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La loi n° 36-15

Relative a l’eau

Présente par :
HAMZA HAMDAOUI Encadré par : HACHI Touria
HAMZA SADDINE
KDADA AYOUB
PLAN

01 Introduction

02 Définition de loi

03 Idée générale sur la loi


04 Chapitres des lois
05 conclusion
01 Introduction
01 Introduction

La loi sur l'eau vise à établir une politique nationale de gestion de cette
ressource vitale, en tenant compte de sa rareté et de sa distribution
inégale. Elle cherche à rationaliser son utilisation, à assurer un accès
généralisé à l'eau, à promouvoir la solidarité entre régions, et à réduire
les écarts d'accès à l'eau potable entre zones urbaines et rurales. Son
objectif est d'assurer la sécurité hydraulique sur l'ensemble du territoire
et de réduire rapidement les disparités d'accès à l'eau potable.
02 Définition de loi
02 Définition de loi

Le mot loi est un terme générique pour désigner une règle,


une norme, une prescription ou une obligation, générale et
permanente, qui émane d'une autorité souveraine (le pouvoir
législatif) et qui s'impose à tous les individus d'une société. Son
non-respect est sanctionné par la force publique. Par extension, la
loi est l'ensemble des lois. Elle est la principale source du droit. La
loi est l’œuvre du pouvoir législatif, souvent incarné par
un parlement représentant du peuple.
03 Idée générale sur la loi

La loi 35-15 sur l'eau au Maroc établit un cadre juridique complet pour
une gestion durable des ressources hydrauliques, favorisant l'accès
équitable à l'eau, la protection des bassins hydrauliques et la prévention
des risques. Elle aborde divers aspects tels que le domaine public
hydraulique, l'utilisation des eaux de pluie, la valorisation des eaux non
conventionnelles, l'administration de l'eau, la planification, la préservation
des eaux, la gestion des risques, les infractions, les sanctions et la création
de systèmes d'information sur l'eau, avec des dispositions transitoires pour
l'ajustement des pratiques existantes. En résumé, la loi vise une gestion
intégrée et responsable des ressources en eau.
04Chapitres des loi
Chapitre I - Dispositions générales

Le chapitre énonce les principes directeurs de la loi


(36-15) visant à assurer un accès équitable à l'eau,
promouvoir une gestion intégrée et durable des
ressources hydriques, prévenir les risques liés à l'eau,
et adapter aux changements climatiques.

Chapitre II - Domaine public hydraulique :

Le chapitre établit le caractère inaliénable du domaine


public hydraulique, englobant diverses eaux et ouvrages
destinés à un usage public. Il détaille également les droits
privés reconnus sur les eaux, les obligations des
propriétaires, et les servitudes.
Chapitre III - Utilisation et exploitation du domaine public
hydraulique :

Le chapitre réglemente l'utilisation et l'exploitation du


domaine public hydraulique. Il stipule que toute utilisation
doit respecter la loi et ne pas porter préjudice au domaine
public hydraulique. Les autorisations et concessions
nécessaires sont accordées après enquête publique et
paiement de frais. Elles doivent être compatibles avec les
plans directeurs d'aménagement des ressources en eau. Le
texte définit également les règles concernant les
prélèvements d'eaux souterraines, les redevances et les cas de
déchéance de concession.
Chapitre IV : Mise en valeur et utilisation des eaux de
pluie

Le chapitre énonce les droits des propriétaires, exploitants,


ou possesseurs réguliers du fonds à collecter, stocker,
utiliser et valoriser les eaux pluviales sur leurs propriétés.
Il accorde également aux collectivités territoriales le droit
de collecter, stocker et distribuer les eaux pluviales dans
leurs circonscriptions. Les conditions techniques, normes
de qualité, et modalités d'assistance financière et technique
sont définies par voie réglementaire.
Chapitre V : la Valorisation et l'Utilisation des Eaux Non
Conventionnelles :

Le chapitre V porte sur la valorisation et l'utilisation des eaux


non conventionnelles, mettant l'accent sur la réutilisation des
eaux usées et des boues d'épuration, ainsi que sur le
dessalement des eaux de mer. Les dispositions législatives
définissent les normes, les autorisations, les conditions
d'utilisation, et les responsabilités des différents acteurs.
Chapitre VI :

