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REMERCIMENT
Nos vifs remerciements et profonde gratitude vont à toutes les personnes qui nous ont aidés
à réussir notre stage.
Par ailleurs nous tenons à remercier Monsieur RABHI ABDELALI, le Directeur régional de
l’ONEE Branche d’Eau Oujda, qui nous a offert l’occasion d’effectuer ce stage et d’acquérir
plus d’expérience dans le domaine d’automatisme.
Nous tenons également à remercier aussi la direction de l’EMSI, et nos professeurs pour
l’excellente formation qu’elle nous donne ainsi que pour les moyens techniques qu’elle met
à notre disposition.
Finalement Nous tenons à remercier également tous personnes qui ont contribué à la
l’accomplissement de ce modeste travail.
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
INTRODUCTION
L’école marocaine des sciences de l'ingénieur(EMSI), a été créée en 1986 avec pour mission
la formation de futurs ingénieurs dotés de compétences opérationnelles et stratégiques,
dans un souci d’ouverture sur le milieu professionnel. Dans cet objectif, l’EMSI de rabat
accorde une place importante aux stages, en les intégrant dans son dispositif pédagogique. Il
s’agit de permettre aux étudiants d’allier la pratique à la formation académique reçue. C’est
moyennant les stages que chaque étudiant découvre les réalités multiples, complexes et
changeantes de l’environnement du monde de travail. L’expérience qui en résulte favorise la
connaissance des ressources personnelles et le développement des compétences
professionnelles. C’est dans ce cadre que les étudiants en cours de préparation du Diplôme
de l’école marocaine des sciences de l'ingénieur de rabat sont amenés à effectuer des
stages tout au long de leur cursus. Avec ce rapport, vous découvrirez dans les pages
suivantes la synthèse des travaux effectués, au cours d’un stage de la 4eme année, au sein
de l’office Nationale de l’Electricité et de l’eau potable (Branche eau) du 10 Juillet au 24 Août
2017.
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
INTRODUCTION ...................................................................................................................................... 2
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
a) Canal : .............................................................................................................................. 23
b) Dégrillage et tamisage : .............................................................................................. 23
c) Station de pompage : ................................................................................................... 25
d) Débourbage (première décantation) et l’injection du polymère : ................... 26
e) Coagulation et l’injection du polymère, chlore et sulfate d’aluminium : ...... 28
f) Floculation : .................................................................................................................... 30
g) Décantation : .................................................................................................................. 31
h) Filtration à sable et l’injection du chlore : ............................................................. 33
II) Les différents équipements utilisés lors du traitement d’eau potable : ....................................... 36
1) Equipements mécanique : ......................................................................................................... 36
a) La pompe : .......................................................................................................................... 36
b) Compresseur d’air : .......................................................................................................... 39
c) Les vannes de régulation : .............................................................................................. 41
2) Equipements mesure et protection : ........................................................................................ 45
a) Analyseur de turbidité : .................................................................................................. 45
b) Analyseur de chlore : ....................................................................................................... 46
c) Capteur et transmetteur de PH : .................................................................................. 48
d) Débitmètres : ..................................................................................................................... 49
e) Capteur de niveau : .......................................................................................................... 50
f) Capteur de pression : ....................................................................................................... 51
Chapitre 3 ......................................................................................................................................... 53
I) Partie programmation : ............................................................................................................. 53
1) Introduction : ......................................................................................................................... 53
2) Objectif : ................................................................................................................................ 54
3) Cahier des charges :............................................................................................................... 55
4) Réalisation du cahier des charges : ....................................................................................... 56
a) Partie théorique : .......................................................................................................... 56
1. Tableau E/S utilisé au niveau du Grafcet : ................................................................... 56
2. Grafcet de fonctionnement : ........................................................................................ 57
b) Partie pratique : ............................................................................................................ 59
II) Partie de supervision : ............................................................................................................... 59
1) Système SCADA : ....................................................................................................................... 59
2) Fonctionnalités de la supervision SCADA HIGH LEIT : ............................................................... 60
a) Acquisition des données : ............................................................................................... 60
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Résumer ............................................................................................................................................. 75
Conclusion ........................................................................................................................................ 76
Bibliographie .................................................................................................................................. 77
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Introduction générale
L’automatisme est le domaine scientifique et technologique qui exécute et contrôle des
tâches techniques par des machines fonctionnant sans intervention humaine, ou à l’aide
d’une intervention réduite.
C’est dans ce cadre que s’inscrit mon sujet de stage au sein d’ONEE (branche eau), Il consiste
à automatiser la station de traitement d’eau potable en se basant sur les schémas
électriques de l’installation.
Le présent rapport relate le résultat de mon travail. Il comporte trois parties : La première
partie est consacrée à la présentation et l’identification de la société ONEE (branche eau)
ainsi que la présentation de la Station BERKANE.
La troisième partie est consacrée à la programmation; elle est constituée de deux chapitres.
Le premier chapitre exposera le programme d’automatisation de l’installation et le deuxième
traitera la partie supervision.
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
1) Tableau d’antériorité :
Taches Antériorité durée
Intégration et adaptation avec
les lois de l’entreprise (A) 6 jours
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
2) Diagramme de GANTT :
2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 32 34 36 38 40 42 44 46 47
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Chapitre1
I) Présentation de l’office nationale d’électricité et d’eau potable
(branche eau) :
a) Historique :
Le 3 avril 1972, l’office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE-Branche Eau) fut
créé par le dahir n° 1.72.103.
