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Introduction

L'eau est une substance chimique constituée de molécules H2O.


Ce composé est très stable et néanmoins très réactif, et l'eau liquide est aussi un excellent solvant.
Dans de nombreux contextes, le terme eau est employé au sens restreint d'eau à l'état liquide, ou pour
désigner une solution aqueuse diluée (eau douce, eau potable, eau de mer, eau de chaux, etc.).
L'eau est ubiquitaire sur Terre et dans l'atmosphère, sous ses trois états, solide (glace), liquide
et gazeux (vapeur d'eau). L'eau extraterrestre est également abondante, sous forme de vapeur d'eau
dans l'espace et sous forme condensée (solide ou liquide) à la surface, près de la surface ou à l'intérieur
d'un grand nombre d'objets célestes.
L'eau est un constituant biologique important, essentiel sous sa forme liquide pour tous les organismes
vivants connus. Compte tenu de son caractère vital, de son importance dans l'économie et de
son inégale répartition sur Terre, l'eau est une ressource naturelle dont la gestion est l'objet de forts
enjeux géopolitiques

La qualité de l'eau est caractérisée du point de vue physico-chimique, biologique et hydro


morphologique (dans le cadre de la Directive-cadre sur l'eau, norme européenne).

La qualité de l'eau attendue est dépendante de son usage ; les normes à respecter ne seront pas les
mêmes selon que l'eau est destinée à être bue, utilisée pour l'irrigation de cultures, ou simplement à
alimenter un cours d'eau naturel.

Ce concept est utilisé pour l'eau potable ou certains usages domestiques et/ou industriels
nécessitant une eau aux caractéristiques particulières (déminéralisée par exemple).

L’eau est aujourd’hui la denrée alimentaire la plus fortement réglementée.

Ces analyses est mener l’eau brute, l’entrée de systèmes de distribution et les robinets des
consommateurs pour mettre en évidence et s’assurer de leur qualité.

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Partie I :

Revue bibliographique
I. Ressource d’eau :
Le secteur de l'eau potable et de l'assainissement au Maroc a vu depuis les dernières
décennies, une augmentation très importante de l'accès à l'eau. Dans une moindre mesure,
l'accès à l'assainissement a également augmenté. La distribution d'eau est déléguée
à des opérateurs privés dans quatre villes:
1. Casablanca (Lydec)
2. Rabat/Salé (Red al)
3. Tanger et Tétouan (Amendis)
4. tandis qu'elle est assurée par des régies municipales dans douze autres villes
et par l'Office national de l'eau potable (ONEP) dans 532 petites et moyennes villes.
L'ONEP assure également la production d'eau qui est revendue aux régies et opérateurs
privés. Elle assure aussi l'assainissement dans une soixantaine de communes.
Les défis restant à relever sont le faible taux de traitement des eaux usées (seulement 20 %
des eaux collectées sont traitées), le raccordement à l'eau potable en milieu rural — en
particulier concernant l'habitat dispersé — et la maintenance et l’exploitation des systèmes
d’eau en milieu rural (dont 20 % ne seraient pas fonctionnels). En 2005, le gouvernement a
lancé un « Programme national d’assainissement » (PNA). Il a pour objectif ambitieux de
parvenir à 60 % de taux de traitement des eaux collectées et 80 % de taux de raccordement au
réseau sanitaire dans les zones urbaines d’ici 2020. Pour ce qui est du raccordement en eau
potable dans les quartiers informels des grandes villes, le programme INDH (« Initiative
nationale pour le développement humain ») permet de contribuer financièrement aux
branchements « sociaux » d’eau et d’assainissement réalisés par les opérateurs dans les
grandes villes.

