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Stage d’initiation
Réalisé par :
El kholfy Oumaima
Encadré par :
Mme Zahra
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Remerciement
A l’issue de notre stage technique, nous exprimons nos remerciements dans un premier
temps a toute l’équipe pédagogique de l’école supérieure de technologie de Fès pour la
richesse et la qualité de leur enseignement et qui déploient de grands efforts pour assurer à
leurs étudiants une formation actualisée.
Et finalement, mes vifs remerciements s’adressent aux membres du jury, ayant fait
l’honneur de juger notre travail.
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Sommaire
Introduction……………………………………………………………………………………………………………………6
I. Présentation de la RADEEF……………………………………………………………………..8
1.historique de la RADEEF………………………………………………………………………………………………8
2.Activites de la RADEEF………………………………………………………………………………………….…...8-9
3.organigramme de la direction………………………………………………………………………………….…10
1.composition chimique…………………………………………………………………………………………………12
2.types d’eau………………………………………………………………………………………………………………….12
3
1.le chlore………………………………………………………………………………………………………………………..19
2.la désinfection………………………………………………………………………………………………………………19
V. Analyses bactériologiques……………………………………………………………………………30
1.milieux de culture…………………………………………………………………………………………………………..31
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Liste des tableaux
Tableau 1 : les bactéries recherchées dans l’eau ainsi que leurs milieux de culture utilisés
pour le dénombrement.......................................................................................................33
Figure11 : pH-mètre…………………………………………………………………………………………………………26
Figure12 : turbidimètre……………………………………………………………………………………………………27
Figure13 : conductimètre…………………………………………………………………………………………………28
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Introduction
L'eau est un élément essentiel à la vie non seulement pour l'être humain mais aussi pour tous
les types de plantes et d'animaux, il ne doit pas être un bien marchand mais un patrimoine
commun qu'il convient défendre et protéger pour l'intérêt de tous.
Simplement, nous dirons que l'eau potable est une eau qui ne doit pas présenter un danger sur
la santé humaine, elle doit être exempte de bactéries, virus, parasite, agente, pathogènes et non
toxique, de plus elle doit être agréable à boire, claire et sans odeurs.
Notre travail est passe au sein de la régie autonome de distribution d'eau et d'électricité de
Fès. Notre objectif c'est d'établir la caractérisation des eaux superficiels et des eaux
souterraines dans le but de contrôler la qualité de l'eau et nous avons réalisé des analyses :
Physico-chimiques et organoleptiques.
Bactériologiques et désinfection par une simple chloration.
Les objectifs de ces analyses sont déterminés la qualité de l'eau potable et de ne pas nuire la
sante du public et enfin l'impact du chlore sur la désinfection de l'eau.
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PARTIE 1 :
Présentation de la
R.A.D.E.E.F et ses
propriétés et Types d'eau
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(I) Présentation de la RA.D.E.E. F :
1. Historique de la R.A.D.E.E.F:
A la fin de chaque exercice la régie fait ressortir le principal élément et fait ayant
conduit aux résultats dégagés accompagnes d'une analyse financière et de compte officiel.
Division électricité
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commune urbaine de la ville partagée en arrondissements : Agdal, Zouagha, Saiss, Fès
Medina et les communs Ain Chkef et Mechouar Fès Jdid.
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2) Organigramme de direction.
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3) Aperçu sur le laboratoire de la RADEEF et ses objectifs :
Le laboratoire est composé de deux cellules : une cellule d'analyses et d'autre de compteurs.
Une salle de conservation des produits chimiques nécessaires pour les analyses
physico-chimiques et bactériologiques.
Une salle pour lavage et stérilisation du matériel équipée d'une étuve, autoclave, four,
hôte d'aspiration, bec bunsen.
Une salle d'analyses physico-chimiques équipée de plusieurs matériels : turbidimètre,
conductimètre, pH-mètre, balance, four, spectrophometre, four, agitateur mécanique et
la verrerie nécessaire.
Une salle d'analyses bactériologiques équipée d'appareil : trois incubateurs à différents
thermomètres, deux réfrigérateurs, four, hôte d'aspiration, pompe d’aspiration, pompe
de filtration, bain marie, une étuve et de la verrerie nécessaire aux analyses
bactériologiques.