Le chapitre VI aborde l'administration de l'eau au Maroc,


établissant le Conseil supérieur de l'eau et du climat ainsi que
les agences de bassins hydrauliques. Le Conseil supérieur
oriente la politique nationale sur l'eau et le climat, tandis que
les agences de bassins hydrauliques, des organismes publics,
gèrent diverses missions liées à l'eau. Le texte détaille leur
composition, leurs missions et leur fonctionnement,
soulignant l'importance de la coordination et de la
participation des parties prenantes.
Chapitre VII

Le chapitre VII traite de la planification de l'eau au Maroc. Il


instaure le plan national de l'eau pour une durée d'au moins trente
ans, impliquant une approche participative. Il introduit également
les plans directeurs d'aménagement intégré des ressources en eau
pour chaque bassin. La coordination entre les entités concernées
et l'intégration des orientations dans les schémas régionaux sont
soulignées, visant une gestion durable des ressources en eau.
Le Chapitre VIII

Le Chapitre VIII traite de la préservation des eaux, couvrant la protection


des milieux aquatiques, la qualité des eaux, l'assainissement liquide, et la
préservation des eaux souterraines. Il établit des règles strictes pour les
ouvrages sur les cours d'eau, les déversements, et les forages, avec des
autorisations nécessaires. Des dispositions spécifiques concernent les eaux
usées industrielles, les enquêtes publiques, et les contrats de gestion
participative pour assurer une utilisation durable des ressources
hydrauliques.
Le Chapitre IX

Le Chapitre IX aborde la gestion des risques liés à l'eau, en se


concentrant sur les inondations. Il établit des règles pour la protection
contre les inondations, y compris l'interdiction de constructions non
autorisées dans les zones inondables. Le chapitre propose également des
plans de prévention des risques, des systèmes d'alerte, et la création de
comités de vigilance. En cas de pénurie d'eau, des plans de gestion sont
prévus, incluant des mesures pour différentes situations, avec la
possibilité de réquisitions pour assurer l'approvisionnement en eau
potable des populations.
Le Chapitre X

Le Chapitre X impose la création de systèmes d'information sur l'eau au niveau des


bassins hydrauliques et national. Il établit des règles pour la collecte, le partage
d'informations et l'accès aux données entre les entités concernées tout au long du cycle
de l'eau. Les modalités d'application sont définies par des réglementations.

Le Chapitre XI

Le Chapitre XII vise à assurer une transition fluide entre l'ancien cadre juridique sur
l'eau et les nouvelles régulations. Il fixe des délais pour l'ajustement des pratiques
existantes, notamment en ce qui concerne les droits acquis, les utilisations d'eaux
usées, les ouvrages hydrauliques et les déversements autorisés. Temporairement, il
maintient en vigueur les textes d'application de l'ancienne loi sur l'eau, en attendant
l'élaboration des nouveaux textes, tout en abolissant les dispositions contradictoires de
l'ancienne loi.
Le Chapitre XII

Le Chapitre XI traite des infractions liées à l'eau et des sanctions


associées. Il énumère les agents habilités à constater les infractions, les
méthodes de constatation, et les sanctions pour diverses violations telles
que destruction d'ouvrages, entrave aux agents, fraudes à la vente d'eau,
prélèvements non autorisés, etc. Les peines comprennent des amendes, des
peines d'emprisonnement, des astreintes et des réparations en cas de
dommages au domaine public hydraulique. La possibilité de transactions
pour les infractions environnementales est également prévue.
Le Chapitre XII

Le Chapitre XI traite des infractions liées à l'eau et des sanctions


associées. Il énumère les agents habilités à constater les infractions, les
méthodes de constatation, et les sanctions pour diverses violations telles
que destruction d'ouvrages, entrave aux agents, fraudes à la vente d'eau,
prélèvements non autorisés, etc. Les peines comprennent des amendes, des
peines d'emprisonnement, des astreintes et des réparations en cas de
dommages au domaine public hydraulique. La possibilité de transactions
pour les infractions environnementales est également prévue.
conclusion

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