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Etude de fonctionnement des points d’eau de la centrale

SOMMAIRE

I/ Introduction :

II/ Partie théorique :

II-1/ Présentation de la centrale thermique de Jijel

II-2/ Présentation de différents unités axillaire de la centrale thermique de Jijel


II-2-1- Installation Eléctrochloration
II-2-2- Installation M.S.F
II-2-3- Installation Osmose inverse
II-2-4- Installation Déminéralisation
II-2-5- Installation Potabilisation

II-3/Dessalement d’eau de mer


II-3-1- théorie de dessalement
II-3-2- différent procédés de dessalement d’eau de mer
II-3-3- présentation de M.S.F de la centrale de Jijel et description des différents
Composants
II-3-4- Présentation de l’installation de déminéralisation

III/ Partie Pratique

III-1- Etude de fonctionnement des M.S.F

III-1-1- Fonctionnement de M.S.F


III-1-2- Paramètre de fonctionnement
III-1-3- Contrôle de la qualité de l’eau de mer et l’eau dessalée
III-1-4- remarques et conclusion sur l’installation de M.S.F.

III-2- Etude de l’installation de potabilisation

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Etude de fonctionnement des points d’eau de la centrale

III-2-1- Fonctionnement de l’installation de potabilisation


III-2-2- Paramètre de fonctionnement
III-2-3- Contrôle de la qualité de l’eau potable produit
III-2-4- remarques et conclusion sur l’installation de potabilisation.

III-3- Etude de l’installation de déminéralisation


III-3-1- Fonctionnement de la déminéralisation
III-3-2- Paramètre de fonctionnement
III-3-3- Contrôle de la qualité de l’eau déminéralisée
III-3-4- remarques et conclusion sur l’installation de déminéralisation.

VI/ Conclusion

V / Annexes
Annexe N° : 1

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INTRODUCTION

L’histoire du développement industriel s’est construite en partenariat avec L’eau. Les usines
se sont toujours implantées au bord de l’eau (rivière, canal, mer), les usages de l’eau sont
extrêmement variés dans l’industrie en général et même au sein d’un établissement, ce qui entraine
des contraintes de qualité très diverses, selon l’utilisation voulue.
L’eau réunit un ensemble exceptionnel de propriétés physiques et chimique : elle peut devenir
solvant, fluide thermique ou tout simplement liquide facile à manipuler. C’est ce qui explique
pourquoi l’eau et impliquée dans la plupart des fabrications industrielles.
Les ressources de l’eau disponible à savoir les eaux souterraine (nappe phréatiques et
profondes exploitées par des puits ou des forages) et les eaux de surface retenues ou en écoulement
(barrages, lacs et rivières) répondent malheureusement rarement à l’ensemble de ces contraintes. En
outre, la qualité de la ressource peut subir des perturbations dont il convient d’évaluer les
incidences. Pour toutes ces raisons, on est contraint très souvent de procéder à un traitement avant
utilisation de l’eau, le soit pour des usages humaine comme eau de boisson, soit pour l’agriculture
comme eau d’irrigation et soit pour l’industrie comme eau de procèdes.
L’industrie se positionne comme un grand gourmant de l’eau, d’où elle à été depuis des
décennies converger à l’utilisation de l’eau de mer comme source principale (eau de
refroidissement, eau de lavage, etc.), par conversion de l’eau de mer en eau dessalée, obtenue par
élimination de sels présentent dans l’eau de mer, on peut avoir toute une gamme d’eau rechercher.
Dans notre suite étude, on va essayer de faire un contour sur les principales poste d’eau
existant dans la centrale thermique de Jijel, depuis son origine (eau de mer), jusqu’à obtention d’une
eau potable et/ou d’eau déminéralisée en passant par l’eau dessalée.
Durant notre étude on va présenter les différents postes d’eau on présentant les différents
points de productions, à savoir :
1. Pompage et différents traitement d’eau de mer.
2. Dessalement d’eau de mer et caractéristique de l’eau produit.
3. Production de l’eau potable à partir de l’eau dessalée et détermination de ces caractéristiques.
4. Déminéralisation de l’eau dessalée et détermination de ces caractéristiques.

A la fin on va comparait ces différents point suivant leur importance dans la centrale.

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Partie théorique

1/ PRESENTATION DE LA CENTRALE THERMIQUE DE JIJEL

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La centrale thermique de JIJEL est situé à environ 12 Km du chef lieu de la wilaya de JIJEL,
juste du coté de port ‘’ DJENDJEN ‘’, elle entre dans le cadre de la stratégie nationale en matière
énergétique et dans le cadre d’infrastructures de base de la wilaya. L’une des pole du réseau
national d’électricité, la centrale de JIJEL survient à la demande de pays en cette matière stratégique
et qui ne cesse d’augmenter.
La centrale thermique de JIJEL est entrée en production nominale en juin 1993, elle a été
conçue pour fournir une puissance de 600MWh sur la longueur de l’année. L’approvisionnement en
eau est assuré par la partie auxiliaire de la centrale, à savoir elle est constituée de :
 Une station de pompage.
 Deux postes de production d’eau dessalée :
 Une de type distillation sous vide à multi-étage (multi flash).
 Une de type filtration à membrane (osmose inverse).
 Un poste de production d’eau déminéralisée composé de deux unités à lit mixte (mélange de
résine fortement acide et fortement basique).
 Un poste de production d’hydrogène pour le refroidissement du couple stator-alternateur.
 Un poste de production d’hypochlorite de sodium.
 Une chaudière auxiliaire.
 Un poste gaz pour les besoins des chaudières.
 Un poste fuel.
 Un poste de traitement et de stockage des huiles.

Les effluents de la centrale thermique de JIJEL sont traités dans la fosse de neutralisation
conçue pour ce but avant d’être évacués au canal de rejet, puis dans la mer, ce qui ne fait aucun
soupçon de pollution écologique de la région.

2 / PRESENTATION DE DIFFERENTES UNITES AXILLAIRES DE LA CENTRALE


THERMIQUE DE JIJEL

Pour produire de l’énergie électrique, les groupes de la centrale doivent leurs bons
fonctionnements aux différentes unités auxiliaires de celle-ci, et cela à fin d’approvisionner les
groupes en eau, en produits chimiques, en huiles de graissages, etc. mais il reste le fluide le plus
important est l’eau sans ce dernier une centrale à vapeur ne peut voir jour, pour cela la centrale
dispose d’un circuit des installation conçues pour assurer l’approvisionnement, soit pour
l’alimentation des groupe (circuit eau/vapeur), ou pour le refroidissement (circuit eau de mer).

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Le fonctionnement d’une centrale thermique utilisant de la vapeur dans son circuit de


production ne peut être que par une grande consommation d’eau traitée ou non. Pour cela il a été
toujours important qu’une centrale soit près d’une source d’eau abondante.

La centrale de JIJEL se provisionne de l’eau de mer sous forme brute ou transformée. En


effet, l’eau de mer traitée et filtrée au niveau de la station de pompage. Traitée par l’hypochlorite
de sodium (produit par la station d’électro chloration) et filtrée par des tambours rotatifs, cette eau
est la source de sur vie de la centrale, elle alimente :
 Le circuit de refroidissement des tranches. (condenseur : circuit VC, etc.)
 Le circuit d’alimentation des unités de production d’eau dessalée. (M.S.F.).
 Le circuit d’alimentation des unités de production d’hypochlorite de sodium.

2-1/ station pompage eau de mer :


Son rôle est d’assure l’approvisionnement en eau de mer filtrée et exempte de toutes
particules, de la centrale d’une façon continue. Cette station comprend :
 un système de dégrillage qui compte :
Son but est de faire retenir les particules de différentes tailles on passant par trois grille de
taille différentes, on premier lieu une grille grossière qui à pour but de retenir les grand corps et
les particules volumineux, suivie d’une grille moyenne et en fin d’un tamis rotatif  : dont le
rôle est d’affiner la filtration de l’eau de mer, qui doit être exempte des particules pouvant
obture l’ensemble de tubes et filtres précédent condenseurs ou les installations de production.

