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- Nitsidika ny fotodrafitrasa famokaran-drano ao Mandroseza ny Minisitry ny

Rano, ny Fidiovana ary ny Fanadiovana Voahary Rakotovelomanantsoa sy ny


Tale Jeneralin’ny JIRAMA Vonjy Andriamanga, androany, 03 febroary,
folakandro.

Hita taratra ny fandrosoan’ny asa fanitarana


ny tobim-pamokaran-dranon’i Mandroseza
izay nanomboka ny volana desambra 2019.
Hita taratra nandritra izany ny fandrosoan’ny asa fanitarana ny tobim-pamokaran-
dranon’i Mandroseza izay nanomboka ny volana desambra 2019. Raha ny
fanazavana dia ato anatin’ny enim-bolana voalohany no ho vita ity tobim-pamokaran-
drano fanampiny 40 000m3 ity. Manodidina ny 200 000m3 isan’andro ny rano
vokarin’i Mandroseza raha toa ka mananika ny 300 000m3 kosa ny filan’ny mponina.

Nilaza ny Tale Jeneralin’ny JIRAMA Vonjy Andriamanga fa maro ireo tetikasa


hiarahan’ny roa tonta manatanteraka hamahana ny olan’ny famatsian-drano eto
Antananarivo sy ny manodidina. Isan’izany ny fanorenana tobim-pamokaran-drano
telo vaovao, fanavaozana ireo fantson-drano izay efa manomboka ny ampahany
miaraka amin’ny kaompania TRG avy atsy Afrika Atsimo, fanatsarana kalitaon’ny
rano ary fanomezana paompin-drano ho an’ny daholobe.

- jirama : 46 sites identifiés pour


l’installation de forages d’eau
samedi 30 janvier | Mandimbisoa R.
Le projet de forage pour résoudre les problèmes d’approvisionnement en eau
commence à avancer. La ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène,
Voahary Rakotovelomanantsoa, a annoncé hier que 46 sites sont identifiés à
Antananarivo pour réaliser ces forages.

Voahary Rakotovelomanatsoa a indiqué que les travaux de prospection des sites ont
été menés par les techniciens de son département ministériel, ceux de la société de
l’eau et de l’électricité malgache (JIRAMA) qui peine à subvenir en eau et en
électricité ses consommateurs, notamment ces derniers temps, et ceux de l’Institut
d’observatoire géophysique d’Antananarivo (IOGA).

Pour l’instant, la liste des quartiers qui vont bénéficier de ce projet n’est pas rendue
public. Par contre, le membre du gouvernement a affirmé que les travaux débuteront
dès la semaine prochaine, conformément au rapport du conseil des ministres de
mercredi dernier.
- Les travaux de forage entamés dans le fokontany d'Antsahamasina à Ambohidrapeto
sont maintenant terminés. L'infrastructure produit entre 1 à 2m3 d'eau par heure selon les
informations du ministère de l'Eau.
🔹Pour rappel, 46 sites, dont Antsahamasina, Andraisoro, Tsarahonenana et Ankatso Tanàna
ont été identifiés à Antananarivo et ses environs pour installer des forages en vue de résoudre
les problèmes d'approvisionnement en eau.
🔹Ce projet est mis en oeuvre par le ministère de l'Eau, en collaboration avec la Jirama et
l’Institut d’observatoire géophysique d’Antananarivo (IOGA).
-

Fanatsarana ny famatsian-drano
 8 avril 2019
Lapan’i Mahazoarivo, ny 08 aprily 2019 – Nivory mikasika ny olana mifandraika amin’ny
famatsiana rano fisotro eto Madagasikara, ny Praiminisitra Ntsay Christian  sy ireo
tomponandraikitra eo anivon’ny Ministera izay misahana ny rano sy ireo tomponandraikitra avy
eo anivon’ny JIRAMA.
Nambaran’ny Lehiben’ny governemanta fa ny fitondram-panjakana dia nanapa-kevitra ny hijery
manokana ny vahaolana azo ampiharina ao anatin’ny fotoana fohy dia fohy. Mahakasika
an’Antananarivo manokana, hatomboka ny fampiasam-bola amin’ny hamatsiana rano ny
tanànan’Antananarivo renivohitra. Efa 15 taona izao no tsy nanaovana fampiasam-bola ny
amin’ny famatsian-drano, hoy ny Praiministra ka mahatonga ny tsy fahampian’izany eto
Antananarivo.