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I.1. Ressource conventionnelles :

Les ressources en eau du Maroc sont, en moyenne, d'environ 22 milliards de mètres cubes par
an soit 730 m3 par habitant et par an. Avant les sécheresses des années 1990 et 2000, la
ressource en eau était encore estimée à environ 29 milliards de mètres cubes. Les ressources
en eau mobilisables sont de 20 milliards de mètres cubes dont 16 milliards sont des eaux de
surface et 4 milliards des eaux souterraines. Le Maroc dispose de 128 grands barrages dont la
capacité de stockage est de 17 milliards de mètres cubes, soit plus que le débit annuel de
toutes les eaux de surface. En 2004, environ 13,5 milliards de mètres cubes d'eau étaient
utilisées, soit environ 67 % de des ressources mobilisables. Les usages de l’eau se répartissent
suivant la proportion suivante : 83 % pour l’agriculture et 17 % pour l’industrie et l’eau
potable. Ce constat doit être relativisé car les ressources ne sont pas réparties également dans
l’espace (le nord du pays étant moins aride), ni dans le temps (les pluies sont concentrées en
hiver). La qualité de la ressource est dégradée dans plusieurs bassins, en particulier dans
le bassin du Sebou.
Il y a sept grands fleuves au Maroc et de multiples petites rivières. Les sept bassin versants
principaux sont le bassin du Loukkos, celui de la Moulouya, du Sebou, du Bouregreg, de
l’Oum Er-Rbia, du Tensift et du Souss-Massa. À part le Loukkos, tous ces fleuves prennent
leur source dans l’Atlas. Les plus importants transferts d’eau entre bassins sont celui du canal
de la Rocade entre l’Oum Er-Rbia et le Tensift près de Marrakech, celui de l’embouchure de
l’Oum er-Rbia à Casablanca et celui du Bouregreg entre Rabat -Salé également dont le
renforcement fut en cours de préparation en 2010. Sur le long terme, des projets de grands
transferts Nord Sud d’environ 2,74 millions de mètres cubes par jour (0,75 milliards de mètres
cubes par an) entre le Sebou et le bassin aride du Tensift sont envisagés.

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Les usages industriels et domestiques représentaient 2,28 millions de mètres cubes en 2003,
desquels 0,7 million de mètres cubes (31 %) sont produits à partir de ressources souterraines
et 1,58 million de mètres cubes (69 %) à partir d’eau de surface. Les ressources en eau
souterraine sont surexploitées, en particulier dans le Sous-Massa où l’irrigation à l'échelle
industrielle domine.
En milieu rural, selon un recensement effectué en 2002, 53 % des systèmes d'alimentation en
eau potable étaient alimentés par des puits, 16 % à partir d’ouvrages gérés par l’ONEP ou par
les régies de distribution d’eau potable (piquages sur les grandes adductions), 17 % à partir de
sources et 8 % à partir de forages. Pour les 6 % restants, l’information disponible ne
permettait pas de définir la ressource en eau mobilisée.
Pour la protection et l’exploitation de cette source, parmi les directions réalisées, l’Etat a
construit l’Office National de l’Eau Potable (ONEP).

I.2. ONEP :

L’Office National de l’Électricité et de l’Eau potable (ONEE) est un acteur de référence pour
le développement durable au Maroc. Il est le pilier de la stratégie énergétique et bras armé de
l’Etat dans le secteur de l’eau et de l’assainissement dans le Royaume. Depuis le milieu des
années 1990, l’Office est sur tous les fronts : généralisation de l’accès à l’électricité et à l’eau
potable, épuration des eaux usées et développement du service de l’assainissement liquide,
modernisation et élargissement des réseaux de production, de commercialisation et de
distribution des ressources électriques et hydrauliques, lutte contre le gaspillage et
implémentation de nouveaux instruments et techniques d’économies de l’eau et
d’électricité…

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L’ONEP, né du regroupement en 2012 de l’Office National de l’Électricité (ONE) crée en
1963 et l’Office National de l’Eau Potable (ONEP) crée en 1972, s’investit pleinement dans
de grands projets structurants pour le Maroc, le dotant d’infrastructures de production,
transport et de distribution d’électricité et d’eau ainsi que d’épuration des eaux usées
indispensables au développement durable du pays.
Les Missions :
Les missions de l'Office dans le domaine de l'eau potable et l'assainissement consistent en :

 Planification
- De l’approvisionnement en eau potable du Royaume
- Programmation des investissements en eau potable et assainissement liquide

 Etude et équipement
- Des projets d’eau potable et d’assainissement liquide
- Passation des marchés et suivi de la réalisation des projets

 Etude et équipement
- Des projets d’eau potable et d’assainissement liquide
- Passation des marchés et suivi de la réalisation des projets