 Stérilisation :
 Eau de mer et stérilisé juste a l’entré de la station de pompage a l’aide d’hypochlorite de
sodium, produit par l’installation d’électro chloration, ce dernier est injecté dans l’eau de
mer par des diffuseurs placée à l’entré de la station de pompage.
 Cette stérilisation à pour but tuer la faune et la flore existante dans l’eau de mer et donc leur
élimination lors du (filtration /dégrillage) et cela a fin d’éviter leur prolifération dans le
différent circuit et surtout les tubes des condenseurs.
 Cette eau de mer sera utilisée pour alimenter les installations auxiliaires des groupes ainsi
que le circuit des refroidissements des groupes.
 Un système de pompage :
Ce système comprend les différentes pompes de refoulement de l’eau de mer qui vont assurer
l’alimentation des trois condenseurs des groupes électrogènes, l’alimentation des unités M.S.F. et
l’unité électrolocation.

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2-2/ Production d’eau dessalée :


L’eau dessalée est produite par les quartes unités de dessalement multi flash (M.S.F). Par
mesure de sécurité, il faut isoler les bâches séparément, en réservant l’une pour le stockage et
l’autre pour la consommation.

L’eau dessalée produite par les unités de dessalement présente une conductivité de l’ordre de
1 à 2 µs/Cm et une production nominale de 20 m3/h par unité soit 80 m3/h par les quartes unités.
La centrale de JIJEL, dispose d’une autre installation de production d’eau dessalée à partir
d’eau de mer. L’OSMOSE INVERSE est un procédé nouveau dans la centrale. L’installation
dispose deux de unités de production chacune produit 11.5 m 3/h soit 23 m3/h au total avec une
qualité supérieure à 18 µs/cm.
La production des M.S.F. et de L’OSMOSE INVERSE est évacué sur le même collecteur
d’ou elle sera dirigé vers les bâches de stockage de capacité de 2x5000 m3.
Toute fois en contrôle la conductivité d’eau dans les bâches, et en vielle qu’elle ne dépasse
pas les 8 µs/cm, et cela afin d’assurer un bon fonctionnement des chaines de déminéralisation.

2-3/ Production d’eau déminéralisée :

A partir de l’eau dessalée stockée dans les bâches de 5000 m3, l’eau est pompée aux deux
lignes de déminéralisation ou elle passe le lit mixte à résine, la production nominale est de 60 m 3
par unité. L’eau produite présente une conductivité de l’ordre de 0.054 à 0.2 µs/Cm.
L’eau produite est stockée en suite dans deux bâches de stockage de 5000 m3 chacune.

3/ THEORIE TECHNOLOGIQUES DE MARCHES DES INSTALLATIONS


AUXILIAIRES DE LA CENTRALE :

Les quelques unités très indispensable à ce fonctionnement, et qui entre dans le secteur de la
chimie de la centrale, on trouve les installations suivante :

3-1- Installation Electro chloration :

La station électro chloration est conçue pour la production d’une quantité prédéterminer de
chlore actif qui doit être nécessaire pour l’élimination de la faune et la flore marine de l’eau de mer,
qui peuvent se développent dans le système de refroidissement de la centrale. L’injection de chlore
s’effectue en deux endroits différents :

 à la prise d’eau de mer, juste à l’entrée (dit : dosage en continue).

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 à l’amont des condenseurs des groupe production d’électricité (dit : dosage à choc).

3-1-1/ Introduction:
Les procèdes électrochimiques utilisant les transformations réciproque de l’électricité en
énergie chimique, et vise versa. Ces transformations obéissent aux lois de faraday. On les applique
largement pour produire : chlore, hydrogène, oxygène, etc. les procèdes électrochimiques on pour
avantages leur appareillage simple, un nombre réduit d’étape de fabrication une pureté élevé des
produits obtenus, etc. le défaut majeur de l’électrolyse est la grande consommation d’énergie
électrique dont le coût constitue la part la plus importante du prix de revient du produit fini.
Dans un procédé électrolytique, les critères d’utilisation rationnelle de l’électricité sont le
rendement en courant, le coefficient d’utilisation de l’énergie et la tension appliquée à
l’électrolyseur.

3-1-2 / La chimie de l’électrolyse de l’eau de mer :

Au cour de la traversé de l’eau de mer entre les deux pôle de l’électrolyseur, le chlorure de
sodium et l’eau s’électrolyse, tous en produisant en premier lieu de l’hydrogène sur la cathode et du
chlore sur l’anode. Puis ce dernier recombine avec les ions hydroxydes, libérer par la production de
l’hydrogène, donnant lieu aux ions d’hypochlorite (ClO -), qui se recombine avec les ions Na +
donnant à la fin de l’hypochlorite de sodium.
La production d’hypochlorite de sodium par électrolyse d’une solution du chlorure de sodium
(dans le cas de notre procédé l’eau de mer) peut être schématisée comme suite :

eau Ca2+, Cl- Cl- Cl2 NaClO L’hypochlorite


de OH- et
mer H+ , OH- H+ Na+ Hydrogène
H2

Théorie de la production d’hypochlorite de sodium :

Les réactions du procédé peuvent être résumées comme suite :


 Dans la solution de l’eau de mer :
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NaCl Na+ + Cl-


 Dans l’électrolyseur:
A / réaction anodique : Le chlore gazeux se développe à l’anode.

2 Cl- Cl2 + 2 e-
B / réaction cathodique : L’hydrogène gazeu se développe à la cathode avec formation
d’époxydes.
2 H2O H2 + 2OH- + 2 e-

C / réaction chimique : Le chlore produit à l’anode se combine avec les ions


d’hydroxydes libres par l’eau sur la cathode et ils forment l’ion d’hypochlorite.

Cl2 + OH- ClO- + Cl- + H2O

 A la sortie de l’électrolyseur : Formation du l’hypochlorite de sodium par combinaison de


l’ion de sodium et celui de l’hypochlorite

Na+ + ClO- NaClO

La réaction globale de l’électrolyse de l’eau de mer peut être écrite comme suite :

NaCl + H2O NaCLO + H2

3-2-1/ Dessalement d’eau de mer :

3-2-2/ Différent procédés de dessalement d’eau de mer :


Les systèmes les plus utilisés sont :

• Osmose inverse : cette technique « membranaire » repose sur une ultrafiltration sous pression au
travers de membranes dont les pores sont des 'trous' si petits que même les sels sont retenus. Cette
technique, en plein essor nécessite une source d'énergie importante (≈ 4-5 kWh/m³) mais elle a
montré sa fiabilité.
• Distillation multi-effet : Ce système fournit une eau très pure mais il nécessite de disposer d'une
source importante de chaleur (≈ 15 kWh/m³).

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• Méthode Flash Multi-Etages, Ou Système Flash : il est utilisé dans les pays du Golfe,
fournissant une eau dont le taux de sel résiduel est non négligeable, avec un coût énergétique
important (≈ 10 kWh/m³).
• Compression de vapeur : il fournit une eau pure, mais nécessite ≈ 5 kWh/m³ d'eau.
• Distillation par dépression : ce système basé sur le fait que la température d'évaporation dépend
de la pression fournit une eau très pure à faible coût pour une consommation de ≈ 2 à 3 kWh/m³. Il
est utilisé pour de petites unités.
• Distillation par four solaire : le four solaire concentre en une zone restreinte les rayons
calorifiques, grâce à un miroir parabolique, pour porter à haute température l’élément qui contient
l’eau destinée à être évaporée.
• Électrolyse : on applique un courant électrique qui fait migrer les ions vers les électrodes. Cette
technique utile des membranes ioniques, à l’aide d’un champ électrique on arrive à faire diffuser les
différents anions existant dans l’eau à des compartiments concentrés ou ils seront éliminés.
Système très rentable pour les faibles concentrations, l'énergie à mettre en jeu dépend de la
concentration en sel.
Dans tous les cas, Le dessalement produit une saumure dont il faut se débarrasser, ce qui n'est
pas un problème en bord de mer là où le courant est important, mais peut l'être à l'intérieur des
terres, et dans certains écosystèmes comme les lagons, baies, lagunes, mangroves...