A cette date 1972, l’ONEE a pris le statut d’un établissement public à caractère industriel et
commercial doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière et placé sous la tutelle
du ministère de l’équipement.
L’office National de l’Electricité (ONE) et l’office National de l’Eau Potable (ONEP) ont
concrétisé leur fusion. Le projet de loi n° 40-90 concernant cette fusion a été adopté et à
l’unanimité par la chambre des conseillers, lors d’une séance plénière tenue mercredi 21
Septembre 2012 : 22 votants sur les 30 élus.
Les deux offices sont désormais placés sous la lumière d’une nouvelle entité publique
baptisée l’Office National de l’Electricité et de l’Eau (ONEE).
c) Les missions :
Planification de l'approvisionnement en eau potable (AEP) à l’échelle nationale.
Production de l'eau potable.
Distribution de l'eau potable pour le compte des collectivités locales.
Gestion de l'assainissement liquide pour le compte des C.L.
Contrôle de la qualité des eaux.
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e) L’approche :
Assurer une veille technologique.
Intégrer le composant environnement.
Impliquer le citoyen dans l’économie et la protection des ressources en eau.
f) Les atouts :
Une entreprise publique à haute expertise.
Un personnel compétent.
Des partenariats nationaux et internationaux en expertise et R&D.
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
j) Fiche technique
Raison sociale : Office National de l’électricité et l’Eau Potable
Type de société : Public
Capital : 7520000000dh.
Téléphone : 0637-75-96-00
Fax : 0637-75-31-28
E-mail : onepdcc@onep.ma
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CHAPITRE 2
I) Analyse fonctionnelle du projet :
1) Introduction :
L’eau, ressource vitale pour l’homme, recouvre plus de 70% du globe. Cependant, l’eau
potable est loin d’être présente en abondance : en effet, l’eau douce ne représente que 2%
de l’eau de notre planète. Nous pouvons puiser cette eau indispensable à notre survie grâce
à des forages, et celle-ci nous provient de glaciers, de nappes souterraines ou encore de
sources. Le reste provient des eaux de surface que constituent les lacs et les rivières. Toutes
ces sources d’eau douce sont renouvelables car la pluie et la neige contribuent à les
réapprovisionner de près de 200 milliards de mètres carrées par an, mais il ne faut tout de
même pas en abuser car certaines nappes phréatiques, par exemple, s'assèchent à force
d'être exploitées : l'eau douce constitue une denrée de plus en plus rare et précieuse.
Pour obtenir de l'eau potable, l'eau douce puisée nécessite de subir certains
traitements définis par des normes de potabilité : ainsi, nous devons la débarrasser
d’impuretés, de bactéries voire même de traces de minéraux trop fortes afin qu'elle
devienne potable et qu'elle puisse donc être bue sans risque par l’homme. Pour réaliser ces
traitements, la plupart des pays riches proposent un système de traitement et de
distribution de l'eau collectif. Il y a différents types de traitements : d’une part, physico-
chimiques avec l’utilisation de la décantation ou d'actions plus complexes telles que
l'injection d'ozone ou la floculation. D’autre part, il existe également des procédés
biologiques comme la filtration sur sable. Mais ces traitements ne sont reproductibles qu’en
usine, dans des centres de traitement des eaux. Aussi peu de personnes connaissent-elles le
trajet que l’eau effectue pour arriver, à nos robinets, saine pour notre organisme. Il serait
pourtant pertinent de savoir traiter l'eau à petite échelle dans la mesure où celle-ci,
consommée par plus de 7 milliards d'humains, se fait de plus en plus rare : savoir rendre
l'eau potable chez soi pourrait se révéler utile à ceux habitant des maisons qui ne sont pas
reliées au réseau collectif ou qui désirent être autonomes.
Selon la qualité de l’eau prélevée, la production d’eau potable nécessite des étapes
différentes faisant appel à quatre types de procédés : physiques, chimiques, physico-
chimiques et biologiques.
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Une station de production d’eau potable traite généralement les eaux de surface par des
filières du type suivant :
Les eaux de surfaces sont généralement rendues potables, en utilisant, par exemple, les
procédés suivants :
Dégrillage ;
Tamisage ;
Floculation, décantation ;
Filtration sur sable ;
Ozonation ;
Filtration sur charbon actif ;
Chloration (Désinfection) ;
Réactifs Réactifs
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Remarque : d’après la (fig5) on remarque qu’il y’a l’ajout des réactifs (chlore, sulfate d’alumine,
charbon actif...), l’utilisation de ces derniers ce change d’une station a une autre, cela dépend de
l’eau brute reçu par le canal.
On remarque également que l’objectif principal de cette chaine est de passé par l’eau brute à un
autre traité, alors pour atteindre ce but il faut déminer la turbidité donné par l’eau brute.
Par la suite on va présenter les démarches suivie par la station de traitement d’eau potable
BERKANE.
Etape3 : après le dégrillage et tamisage d’eau l’acheminement d’eau se fait vers la première
décantation (débourbage) se fait par la station de pompage.
Etape6 : floculation.