Koa, araka ny sosonkevitra avy tamin’ny tomponandraikitra anivon’ny Ministeran’ny Angovo, ny


Rano sy ny akoran’afo, dia anisan’ny nodinihina ny fahazoana famatsian-drano fanampiny
amin’ny alalan’ny reniranon’Ampasimbe eto Antananarivo Avaradrano, ka hojerena ny lafiny
teknika hahafahana manatanteraka izany. Nisy avy hatrany, ny fidinana ifotony izay
notanterahin’izy ireo niaraka tamin’ny Lehiben’ny governemanta, ary nanomezan’ity farany
fanampim-panazavana toy izao:  “hita fa misy fomba  hafa metimety kokoa dia ny fampiasana ny
reniranon’Ikopa,  izay tsy lavitra ny By Passs no misy azy;  io no hakàna fanapahan-kevitra
haingana amin’ity herinandro ity ny amin’ny tokony hanombohana ny fotodrafitrasa mba
hahafahana mamatsy iny faritra Atsinanan’Antananarivo iny”.
Vahaolana faharoa ankoatra izay, ny fanaovana fandavahan-drano na “forage” eny amin’iny
faritra Itaosy sy Ambohidrapeto iny. Tanjona hoy ny Praiministra, ny hahitana vahaolana
hamatsiana rano ny faritra rehetra eto Antananarivo fa tsy ny any amin’ny faritra
Atsinanan’Antananarivo ihany.

Mahakasika ny vola hampiasaina, dia horaisina amin’ny vola madio an’ny Fanjakana izany,
amin’ny alalan’ny teti-bola nasiam-panitsiana (loi de Finance Rectificative-LFR), izay efa eo am-
pamolavolàna azy isika amin’izao fotoana izao, ary  atao mba hahafahana mitondra vahaolana
haingana dia haingana amin’ny famahana ireo olana misy eo amin’ny vahoaka.

Les problèmes des services d’eau dans la


région de Analamanga
L’accès à l’eau est un droit que chacun doit obtenir. De nombreuses régions de
Madagascar connaissent des problèmes en matière d’eau surtout le Sud de
Madagascar ou l’accès à l’eau est presque inexistante.
La région ANALAMANGA connait également des problèmes sur ces services d’eau
gérés par la société Jiro sy Rano Malagasy ou JIRAMA que ce soit sur la distribution,
la quantité, la continuité ou le prix de l’eau.

Au niveau mondial, selon le rapport de l’OMS/UNICEF de 2019 environ 29% de la


population mondiale n’ont pas accès à des services d’alimentation domestique en
eau potable en 2017.

Pour le cas de Madagascar, selon le MICS ou Multiple Indicator Clusters Surveys,


seulement 41% de la population ont accès à un service de base en matière d’eau en
tant que boisson  de base en 2018.

L’accès potable à Madagascar, bref historique et quelques chiffres

L’accès à l’eau potable n’est pas un sujet nouveau pour Madagascar. De nombreux
dirigeants malgaches ont essayé de réaliser cet objectif pour certains ce défi. L’accès
à l’eau potable devient une problématique surtout avec l’avènement des Objectifs
Mondiaux de Développement  ou OMD plus précisément de l’objectif N°7 : Assurer
un environnement durable[1]. Depuis l’INSTAT essaye de produire des statistiques sur
le taux d’accès à l‘eau que ce soit au niveau national ou régional annuellement ou
pluriannuellement.