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3-2-3/ Théorie de dessalement par procède de distillation :


L’eau de mer est une solution aqueuse constituée à 96.5 % par de l’eau et les 3.5 % restants
étant des sels dissous de divers types. L’objet du dessalement est de retirer ces sels dissous de l’eau
de mer pour la production d’une eau exempte de tout sel. La méthode utilisée à cette fin est dite
dessalement d’eau de mer ou conversion de l’eau salée.
Les procédés les plus connus pour retirer les sels de l’eau de mer sont la distillation, la
cristallisation, l’osmose inverse, l’extraction aux solvants, l’électrodialyse et le procédé des résines
échangeur d’ions.
Le principe des procédés de distillation et de cristallisation est de sépares l’eau douce de l’eau
de mer en utilisant le changement de phase de l’eau.
Dans le procédé de distillation, l’eau de mer est chauffée pour en évaporer l’eau, et la vapeur
qui en résulte est condensée afin de permette d’obtenir une eau douce. Ce procédé donne une eau
douce de qualité supérieure à celle des procédés de cristallisation ou à membranes (osmose inverse).
L’eau de mer bout à 100.5°C ou plus à la pression de 1 atmosphère. Lorsque la pression du
vaporisateur est plus basse que celle de l’atmosphère cette eau bout et s’évapore à une température
inférieure à 100°C, la température d’évaporation varié avec la pression comme le montre la figure 1
:

Figure : 1
La chaleur nécessaire à l’évaporation de l’eau (figure : 1) est retenue par la vapeur sous
forme de chaleur latente. Lorsque la vapeur est condensée, elle libère sa chaleur qui peut alors
être réutilisée pour chauffer (ou préchauffer) l’eau de mer ou évaporer l’eau contenue dans
l’eau de mer.

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Sortie Eau de mer Entrée Eau de mer


Température : T 1 Température : T 2
Débit : D Débit : D

t1 Distillat
Température : t 1
Débit : P 1
&
Vapeur
Eau de mer surchauffée
Saumure
Température : Tm ax
Température : t 1
Débit : D
Débit : D-P1

3-2-4/ Théorie de dessalement par procède osmose inverse :


Lorsque l’eau pure et l’eau salée sont séparées par une membrane semi-perméable, une partie
de l’eau pure pénètre dans l’eau salée à travers la membrane. Ce passage à travers la membrane se
poursuit tant qu’existe une différence de concentration. Ce phénomène est appelé osmose et la
force motrice est dite : pression osmotique.

Si une pression suffisante pour surmonter la pression osmotique est appliquée à l’eau salée, le
passage à travers la membrane s’effectue en sens inverse, ce phénomène est appelé : osmose
inverse. Dans le domaine de production d’eau, le composant traversant la membrane est l’eau pure
figure 1.

Ainsi, le procède d’osmose inverse est de type de filtration à passage parallèle consiste à
exercer sur la solution aqueuse une pression supérieure à la pression osmotique, et l’utilisant une

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membrane semi-perméable. La haute pression est engendrée par une pompe à haute pression
laquelle est entraînée par un moteur électrique ou diesel.

Chaque solution possède une pression osmotique particulière selon la concentration des matières
dissoutes. Dans le cas de l’eau de mer ayant une concentration de sel égale à 35000mg/l (3.5 % ), la
pression osmotique est d’environ 25 kg/cm² (environ 350 psi g ) et la pression exercée sur l’eau
de mer est donc généralement de 55 kg/cm² (785 psi g).

Le procède d’osmose inverse permet de séparer non seulement les ions et les substances dans
l’eau ayant des faibles poids moléculaires, mais également presque tous virus et matières
organiques en utilisant l’action de la différence de pression à travers la membrane sans traitement
thermique.

3-2-5/ Théorie de déminéralisation d’eau par procède à échange d’ions :


L’échange d’ions est un procède dans lequel ions d’une certaine charge contenus dans une
solution sont éliminés de cette solution par adsorption sur un matériau solide (l’échangeur d’ions),
pour être remplacés par une quantité équivalente d’autre ions de même charge émis par le solide, les
ions de charge opposée ne sont pas affectés.

L’échange d’ions est à la base d’un grand nombre de procèdes chimiques qui peuvent se
classer en trois catégories principales : substitution, séparation et élimination.
Dans le cas de traitement de l’eau par résine (déminéralisation par échange d’ions), c’est une
élimination. Elle utilise une combinaison de résine cationique ( sous forme H ) et de résine
anionique ( sous forme OH ) , tous les ions sont enlevés et remplaces par l’eau ( H + , OH- ) , la
solution est ainsi déminéralisée. Ceci est en réalité une variante particulière de la substitution.

3-2-5-1/ Echangeurs d’ions cationiques :


Ce sont des macromoléculaires possédants :

 soit des radicaux fortement acides du type sulfonique (RSO3-, H+).


 soit des radicaux faiblement acides du type carboxylique (RCOO-, H+).
Pour l’épuration des eaux, on utilise presque exclusivement les échangeurs sulfoniques qui
permettent de dissocier, aussi bien les sels d’acide faibles que ceux d’acide forts. Les échangeurs de
cations faiblement acides à groupes carboxylique sont réservés à l’élimination de la dureté
temporaire de l’eau, c’est à dire du calcium et de magnésium présents sous forme de carbonates et
bicarbonates.

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Si nous utilisons un échangeur de cation acide fort, régénéré à l’aide d’acide chlorhydrique
ou d’acide sulfurique, que nous désignerons par RcH (par souci de simplicité, on représentera
toujours la résine cationique par le symbole Rc), nous avons le processus d’échange suivant :

 Pour les bicarbonates : 2RcH + Ca(CO3)2 Rc2Ca + H2O + 2CO2

 Pour les sulfates : 2RcH + CaSO4 Rc2Ca + H2SO4

 Pour les chlorures : 2RcH + CaCl2 Rc2Ca + 2HCl

 Pour les silicates : 2Rc + CaSiO3 Rc2Ca + H2SiO3

Les cations qui étaient auparavant en solution sont maintenant fixés sur l’échangeur et
l’effluent ne contient plus que des acides forts et faibles en quantité d’autant plus importante que
l’eau brute contient davantage des sels.
La régénération s’effectue quand la charge d’hydrogène de l’échangeur de cations est épuisée,
par lavage à l’acide dilué. Le calcium, le magnésium etc., adsorbés sont éliminés à l’état de
chlorures ou de sulfates solubles qui sont évacués par un lavage à l’eau brute. L’échange de cations
de la solution avec l’hydrogène du support s’appelle : permutation hydrogène.
Le même échangeur de cations à groupe sulfonique peut servir à une autre permutation, dite
sodium, appelée encore : adoucissement, dans laquelle les cations de la solution sont échangés avec
les ions Na+ du support préalablement régénéré par une solution de chlorure de sodium.

3-2-5-2/ Echangeurs d’ions anioniques :

Ce sont également des macromolécules qui possèdent cette fois des radicaux basiques du type
aminé ou du type ammonium quaternaire, d’ou la division en échangeurs faiblement basiques et en
échangeurs fortement basiques. Les groupements actifs des échangeurs d’anions à forte basicité
sont constitués par des radicaux ammoniums quaternaires et peut fixer aussi bien les acides forts :
H2SO4, HCl, etc., que les acides faibles : CO2, H2SiO3.
Leur processus d’échange est le même que celui décrit précédemment (on désignera par
RaOH la résine anionique) :

2RaOH + H2SiO3 Ra2SiO3 + 2H2O


2RaOH + H2CO3 Ra2CO3 + 2H2O
2RaOH + CO2 Ra2CO3 + 2H2O
RaOH + HCl RaCl + H2O
2RaOH + H2SO3 Ra2SO4 + 2H2O

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La régénération s’effectue à l’aide d’une lessive de soude caustique, lors de la régénération,


les ions : SO4--, Cl-, CO3-- et SiO3-- sont éliminés sous forme de sulfate de chlorure, carbonates et
silicate de sodium respectivement, puis évacués par lavage à l’eau brute.
Les groupements actifs des échangeurs d’anions à faible basicité sont constitués par des
radicaux amines, ils ne peuvent fixer que les acides fort (SO4-- et Cl-).