 Contrôle de la qualité
- Des eaux produites et distribuées
- Des eaux susceptibles d’être utilisées pour l’alimentation en eau potable
Les Axes Stratégiques :
Afin d’accompagner le développement socio-économique que connaît le Royaume et contribuer à la
préservation de l’environnement d’une manière générale et des ressources en eau en particulier,
l’Office a adopté une stratégie basée sur les 4 axes suivants :
- Pérennisation, sécurisation et renforcement des installations d’alimentation en eau potable
existantes ;
- Amélioration des performances techniques ;
- Généralisation de l’accès à l’eau potable en milieu rural conformément au principe de «droit à l’eau
pour tous» ;
- Intervention active dans le domaine de l’assainissement liquide et la préservation de
l’environnement .

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I.3. Régions D’ONEP :

II. Présentation de RADEEJ :


II.1. Historique
-La RADEEJ (Régie Autonome Intercommunale de Distribution d’Eau, d’Electricité et de gestion
du Réseaux d’Assainissement Liquide des Provinces d’El Jadida et de Sidi Bennour) a été créée le
1er Janvier 1971 pour distribuer l’eau et l’électricité dans la ville d’El Jadida.

- Le 1er Janvier 1976 elle a étendu ses activités à la ville d’Azemmour.

- Le 5 Janvier 1977 et suite à l’arrêté du Ministre de l’Intérieur n°10 du 5 Janvier 1977, la RADEEJ a
été transformée en Régie intercommunale et a repris aussi bien la distribution que la production de
l’eau dans certains centres, à savoir : Sidi Bennour, Khémis Zemamra, Had Ouled Frej, Bir Jdid,
Tnine Chtouka, Moulay Abdellah, Sidi Smail.

- Le 1er Janvier 1979 elle a repris la distribution de l’eau dans les centres d’Oualidia.

- Le 1er Janvier 1980 elle a repris la distribution de l’électricité dans les communes de Moulay
Abdellah et Haouzia.

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- Le 1er Janvier 1985, elle a repris la distribution d’eau et d’électricité du centre d’Ouled Hcine.

- Le 1er janvier 1988, elle a repris la distribution d’eau au pénitencier de l’Adir qui a été confié à la
SMD.

- Le 10 Avril 1989, elle a repris le réseau de production et de distribution d’eau potable de Tnine
Gharbia.

- En 1990, elle a repris le réseau de production et de distribution d’eau potable d’Ouled Ghanem.

- En 2004 la RADEEJ a été chargée de la gestion de l’assainissement liquide de la ville d’El Jadida
pour s’étendre par la suite à d’autres communes territoriales.

II.2. Zone d'actions de la R.A.D.E.E.J :

La RADEEJ assure la distribution de l’eau potable au niveau de sa zone d’action :

II.3. Objectifs de la RADEEJ :

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Objectifs :

 Amélioration de la qualité des services.

 Rationalisation de l’utilisation de la ressource en eau.

 sécurisation et continuité de l’alimentation en eau potable.

 Renforcement de l’infrastructure afin de couvrir les besoins croissants en eau


potable.

II.4. Contrôle de qualité :


Mise en place d’un contrôle à deux niveaux de la qualité des eaux distribuées afin de garantir de leur
conformité avec les normes de santé en vigueur. En effet privé, les échantillons prélevés sur différents
points du réseau sont soumis à des analyses physicochimiques et bactériologiques au niveau du
laboratoire central de la RADEEJ et un laboratoire agréé.

III. Les eaux potables :

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III.1. Définition :
L’eau pure n’existe pas à l’état naturel. Dans parcours jusqu'à nos robinets, elle se charge d’éléments a
la fois indispensables à notre santé mais peut également rencontrer des substances potentiellement
toxiques pour l’organisme. C’est pourquoi l’eau doit subir plusieurs traitements avant d’être
considérée comme potable. Elle doit ainsi répondre à de nombreux critères pour permettre à chacun de
boire une eau sans aucun risque pour la santé.