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5) Organigramme du laboratoire contrôle qualité des eaux :
12
→
2.Types d'eau :
Les eaux souterraines, pendant longtemps ont été synonymes d’eau profonde et
répondant aux normes de potabilité. Ces eaux sont en effet moins sensibles aux pollutions
accidentelles. Elles peuvent aussi contenir des éléments à des concentrations dépassant
largement les normes de potabilité, ceci est dû à la composition du terrain de stockage.
Les eaux souterraines doivent être traitées avant distribution toutes les fois que la
concentration des éléments dépasse la valeur autorisée par les règlements en vigueur.
Ce terme englobe toutes les eaux circulantes ou stockées à la surface des continents.
Sans traitement, les eaux de surface sont rarement potables. Elles sont généralement polluées
bactériologiquement. De plus, elles peuvent présenter d’autres pollutions :
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D’origine urbaine : les rejets provenant de la collecte des E.R.U (métabolisme de
l’homme, confort domestique), après leur traitement en station d’épuration.
D’origine industrielle : polluants et micropolluants organiques ou inorganiques.
D’origine agricole : engrais et produits pesticides et herbicides entrainés par les eaux
de pluie et le ruissellement.
(c) Eau de mer :
Eau de mer est l’eau salée des mers et des océans, elle n’est pas potable, et en général
ne doit pas être bue par les êtres humains. Le sel en est le responsable : si l’on boit de l’eau de
mer, à long terme la quantité d’eau nécessaire pour éliminer ces sels devient supérieure à la
quantité d’eau gagnée par absorption d’eau de mer.
La production d’eau potable passe par plusieurs étapes : captage, production, stockage,
distribution, consommation, collecte, dépollution et retour en milieu naturel (Figure 2).
a. Captage :
L’eau destinée à la consommation provient du milieu naturel. Elle est plus souvent
prélevée dans les nappes souterraines ou bien dans des cours d’eau. Les ressources utilisées
pour l’alimentation en eau font l’objet d’une surveillance particulière afin de limiter les
risques de distribution d’une eau de mauvaise qualité. Une fois prélevée, l’eau brute est
refoulée vers une usine de traitement qui produit l’eau potable que nous consommons.
b. Production :
Selon l’origine, l’environnement, et les milieux que traverse cette eau, elle se charge en
minéraux, polluants, et germes pathogènes, et une fois acheminée à l’usine, l’eau brute
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pompée subit des traitements physiques, chimiques et parfois biologiques. Afin que cette eau
soit potable après être passée par plusieurs traitements (clarification, filtration, et
désinfection), elle doit répondre à des paramètres définis par des normes bien justifiées.
c. Stockage :
Sous pression et dans des tuyaux enterrés, l’eau est acheminée de la station de
production vers un réservoir (château d’eau ou réservoir souterrain). Le réservoir est essentiel
pour que l’eau soit disponible à votre ro binet 24h/24h.
d. Distribution :
Le réseau public distribue l’eau potable jusqu’au pied des habitations. Après le compteur, le
réseau public est transporté par les tuyaux privés jusqu’au robinet. Lors de la distribution, on
fait une chloration qui permet à l’eau potable de faire ce voyage en toute sécurité pour la santé
des consommateurs.
e. Consommation
Comme toutes les eaux, en traversant les sols et les roches, l’eau du robinet s’est
minéralisée son goût, sa saveur, ses teneurs en sels minéraux (potassium, calcium ...) et en
oligoéléments (bicarbonates, nitrates …) varient selon sa région d’origine.
f. collecte :
Les eaux usées sont recueillies dans des collecteurs pour être acheminées vers un réseau
d’égouts. Ces réseaux sont entretenus rigoureusement pour éviter tout risque pour la santé
publique et l’environnement
f. Dépollution :
Après usage des eaux potables, elles sont conduites vers les stations d’épurations ou usines
de dépollution pour se débarrasser de leur pollution grâce à des traitements sophistiqués, où
elles seront rendues à la nature pour éviter la dégradation des cours d’eau.