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Eau brute
Canal
Dégrillage et Tamisage
Pompage
Débourbage + Polymère
Coagulation + Polymère +
Chlore + Sulfate d’alumin
Floculation
Décantation
Figure 6 : vue générale de l’ensemble des étapes de traitement d’eau potable BERKANE
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
a) Canal :
C’est le canal de TRIFFA Il assure l’alimentation de la station par l’eau brute provenant du
barrage, il a un deuxième rôle c’est l’irrigation. Il est situé à 60 km du barrage MACHRAA
HAMMADI, et il est de forme trapézoïdale ayant les caractéristiques suivantes:
Petite base : 2.55 m.
Grande base : 8.35 m.
Hauteur : 2.5 m.
b) Dégrillage et tamisage :
Le dégrillage et le tamisage sont des opérations fondamentales dans le prétraitement et le
traitement des eaux usées. En effet, cette action de séparation physique a pour but principal
d’éliminer les gros déchets afin de sécuriser les équipements installés en aval (objectif : éviter l’usure
prématurée ou la casse des machines).
Dégrillage :
Le placement des grilles empêche l’endommagement des rotors et des pompes par les
déchets grossiers. Les grilles sont composées de barres verticales contres lesquelles les
branches, chiffons, cannettes, papiers, plastiques et déchets de jardins sont retenus.
On trouve généralement dans les installations de traitement aussi bien des grillages épais
(60-100 mm) que fins (10-25 mm), lesquels sont utilisés en combinaison. Dans certaines
situations des dégrilleurs fins (2-10 mm) sont utilisés comme alternative pour un
prétraitement de décantation, ce qui peut représenter une grande économie de surface. Un
nettoyage fréquent du dégrilleur est recommandé, de manière automatique ou manuelle
(par exemple à l’aide d’un peigne). Les grandes installations bénéficient parfois d’une
déshydratation supplémentaire des déchets séparés. A l’aide d’un presse à résidus de
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
dégrillage ou d’un dégrilleur à tambour, on peut réduire de cette manière jusqu’à 40% du
matériel initial.
Tamisage :
Un tamis peut être une bonne solution pour certaines branches industrielles. Les particules
solides de petite taille (comme le sable, les pellets plastiques et autres particules), ainsi que
les particules plus grandes n’ayant pas été retenue par un éventuel traitement de dégrillage
préalable peuvent être éliminées de l’eau usée à l’aide d’un tamisage. Un nettoyage
périodique (automatique ou non) se déroule à l’aide de balais durs, d’air comprimé ou d’eau
sous pression.
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Dégrillage
Tamisage
c) Station de pompage :
Une station de pompage est une station servant à pomper l'eau ou plus généralement
un fluide, tel que le pétrole par exemple. Elle peut être utilisée pour plusieurs applications
telles que l'approvisionnement en eau des canaux, le drainage des terres basses, et
l'élimination des eaux usées vers le site de transformation.
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
C’est un pré décantation des matières en suspension pour éviter d’engorger les ouvrages de
pompage et de traitement par les boues. Le but de cette pré-décantation est d’éliminer la
majorité des matières en suspension (turbidité...), de l’eau brute y compris la matière
organique et les éléments chimiques, et d’en assurer l’évacuation sous forme de boues
concentrées et de fournir à l’étape de décantation principale une eau de qualité acceptable.
A partir d’une charge en matières en suspension de 2g/l on peut injecter un coagulant
floculant après un jar-test au laboratoire sur l’eau brute.
Fonctionnement :
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Polymère :
C’est le premier réactif utilisé dans le traitement d’eau potable à la station BERKANE, il se
mélange avec l’eau à la sortie du débourbeur à travers un mélangeur rapide (fig8).
Ce réactif permet le regroupement des flocs fins en flocs solide et gros faciles à séparer par
décantation.
Description :
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
C’est une molécule de très haute masse molaire, résultant de l’enchainement covalent
d’unités structurales identiques.
Les macromolécules existent sous de multiples conformations, le plus souvent sous forme de
pelotes, parfois sous forme de bâtonnets (fig9).
La coagulation est utilisée dans le traitement des eaux afin d’agglomérer les particules en
suspension entre elles pour les récupérer ensuite par décantation. La coagulation est en fait
la première étape du traitement de ces particules en suspension.
Entre ces particules en suspension, s’exercent des forces de répulsion électrostatiques qu’il
convient d’annuler pour permettre l’agglomération de celles-ci.
Pour le traitement des eaux industrielles ou domestiques, on peut neutraliser ces charges
par des cations polyvalents. Le but est de faire précipiter ces particules en les agglomérant
ou bien en les absorbant sur des polymères.
Cette étape consiste à ajouter à l’eau un électrolyte permettant de neutraliser les charges
négatives qui sont à l’origine du maintien en suspension stable. Elle permet la déstabilisation
des particules colloïdales (poly-électrolyte, sulfate d’aluminium).
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Polymère :
C’est toujours le même polymère utilisé à l’étape précédente (débourbage) mais cette fois
on l’ajoute avec une quantité élevée.
Chlore :
C’est l’élément le plus principale parmi les réactifs Il est utilisé pour la stérilisation et la
désinfection de l’eau : on procède à une pré-chloration au niveau de la coagulation, et
en fin de l’étape de filtration.