III.2. Les caractéristiques d’une eau potable :

Une eau est déclarée « potable » si et seulement si elle répond à des normes précises imposées par la
Commission des communautés européennes. Aujourd’hui, 63 paramètres contrôlent la qualité de l’eau
des Européens. Parmi ces 63 paramètres, on peut distinguer cinq catégories de paramètres que l’eau
doit respecter: les paramètres organoleptiques, les paramètres physico-chimiques, les paramètres
concernant les substances indésirables, les paramètres concernant les substances toxiques et les
paramètres microbiologiques.
L’eau du robinet (après traitement) et l’eau de source (naturellement, ou à la suite d’un léger
traitement) doivent toutes deux correspondre à ces normes.

Les paramètres organoleptiques désignent la couleur, la saveur, la turbidité (c’est à


dire la transparence) et l’odeur de l’eau. Ce sont des paramètres de confort plutôt que
d’hygiène. Ainsi, l’eau distribuée au robinet du consommateur ne doit pas avoir d’odeur, ni
de saveur particulière.
 Les paramètres physico-chimiques naturels désignent les caractéristiques que l’eau a
pu acquérir dans son parcours naturel, c’est à dire sa température, son pH, les minéraux
qu’elle transporte, sa dureté, etc.
 Les paramètres concernant des substances indésirables déterminent des seuils de
concentrations massiques que certaines substances ne doivent pas dépasser.
 Les paramètres concernant les substances toxiques imposent un seuil extrêmement
bas que les substances ayant un effet toxique sur l’homme ne doivent pas dépasser.
 les paramètres bactériologiques ou microbiologiques concernent les bactéries que
l’on ne doit pas retrouver dans une eau destinée à la consommation ou bien la quantité limite
tolérée de ces organismes dans l’eau. En réalité, ces bactéries sont avant tout des

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indicateurs bactériologiques (ou « germes témoins de contamination fécale »). Les différents
indicateurs bactériologiques couramment utilisés sont : les coliformes, les entérocoques et
l’Escheria coli. Bien que ces trois bactéries ne soient pas directement pathogènes, leur simple
présence dans l’eau indique que d’autres germes potentiellement dangereux pour l’homme
sont aussi présents.

Partie II : Analyses physico-chimiques de L’eau

 Température : unité °C

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La température de l’eau est un paramètre de confort pour les usages. Elle permet
également de corriger les paramètres d’analyse dont les valeurs sont liées à la
température (conductivité notamment).De plus, en mettant en évidence des
contraster de température de l’eau sur un milieu, il est possible d’obtenir des
indications sur l’origine et l’écoulement de l’eau. La température doit être
mesurée in situ .Les appareils de mesure de la conductivité ou du pH possèdent
généralement un thermomètre intégré.

 pH : unité pH à la température de mesure

Le pH d'une eau permet de mettre en évidence les espèces chimiques présentes dans un échantillon.
On parle alors de pH acide, de pH neutre ou de pH basique. La mesure du pH
est réalisée par une méthode potentiométrique en mesurant la différence de
potentiel entre une électrode de verre et une électrode de référence.

 Matériels Utilisé :

 PH mètre
 Bécher

 Mode opératoire :

 On lave l’électrode avec un peu de l’échantillon à analyser, puis on


l’immerge dans le bécher contenue l’échantillon.
 La lecture de résultats se fait directement de l’appareil.

 Conductivité : unité : µS/cm à une température de 25°C

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La conductivité permet d'évaluer rapidement et approximativement la
minéralisation globale de l'eau. La mesure de conductivité est réalisée en
mesurant la conductance d'une eau entre 2 électrodes métalliques, elle est
l'inverse de la résistivité électrique.

 Matériels Utilisé :

 Conductimètre

 Bécher

 Mode opératoire :

 On lave l’électrode avec un peu de l’échantillon à analyser, puis on l’immerge dans le bécher
contenue l’échantillon.
 La lecture de résultats est directe.

 Turbidité : unité NFU

La turbidité est la réduction de la transparence d'un liquide due à la présence


de matières non dissoutes. La mesure de la turbidité est très utile pour le
contrôle d'un traitement mais ne donne pas d’indications sur les particules en
suspension qui l'occasionne. La mesure se fait par comparaison de la lumière
diffusée et de la lumière transmise dans l'échantillon d'eau et par une gamme
étalonnage.