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h. Retour au milieu naturel :
L’eau dépolluée va être restituée au milieu naturel et va rentrer à nouveau dans le cycle
éternel de l’eau. 90% des eaux sont rejetées dans les eaux continentales, 8% dans les eaux
marines et 2% sont utilisées par exemple en irrigation.
▫ Une eau est une eau qui sort naturellement d'une source est également le
nom donne à une catégorie d'eau embouteille dont les caractéristiques doivent
respecter une règlementation qui varie selon les pays.
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▫ L'alimentation en eau potable de la ville de Fès et des centres sont gérés
par la régie est assurée à partir :
Une production RADEEF : forages et sources (24% de la production
totale)
Une production ONEE : forages et eau traitée de l'oued Sebou (76%)
La régie assure également l'alimentation en eau potable des villes et
centre suivants : SEFROU-BHALIL, SIDI-HRAZEM, SKHINAT, RAS TBOUDA,
BIR TAMTAM et TIMGANAY.
La RADEEF est composée de 10 forages artésiens propres, ils exploitent une nappe
captive, c'est à dire qu'il est compris entre deux couches imperméables avec des conditions
des pressions élevées.
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PARTIE 2 : Le traitement de
l'eau par chloration.
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I) Le chlore :
Il est abondant dans la nature, sa dérive le plus important est le <<sel de table>>ou
chlorure de sodium (Na CL). Ce dernier est nécessaire a de nombreuses formes de vie.
II) La désinfection :
Cette réduction des germes peut être obtenue par des procédés d'enlèvements physiques
tels que la filtration (sur sable, charbon actif) ou encore des procédés d'inactivation
chimique.
Au sein de la RADEEF, la chloration (l'ajout du chlore à l'eau de javel) est le procédé utilise
pour la désinfection d'eau.
Le chlore tue les organismes pathogènes tels que les bactéries et les virus en cassant les
liaisons chimiques de leurs molécules. Les désinfections qui sont utilisées à cette fin sont des
composes de chlore qui peuvent échanger des atomes avec d'autre composes, tels que des
enzymes dans des bactéries et autres cellules.
Méthode de pointus
Méthode de busent
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Le degré chlorométrique est la quantité du chlore actif présent dans 1 l d’eau de javel.
▫ L’eau de javel : est une solution aqueuse et alcaline d’hypochlorite de sodium Na Cl.
▫ Chlore actif : c’est le chlore qui a donné naissance à l’hypochlorite Na Cl.
3.Dosage de l’eau de javel dilué avec une solution KI en présence d’empois d’amidon
jusqu’au virage bleu.
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Objectifs :
Principe :
Dans une série de flacons contenant un même volume d'eau à analyser, on ajoute des
concentrations croissantes de chlore.
La demande en chlore de l'eau est donnée par le premier flacon dans lequel on décèle
la présence de chlore libre après un temps de contact déterminé.
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Zone B : formation puis destruction des chloramines minérales.
Zone C : break point (la quantité optimale et minimale pour désinfecter 1m d'eau).
Le point de rupture est donc d'autant plus bas que les impuretés de l'eau ont été oxydées par
le chlore. Cette courbe montre qu’il faut bien ajouter du chlore pour faire baisser la teneur en
chloramine.
Principe :
Le chlore résiduel libre dans une eau traitée est déterminé par le test de DPD (D’éthyle
Paraphénylène Diamine) indicateur d’essai au moyen d’un comparateur visuelle. Ce test
consiste à ajouter un comprimé réactif à l’échantillon ce dernier donne une coloration qui sera
ensuite comparée aux couleurs du comparateur, on détermine enfin la quantité du chlore
résiduel présente dans l’eau en mg/l.