3-2-5-3/ Description d’une colonne d’échange d’ions :

La figure 1 montre schématiquement la coupe d’une colonne d’échange d’ions à co-courant.

Figure 1 :
La solution à traitée est introduite dans la colonne par un distributeur. Elle percole au travers
de la résine et sort à travers un collecteur ou réseau de reprise. Dans les installations traditionnelles,
la résine ne remplit qu’environ la moitié de l’espace disponible, afin que l’on puisse détasser le lit
par un courant d’eau ascendant, en expansion pour éliminer les matières en suspension et les
brisures de résine accumulées pendant le cycle précédant.

3-2-5-4/ lits mélanges :

Quand des billes de résines échangeuses de cations Rc et d’anions Ra sont mélangées,


l’équilibre normal de chaque résine est totalement déplacé :

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RcH + NaCl + RaOH RcNa + RaCl + H2O

Le produit de cette réaction est de l’eau. Le processus n’est plus réversible, il se produit
jusqu’à son achèvement. Les résines en lits mélangés, dans des appareils bien conçus, réduisent la
concentration en sels dissous jusqu’à 0.01 mg/l correspondant à une conductivité de 0.055 µs/cm à
25 °C, égale à celle d’une eau parfaitement pure.

La régénération est effectuée après séparation des deux résines. L’avantage des lits mélangés
est, d’une part, de produire une eau d’excellente qualité en une seule étape. D’autre part, le rinçage
final s’effectue très rapidement car les régénérants se neutralisent mutuellement. Par contre, les
capacités utiles des résines sont assez faibles et la fin du cycle (percement) est très brutale.

Remarque : le calcul des lits mélangés se fait de deux manières, selon que la charge
ionique de l’eau à traiter est faible ou fort.

2-2-6/ Potabilisation de l’eau dessalée :

L’eau dessalée est utilisé pour l’emplois domestique et potabilisation. Cependant les
caractéristiques de l’eau dessalée ne sont pas compatible avec l’emploi potable (organisme
humaine), pourtant on prévoit une section d’installation dénommée potabilisation, qui consiste
substantiellement en une nouvelle minéralisation de l’eau dessalée. Cette minéralisation consiste en
dosage de sels et/ou gaz à effectuer sur l’eau dessalée.
Pour la minéralisation d’eau dessalée on prévoit :
 Dosage de CaCl2 pour fournir à l’eau une dureté calcique minimum.
 Dosage de NaHCO3 pour alcaliniser l’eau.
 Dosage de NaClO pour stériliser l’eau et garantir l’absence de charge bactérienne au
moment de la distribution.
 Dosage de CO2 pour éventuelle correction de PH jusqu’à la valeur d’équilibre.
 Dosage d’O2 pour éviter l’asphyxie du fluide et amélioration de la saveur.

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Partie Pratique

3-1/ ETUDE DE FONCTIONNEMENT DES M.S.F

1 / Caractéristiques d’eau de mer


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Etude de fonctionnement des points d’eau de la centrale

L’eau de mer est l'eau salée. « Salée » désigne le fait qu'elle contient des substances
dissoutes : les sels, constitués d'ions principalement chlorure sodium. On trouve 30 à 40 grammes
de sels dissous pour un kilogramme d'eau de mer. L'eau salée s'oppose à l'eau douce, qui contient
moins d'un gramme de matériaux dissous par kilogramme. La masse volumique de l'eau de mer à la
surface est d'environ 1.025 g/ml, supérieure de 2,5 % à celle de l'eau douce (1 g/ml) à cause de la
masse du sel.
2 / Caractéristiques
L'eau de mer est composée d'eau et de sels, ainsi que de diverses substances en faible quantité.
Si plus des deux tiers des 94 éléments chimiques naturels sont présents dans l'eau de mer, la plupart
le sont en faible quantité et difficilement décelables.
La salinité est un des paramètres les plus importants de l'eau de mer, et désigne la teneur en
sels dissous. La salinité moyenne des océans est de 35 g/l, et reste généralement comprise entre 30
g/l (Atlantique nord) et 40 g/l (mer Rouge). Les mers intérieures ou assimilées ont une salinité
supérieure, parce que l'évaporation y concentre le sel.
Dans le cas de notre projet, la centrale thermique de Jijel utilise l’eau de mer méditerranée, sa
composition à été analysé au cours de l’étude de projet de la centrale, les analyses effectuées a ce
moments de projet on été les suivantes :
Température :
 Minimum : 12°C
 Maximum : 30°C
 Nominal : 19°C
Analyse ioniques de l’eau de mer de utilisé par la centrale thermique de Jijel :

Type d’ions Salinité (g/l) Quantité totale en matières


en solution (%)

Anion

Chlorures 18.98 55.04

Sulfates 2.65 7.68

Bicarbonates 0.140 0.41

Bromures 0.065 0.19

Fluorures 0.0013 0.00

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Etude de fonctionnement des points d’eau de la centrale

Acide borique 0.0260 0.07

Cations

sodium 10.65 30.61

Magnesium 1.20 3.69

Calcium 0.40 1.16

Potassium 0.38 1.10

Strontium 0.013 0.04

Total 34.5 99.99

Prétraitement de l’eau de mer :


L’eau de mer pompée dans la centrale est dans sa majorité utiliser pour le refroidissement
dans les groupes de production d’électricité, plus précisément dans les condenseurs de la vapeur
sortante de la turbine, une autre quantité d’eau de mer alimente les unités de dessalement et l’unité
électro chloration, toute fois cette eau subit un prétraitement, à savoir une chloration à l’aide
d’hypochlorite de sodium et un dégrillage sur tambour filtrant afin de retenir les matières grossières
entraîner par les courants de mer.

3-1-1/ Fonctionnement de M.S.F

Ce procédé est une nouvelle technique de conversion de l’eau de mer en eau douce. Elle a été
proposée par le professeur SILVER de Grande-Bretagne dans les années 50, période durant laquelle
la recherche et le développement de la conversion de l’eau salée ont connu de grands progrès.
Le problème connu à ces divers procédés de distillation est l’entartrage et la corrosion de
l’équipement sous l’effet de l’oxygéné et autres substances dissous dans l’eau de mer. Aussi, la
technologie visant à empêcher la formation de tartre et la corrosion est-elle essentielle pour la
conception d’unités de conversion d’eau salée par distillation.

Description du procédé :
Lorsque l’eau de mer chauffée est conduite vers un récipient sous une pression réduite, une
partie de l’eau contenue dans l’eau de mer absorbe la chaleur de vaporisation de l’eau de mer et

Page 19
Etude de fonctionnement des points d’eau de la centrale

bout violemment, ce qui a pour effet de refroidir l’eau de mer. Ce phénomène de détente
adiabatique est appelé vaporisation instantanée.
La figure 2 donne un schéma simplifie d’une unité de dessalement adoptant la distillation par
détente à étages multiples. L’unité ne compte que trois appareils de distillation bien qu’en général
une installation terrestre en comporte plusieurs dizaines d’étages. Chaque appareil de distillation se
compose d’une chambre de vaporisation et d’une autre de condensation. L’eau de mer pompée est
conduite à travers les tubes d’échange calorifique vers la chambre de condensation ou elle est
chauffée successivement par la vapeur qui est produite dans chaque chambre de vaporisation, l’eau
de mer est encore chauffée dans le réchauffeur de saumure puis elle est conduite à la chambre de
vaporisation de premier étage.
Chaque appareil de distillation est maintenu dans une condition de dépression spécifiée au
moyen d’un dispositif se trouvant dans l’éjecteur de vapeur et d’un orifice de régulation de pression
situé dans la chambre de condensation.