 Matériels Utilisé :

 Turbidimètre
 La cuve de mesure

 Mode opératoire :

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 On rince la cuve de mesure avec un peu de l’échantillon à analyser, puis on la remplir
avec l’échantillon bien homogénéisé.
 Essuyer la cuve et assurer l’absence des bulles d’air avant la mesure.
 Introduire la cuve dans le puis de l’appareille puis lire la valeur résultante en NTU
(Nesphelometric Turbidity Unit)

 Dosage d’aluminium :

L’aluminium peut être présent dans l’eau sous forme ionique ou complexe. Il peut être dissous ou
finement dispersé. Même lorsque la minéralisation décrite en 2.5.3 est appliquée, ces méthodes ne
permettent pas dans tous les cas une analyse quantitative des silicates et des oxydes d’aluminium.
L’article 2 décrit une méthode pour le dosage de l’aluminium par spectrométrie d’absorption
atomique dans la flamme ; l’article 3 décrit une méthode par spectrométrie d’absorption atomique en
four graphite.

 Contenu d’un emballage :

 1 flacon de réactif Al-1


 1 flacon de réactif Al-2
 2 flacons de réactif Al-3
 1 seringue plastique graduée de 5ml
 1 seringue plastique graduée de 3 ml

 Mode opératoire :

 Dans un bécher on met 5ml de l’eau à analyser.


 On ajoute par suite 1 micro-cuiller bleue arasée de la réactif Al-1, 1,2ml de la réactif 2
mesurer à l’aide de la seringue de 3ml et 4 gouttes de la réactifs Al-3.
 On laisse le mélange reposer 7 min, après on fait la lecteur à l’aide du biote de colorimétrie.

 Dosage des nitrites par la méthode de spectrométrie d’absorption


moléculaire :

Les nitrites et les nitrates sont des composés intermédiaires du processus de nitrification ou de
dénitrification. Ils sont associés du fait que la transformation de l’un en l’autre s’opère par des
bactéries (nitrobacters) du sol et de l’eau. Les nitrates proviennent de l’oxydation complète de l’azote
organique sous l’action de bactéries nitrifiantes et les nitrites de l’oxydation incomplète sous l’action
des Nitrosomonas. Les nitrates sont utilisés comme indicateur de pollution. (OMS, 1986 ).

 Principe :

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La réaction des ions nitrites présents dans une prise d’essai , à pH 1.9 avec le réactif amino-
4benzène sulfonamide et en présence d’acide ortho phosphorique forme un sel diazoïque qui
donne un complexe de coloration rose avec le dichlorydrate de N-(naphtyle-1)diamino-1.2 éthane
( ajouté avec le réactif amino-4 benzène sulfonamide ).
L’absorbance est mesurée à 540nm.

 Dosage des ions sulfates SO42- :


 Principe :

les sulfates sont précipités en milieu chlorhydrique à l’état de sulfate de barym , le précipité ainsi
obtenu est stabilisé à l’aide d’une solution de tween 20.les suspensions homogénes sont mesurées au
spectrophotomètre.

 Les chlorures :

 Principe :

Les chlorures sont dosés en milieu acide par le nitrate mercurique en présence d’un indicateur :
diphénylcarbazone.

 Mode opératoire :

Dans un erlenmeyer on introduit successivement 50ml d’eau à analyser dans un erlenmeyer et 2ml
d’indicateur de ph (diphiénylcarbazone),par la suite on ajoute de l’acide nitrique (N/3) jusqu’à
obtenir une couleur jaune (ph=3,6).Le titrage se fait par une solution de nitrate de mercure. Hg
(NO3)2 jusqu’à l’apparition de la premiére tinte violette est on note le volume versée Vb (ml).

 Réactions :
H+ + NO3- + Cl-  HCl + NO3-
Hg2+ + NO3- + HCl HgCl2 + 2HNO3-

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 Détermination de la dureté totale (titre hydrométrique TH) :

 Mode opératoire :

Sur une eau dont on ne connait pas à priori TH,il faut procèder en 2 étapes .