Description :
Le chlore (Cl) est le produit le plus utilisé dans le monde pour rendre l’eau potable, et ce
pour trois raisons très simples : il est très efficace, peu coûteux et sans danger. Utilisé depuis
plus de 100 ans, le chlore est un élément essentiel dans le traitement de l’eau. Il permet
d’éliminer les microorganismes (bactéries et virus) dont ceux qui furent autrefois à l’origine
des maladies comme le choléra, la typhoïde et autres épidémies meurtrières.
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
f) Floculation :
Floculation :
Après avoir été déstabilisée par la coagulation, les particules en suspension ont besoin d’être
agitée plus lentement afin de pouvoir entrer en contact les unes avec les autres de manière
plus efficace.
La taille des « flocons » obtenus après coagulation n’est généralement pas suffisante et par
l’ajout d’un floculant (polymère) et grâce à une agitation maitrisée, l’agglomérat obtenu
aura une taille suffisante pour sédimenter dans le bassin.
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Ce « floc » constitué de l’agrégat des particules en suspension sera ensuite récupéré par
décantation.
g) Décantation :
La sédimentation a pour but de déposer le floc décanté et ainsi réduire au minimum la
concentration de matières en suspension qu’il faudra enlever par filtration.
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
La filtration sur sable est une technologie qui est utilisée dans les installations de traitement
des eaux du monde entier depuis le 19ème siècle. C’est ce principe qui a été adapté au
traitement de l’eau familial.
Le filtre à sable est un moyen écologique de traitement des effluents relativement simple et
peu coûteux. Son principe est de faire percoler de l’eau à travers un massif de sable.
La limpidité de l’eau est assurée par la filtration. Dégréement a conçu l’AQUAZUR V, un filtre
à sable ouvert dont la couche de sable permet de retenir les matières en suspension et
particules.
Placé à la suite d’un décanteur, il contribue à l’obtention d’une eau filtrée de haute qualité
destinée à la consommation humaine.
Chaque unité de traitement dispose d’un certain nombre de filtres rectangulaires en béton.
La (fig14) ci-dessous montre que les filtres sont des cuves rectangulaires à sables, le passage
de l’eau à travers le milieu poreux (sable) se denier retient la MES dont les dimensions est
supérieur à celle des pores pour à obtenir une turbidité de l’eau inférieure à 0,5 NTU.
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Vu que l'eau décantée peut contenir des matières en suspension, les filtres se colmatent, ce
qui implique la diminution du taux d'eau filtrée, pour cela, chaque 48 heures, et en fonction
des indicateurs du niveau de colmatage du sable, l’équipe concernée effectue un lavage des
filtres par injection de l’eau et de l’air permettant ainsi le nettoyage du sables de tous les
résidus empêchant l’eau d’arriver aux buselures au moment du filtrage.
Le lavage des filtres s’effectue à l’aide des surpresseurs et de pompes commandées par des
vannes de vidange.
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Une deuxième injection de chlore est effectuée en entrée de la bâche d’eau traitée. Cette
injection permet à la fois de traiter l’ammonium (chloration au Break Point) et d’assurer la
désinfection.
Remarque :
En fait il existe d’autres réactifs qui peuvent être utilisé lors du traitement, parmi il
y’a le charbon actif et lai de chaux, mais pendant tout ma durée du stage ils sont
jamais utilisées.
Charbon actif : Le charbon actif est utilisé pour la désodorisation de l’eau surtout
pendant la période de la sécheresse.
Néanmoins cette technique présente les inconvénients suivants :
Des coûts de manutention générés par les changements et
l’élimination de charbon actif
Des frais d’entretien importants.
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Bref, la dernière étape de station du traitement d’eau à BERKANE est la filtration à sable et
l’injection de désinfectant (chlore), après cette dernière on obtient une eau potable, qui
est consommable par la population de BERKANE et la ville touristique SAIDIA.
En fait d’après les étapes de traitement d’eau potable à BERKANE on remarque que dans
chacune l’entreprise de l’ONEE utilise des équipements qui permettant le bon
fonctionnement des étapes, dans la partie suivante on va vous situer les différents
équipements utilisées dans les étapes de traitement d’eau potable par la station
BERKANE.
a) La pompe :
Les pompes sont des appareils qui génèrent une différence de pression entre les tubulures
d’entrée et de sortie.
Suivant les conditions d’utilisation, ces machines communiquent au fluide soit de l’énergie
Potentielle (par accroissement de la pression en aval) soit de l’énergie cinétique par la mise
en mouvement du fluide.
Ainsi on peut vouloir augmenter le débit (accroissement de l’énergie cinétique) ou/et
augmenter la pression (accroissement de l’énergie potentielle) pour des fluides gazeux,
liquides, visqueux, très visqueux. On distingue deux grandes catégories de pompes :
Les Pompes Volumétriques :
Une pompe volumétrique se compose d’un corps de pompe parfaitement clos à l’intérieur
du quel se déplace un élément mobile rigoureusement ajusté. Leur fonctionnement repose
sur le principe suivant :
Exécution d’un mouvement cyclique
Pendant un cycle, un volume déterminé de liquide pénètre dans un compartiment
avant d’être refoulé à la fin. Ce mouvement permet le déplacement du liquide entre
l’orifice d’aspiration et l’orifice de refoulement.