Figure 2

La différence de pression est maintenue dans chaque chambre de vaporisation par des orifices
prévus entre les étages d’appareils de distillation. Par suite, l’eau de mer chauffée passe du premier
étage à haute température vers le troisième étage à basse température, tandis que le flash de
vaporisation successivement dans les chambres de vaporisation se concentre puis est évacué sous
forme de saumure.
La vapeur produite dans la chambre de vaporisation de chaque étage passe à travers un
éliminateur de brouillard. Elle libère sa chaleur dans l’eau de mer du tube d’échange calorifique,
devient de l’eau condensée et s’accumule dans le plateau. Lorsque cette eau condensée se déplace
depuis l’étage de haute température vers l’état de basse température. Une partie de son flash

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Etude de fonctionnement des points d’eau de la centrale

s’évapore, et se refroidit en dégageant sa chaleur dans l’eau de mer du tube d’échange calorifique
avant d’être évacuée du troisième (dernier) étage par une pompe d’eau douce.
L’augmentation du nombre d’étage de la chambre de vaporisation accroît l’efficacité
thermique (rapport de rendement de conversion) mais les coûts de construction sont plus élevés.
Aussi, des unités ayant un grand nombre d’étages de vaporisation seront-elles intéressantes pour les
pays confrontés à des coûts énergétiques élevés.
Le procédé de distillation par détente à étages multiples tel qu’il est représenté à la figure 2 est
appelé système direct car l’eau de mer est déchargée après une seul passe à travers l’unité. Ce
système demande une alimentation en eau de mer importante.
Pour des raisons pratiques, on a donc souvent recours à une installation de distillation par
détente à étages multiples utilisant un système de circulation de saumure. Une unité de ce type
comprend une partie de récupération thermique et une partie de rejection thermique comme le
représentent la figure 3.

Figure 3
La saumure dans la partie de rejection thermique libère sa chaleur tandis que le flash
s’évapore sous l’effet de l’eau de mer de refroidissement et se refroidit avant de circuler vers le tube
d ‘échange calorifique de dernier étage de la partie de récupération thermique avec l’eau de mer
d’appoint. Cette opération se traduit par une augmentation de la différence de température entre la
saumure et le fluide du tube d’échange calorifique, et accélère l’évaporation par détente de la
saumure.

Page 21
Etude de fonctionnement des points d’eau de la centrale

Par ailleurs, la partie de rejection thermique absorbe tout changement du milieu et de la


température, assurant ainsi la stabilité de fonctionnement de l’unité. Ce système requiert une
désaération, et une décarbonatation et un contrôle du pH ou encore, l’utilisation d’un antitartre pour
la prévention de l’entartrage pour l’eau de mer seulement. Il est avantageux car l’utilisation de
produits chimique est réduite au minimum.
Avec le procédé d’évaporation par détente à étages multiples, il est indispensable d’effectuer
un prétraitement pour la désaération et la décarbonatation afin d’empêcher l’entartrage dans les
tubes d’échange calorifique, ainsi que la corrosion de l’équipement. Pour le prétraitement, on peut
utiliser la méthode de dosage chimique et la méthode de commande du pH.
Lorsqu’on porte la température maximale de la saumure au-delà de la température
d’incrustation du tartre dur de 121°C, le rendement thermique du procédé est amélioré, mais comme
aucun produit chimique inhibiteur de tartre qui puisse être utilisé à plus de 112°C n’a encore été
trouvé, on est obligé d’avoir recoure à la méthode du contrôle du PH.
Le procédé d’évaporation par détente à étages multiples convient particulièrement bien aux
unités à double destination conçues pour la génération d’énergie électrique et pour la conversion de
l’eau de mer en eau douce. Il est également le plus approprié pour fournir des grandes quantités
d’eau douce de qualité à partir de l’eau de mer.

Rejet d’eau de mer


Extraction de l’air

𝑻𝟑 𝑻𝟏
Eau de
mer

Vapeur Distillat
𝑻𝒎𝒂𝒙 𝒕𝟏 𝒕𝟐 𝒕𝟏𝟏 𝒕𝟏𝟐 𝒕𝟏𝟑 𝒕𝟏𝟒

𝑻𝟐
Saumure

Réchauffeur Appoint d’eau de Rejet de


mer prétraitée saumure
Eau chaude
Eau chaude à
la Chaudière

Station de dessalement multi-flash de la centrale thermique de Jijel

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Etude de fonctionnement des points d’eau de la centrale

La station de dessalement multi flash de la centrale de Jijel est constitué de quatre (04) unités
de production identique, chaque unité est conçue pour fournir 20.83 tonne d’eau distillée par heure,
d’où une production journalière de 500 m3/h, pour la production d’eau distillée a partir d’eau de
mer, les unités utilisent le procédé de distillation sous vide, c'est une évaporation de l’eau de mer
sous vide communément dit «  FLASH ».

À travers un corps-bouilleur constitué de plusieurs étage, on produit une multitude de flash,


chaque chambre constitue un distillateur en elle-même, la production finale de l’installation serais la
sommation de l’eau distillée produite par les étage, d’ou le gain en eau distillée produite.

3-1-2/ Paramètre de fonctionnement :

La centrale thermique de Jijel dispose de quatre unités de production d’eau dessalée, chaque
est conçue pour produire 20.83 m3/h théoriquement, avec une qualité supérieur à 8 µS/cm2, les
paramètres de fonctionnement des unités de dessalement d’eau de met sont les suivantes :

Lieu Débit (m3/h) Température (°C) Pression (bar)


Eau de mer brute 223 19 2.0
Eau de mer excédent 143 28 0.5
Eau de mer d’appoint 46 30 1.5
Saumure purgée 24.967 29 2.0
Eau distillée produite 20.833 28 3.0
Eau chaude chaudière 325 95.7 1.5

3-1-3/ Contrôle de la qualité de l’eau de mer et l’eau dessalée :


Un bon fonctionnement des unités M.S.F. ne peut être finalisé que par une bonne qualité de
l’eau dessalée produite, a fin de suivre cette ce point des analyses et des suivies sont effectuées
chaque fois et en continue, a savoir :
 La conductivité,
 pH,
 Température,
 TA et TAC
 TH
ainsi que quelques sels présent, dans notre cas on n’a cherché :
 Les taux de chlorures,

Page 23
Etude de fonctionnement des points d’eau de la centrale

 La quantité de silices.
et cela afin de les comparer avec l’eau déminée qui sort de la chaine déminée.
Résultats des analyses effectuées :
Le suivie de l’eau dessalée à été effectue on analysant l’eau produite suivant les sept points
cité dessus, un et cela suivant les protocoles d’analyses expliqués en annexes :
 La conductivité : annexe N°
 pH : annexe N°
 Température : donnée par le thermocouple en ligne de production
 TA et TAC : annexe N° 
 TH : annexe N°
 Les taux de chlorures : annexe N° 
 Les taux de silices : annexe N° 

Paramètres
Conductivit pH Températur TA TAC TH

Journée é e (°F) (°F) (°F)


(µs/cm3) (°C)

3-1-4/ Remarques et conclusion sur l’installation de M.S.F.

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Etude de fonctionnement des points d’eau de la centrale

3-2 / ETUDE DE L’INSTALLATION DE POTABILISATION :

3-2-1/ Fonctionnement de l’installation de potabilisation

L’installation de potabilisation d ‘eau dessalée est composer des équipements suivants :

 Un bac de stockage de CaCl2 : A014 mené d’un agitateur C011.


 Deux pompes doseuses de CaCl2 : C013 A/B.
 Un bac de stockage de NaCO3 : A015 mené d’un agitateur C012.
 Deux pompes doseuses de NaCO3 : C014A/B.
 Un bac de stockage de NaClO : A016.
 Deux pompes doseuses de NaClO : C015 A/B.
 Deux pompes d’eau dessalée : C020 A/B.
 Une pompe pour diffuseur : C016.
 Un diffuseur pour CO2 : D028.