En 2000, le taux d’accès à l’eau au niveau national était de 30%.[2]Un taux assez
faible. En s’engageant dans l’atteinte des OMD, le Plan d’Action de Madagascar ou le
MAP s’organise autour des OMD. Ce plan avait prévu que le taux d’accès à l’eau
passerait de 35% en 2005 à 65% en 2012 pour qu’au moins la moitié de la population
ait accès à l’eau. Evolution interrompue suite aux événements de 2009. 

Le taux d’accès à l’eau en 2012 aura été seulement de 27,7%[3]. En 2015, le constat
est  sans appel, nombreux pays dont Madagascar n’ont pas réussi atteindre les OMD.
Ainsi il a été décidé de fixer de nouveaux objectifs pour 2030 appelés les Objectifs
Durables de développement ou ODD. Un des ODD discute de l’Eau propre et
Assainissement.

Le Plan National de Développement 2015-2019 constate le taux faible d’accès à l’eau


potable au niveau national de 2012 et souhaite améliorer la situation d’accès à l’eau à
Madagascar entre autre par «  la mise à jour du cadre juridique, légal et réglementaire
de l’Eau, Hygiène et Assainissement  » ensuite de « Garantir l’accès à l’eau potable
salubre et accessible et un assainissement adéquat pour tous » et enfin « Développer la
gestion intégrée des ressources en eau »[4]

Pour le cas de l’Initiative pour l’Emergence de Madagascar ou IEM, la Politique


Générale de l’Etat met l’accent sur l’Energie et l’eau pour tous dans son
2e paragraphe. L’objectif de l’IEM en matière d’eau est « d’augmenter de manière
substantielle l’approvisionnement en eau potable de nos concitoyens sur l’ensemble du
territoire de Madagascar à travers des travaux de forages, d’adductions d’eau
potable [5]»

Enfin le dernier rapport de l’INSTAT et de l’UNICEF de 2018 a constaté que 41% de la


population nationale a comme pour eau comme boisson de base. Un progrès par
rapport aux  statistiques de 2015 de 27,7% cependant 2% de la population possède
des services limités en matière d’eau et 21% n’ont pas de service d’accès à l’eau[6].

Il semble que malgré les divers plans gouvernementaux nationaux et les


engagements internationaux en matière d’accès à l’eau, la situation de l’eau de
Madagascar reste stagnante ou à faible courant.

L’accès à l’eau dans la région ANALAMANGA, Statistiques et historique

Au début de l’année 2000, selon les données de l’INSTAT : «  98% de la population se


trouvant dans la capitale bénéficie de l’accès à l’eau potable  ; Dans d’autres centres
urbains 60% de la population utilisent des sources d’approvisionnement en eau
potable » Cependant en milieu rural : « Seule une minorité a accès aux sources d’eaux
potables (12%) »[7]

En 2008, le taux de desserte en eau potable pour la région ANALAMANGA sera de


77,40% en milieu urbain et 61,41% en milieu rural. En 2010, le taux de desserte en eau
potable en milieu urbain diminuera en 72,36%  pour le cas du taux de desserte en
milieu rural sera de 61,69%.[8]

En 2012, environ 66,3% de la population de la région d’ANALAMANGA ont accès à un


service d’eau potable amélioré ; 33,7% ont un accès à un service d’eau potable non
amélioré.[9]

Pour terminer lors d’une enquête en 2018, environ 74% de la population


d’ANALAMANGA ont comme eau comme boisson de base qui est une nette
amélioration par rapport aux statistiques de 2012 et de 2010[10]

Les problèmes des services d’eau dans la région d’ANALAMANGA et ses causes

Le constat est que la population de la région ANALAMANGA entre autre la capitale


ANTANANARIVO ; le taux d’accès à l’eau est assez élevé par rapport à certaines
régions comme la région SUD de Madagascar.