Les Pompes Centrifuges :
Une pompe centrifuge est constituée par :
Une roue à aubes tournant autour de son axe
Un distributeur dans l’axe de la roue
Un collecteur de section croissante, en forme de spirale appelée volute
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Description :
Les pompes à axe vertical ont été inventées pour la première fois par M.MAHLON LAYNE et
adaptées pour un usage dans les puits ou quand la surface de l’eau est inférieure aux limites
fonctionnelles (ici adaptées). Elles sont utilisées là où les autres pompes ne peuvent pas
réaliser la même tâche. L’efficacité des pompes à forage à axe vertical est semblable ou
même mieux que la majorité des pompes centrifuges.
La pompe à axe vertical est composée de trois parties principales :
La tête de refoulement, la colonne de refoulement et les corps redresseurs.
L’arbre et la colonne de refoulement assurent une liaison entre la tête de refoulement et les
corps redresseurs.
La puissance est transférée du moteur vers les roues, et la colonne conduit l’eau à la surface.
L’arbre dans cette pompe peut être lubrifié soit à l’eau soit à l’huile. Les pompes lubrifiées à
l’huile contiennent un tube joint dans lequel l’huile lubrifie les roulements. Les pompes
lubrifiées à l’eau ont un arbre ouvert.
Les roulements sont lubrifiés à l’aide de l’eau pompée. S’il y a des possibilités que du sable
fin soit pompé, choisissez la pompe lubrifiée à l’huile car elle empêchera le sable d’atteindre
les roulements. Si l’eau est destinée à un usage domestique ou pour bétail, elle ne doit pas
contenir de l’huile. Donc une pompe lubrifiée à l’eau est à utiliser dans ce cas.
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Autres Caractéristiques:
Producteur siemens.
Autres modèles à plus de 7500 l/s
Options de fonctionnement :
Moteur électrique.
Vitesse de fonctionnement variable.
Moteurs avec boite à vitesse à angle droit
Courroie et poulie.
Assure un HMT et un débit élevés avec une grande efficacité.
Pompe centrifuge à axe horizontale :
Description :
Les pompes sont nécessaires pour le transfert des fluides et pour contrer les résistances engendrées
par le flux dans le circuit hydraulique. Dans les systèmes de pompage avec différents niveaux de
fluide, cela implique également de surmonter la différence de hauteur géométrique. En raison de
leur conception et de leur fonctionnement, les pompes centrifuges à axe horizontale sont
productrices de courant hydraulique. Bien qu’il y en ait de nombreux types, une caractéristique
commune à toutes les pompes centrifuges à axe horizontale est que le fluide entre dans une roue
axialement. Un moteur électrique entraîne l’axe de la pompe sur lequel est logée la roue. L’eau qui
entre dans la roue axialement par la bride d’aspiration et le goulot d’aspiration est déviée par les
aubes de la roue dans un mouvement radial. Les forces centrifuges qui affectent chaque particule du
fluide provoquent une augmentation de la vitesse et de la pression lorsque l’eau s’écoule au travers
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
de la zone des aubes. Lorsque le fluide sort de la roue, il est collecté dans la volute. La vitesse du flux
est ralentie quelque peu par la construction de la volute.
• Corps de pompe
• Moteur
• Roue
Autres caractéristique :
Producteur : Siemens
Pression max de fonctionnement 10 bar.
Température liquide jusqu’à 90°C.
Température ambiante jusqu’à 40°C.
Hauteur d’aspiration manométrique jusqu’à 7m.
Fonctionnement continue.
Moteur électrique à induction à 2 pôles (n = 2850 tr/min).
Isolation classe F.
Protection IP55.
Corps pompe fonte.
Rotor fonte
Arbre moteur acier inox.
b) Compresseur d’air :
Description :
Un compresseur est une machine dont la pression de sortie (pression en aval) est supérieure
à la pression atmosphérique. Les compresseurs utilisées dans les stations de traitement
BERKANE est généralement de type ROLLAIR qui intègre un sécheur par réfrigérateur qui
permet d’éliminer les molécules d’eau dans le but de préserver les conduites du phénomène
de la corrosion.
Caractéristiques :
Producteur : Worthington Creyssensac AIR
La puissance de la gamme Rollair : La transmission par engrenage permet aux
compresseurs à vis Rollair 15-30 de fournir de l'air comprimé avec une grande
efficacité et de très faibles niveaux de bruit. Aujourd'hui, le compresseur Rollair peut
aussi être installé sur un réservoir d'air avec un sécheur par réfrigération et de
nombreuses options destinées à renforcer l'efficacité et la qualité de l'air.
Une transmission par engrenage d'une grande efficacité :
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Ballon d’air :
L’air comprimé est stocké par la suite dans un ballon d’air qui couvre les besoins en air de
l’unité de traitement qui y est associé, un capteur de pression est placé au niveau du ballon
(manomètre), une fois ce dernier atteint un niveau de pression (bas) fixé au préalable, le
compresseur démarre encore une fois le processus de compression d’air.
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Les vannes de contrôle sont des organes de commande comportant un orifice de dimension variable
qui permet le réglage des débits des fluides. En conséquence, elles sont l’actionneur d’un grand
nombre de chaînes de régulation: pression, niveau et température, etc.