 A une prise d’essai de 100 ml, on ajoute 5ml de solution tampon puis une pointe de
solution d’indicateur solide. Titrer jusqu’à virage du rouge au bleu. Noter le volume VI de
complexons 0,02 m versé.
 Prendre une autre prise d’essai de 100ml. Ajouter 95 du volume VI de complexons
0,02m noté au cours du 1er essai. Ajouter alors 5 ml de solution tampon, puis une pointe
de spatule d’indicateur solide. Continuer la titration +jusqu’au virage du rouge au bleu.
Notre le volume V2 de complexons verser. C’est ce volume. C’est ce volume V2 qui doit
être pris en considération pour le calcul de TH .

 Titre alcalimétrique simple (TA) :


Le titre alcalimétrique simple mesure la concentration en carbonates et bases fortes dans l’eau. En
d’autre terme, il indique la teneur en bases libres dans l’eau. La méthode utilisée est le dosage
volumétrique par une solution acide.

 Principe :

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Le dosage de TA en présence de l’indicateur de virage la phénolphtaléine, permet d’accédé à la
concentration en ions carbonate et en ions hydroxyde de l’eau.

 Réactifs :

 Acide chlorhydrique à 0,1N.


 Solution de phénolphtaléine (la zone de virage de 8,3 à 10).

 Matériels :

 Erlenmeyer à col large de 250ml.


 Burette gradué.

 Mode opératoire :

On introduit 100ml de l’échantillon dans erlenmeyer, après on ajoute des gouttes de l’indicateur de
phénophtaléine.

 Si Le pH 8.2, la solution ne se coloré pas en rose : le TA=0


 Si Le pH 8 la solution est rose, alors on passe au dosage avec le HCI à (0.1N)
 jusqu’à la décoloration est on note le volume versé de la burette. Cette décoloration due à la
neutralisation des ions OH- et la transformation de moitié des ions CO32- en HCO3- selon

La réaction chimique suivante :

H3O+ + OH-  2H2O

CO32- + H3O+  HCO3- + H2O

HCO3- + H3O+  H2O+ + H2O

Titre Alcalimétrique complet :TAC

L’Alcalinité d’une eau correspond à la présence d’espéces basiques telle que les ions hydroxyde
(Ho-),les ions carbonate(CO³-),les ions hydrogénocarbonate(HCO³-) et dans une moindre mesure, les
ions phosphatent (PO⁴-3),silicate(SIO³-2).

 Mode Opératoire :

- Prélever 100ml d’échantillon à analyser .

-Ajouter 5 goûtes d’hélianthine ,il se produit une coloration jaune .

- Verser l’acide chlorhydrique goutte à goutte jusqu’au virage au orange .

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- Noté le volume versé en ml.

 Oxydabilité à chaud au KMnO4 :

 Principe :

L’oxydation par un excès de permanganate de potassium en milieu acide et à ébullition


pendant 10 min des matières oxydables contenues dans l’échantillon.

Réduction de permanganate de l’oxalate de sodium et titrage en retour de l’excès d’oxalate de


sodium par le permanganate de potassium.

 Mode opératoire :

 Prélever 100ml d’échantillon à analyser


 Ajouter 10ml de permanganate de potassium KMnO4 (0,01 N)
 Ajouter 2ml Acide Sulfurique concentré (0,1 N)
 Porter la solution au bain marré à 110°C pendant 10 min
 Ajouter 1ml d’oxalate de sodium et attendre la décoloration
 Titrer avec du permanganate de potassium jusqu’à apparition d’une couleur rose.

Les réactions mise en jeu :

H2C2O4  2CO2 + 2 e- + 2H+

MnO4- +8 H+ + 5e-  4H2O + Mn+2

2MnO4- + 5 H2C2O4 + 6H+  2Mn2+ + 10CO2 + 8H2O

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Expression des resultants:

Oxydabilité (mg/l)=Tb0.8

Tb : volume de verse KMNO4

 Jar test ou essai de coagulation –floculation :

 Principe :
Un essai de floculation coagulation consiste à recherche au laboratoire les conditions optimales et de
décantation par la détermination des doses de réactif (coagulant ; floculant, réactif de correction).La
coagulation –floculation est un procédé de traitement physico-chimique utilisé pour le traitement de
potabilisation d’eau usée . Son principe repose sur la difficulté qu’on certaines particules à se décanter
naturellement : les colloïdes.

