalyse basique et forment l’anion carboxylate et
l’ammoniac.
………
………..
Tautomérie céto-énolique
Enolisation par catalyse basique
……………..
→ Addition nucléophile (neutre ou chargé négativement) sur aldéhydes et cétones
Mécanisme
……………
Réduction des acides et esters par LiAlH4
Résumé
Importance du solvant ! ⇐
Les réactifs de Grignard : caractère basique
…………..
Etape 2 (« work-up »)
…………..