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Procedures Exploitation ST Akomnyada
Procedures Exploitation ST Akomnyada
I. Généralités
II. Caractéristiques des eaux
III. Débit de l’installation
IV. Principe des traitements
V. Principe de fonctionnement des appareils de traitement
VI. Filtration : Le filtre AQUAZUR « V ».
A. Dégrillage automatique
B. Pompage d’eau brute
C. Ouvrage d’arrivée d’eau brute et de répartition
D. Décanteur PULSATOR
E. Filtres
F. Réactifs
G. Pompage d’eau traitée
H. Mesures et instrumentation
I. Poste de production d’air comprime de service
A. Fonctionnement Hydraulique
B. Fonctionnement électrique
A. Exploitation Générale
B. Exploitation du PULSATOR
C. Journal du fonctionnement
D. Entretien Général
E. Entretien des boites de partialisation
F. Etalonnage de sonde Ph
G. Nettoyage
ANNEXES :
Les présentes procédures ont pour objet de fixer les procédures d’exploitation de la
station de traitement d’AKOMNYADA. Toutes viseront l’amélioration des conditions
d’exploitation et de standardisation des modes d’interventions.
DOMAINES D’EXPLOITATION
PERSONNEL CONCERNÉ
- le chef d’usine
- le chef service production
- le chef service maintenance
- le chef service contrôle de la qualité
o Production ;
o Maintenance ;
o Contrôle de la qualité.
1 contremaître
1 traiteur d’eau
1 manutentionnaire
1 chef section entretien général
1 chef section atelier
1 chef service contrôle de la qualité
1 chef section qualité de l’eau
Cette station est située dans la région du Centre, département du Nyong et So’o. Elle
à 4 km de la ville de Mbalmayo et dessert les villes de YAOUNDE et de MBALMAYO
a. EAU BRUTE
L’eau brute est prélevée dans la rivière NYONG. Ses principales caractéristiques
sont :
Analyse physico-chimique :
b. EAU TRAITEE
L’eau brute après traitement, permet d’obtenir une eau traitée ayant à la distribution
les qualités physico-chimiques et bactériologiques d’une eau potable.
Analyse physico-chimique :
Analyse bactériologique :
Pour obtenir une eau distribuée répondant aux normes nécessaires (voir 2), les
différents traitements suivants sont appliqués à l’eau brute :
dégrillage
coagulation-floculation
décantation
filtration par sable
neutralisation au pH d’équilibre
désinfection
1. DEGRILLAGE :
Le dégrillage permet :
de procéder la station contre l’arrivée intempestive de gros objets
susceptibles de provoquer des bouchages et ses détériorations dans les
différentes unités de l’installation.
De séparer et d’évacuer facilement les matières volumineuses charriées
par l’eau brute qui pourraient nuire à l’efficacité des traitements suivants.
2. COAGULATION – FLOCULATION
Les colloïdes possèdent des charges électriques à l’interface qui empêchent les
particules voisines de se rapprocher.
L’ajustement du pH se fait :
* avec du lait de chaux
b. Floculation :
Elle est favorisée par la mise en contact de l’eau avec le maximum de flocs déjà
formés par le traitement antérieur. C’est la technique du lit de boues. Elle est de plus
améliorée par l’ajout de produit appelé adjuvant de floculation, tel que : les floculants
synthétiques ou poly électrolytes.
3. DECANTATION :
Pour que cette décantation ait lieu, il faut que la vitesse de chute des particules soit
supérieure à la vitesse ascensionnelle VA de l’eau dans l’appareil :
Ces particules existent dans l’eau brute et sont rassemblées en flocons plus gros (et
donc plus lourds) par l’adjonction de réactifs chimiques lors de la floculation.
La filtration a pour but de retenir les particules en suspension dans l’eau brute, soit
que ces particules existent dans l’eau brute, soit qu’elles aient été formées par une
coagulation préalable.
La rétention des matières solides contenues dans l’eau provoque une obstruction
progressive des interstices existant entre les éléments constitutifs de la matière
filtrante. Ce phénomène est désigné sous le nom de « colmatage du filtre ».
A mesure que ce colmatage se produit, les pertes de charge subies par le courant
d’eau traversant les filtres s’accroissent.
- de la nature des eaux traitées, elle est d’autant plus rapide que les eaux
sont plus chargées
- du débit par unité de surface filtrante ou vitesse de filtration, elle s’accroît
avec cette vitesse,
- de la granulométrie de la matière filtrante, elle est d’autant plus rapide que
la granulométrie est plus faible.
5. NEUTRALISATION AU pH D’EQUILIBRE :
Cette quantité nécessaire d’acide carbonique est désignée sous le nom « d’acide
carbonique équilibrant ».
La quantité de CO2 semi – combiné (HCO3 des bicarbonates) est égale à celle du
CO2lié.
CO 2libres
CO 2 desbicarbonates
6. DESINFECTION
La plupart des eaux, qu’elles aient subi ou non un traitement préalable et, même si
elles sont parfaitement limpides, se trouvent souvent contaminées par des microbes
dangereux pour l’organisme humain.
Le chlore, par sa grande efficacité à l’état de traces, et par sa facilité d’emploi, est le
réactif le plus utilisé pour assurer la désinfection de l’eau.
