Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
La gestion en eau potable au Maroc a été conçue d’une manière progressive mais selon un
processus dynamique, passant d’une gestion de crise à une vision à long terme .
Les eaux souterraines représentent environ 20% du potentiel en ressources en eau du pays
sur 130 nappes aquifères et 32 sont des nappes profondes. Pour Les ressources
superficielles, le Maroc dispose d’un patrimoine de 145 grands barrages et de 15 barrages
structurants en cours de construction.
L’office national de l’eau potable (ONEP) joue un rôle prépondérant dans le secteur du fait
Les ressources
Aspect financier
Aspect juridique ²
Le prix de l'eau facturé au consommateur final n'est pas uniforme, il est variable en fonction de
chaque région. Ainsi, en milieu urbain le prix dépend de la ville, forcément de la quantité consommée
(tarification par tranches) et de l'usage (domestique, industriel, public, etc...). Selon que l'opérateur
soit public ou privé, les mécanismes de révision tarifaires sont variables. Les tarifs de l'eau sont,
quelque soit l'opérateur, croissants par tranche de consommation. En règle générale, la première
tranche s'applique jusque 6m³ par mois, la deuxième tranche s'applique de 8 à 20 m³ et la troisième
à plus de 20 m³ (mise à jour d'une tranche).
4.RÉGIES DIRECTES
Le royaume du Maroc subit une grave sécheresse depuis plus de quarante ans, il est classé au
23ème rang mondial pour ce qui est de l’exposition aux risques hydriques, en effet il souffre d’une
baisse sévère des bassins hydrauliques, un recul du niveau des nappes phréatiques de 2 à 3 mètres
par an, pour faire face à ce déficit hydrique sévère les pouvoirs publics multiplient les initiatives.
Actuellement, au moins de 16 barrages sont en cours de construction, ces actions portent également
sur le dessalement de l’eau de mer en effet Maroc a programmé la construction de vingt stations de
dessalement d’eau de mer d’ici à 2030 qui devrait fournir une bonne partie de ses besoins en eau
potable, selon le ministère de l’équipement, la réutilisation des eaux usées, la protection des nappes
phréatiques par la pose de compteurs au niveau des puits afin de rationaliser leur
exploitation ,l’amélioration du réseau de distribution de l’eau potable afin de réduire leurs pertes
estimés de 20 % , dans la même logique le ministère a interdit l’arrosage des golfs et des espaces
verts par l’eau potable ,et a ordonné aux autorités locales de restreindre la distribution d’eau quand
c’est nécessaire.
Conclusion
Malgré les efforts du Maroc pour préserver la ressource en eau,l’eau continue d’être surexploitée et
gaspillée. Ce qui aggrave notre situation hydrique. ; d’où la nécessité d’agir en urgence pour nous
sauver de cette situation alarmante. Le grand défi pour toute gestion rationnelle de l’eau au Maroc
réside, en effet, dans notre capacité à affronter le caractère irréversible de la raréfaction de nos
ressources en eau
https://lematin.ma/journal/2021/gestion-participative-leau-maroc-defi-remporter/
353652.html
https://www.mawarid.ma/document-1851.html
http://www.onep.ma/presentaion-onep.htm
https://www.aqua6.info/blog/28_comparatif-des-prix-de-eau-par-ville-au-maroc.html
https://www.lepoint.fr/afrique/secheresse-le-plan-du-maroc-pour-eviter-les-penuries-d-
eau-28-03-2022-2469915_3826.php#11