En générale, Il existe plusieurs types des vannes de régulation des fluides, parmi les types les plus
utilisé au niveau de station BERKANE on trouve :
Siège incliné : elle est caractérisé par un haut débit, une longue durée de vie et robuste
Siège droit : cette type de vanne est fiable, simple et précise.
A membrane : cette type est résistante, hygiénique et sans zone de rétention.
Boisseau sphérique : est caractériser par une haute pression et son modularité de
raccordement est simple avec un plein débit.
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Vanne motorisée :
Définition et fonction :
Domaines d’utilisation :
Des circuits de chauffage aux réseaux industriels : eau froide, eau chaude, air, gaz, vapeur,
hydrocarbures, fluides de process…
Nous disposons d’une large gamme de vannes répondant toutes à la norme ISO et à la
norme CE.
Pour des applications plus industrielles, nous disposons de nombreux modèles avec
l’agrément sécurité feu BS 6755-2 ou API 607, l’agrément ATEX ou l’agrément TA LUFT
(émissions fugitives).
Une vanne (à sphère ou à papillon) et disposant d’une platine ISO est pilotée par
l’intermédiaire d’un servomoteur électrique.
Il est important de souligner que les vannes motorisées électriques standard ont un
fonctionnement « tout ou rien », c'est-à-dire que leur position est soit ouverte soit fermée et
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
passe instantanément d’un état à l’autre. Dans le cas où une fonction de régulation est
recherchée, il faut opter pour une vanne de régulation spécialement prévue à cet effet.
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Zone bleu foncé = pression amont ; zone verte = pression aval ; zone bleu clair =
pression d’équilibre variable entre le diaphragme (02) et le pilote ; zone jaune =
pression du niveau de la membrane au niveau haut du réservoir sous la membrane.
Le ralentisseur de fermeture et d’ouverture RFO (08) permet de maîtriser le
remplissage de la chambre (fermeture) et la vidange de la chambre (ouverture).
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
a) Analyseur de turbidité :
Définition et fonctionnement :
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Une fois l'appareil déballé, tous les composants doivent être vérifiés pour déceler
d'éventuels dégâts dus au transport et un rapide contrôle du fonctionnement doit être
effectué avant l'installation. Pour cela, le capteur est raccordé à l'unité d'affichage, elle-
même branchée sur l'alimentation secteur. Peu après ce branchement, l'affichage est
activé et l'appareil bascule vers l'affichage des mesures. La valeur mesurée dans l'air ne
veut alors rien dire.
b) Analyseur de chlore :
Définition et fonctionnement :
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
L’analyseur de chlore 9184sc est un appareil mesurant le chlore dans les installations de
traitement de l’eau et plus précisément au niveau des décanteurs, cet appareil utilise un
procédé ampérométrique visant la mesure de la teneur en HOCl. Une membrane
perméable de manière sélective aux molécules HOCl vers le capteur ampérométrique.
Les capteurs pour la mesure du dioxyde de chlore sont dotés d'une cathode métallique
qui est séparée du produit par une fine membrane. Le dioxyde de chlore provenant du
milieu diffuse à travers cette membrane et est réduit à la cathode en or. Le circuit est
fermé par l'anode en argent et l'électrolyte. La réduction à la cathode est
proportionnelle à la concentration de dioxyde de chlore dans le milieu. Ce processus se
déroule dans une large gamme de pH et de température.
La mesure du chlore libre est quelque peu différente. C’est l'acide hypochloreux qui
diffuse à travers la membrane et induit la réaction. La présence d'acide hypochloreux
dans le milieu dépend de la valeur de pH. Cette dépendance est compensée à l'aide de
la mesure du pH dans la chambre de passage et par calcul dans le transmetteur. Pour
la mesure du chlore total, l'acide hypochloreux et les chlora-mines jouent un rôle dans
un système complexe de réactions.
1° Membrane 7° Electrolyte
2° Fixation membrane 8° Boitier capteur
3° Anode 9° Cathode
4° Bouchon électrolyte 10° Raccord vers échantillon
5° Tubulure électrolyte 11° Echantillon
6° Electrode montée
La (pho14) ci-dessous présente les capteurs turbidité, chlore dans la station BERKANE.
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c) Capteur et transmetteur de PH :
Définition et fonctionnement :
Les capteurs et les transmetteurs de pH sont utilisés dans différentes industries comme la
chimie, l'eau & les eaux usées, l'agroalimentaire, les sciences de la vie, les centrales
électriques, les matières premières et le pétrole & gaz. Le choix du capteur dépend de
l'application. Choisissez le diaphragme et le système de référence du capteur en verre en
fonction de vos besoins. Utilisez des capteurs ISFET si le bris de verre ne peut pas être toléré
ou si les produits contiennent une grande quantité de solvants organiques. Utilisez des
capteurs en émail si la stabilité à long terme et une maintenance réduite au minimum sont
indispensables.
La valeur de pH est mesurée à l'aide d'un transistor à effet de champ à sélectivité ionique
(ISFET). Ce n'est qu'un simple transistor avec une source et un drain isolé de la grille au
moyen d'un semi-conducteur. Les ions hydrogène du milieu peuvent s'accumuler à la grille.
La charge positive résultante sur le côté extérieur de la grille génère sur le côté intérieur une
migration équivalente de charges négatives. Le canal semi-conducteur devient ainsi
conducteur. Plus les ions H+ s'accumulent à la base, plus le courant peut s'écouler entre la
source et le drain.