3-2-2/ Contrôle et séquences de production :

Puisque le système est discontinu les dosages viendront sous contrôle de présence flux avec la
séquence suivante :

 Pour bas niveau réservoir eau potable :


 Ouverture de la vanne F177.
 Démarrage la pompe C020 A/B
 Pour haut niveau réservoir eau potable :
 Arrêt de la pompe C020 A/B.
 Fermeture de la vanne F177.
 L’acheminement des dosages sur l’eau dessalée est commandé par contrôle de débit FS-009.
 Pour haut débit (présence de flux).
 Ouverture : F654 et F156.
 Démarrage de : C013 A/B, C014 A/B, C015 A/B et C016.

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Etude de fonctionnement des points d’eau de la centrale

 Consentement commande F176 : (ouverture pour haut PH AS1 003 et fermeture pour bas
PH AS2 003).
 Pour bas débit (absence de flux) :
 Fermeture de : F654, F156 et F176
 Arrêt de : C013 A/B, C014 A/B, C015 A/B et C016.

Remarque : Les agitateurs C011 et C012 sont toujours en marche en cas des dosages.

3-2-3/ Produits utiliser pour la potabilisation d’eau dessalée :

3-2-3-1/ Bicarbonate De Sodium  (NaHCO3):

On a prévu d’utiliser un produit en cristaux dans le réservoir de stockage A015, le produit sera
dilué à 10 g/l. Le réservoir de faire une préparation de 15000 l. d’ou pour le volume total du
réservoir il faudrait :
15000 x 10 = 150000 g soit : 150 kg de bicarbonate solide.

3-2-3-2/ Chlorure De Calcium (CaCl2) :

On a prévu d’utiliser un produit en cristaux dans le réservoir de stockage A014, le produit sera
dilué à 20 %. Le réservoir de faire une préparation de 1800 l. d’ou pour le volume total du réservoir
il faudrait :
1800/100 x 20 = 360 kg soit : 360 kg de chlorure de calcium solide.

3-2-3-3/ Hypochlorite De Sodium (NaOCl) :

On prévu d’utiliser un produit en solution à une concentration de 13.5 g/l (12° baumé).

3-2-3-4/ Gaz Carbonique  (CO2) :

On utilisera le gaz carbonique liquide en bouteille de capacité unitaire : 40 litres.

3-2-3-5/ Oxygène  (O2) :

On utilisera l’oxygène liquide en bouteille de capacité unitaire : 40 litres.

3-2-4/ Paramètres de fonctionnement :

3-2-5/ Contrôle de la qualité de l’eau potable produit :

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Etude de fonctionnement des points d’eau de la centrale

Pour rendre l’eau dessalée propre a la consommation humaine de point de vue chimique une
minéralisation partielle et effectue dans la chaine de production d’eau potable, cette minéralisation
est suivie par des analyses chimiques dans la centrale et cela a fin de contrôler l’eau potable
produite et d’assurer un bon rapport : pH, TH et TA, TAC de ce dernier , car il faut que l’eau
produite ne soit pas être : ne trop dure, ni trop agressive et avec un pH qui tourne au tour de 7.0,
c’est-à-dire un pH neutre. Les analyses de suivie sont les suivantes :
 La conductivité,
 pH,
 Température,
 TA et TAC
 TH

Résultats des analyses effectuées :


Le suivie de l’eau potable à été effectue on analysant l’eau produite suivant les sept points cité
dessus, un et cela suivant les protocoles d’analyses expliqués en annexes :
 La conductivité : annexe N°
 pH : annexe N°
 TA et TAC : annexe N° 
 TH : annexe N°

Paramètres
Conductivité pH TA TAC TH

Journée (µs/cm )
3
(°F) (°F) (°F)

3-2-6/ Remarques et conclusion sur l’installation de potabilisation :

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Etude de fonctionnement des points d’eau de la centrale

3-3/ ETUDE DE L’INSTALLATION DE DEMINERALISATION

L’eau dessalée provenant soit des stations dessalement par la méthode multi flash, soit de la
section osmose inverse est soumise à une déminéralisation. Pour la déminéralisation on prévoit
l’emploi de l’unité à échange ionique à lit mixte avec résine cationique forte et anionique forte
intimement mélangées.

Les unités sont du type à régénération interne, c’est à dire les phases de remise en état et
régénération des résines se produisent dans la même unité d’exercice. Pendant l’exercice, les résines
intimement mélangées retiennent les respectifs ions présents dans l’eau dessalée. Les résines
cationiques retiendront les cations (Ca++, Mg++, Na+, etc.), les résines anioniques retiendront les
anions (Cl-, SO4--, etc.). A la fin du cycle les résines épuisées sont séparées et régénérées
respectivement avec l’acide chlorhydrique et la soude caustique. Les réactifs remettent en état
l’activité des résines, mélangées de nouveau, résultent disponibles pour le cycle suivant.
Le mélange des résines se produit par insufflation de l’air d’en bas, le mouvement tumultueux
des résines entraîne précisément le mélange.
La séparation des résines se produit au lieu pendant le lavage en contre courant initial effectué par
injection d’eau d’en bas. Les résines fluidifiées par le flux ascendant se séparent par différence de
poids spécifique. La résine cationique, plus lourd, dans le coté inférieur de la colonne, la résine
anionique, plus légère, dans le cote supérieur.

3-3-1- Fonctionnement de la déminéralisation

L’installation, est constituée par :

 deux unités à lit mixte avec régénération interne.

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Etude de fonctionnement des points d’eau de la centrale

 Un système pour la régénération de la résine cationique avec HCl et eau dessalée


comprenant la dilution en ligne.
 Un système pour régénération de la résine anionique avec NaOH et eau dessalée comprenant
la dilution en ligne.

3-3-2- Paramètre de fonctionnement

La section de déminéralisation est constituée par deux échangeurs à lit mixte qui peuvent
fonctionner en deux conditions différentes, l’un en exploitation normale et l’autre en régénération
ou en stand-by. Les deux lits en exploitation contemporaine avec périodes de régénération
déphasées pour garantir, pendant ces dernières, l’exploitation d’un lit mixte.

Chaque lit mixte est projeté pour obtenir un débit d’eau déminéralisée de 65 m3/h. Dans les
conditions de service sous mentionnées :
 Charge du flux : 20 mg/l en CaCO3.
 Silicium : 0.3 mg/l en SiO2.
 Température normale : 20 à 30 °C.
 Température maximum : 50 °C.

Les lits mixtes devront être en condition de fournir un effluent avec des caractéristiques
meilleures ou telles que les suivantes :

 Silicium : 0.01 mg/l en SiO2.


 Charge : 0.01 mg/l en CaCO3.
 Conductivité à 25 °C : 0.15 µs/l.

Chacune des deux unités à lit mixte aura de même à traiter 65 m3/h d’eau dessalée en
maintenant les caractéristiques de l’eau effluente telles que celles indiquées plus haut, Pendant une
période ne pas inférieure à 72 heures.

3-3-3- Contrôle de la qualité de l’eau déminéralisée :

L’installation de déminéralisation a été conçue pour finir la déminéralisation de l’eau dessalée


produit par les unités M.S.F. afin de la rendre conforme et apte a l’alimentation des circuits vapeur-
eau des groupes de production de la centrale, qui demandent une eau de qualité supérieure voir une
eau ultra pure ( conductivité < 1.0 µS/cm2).

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Etude de fonctionnement des points d’eau de la centrale

Durant notre étude on a suivie la qualité de l’eau produite par les M.S.F. et la qualité de l’eau
produite par la chaine de déminéralisation et cela afin de déceler la différence entre les deux types
d’eau et l’amélioration enregistrée par cette eau après passage par le lit des résines. Le suivie va
porte sur quatre paramètres d’analyses, à savoir :
 La conductivité de l’eau,
 Le pH de l’eau,
 Le taux des chlorures présents dans l’eau,
 Le taux de silice présent dans l’eau.
Les analyses on été effectuer suivant les modes opératoires présenté au annexes, à savoir :
 Annexe N° : 1 pour la conductivité,
 Annexe N° : 1 pour le pH,
 Annexe N° : 1 pour le taux de chlorures,
 Annexe N° : 1 pour le taux de silice.