Cependant ses services d’eau rencontrent des problèmes. Par exemple concernant le
non continuité du service, la quantité et le débit du service, la vétusté des
infrastructures…
En effet depuis  quelques années la distribution de l’eau dans la région
d’ANALAMANGA rencontre de nombreux problèmes. Le problème plus récurrent est
la coupure d’eau entrainant le non continuité du service d’eau.

La coupure d’eau peut provenir de la destruction ou du mauvais état des


canalisations d’eau ou de la faible pression de l’eau ne permettant à l’eau de se
déplacer dans les canalisations ou bien de l’épuisement des ressources.[11]

Un autre problème des services d’eau est le débit et la quantité de l’eau qui est
variable ou faible. Pouvant également être causé par le mauvais état des
infrastructures ou la faiblesse des infrastructures ou seulement la grande
consommation de la population d’eau ou la croissance de celle-ci. [12]

Techniquement parlant : l’offre en eau est faible tandis que le besoin ou la demande
ou la consommation en eau est élevé. Ainsi il est difficile de subvenir aux besoins en
eaux de toute la population tananarivienne.

Enfin pour terminer la vétusté des infrastructures de distribution d’eau qui est un
problème dégradant les services d’eau. Cause de la coupure, du faible débit et de la
faible quantité d’eau ; les infrastructures sont en mauvais état ou vétustes datant de
la compagnie Eau et Electricité de Madagascar.[13]

Les projets gouvernementaux pour améliorer les services d’eaux dans la région
d’ANALAMANGA

En général, Que ce soit le MAP en 2007 ou le PND en 2013 ou IEM en 2018 ; tous
préconisent l’amélioration et l’augmentation de l’accès à l’eau dans le territoire
national malgache.

Grâce aux divers programmes nationaux prônant l’accès à l’eau, de nombreux projets
sur l’eau ont été élaborés puis exécutés par l’Etat et/ou avec l’aide d’une Organisation
Non Gouvernemental national ou international. C’est le cas de la création d’un
partenariat entre Banque Mondiale et Madagascar sur le Projet –Pilote d’Alimentation
et d’Assainissement en milieu Rural ou PAEPR au niveau national en 2000.

A part le PAEPR, il existe aussi des programmes nationaux comme le Programme


National d’Accès à l’Eau Potable et l’Assainissement ou PNAEPA entre 2008-2012.
Entre autre il existe également des stratégies nationales sur l’eau comme par exemple
la stratégie nationale  de l’eau et de l’assainissement entre 2013-2018.

En dehors de ces plans et programmes nationaux relatifs à l’eau ; il existe des projets
ou des mesures propres à la région d’ANALAMANGA notamment la ville
d’ANTANANARIVO pour améliorer le service d’eau.
C’est le cas par exemple  de l’utilisation des camions citernes pour subvenir aux
besoins de la population tananarivienne en 2019. Il existe également des projets de
forages et de pompages à Ambohidrapeto la même année pour pallier aux
problèmes de services d’eau. [14]

Une station d’approvisionnement en eau à AMORONAKONA sera également


opérationnelle prochainement pour la population tananarivienne.[15]

Enfin il existe des projets non gouvernementaux pour améliorer le service d’eau dans
la région ANALAMANGA.

C’est le cas de l’investissement fait par le gouvernement de Norvège de 1 millions de


dollar pour satisfaire les besoins en eau des communes d’ANALAMANGA et de
TOAMASINA en septembre 2020.[16]

Autre exemple, le projet d’alimentation en eau potable de Mantasoa débuté en 2015


dans le cadre d’une collaboration entre la commune d’Auch (Gers,France) et la
commune de Mantasoa divisé en 3 phases :

 Phase 3 : La réhabilitation et l’extension du réseau central de Mantasoa (2019 –


2020)
 Phase 2 : Schéma Directeur et mise en gestion déléguée (2017-2018)
 Phase 1: Construction d’un réseau dans le quartier d’Anjozoro (2015-2017) [17]
En Avril 2006, un projet nommé EPAAL (Eau Potable et Assainissement avec les
acteurs locaux) Le projet cofinancé par l’Union Européenne œuvrant dans le secteur
Eau, Hygiène  et Assainissement (EHA) Le projet touche 5 régions notamment la
région ANALAMANGA. Le projet vise d’augmenter le taux de couverture en eau saine
dans les zones d’intervention et de déclencher un changement de comportement en
matière d’hygiène…[18]