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PARTIE3 :
Les analyses réalisées par le
laboratoire analyses des eaux
de la R.A.D.E.E.F
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(I) Le prélèvement des échantillons :
Le prélèvement d'un échantillon d'eau est une opération délicate à laquelle le plus grand soin doit être
apporte, il conditionne les résultats analytiques et l'interprétation qui en sera donnée échantillon doit être
homogène, représentatif et obtenu sans modifier les caractéristiques physico-chimiques de l'eau (gaz
dissous, matières en suspension,etc...) étant donné que dans la plupart des cas le responsable du prélèvement
n'est pas lanalyste,il convient que le préleveur ait une connaissance précise des conditions du prélèvement et
de son importante pour la qualité des résultats analytiques. Globalement, il est donc nécessaire de mettre en
place une organisation structure, de disposer d'un personnel qualifié, de disposer d'un personnel qualifié, de
développer une méthodologie adaptée à chaque cas, de procéder à un choix judicieux des points de
Figure10
Il y a 2 types de prélèvements :
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Utilisation des flacons stériles
Fermer le flacon rapidement et soigneusement puis mettre une étiquette en identifiant le nom de la
Une conservation à une température de 4c a l'obscurité suffisant dans la plupart des cas à préserver
Les analyses physico-chimiques sont effectuées quotidiennement Sur des prélèvements d'un réservoir
et son secteur.
Le gout :
L'ensemble des sensations gustatives, olfactives et de sensibilités chimiques communs perçues lorsque
Cette mesure est basée sur la finesse du sens gustatif de l'opérateur. L'eau est diluée avec de l'eau
sans gout, la dégustation est effectuée en commençant par les dilutions les plus grandes jusqu'à l'apparition
du gout.
L'odeur :
Une eau destinée à l'alimentation doit être inodore. En effet, toute odeur est un signe de pollution ou
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La couleur :
La coloration d'une eau est dite vraie ou réelle lorsqu'elle est due aux seules substances en solution.
Elle est dite apparente quand les substances en suspension y ajoutent leur propre coloration. Les couleurs
réelles et apparentes sont approximativement identiques dans l'eau claire et les eaux de faible turbidité.
Elle est importante de connaitre la température de l'eau avec une bonne précision. En effet, celle-ci joue
un rôle dans la solubilité des sels et surtout des gaz, donc sur la conductivité électrique, dans la
Le potentiel hydrogène pH :
Figure11 : pH-mètre
Le pH-mètre est un appareil souvent électronique permettant la mesure du pH d'une solution aqueuse.il
est généralement constitué d’un boitier électronique permettant l'affichage de la valeur et d'une électrode de
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Mode opératoire :
On lave l'électrode avec de l'eau distillée après chaque mesure, puis on met l'eau à analyser dans un
bêcher, ensuite on immerge l'électrode du pH-mètre dans l'eau jusqu'à ce qu'elle soit trompée, et à la fin on
La turbidité :
Figure12 : turbidimètre
La turbidité désigne la teneur d'un liquide en matières qui le troublent. Elle est causée par des particules
en suspension qui absorbent, diffusent en réfléchissant la lumière. La turbidité est un facteur écologique
Mode opératoire :
La conductivité :
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Figure13 : conductimètre
La plupart des matières dissoutes dans l'eau se trouvent sous forme d'ions charges électriquement, la
mesure de la conductivité permet donc d'apprécier la quantité des sels dissous dans l'eau.
La conductivité est également en fonction de la température de l'eau : elle est plus importante lorsque la
Mesurer la conductivité électrique de l'eau c'est à dire sa capacité à transporter la courant électrique soit
sur le terrain, soit au laboratoire sur des échantillons d'eau prélevés sur le terrain.
Mode opératoire :
On verse un échantillon de l'eau à tester dans un récipient adéquat, ensuite on plonge l'électrode dans
l'échantillon d'eau en brassant l'eau avec l'électrode pour homogénéiser et à la fin on lit la valeur de la
Définition :
Les chlorures sont présents dans l'eau une grande quantité, la teneur en chlorure d'une eau dépend de
Principe :
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Les chlorures sont dosés en milieu neutre par une solution titrée de nitrates d'argent en présence de
Les nitrates proviennent de la minéralisation de la matière organique : engrais, azotes, résidus animaux,
Principe :
On dose les nitrates en présence de salicylate de sodium pour donner du paranitrosalicylate de sodium de
couleur jaune. Ce compose peut-être dose par colorimétrie à longueur d'onde 450nm
C'est un indice de pollution, la toxicité des nitrites est identique à celle des nitrates. Ils disparaissent vite
Ce dosage de nitrites dans les eaux d'alimentation se fait par mesure spectrométrique.