 Demande en chlore :
La désinfection est l’étape de traitement qui èlimine de l’eau à distribuer tous les germes pathogénes et
certains élément industriels .La désinfzction de l’eau se fait de à nous jours avec le chlore, sauf que la
concentration de celui-ci doit être auparavant contrôlée et déterminée au laboratoire. En effet une
concentration élevée rendrait le gout de l’eau désagréable et l’eau serai pathogène et peut nuire à la
santé de l’homme, tandis qu’une quantité faible n’assurerait pas la stérillisation de l’eau .La demande
en chlore a pour rolede connaitre la valeur du chlore qu’il faut injectée .

La consommation en oxydant lors de cette étape, appelée demande en chlore correspond à la méthode
de perak point.

 Mode opératoire :
On dètermine le titre d’eau de javel pour déterminer la demande en chlore .

Dans un erlenmeyer on introduit successivement :

 1ml d’eau de javel (NaO, Cl, NaCl).

 10ml de solution d’iodure de potassium KI 10.

 10ml d’acide acétique CH3COOH (9N).

 Il se développe une couleur brune foncée.

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On titre l’iode libéré par le thiosulfate de sodium Na éS2O3 ( 1/10N). Jusqu’à décoloration .Les
réactions mises en jeu sont :l’eau de javel formée de chlore réagit avec l’acide acétique selon la
réaction suivante :

(NaO, Cl, NaCl) + 2CH3CO2H  2CH3CO2H +Cl2 + H2O

L’apparition du couleur brune est du à la presence de I 2 selon les équations d’oxydoréduction


suivante :

Cl2 +2 e-  2Cl-

2I-  2e- + I2

Cl 2 + 2I-  I2 +Cl-

La disparition du couleur est du à la présence de l’ion I - selon les équations d’oxydoréduction


suivante :

I2 + 2e- 2I-

2S2O32-  S4O62+ + 2e-

I2 + 2S2O32-  2I- + S4O62+

 Expression des resultants:

Ccl = Tb  3,55g/l.

 Ensuite, on prépare 2 concentrations différentes de l’eau de javel (1g/l) qu’on ajout dans les
béchers et (0,1 g/l) qu’on utilise pour la demande en chlore.
 On prépare une série de flacons dont on introduit 100ml de l’eau brute et des volumes
croissantes bien déterminés de l’eau de javel à (0,1g/l).
 On met ces flacons à l’obscurité pendant 30min après voir bouché et agité.
 On fait la lecture de chlore résiduel en utilisant la DPD. (Diéthyl Paraphényléne Diamine), au
moyen d’un comparateur visuel.
 On trace la courbe du chlore résiduel en fonction du chlore injecté. Quand le chlore est
introduit dans l’eau, il subit une hydrolyse rapide selon l’équation suivante :

Cl2 + H2O  HOCl + HCL

Le même phénomène apparait, lorsque le réactif est hypochlorite de sodium (eau de javel) ou de
calcium.

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NaOCl + H2O  HOCL + NaOH

A partir d’une certaine valeur de pH, (voisine de 6), l’acide hypochloreux se dissocie en donnant l’ion
hypochloreux.

HOCL + H2O  H3O+ + OCl-

 Jar-test :
Est une manipulation visant à déterminer, sur un échantillon donné, l’efficacité comparée d’un
coagulant en fonction des doses injectées. Nous en déduirons la dose optimale nécessaire au traitement
et le pH auquel son action est la plus efficace.

 Matériel :

 6 béchers en verre transparent de 1 litre et papier filtre.


 Un floculateur à six agitateurs à vitesse en continue.