            Constat, Solutions et Conclusion

Après cette longue étude, force est de constater que le taux d’accès à l’eau dans la
région d’ANALAMANGA fait partie des plus élevé. Cependant la région elle-même
rencontre des problèmes sur son service d’eau : Coupure d’eau, non continuation du
service, Quantité  ou débit faible et  prix élevé.

Il faut reconnaitre que des mesures ont été prises pour résoudre ces problèmes que
ce soit sur le court ou le long terme que ce soit sur le côté théorique et légal ou bien
sur le côté pratique et créatif.

La création d’une nouvelle ville ou la diminution de la population de la région


d’ANALAMANGA semble des mesures adéquates pour réduire la consommation de
l’eau et l’augmentation de la quantité d’eau disponible. D’autre part le
renouvellement ou l’amélioration ou la création de nouvelles infrastructures d’eau
permettrait d’améliorer la qualité et la quantité et le débit de l’eau.[19]

RANDRIANARISOA Tsiory / REFESIMANDIDY

Pénurie d’eau : des forages en guise


de solution
jeudi 28 janvier | Mandimbisoa R.
Réaliser des forages d’eau dans les quartiers d’Antananarivo pour appuyer
l’approvisionnement en eau de la Jirama et des communes environnantes dépendant
de la station de Mandroseza. Cette solution a été soumise hier en conseil de
ministres pour répondre à la grogne des habitants de plusieurs quartiers de la
capitale qui sont touchés par les récurrentes coupures d’eau.

Ce projet du ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène (MEAH) avec la


Jirama devrait débuter la semaine prochaine selon le communiqué du conseil des
ministres. Ce projet de forage n’est pas nouveau. A Ampasika, un forage a été
installé en 2019 par la Jirama. Avec une capacité de 5m3 d’eau par heure, ce
système a permis d’approvisionner les Fokontany Ampasika, Andohatapenaka et
Etoile rouge en eau potable. L’infrastructure a été attribuée aux Fokontany qui la
gère comme ils gèrent les bornes fontaines. Des forages de plus grande envergure
étaient ainsi annoncées à l’époque à Ivato et à Laniera. En 2020, la Jirama a
également fait des appels d’offres pour la fourniture d’équipement de forages dans
plusieurs régions du pays.

Le taux d’accès à l’eau potable dans l’agglomération d’Antananarivo est supposé


être environ de 64% incluant approximativement 87% de la population de la CUA et
40% de la population en dehors de la CUA. La Jirama reçoit 300 à 350 demandes de
nouveaux branchements chaque mois. Actuellement, il existe un écart important
entre la demande en eau et la capacité de production d’eau de la Jirama dans
l’agglomération d’Antananarivo. Cet écart augmentera continuellement au fur et à
mesure de la croissance de la population. Ainsi, un renforcement graduel de la
capacité de production d’eau est indispensable pour répondre à la demande
croissante de la population dans la capitale.

Les travaux du premier forage lancés


à Ambohidrapeto
mercredi 3 février | Mandimbisoa R.
Les travaux de forage qui devraient permettre de résoudre les problèmes
d’approvisionnement en eau à Antananarivo ont débuté mardi à Antsahamasina,
commune Ambohidrapeto, à Itaosy. L’installation de ce puits devrait apporter une
solution à la difficulté d’accès d’eau potable dans cette localité.
45 autres forages devraient être installés dans la capitale dans les prochains jours,
toujours dans le cadre de la résolution des problèmes d’approvisionnement en eau à
Antananarivo. Les travaux sont menés conjointement par le ministère de l’Eau, de
l’Assainissement et de l’Hygiène et de la société d’eau et d’électricité malgache
(JIRAMA) et un autre partenaire.
Cela n’empêche pas les autres entités de procéder à la mise en place des forages,
comme ce fut le cas dans les cités universitaires d’Antananarivo où le ministère de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a contribué à la réalisation
des puits, toujours pour résoudre les problèmes d’approvisionnement en eau pour
les étudiants de l’université.