Dosage d'ammonium :
La présence d'ammonium indique généralement une pollution d'origine organique. Une eau superficielle
Principe :
Le dosage est effectué par la méthode au bleu d'indophénol qui consiste à traiter l'ammonium par une
solution d'hypochlorite de sodium et de phénol, en milieu alcalin et en présence de nitroprussiate qui agit
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Dosage des sulfates :
Principe :
Les sulfates sont précipités en milieu chlorhydrique a l'état de sulfate de baryum selon la réaction
suivante :
L'objectif de ces analyses doit être stérilisé afin d'éliminer les divers micro-organique présente et ce
faisant transformer des produits non stériles en produits stériles .la méthode qu'on utilise souvent au
Le flambage : cette méthode est basée sur l'emploi du bec bunsen, elle est utilisée pour la stérilisation
L'autoclave : c'est un appareil très performant qui est indispensable dans une unité de microbiologie.il est
utilisée pour stériliser les milieux de cultures aussi pour stériliser tout autre matériel de microbiologie.
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IV) Les milieux de cultures :
Un milieu de culture est un support qui permet la culture des bactéries, des cellules afin
de permettre leur étude. En principe, les bactéries trouvent dans ce milieu les composants
indispensables pour leur multiplication en grand nombre rapidement, mais aussi parfois des
éléments qui permettront de privilégier un germe bactérien ou une famille.
V) Méthodes employées :
La méthode de filtration sur membrane, est une technique qui nous permet de dénombrer
les bactéries présentes même en petit nombre dans l’eau.
Un volume d’eau précis est filtré à travers une membrane filtrante, dont les pores ne
laissent pas passer les bactéries. Ces dernières, après filtration seront retenues dans la
membrane, qui sera déposée sur un milieu de culture. Chaque bactérie retenue sur la
membrane donne naissance à une colonie après incubation de 24 h à 37°C. Les colonies sont
ensuite dénombrées.
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Figure16 :filtration sur membrane
Mode opératoire :
Ensemencement :
Incubation :
Pour la recherche des coliformes totaux : l’incubation se fait à 37°C pendant 48 h.
Pour la recherche des streptocoques : elle se fait à 37°C pendant 48h
Lecture :
La lecture des boites, après incubation permet de reconnaitre la présence de ces bactéries
par une coloration jaune des colonies pour les coliformes totaux et fécaux, et rouge pour
les streptocoques fécaux.
Ensemencement en profondeur :
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On incorpore une quantité de l’échantillon dans une boite de pétri contenant la gélose fondue
Figure17 :Ensemencement en profondeur
Mode opératoire :
Incubation :
Lecture :
Identification des colonies et dénombrement : colonies blanchâtres.
Ce tableau récapitule toutes les bactéries recherchées dans l’eau ainsi que leurs milieux de
culture utilisés pour leur dénombrement
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VI) Bactéries recherchées :
1. Streptocoques fécaux :
S’apparentent aux coliformes fécaux, elles sont donc des bactéries pathogènes ;
à 37°C pendant 48 h.
2. Coliformes totaux :
Sont des bactéries capables de croître en présence des sels biliaires ou autre agent
de surface, capables de fermenter le lactose en 48 h à une température de 37°C. Pour mettre
en évidence la présence de coliformes totaux on fait passer les échantillons d’eau (100 ml) à
travers une membrane de porosité inférieure à 45 µm, on ensemence la membrane dans le
milieu nutritif Tergitol à une température de 37°C.
3. Germes totaux :
Ce sont tous les micro-organismes qui sont capables de croître des matières nutritives.
Pour le dépistage de ces germes totaux, on met 1 ml d’eau à analyser dans une boite de
pétri stérile ; puis, on ajoute la gélose à l’état liquide, on ferme la boite de pétri et on la
déplace selon une ligne traçant le chiffre 8 ; ensuite, on laisse la gélose se solidifier et on
incube à la température de 37°C, et à 22°C.
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Conclusion
L’eau est appelée aussi l’or bleu, est une ressource naturelle essentielle dans la vie, il ne doit
contenir aucun germe pathogène d’une part, d’autre part il faut que les paramètres physico-chimiques et
Et pour rendre L’eau potable et consommable il suffit de la désinfecter par une simple chloration
Le but principal du contrôle consiste à éliminer tous les risques de la contamination de l’eau.
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