 Mode opératoire :
 Dans chaque des béchers, verser 1 litres d’échantillon et placer les béchers sur le blanc de
floculateur.
 Ajouter dans les six béchers 1,25 ml de chlore corresponde à la demande en chlore
prédéterminer, laisser reposer 20 min noter le chlore résiduel libre au bout de ce temps.
 Mettre ensuite en marche les agitateurs à une vitesse d’environ 120 tours/min.
 Maintenir cette agitation pendant 2 min.
 Ajouter aussi rapidement que possible aux six échantillons des quantités dosées croissante de
réactif Al2(SO4)3 choisi respectivement 1mg/l, 2mg/l, mg/l, 4mg/l, 5mg/l, 6mg/l.
 2 min après l’introduction du réactif diminuer la vitesse de l’agitation à 35 tours/min.
 Maintenir cette agitation pendant 20 min.
 Après ce temps relever les hélices et laisser reposer toutes les portions pendant 30 min dans
les béchers.
 Ensuite, on détermine, l’oxydabilité et le chlore résiduel du surnagent pour chaque bécher.
 Puis, on filtre le surnagent sur filtre bande blanche (comparable au filtre à sable) et on
détermine la turbidité et l’alcalinité.

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Résultats et discussions
Demande en chlore :
Chlore actif = Tb3,55g/l
Tb=43,3, donc la normalité du chlore actif est 154,07
Le volume de javel a ajouté dans une fiole de 100ml pour préparer 1g/l est de 6,49ml

Détermination de break-point :
Tableau 1 : Le chlore ajouté et résiduel

Chlore introduit 0.10 0.25 0.50 0.75 1.00 1.25 1.50 1.75 2.00 2.50 3.00

Chlore trouvé 0 0 0 0 0.05 0.07 0.08 0.15 0.2 0.7 2.5

Le tracé du break point

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D’après ces résultats on constate que le break point est 0,5.
Le changement de break point est du à plusieurs paramètres qui peuvent influencer sur ce
point de rupture tel que la qualité de l’eau de javel, le temps de Prélèvement et la période de la
crue.

Eau 20m 40m


Coagulant 10mg 30mg 50mg 60mg
brute g g
T 25.0 25.0 25.0 25.0 25.0 25.0 25
pH 8.53 8.10 7.95 7.80 7.70 7.61 7.43
NTV 12.4 0.48 0.67 0.37 0.42 0.73 0.73
TAC 3.20 3.10 3.20 2.80 3.10 2.80 2.80
KMnO4 2.50 2.00 1.90 1.90 1.80 1.40 1.40
SO42- 114.0 118.0 120.0 123.0 130.0 137.0 137.0
AL3+ 0.01 0.27 0.12 0.04 0.04 0.04 0.02
CL2 0.00 0.60 0.60 0.70 0.60 0.60 0.60

L’objectifs de ce test coagulation-floculation est de déterminer :


 le meilleur bécher.
 La meilleure quantité de coagulant pour avoir une eau potable qui présente les
caractéristiques suivantes :
o Turbidité de l’eau décantée inférieure à 5 NTU
o Ph de floculation entre 7 ET 7,4
o Quantité d’oxygène nécessaire pour oxyder les matières oxydables contenue
dans l’eau est doit être inférieure à 2mg/l
o Concentration de l’aluminium est inférieure à 0,2 mg/l
o Quantité de sulfates doit être inférieure à 400mg/l
o C’est le bécher 3 qui donne des meilleurs résultats car il respecte les normes,
donc la dose optimale du coagulant est de 30 mg/l

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Conclusion
Les obligations de contrôle de la qualité des eaux destinées à la consommation humaine
se sont renforcées ces dernières années, notamment sous l´impulsion de l'Union
européenne. Cela conduit à une forte augmentation du nombre de paramètres et de
données récoltées dans l'ensemble des compartiments aquatiques. L'objectif est de
connaitre et réduire les risques liés à la consommation des eaux à travers des campagnes
de surveillance. Les analyses, qu'elles soient réalisées dans le cadre du contrôle officiel
ou bien par des outils alternatifs, doivent donc fournir aux gestionnaires des données
fiables et pertinentes leur permettant de prendre les décisions nécessaires et informer
au mieux le consommateur.

Ce Stage de 1 moins à été très enrichissant car il ma permis d’avoir une expérience
supplémentaire dans le domaine hydraulique sous le thème des analyse
physicochimiques. J’ai aussi pu mettre en pratique mes acquis théorique. Finalement je
tiens à renouveler ma gratitude et mes remerciements les plus sincères à toute l’équipe
du service laboratoire qui m’ont soutenu pendant la durée de mon stage.

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