L’administration pubique passe à la


fibre optique
vendredi 29 janvier | Mandimbisoa R.
Deux cent vingt-trois kilomètres de fibre optique seront installés prochainement à
Antananarivo afin de connecter entre eux les différents bâtiments de l’administration
publique, a déclaré le ministre des Postes, des Télécommunication et du
Développement numérique, Andriamanohisoa Ramaherijaona lors de la mise en
place d’un réseau 4G d’une vingtaine d’antenne relais dans la capitale.

Ce long réseau de fibre optique sera destiné uniquement à l’administration publique


et sera indépendant des opérateurs commerciaux. Ce projet entre dans le cadre du
Projet de modernisation du réseau de télécommunication de l’administration
malgache (PMRTAM) en vue d’une meilleure gouvernance et au profit de la sécurité
publique.

Le gouvernement avait signé un accord avec la Chine pour ce projet en 2019, raison
pour laquelle la société chinoise Huawei se voit confier ce vaste chantier financer par
l’Exim Bank of China d’une valeur de 47,2 millions de dollars. Il consistera à la mise
à disposition de l’administration publique d’un réseau moderne par fibre optique et
LTE doté d’infrastructures sécurisées. De nouvelles technologies seront aussi
déployées et mises au service de l’administration publique (intelligence artificielle,
data center, caméra de surveillance, visioconférence, e-mail, téléphonie IP).
Le ministre Andriamanohisoa Ramaherijaona, a également annoncé l’installation de
plus 1000 caméras de surveillance dans la capitale et le déploiement de plus de
1550 terminaux mobiles pour les forces de l’ordre afin de renforcer la sécurité
publique.

Pénurie d’eau : des forages en guise


de solution
jeudi 28 janvier | Mandimbisoa R.
Réaliser des forages d’eau dans les quartiers d’Antananarivo pour appuyer
l’approvisionnement en eau de la Jirama et des communes environnantes dépendant
de la station de Mandroseza. Cette solution a été soumise hier en conseil de
ministres pour répondre à la grogne des habitants de plusieurs quartiers de la
capitale qui sont touchés par les récurrentes coupures d’eau.

Ce projet du ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène (MEAH) avec la


Jirama devrait débuter la semaine prochaine selon le communiqué du conseil des
ministres. Ce projet de forage n’est pas nouveau. A Ampasika, un forage a été
installé en 2019 par la Jirama. Avec une capacité de 5m3 d’eau par heure, ce
système a permis d’approvisionner les Fokontany Ampasika, Andohatapenaka et
Etoile rouge en eau potable. L’infrastructure a été attribuée aux Fokontany qui la
gère comme ils gèrent les bornes fontaines. Des forages de plus grande envergure
étaient ainsi annoncées à l’époque à Ivato et à Laniera. En 2020, la Jirama a
également fait des appels d’offres pour la fourniture d’équipement de forages dans
plusieurs régions du pays.

Le taux d’accès à l’eau potable dans l’agglomération d’Antananarivo est supposé


être environ de 64% incluant approximativement 87% de la population de la CUA et
40% de la population en dehors de la CUA. La Jirama reçoit 300 à 350 demandes de
nouveaux branchements chaque mois. Actuellement, il existe un écart important
entre la demande en eau et la capacité de production d’eau de la Jirama dans
l’agglomération d’Antananarivo. Cet écart augmentera continuellement au fur et à
mesure de la croissance de la population. Ainsi, un renforcement graduel de la
capacité de production d’eau est indispensable pour répondre à la demande
croissante de la population dans la capitale.

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