Les résultats des analyses effectuent en été comme suite :


 La journée du :

Point d’eau Eau produit par les unités Eau produit par la chaine
paramétres M.S.F. Déminéralisation
Conductivité (µS/cm3)
pH
Chlorures (mg/l)
Silice (µg/l)

 La journée du :

Point d’eau Eau produit par les unités Eau produit par la chaine
paramétres M.S.F. Déminéralisation
Conductivité (µS/cm3)
pH
Chlorures (mg/l)
Silice (µg/l)

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Etude de fonctionnement des points d’eau de la centrale

3-3-4- Remarques et conclusion sur l’installation de déminéralisation :

VI/ Conclusion

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Etude de fonctionnement des points d’eau de la centrale

ANNEXES
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Etude de fonctionnement des points d’eau de la centrale

Annexe 1 : Détermination de l’alcalinité

1/ Définition :
Les valeurs relatives du TA et TAC permettent de connaitre les doses d’hydroxydes, de
carbonates ou d’hydrogénocarbonates alcalins ou alcalinoterreux contenues dans l’eau.
L’alcalinité se mesure à l’acide d’une solution titrée acide chlorhydrique ou d’acide sulfurique
en présence soit de l’indicateur coloré phénolphtaléine pour le titre alcalimétrique simple TA, soit
de l’indicateur coloré méthylorange (hélianthine) pour le titre alcalimétrique complète TAC.

2/ Réactifs :
 acide chlorhydrique 0.1 N
 phénolphtaléine à 1% dissoudre 1g de phénolphtaléine dans 100 cc d’alcool.

Page 33
Etude de fonctionnement des points d’eau de la centrale

 hélianthine à 0.1 % dissoudre 0.1g d’hélianthine dans un mélange de 50% d’alcool et de


50% d’eau distillée.
3/ Mode opératoire :
 Détermination de TA :
A 100 ml d’eau à analyse ; ajouter quelque gouttes de phénolphtaléine.
 S’il ne se produite pas de coloration rose l’alcalinité aux phénolphtaléines le titre TA sont
égaux à 0.
 S’il ya une coloration rose (mauve), titre lentement avec l’HCL 0,1 N jusqu'à disparition de
la coloration, soit le nombre de ml d’HCL 0,1N jusqu'à disparition de la coloration, soit
VHCL le nombre de ml d’acide chlorhydrique écoulé.

TA = 5 VHCL exprimé en degré Français (°F)

 Détermination de TAC :
Au même prélèvement ou au prélèvement primitif s’il n’ya pas eu coloration, ajouter 2
gouttes d’hélianthine et titrer avec l’HCL 0,1N ; jusqu’au le virage du jaune au jaune orangé,
vérifier qu’avec une goutte d’HCL en excès, la teinte passe de l’orang au rose orangé
Retrancher 0,1ml d’HCL quantité nécessaire à la production de changement de teinte, soit
VHCL le nombre de ml d’acide chlorhydrique dosé début de titrage avec le méthylorange.

TAC = 5 (VHCL – 0.1) exprimé en degré français (°F)

Annexe 2 : DETERMINATION DE LA DURETE

1/ Définition :
Le titre hydrométrique (TH) indique la teneur globale de l’eau en sels de calcium de
magnésium qui rendent l’eau « dure »
Le titre hydrotimétrique donne la quantité des bicarbonates, sulfates, chlorures etc. : des sels
alcalinoterreux présents dans l’eau.
On distingue :
A : TH total : indique globalement la teneur des sels de calcium et magnésium.
B : TH calcique : indique la teneur en sels de calcium.
C : dureté carbonatée : indique la teneur en hydrogénocarbonate et carbonate de calcium et de
magnésium.

Page 34
Etude de fonctionnement des points d’eau de la centrale

D : dureté non carbonatée indique la teneur en sulfate et chlorure de calcium et de magnésium elle
est égale A-C.
Pour la détermination de titre hydrométrique on utilise une méthode volumétrique de dosage
qui peut été résumé comme suite : Le noir eriochrome T, colorant azoïque forme avec le calcium et
le magnésium des ensembles colorés en rouge cerise ou violette quand le PH est de 10 environ. Le
réactif sel di sodique de l’acideethylenediaminotetracétique (E.D.T.A) provoque le déplacement du
calcium et du magnésium des ensembles précédents en causent, à la fin, le virage du rouge au bleu.

2/ Domaine d’application :
Cette méthode peut être appliquée aux :
 Eaux brutes
 Eaux traitées
 Eaux d’alimentation
 Eaux de chaudière
 Condensés

3/ Les réactifs :

 Solution tampon ammoniacal PH =10


Dissoudre 67,5 g de chlorure d’ammonium (NH4CL) dans 570ml d’ammoniac pur laissé
dissoudre et compléter à 1l avec de l’eau distillée.
 Solution E.D.T.A à 0,025M ou 0,05N
Dissoudre 9,306g d’E.D.T.A dans 1000ml d’eau distillée.
La solution est égale à M/40 ou N/20
 Noir d’ériochrome :
Dissoudre 0,2 g de noir d’ériochrome T dans 10 ml de solution tampon et diluer à 100 ml avec de
l’eau distillée. Le réactif doit être renouvelé toutes les semaines.

4 / Mode opératoire :

 Verser 100 ml à analyser dans un bécher,


 Ajouter 5cc de solution de tampon ammoniacal PH=10,
 Ajouter 8 à 10 gouttes de noir d’Eriochrome (ou une pincée de noir d’Eriochrome), s’il y a
dureté la solution se colore en rouge cerise.

Page 35
Etude de fonctionnement des points d’eau de la centrale

 Titrer avec une solution d’E.D.T.A à 0,025 M jusqu’à l’obtention d’une coloration bleue.

5/ Expression des résultats :

La dureté D, exprimée en °F se calcule comme suite :

D= V × 1 × 1000 × 5
v × 20
d’où :
 V : volume d’E.D.T.A versé (ml)
 v : volume d’eau à analyser (ml)
 1000 : pour l’obtention des litres (conversion)
 5 : pour l’obtention des degrés français (°F)
 1/20 : Normalité de l’E.D.T.A (N)
Note:
 Si le volume d’E.D.T.A versé est inférieur à2ml, effectuer un autre dosage en prenant un
volume plus grand d’échantillon.
 Si le volume d’E.D.T.A versé est supérieur à20ml effectuer un autre dosage en prenant un
volume plus petit d’échantillon, ajouter de l’eau distillée jusqu’ à l’obtention de 100cc à
analyser.
 Si l’échantillon a une réaction acide ou basique il faut neutraliser à la soude ou l’acide
chlorhydrique avant de tamponner avec l’ammoniaque.

Annexe 3 : pH et pH Métrée

1/ Définition:
Le Ph d’une solution une aqueuse est le cologarithme décimale de la concentration des ions
H+ contenue dans la solution à une température donnée :

pH = log [H+] à Température constante (°C)

Page 36
Etude de fonctionnement des points d’eau de la centrale

2/ Principe :
La méthode consiste dans la mesure de la différence de potentiel existant entre une électrode
de référence (calomel KCl saturé) plongeant dans une même solution. Cette différence de potentiel
de l’électrode est une fonction linéaire du pH. Selon la loi de Nernst le potentiel de l’électrode est
lié à l’activité des ions H+ présents par la relation :

E = E0 + 2,3 RT / n F log aH

E : potentiel masure


E0 : Constante dépendant du choix de l’électrode de récence et des solutions internes
R : Constant des gaz (J/ °C)
T : Température absolue (°C)
n : charge de l’ion
F : constante de faraday
aH : Activité de l’ion dans l’échantillon (H+)

3/ Matériel utilise :

 Electrode de verre
 Electrode de référence au calomel – KCl saturé
 Dispositif potentio-métrique amplificateur spécialement construit pour la mesure du pH

4/ Mode opératoire :

4-1/ Etalonnage de l’appareil :

Dans le cas des appareils ne donnant pas de mesures directes, introduire successivement
dans deux solutions étalons l’ensemble constitué par l’électrode de verre et l’électrode au calomel.
Les valeurs correspondantes en millivolts lues sur l’appareil permettent de déterminer la droite liant
le PH et la différence de potentiel.
Beaucoup d’appareils sont maintenant étalonnés directement, en unités de PH ils comportent aussi
un régulateur ou compensateur de température pour les mesures effectuées tn dehors de 200

4-2 / Mesures :

 Pour les eaux nom tamponnées ou susceptibles de se modifier au contact de l’air. Les
mesures s’effectuent à l’abri de l’air en utilisant un dispositif isolant de vannes de
l’atmosphère ambiante.