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
d) Débitmètres :
Définition et fonctionnement :
Avec les ultrasons, il est possible de mesurer le débit volumique de divers gaz et liquides de
manière fiable, indépendamment de la conductivité, de la pression, de la température ou de
laviscosité.
Pour les applications nécessitant une précision traçable et garantie, on utilisera de
préférence des capteurs inline. Les capteurs ultrasoniques clamp-on sont, quant à eux,
montés sur la paroi externe des conduites et permettent également des mesures
temporaires ou un rétrofit.
Nager à contre-courant nécessite plus de force et de temps que nager dans le sens du
courant. Deux capteurs montés sur la conduite émettent et reçoivent simultanément les
impulsions ultrasoniques émises, c'est-à-dire sans différence de temps de parcours. Chaque
capteur peut alternativement transmettre et recevoir des signaux ultrasoniques tout en
mesurant le temps de parcours du signal.
Dans le cas d'un fluide en mouvement, les ultrasons nécessitent des temps de parcours
différents (en fonction de l'écoulement) pour atteindre le récepteur. La différence du temps
de parcours mesurée est directement proportionnelle à la vitesse d'écoulement et de ce fait
au volume écoulé.
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e) Capteur de niveau :
Définition et fonctionnement :
Qualité constante des produits, sécurité de l'installation et efficacité économique, voici des
aspects essentiels pour tout point de mesure de niveau.
Le niveau dans les liquides, l’eau, les solides en vrac ou les gaz liquéfiés est souvent mesuré
dans les cuves, silos ou réservoirs mobiles. Il existe un grand nombre de principes de mesure
pour la mesure de niveau continue, la mesure d'interface, la mesure de densité et la
détection de niveau.
La mesure de niveau par ultrasons avec capteurs PROSONIC permet une mesure continue,
sans contact et sans entretien, dans les liquides, pâtes, boues et solides en vrac pulvérulents
ou à forte granulométrie. La mesure est insensible au coefficient diélectrique, à la densité ou
à l'humidité et également au colmatage grâce à l'effet d'auto nettoyage des sondes. Le
PROSONIC se base sur le principe du temps de parcours. Un capteur émet des impulsions
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
f) Capteur de pression :
Définition et fonctionnement :
Que ce soit pour la pression, le niveau ou le débit, aujourd'hui la mesure de pression est
souvent utilisée pour la mesure dans les liquides, l’eau et les pâtes et les gaz. Avec une vaste
gamme de techniques de mesure.
Que ce soit dans l'eau ou dans un autre liquide, les capteurs de niveau hydrostatique
mesurent dans de nombreuses applications de différentes industries, comme
l'agroalimentaire, l'eau potable/les eaux usées. Les transmetteurs de pression DELTAPILOT
et WATERPILOT pour la mesure de niveau hydrostatique sont parfaitement adaptés dans les
cuves ou puits, en montage immergé ou à l'extérieur d'une cuve.
Cellule Contite : La cellule de mesure est entièrement protégée entre la membrane de process et la
membrane arrière. Elle est également totalement insensible à la condensation et aux gaz agressifs.
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Cellule céramique Ceraphire : La cellule céramique est une cellule sèche, c'est-à-dire que la
pression agit directement sur la robuste membrane céramique et la déforme. Une variation
de capacité dépendant de la pression est mesurée aux électrodes du substrat céramique et
de la membrane de mesure.
Chapitre 3
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Chapitre 3
Cette chapitre est constitué par deux parties, la première est réservé pour la programmation
du fonctionnement de la station, au contraire la deuxième concerne la supervision de la
station.
I) Partie programmation :
1) Introduction :
Dans cette partie, il s’agit de programmer une chaine de production d’eau potable. Cette
installation est constituée de 4 automates de type Siemens (S7-315 2DP). Ces quatre
automates sont reliés par un réseau INDUSTRIAL ETHERNET S7 de siemens.
En fait, le choix d’automate et le réseau de communication entre les automates, à était basé
sur la justification de notre encadrant, ajoutant à ça qu’au niveau de la station BERKANE la
plus part de ces appareils sont de type Siemens.
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Retrait facile de la gaine avec l'outil de dégainage FastConnect qui permet d'ôter en
une seule opération et sur la longueur exacte la gaine extérieure et le blindage
tressé.
Standardisé.
Les câbles d'énergie et PROFINET résistants avec l'indice de protection IP69 sont
flexibles, robustes et résistants à la torsion
La gaine du câble, résistante, est en FEP (fluor éthylène propylène).
Certification UL, c'est-à-dire résistant aux fortes pressions, aux températures élevées,
à l'eau, à la vapeur, aux acides, aux produits nettoyants et désinfectants chimiques.
Compatible avec les composants existants.
2) Objectif :
L’objectif de cette partie est de pouvoir concevoir et mettre en œuvre un programme simple
en Step7.