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Etude de fonctionnement des points d’eau de la centrale

 L’eau à examiner sera amenée alors au contact de l’électrode par circulation.


 Faire la lecture après stabilisation du PH.
 Pour les eaux suffisamment tamponnées, le ph peut être mesuré au contact de l’air.
 D’une façon générale se reporte à la notice des appareils utilisés.

4-3 / EXPRESSION DES RESULTATS :

Les mesures sont exprimées en unités de pH, à la température 20°C.

Annexe 4 : conductivité

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Etude de fonctionnement des points d’eau de la centrale

Annexe 5 : Dosage des chlorures par la méthode spectrophotomètre

1/ Principe :
Les chlorure, on présence de l’argent, on tendance à former un précipité blanc. L’AgCl
(chlorure d’argent) à des faibles concentrations ce précipité reste en forme colloïdale dans l’eau se
qui donne une couleur blanche a la solution.

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Etude de fonctionnement des points d’eau de la centrale

2/ Réactifs :
 Solution AgNO3 à 1% dans une solution d’HNO3 à 10% On fait préparer 100 ml de la solution,
on pesant 1g d’AgNO3, on prend dans une fiole (100 ml de capacité) un peu d’eau pure, on fait
dissoudre le 1g d’AgNO3 dans une solution HNO3 à 10% puis en continu le volume jusqu'à 100
ml.
 Pour préparer une solution HNO3 concentré on dilue avec l’eau jusqu'à 100 ml :

3/ Mode opératoire :
 Prélever 50ml d’eau à analyser,
 Ajouter 0.5 ml de la solution d’AgNO3.
 Attendre 30 min avant de passer à la mesure spectrophotomètre.

Les conditions du travail sont du spectrophotomètre :


 λ= 400 nm
 longueur cuvette = 10 mm

Condition de la courbe d’étalonnage

4/ préparation de la courbe d’étalonnage :


Remarque : Ou peut utiliser soit une solution de KCl on NaCl
Pour le cas de chlorure de sodium : NaCl les calcule et la procédure sera la suivante :

Na Cl Cl-
58,5 g 35,5 g X =1.6478 g
X 1g
Pour la préparation de la solution mère de concentration de 1g/l de chlorure. On fait peser 1.6478g
de NaCl extra pur, puis on les fait dissoudre dans 1 litre d’eau extra pur.
 Préparation de la solution fille :

Pour préparer une solution fille de concentration 1 mg/l de chlorure. On prend 1ml de la
solution mère et on fait diluer jusqu'à 1l.
 Préparation des solutions étalons à partir de la solution fille :

A partir de la solution fille entre, on prélevé des volumes différents, pour faire une série
détalons, pour une dilution jusqu'à 100ml.

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Etude de fonctionnement des points d’eau de la centrale

Ex : pour préparer une solution de 30µg/l, on prélève 3 ml et on continu le volume jusqu'à 100
ml avec une eau extra pur. On effectue plusieurs concentrations et cela afin de faire la courbe
d’étalonnages :

 5 ml dans 100 ml 50 µg/l

 10 ml dans 100ml 100 µg/l

 20 ml dans 100ml 200 µg/l

 30 ml dans 100 ml 300 µg/l

Note : Si on dispose de KCL, on peut fait de la solution de celui-ci pour tracer la courbe
d’étalonnage, la seule différence c’est la peser de KCL à prendre pour faire la solution mère.

74.5 g 35.5 g

X 1g X = 2.098 g

Annexe 6 : Dosage de la silice par la méthode spectrophotomètre

1/ Principe de la méthode :
L’acide molybdique, (molybdates d’ammoniums sont transformée en acide molybdique à
l’aide d’un acide fort H2SO4 ) en présence des ions silicique , puits une coloration jaune due au
complexe silicomolibdique formé, se complexe est réduit par SnCL2 et la coloration passe du
jaune au bleu .
Note : L’ajoute de l’acide oxalique n’est que pour masquer les phosphates.

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Etude de fonctionnement des points d’eau de la centrale

2/ Réactifs utilisés :
 L’acide sulfurique à 1 N.
 Solution du molybdates d’ammonium (NH4)6MO7O24 à 3 %.
 Solution d’acide oxalique à 5%.
 Solution glycérine de SnCl2 à 2.5%.

3/ Préparation des solutions :

 Solution d’acide sulfurique 1N :

Pour préparer une solution de 500 ml a partir d’une solution concentrée (mère) à 98% et une
densité de : d = 1.19
(H2SO4: Mm= 98 g/mol)

1N 24.5 g à 100% (pour 500 ml) 25 g à98% de pure d’acide V=21.00 ml.
On fait prendre une fiole de 500 ml (de préférence en matière plastique), et on fait remplir la
fiole à la moitie de son volume, on ajoute les 21.00 ml d’acide à 98%, on agite, puits on continuera
le volume jusqu'à 500 ml.

 Solution de molybdate d’ammonium à 3% :

Pour préparer une solution de 500 ml de molybdate à 3 %, On prend 485 ml (gammes) d’eau
pure et on le fait chauffer jusqu'à ébullition, puis en le verse dans une fiole de 500 ml de capacité.
En pèse 15 g de molybdate d’ammonium et en les fait ajouter a l’eau dans la fiole on agite jusqu'à
on tout les molybdates soient complètement dissoutes.

 Solution d’acide oxalique à 5 % :

Pour préparer 100 ml de la solution, en fait remplir une fiole a la moitie d’eau pure, on pèse 5
g d’acide oxalique, on les ajoute à l’eau, on agite puis continue le volume jusqu'à 100 ml.

 Solution glycérine de Sn Cl2 à 2.5% :

Pour préparer 100 ml de la solution, on fait peser 2.5 de Sn Cl2  et 97.5 g de glycérine, dans
bécher, on fait mélanger les deux pesée, on fait chauffé le mélange dans un bain marie jusqu'à la
dissolution complète de Sn Cl2, on procède l’agitation s’il faut.

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4- Mode opératoire :
 A 50 ml d’eau, ajouter de 2 ml H2SO4 (1N).
 Agiter puis ajouter 3 ml de molybdate d’ammonium Agiter puis laisser reposer 3 min.
 Agiter puis laisser reposer 3 min.
 Ajouter 2 ml d’acide oxalique (5%), laisser repose 1 minute.
 Ajouter 5 gouttes de la solution Sn Cl2.

Après 3 min avant d’effectuer le spectrophotomètre avec les conditions suivantes :


 Une longue λ = 670 nm
 Cuvettes de largeur = 10 mm

Annexe 7 : Dosage de chlore libre

1/ Principe :
Le méthyle orange se combine, en milieu acide, avec le chlore libre en donnant une
coloration jaune dont l’intensité est fonction de la concentration du chlore libre présente dans la
solution sous examen.

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2/ Réactifs :
 Acide chlorhydrique (HCl) à 5 N.
 Solution de méthyle oronge C= 50 mg/l.

3/ Mode opératoire :

 Introduire 100 ml d’eau à analyser, dans un mortier creuset en porcelaine puis ajouté 5 à 6
gouttes d’HCl à (5N).
 Verser au moyen d’une burette la solution de méthyle orange jusqu'à apparition d’une
couleur rose.
 Soit VC le nombre de millilitres de méthyle orange utilisé.

4/ Dosage :

Cl2 (ppm) = 0.004 + [(VC*0.0217)*1000/100]

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