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Remarque :
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
a) Partie théorique :
On a déjà indiqué dans l’introduction que l’installation est constituée de 4 automates de type
Siemens (S7-315 2DP). Ces quatre automates sont reliés par un réseau INDUSTRIAL ETHERNET S7 de
siemens, ce qu’il fait il y’a un échange d’information entre les automates. La fig(35) ci-dessous
présente la structure d’échange d’informations entre les 4 automates :
Remarque :
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Désignation Variables
Capteur de turbidité c.turb
Capteur de température c.temp
Capteur de débit c.déb
Capteur de niveau analogique c.a.n
Capteur de PH c.ph
Vanne1 v1
Vanne2 v2
Capteur niveau bas de la bâche c.n.b.BA
Capteur niveau haut de la bâche c.n.h.BA
Pompe1 du débourbeur I_P1 déb
Pompe2du débourbeur I_P2 déb
Pompe3 du débourbeur I_P3 déb
Pompe4 du débourbeur I_P4 déb
Pompe1 du réservoir de secourt I_P1 sec
Pompe2 du réservoir de secourt I_P2 sec
Pompe3 du réservoir de secourt I_P3 sec
Racleur I_Racleur
Pompe I_Pompe
1ére vanne de poly-électrolyte I_V1 poly
2éme vanne de poly-électrolyte I_V2 poly
1ére vanne de chlore I_V1 chlore
Vanne de sulfate I_V sulfate
Agitateur rapide I_agit rap
Agitateur lent I_agit lent
Capteur niveau bas du réservoir final IMG_c.n.b.RES F
Capteur niveau haut du réservoir final IMG_c.n.h.RES F
Pompe1 du réservoir final I_P1 RES F
Pompe2 du réservoir final I_P2 RES F
2éme vanne de chlore I_V2 chlore
IMG, I : image.
2. Grafcet de fonctionnement :
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b) Partie pratique :
Dans cette partie on va essayer de programmer le grafcet donné par la fig(36) à l’aide de
logiciel SIMATIC MANAGER (STEP7), pratiquant les étapes de mise en œuvre suivantes :
Ce système se révèle d’une importance cruciale dans la gestion des entreprises, passant d’un
outil opérationnel ou d’ingénierie à une importante source d’information.
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Le poste de supervision permet la saisie manuelle par l’opérateur d’un ensemble de données
qui sont intégrées dans la base de données et utilisées par les différentes taches du système.
Ces données peuvent être classées en deux familles :
Sélection d’un choix de mode de marche, sélection d’une commande et paramétrage des
seuils et des consignes...
b) Aide à la maintenance :
L’application de supervision HIGH LEIT permet de fournir un journal utilisant un filtre
préconfiguré montrant :
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
L’ensemble des données de la supervision sont disponibles via les fonctions (OLE, ODBC,
DDE...).
f) Communication :
Les communications entre les serveurs HL et les postes satellite utiliseront une infrastructure
de communication utilisant différents types de technologies pour finalement créer un réseau
de communication de base TCP/IP ETHERNET communicant à travers le protocole IEC60870-
5-104.
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Annexe
Dans cette partie d’annexe, je vais vous présenter le programme complet de mon projet au
niveau de logiciel STEP7.
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Au niveau de la STAT2
Au niveau de la STAT3
Au niveau de la STAT4
Programme :
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Au niveau de la STAT3 :
Table de mnémonique :
Programme :
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Au niveau de la STAT2 :
Table mnémonique :
Programme :
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Au niveau la STAT1 :
Table de mnémonique :
Programme :
La réception des images E/S de puis les 3 Stations (STAT2, STAT3 et STAT4 AU Niveau OB1 :
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Les actions :
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Remarque : même programme pour les 3 autre pompe de débourbeur ( I_p2 déb, I_p3 déb,
I_p4 déb).
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Résumer
Le but de mon projet est de concevoir un programme d’automatisation Siemens de la station
de traitement d’eau potable pour améliorer la productivité du travail.
La première partie, a été réservée pour la présentation générale de l’entreprise ONEE, ainsi
que l’historique de l’unité de production BERKANE.
La deuxième partie a été consacrée à une analyse fonctionnelle de la chaine du traitement
d’eau potable en générale et également au niveau de la station ; qui se termine par la
justification des choix du matérielles utilisées au niveau de la station.
La troisième partie a été consacrée à la mise en œuvre d’un programme d’automatisation
STEP7 et une interface homme machine pour faire la supervision, contrôle et la commande
de la station à partir de la salle de contrôle.
Comme perspective de ce travail, assurer la communication entre le programme
d’automatisation STEP7 de la station et l’interface déjà réalisée, l’archivage des donnés dans
un serveur SQL; ainsi qu’une application de supervision à distance utilisant des logiciels et
des langages « bureautiques » tel que le Visual BASIC peut être développée.
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Conclusion
J’ai effectué mon stage au sein de l’entreprise ONEE.
Après ma rapide intégration dans l’équipe, j’ai eu l’occasion de réaliser plusieurs taches qui
ont constitué une mission de stage globale. Chacune de ces taches, utiles au service et au
bon déroulement de l’activité de l’entreprise.
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Système automatisé d’une chaîne de traitement d'eau potable
Bibliographie
- Documents papier :
- Liens internet :
http://www.onep.ma/
http://www.koshland-science-museum.org/water/html/fr/index.html
http://traitementeaux.e-monsite.com
http://www.trevi-env.com
http://traitementdeseaux.fr
http://www.wilo.be
http://www.siemens-home.bsh-group.com
http://www.compresseurs-worthingtoncreyssensac.com
http://www.directindustry.fr
https://www.fr.endress.com
http://w3.siemens.com
http://www.efacec.pt/
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