En outre le chlore est doué d’un pouvoir oxydant important, favorable à la destruction
des matières organiques.
Le chlore est pour cette installation, injecté sous forme d’hypochlorite de calcium.
- dégrillage : automatique ;
- coagulation – floculation : le mélangeur rapide ;
- coagulation – floculation : le PULSATOR ;
- filtration : le filtre AQUAZUR V ;
- filtration : le régulateur hydraulique ;
- neutralisation au pH d’équilibre : le saturateur à turbine.
Le dégrilleur automatique mis en place dans la prise d’eau brute est constitué des
éléments suivants :
L’agitateur rapide à hélice mis en place dans une chambre de mélange spécialement
étudiée, crée un gradient de vitesse important qui permet la diffusion instantanée du
coagulant.
Le PULSATOR est un décanteur à lit de boues, composé d’une cuve à fond plat,
comportant un réseau de ramifications perforées avec des tranquilisateurs. La
hauteur du lit de boue est limitée par son déversement dans les concentrateurs, à
mi-hauteur de la cuve. L’eau est recueillie à la partie supérieure par les goulottes de
collecte d’eau décantée.
Pendant le temps d’aspiration, la vanne type à clapet étant fermée, seule une
fraction du débit passe dans le décanteur, l’autre s’élevant (de 60 à 80 cm suivant le
réglage fait à la mise en route, et en 20 à 40 secondes) dans la partie supérieure de
la cloche : le lit de boues se tasse, les flocons se resserrent entre eux. Ce temps
d’aspiration est réglé par la vanne manuelle en amont du ventilateur.
L’action du lit de boues homogène sur l’eau brute chargée de flocs en formation a
deux effets :
- d’une part, formation complète et rapide du floc par le contact intime avec
les boues déjà formées,
- d’autre part, filtration de ce floc, l’eau décantée étant recueillie à la partie
supérieure du décanteur dans les goulottes.
C’est à partir de ces concentrateurs que l’on effectue les extractions de boues d’une
manière intermittente.
1. Caractéristiques :
2. Description :
3. Fonctionnement :
L’eau à filtrer à la sortie du déversoir pénètre dans le filtre par l’orifice situé à
l’extrémité de la goulotte en « V ». Elle traverse le lit filtrant.
L’eau filtrée passe à travers les buselures du plancher pour être reprise sous le
plancher, par la tubulure de sortie d’eau filtrée et acheminée par le siphon vers la
citerne d’eau filtrée.
Le niveau de l’eau sur les filtres est fixe ou varie peu : l’eau filtrée est restituée 2 à 3
mètres plus bas, à un débit constant et égal au débit total entrant, divisé par le
nombre de filtres.
Cet organe crée une perte de charge auxiliaire importante lorsque le filtre est propre
et qui s’annule quand le filtre est totalement colmaté : le régulateur compense le
colmatage du lit filtrant.
6. Siphon :
Si l’on introduit de l’air à la partie supérieure, cet air est entraîné par l’eau dans la
branche aval où la densité du mélange eau-air s’abaisse diminuant ainsi le vide au
col. Sans air de partialisation le vide au col est égal à la hauteur « H » de chute entre
le plan d’eau sur le filtre et la plan d’eau dans la vasque aval de restitution. Avec la
partialisation par de l’air, ce vide est réduit à la hauteur « hl » égal au produit de « h »
par la densité du mélange eau-air.
Il suffit donc d’introduire, filtre propre, une quantité d’air suffisante pour créer cette
perte de charge « h2 » et, au fur et à mesure que le lit filtrant va s’encrasser, il suffira
de réduire le débit d’air jusqu’à l’annuler pour faire passer « hl » à « H ».
7. Boîte de partialisation :
C’est l’organe qui introduit l’air au sommet du siphon pour en régler le débit. Cette
boîte comporte un clapet (relié à un ressort « D »), lui-même relié (point « F ») à un
flotteur.
a. A débit constant :
Le flotteur est immobile cas le niveau est constant dans le filtre. Le point « F » est
donc fixe. Le filtre s’encrasse peu à peu : son débit décroît ce qui entraîne une
diminution de la densité du mélange eau-air donc du vide « hl » au col ainsi que dans
l’enceinte de la boîte de partialisation : la section et le débit d’air sont alors réduit
sous l’action du ressort : la densité du mélangeur eau-air augmente, fournissant une
hauteur « hl » supérieur à celle qui existait avant encrassement.
Quand le filtre est complètement encrassé, il ne pénètre plus du tout d’air : le filtre
débite sous sa chute géométrique maximale. Si on ne lave le filtre à ce moment sont
débit commence à diminuer. Cette boîte permet donc la compensation automatique
du colmatage.
b. A débit variable :
Elle permet d’adapter le débit du filtre au débit d’eau à filtrer. Une augmentation du
débit correspond à une élévation du point « F » et à la diminution de la quantité d’air
qui va vers le siphon. La perte de charge « hl » diminue, entraînant l’augmentation
du débit évacué par le siphon.
Si l’on place un vacuomètre au col du siphon, on mesure le vide « hl » qui représente
la perte de charge à travers le filtre et ses tuyauteries.
Description du saturateur :
10. Fonctionnement :
Le lait de chaux est injecté dans la tuyère de recyclage et l’eau à saturer au tiers
supérieur de la tuyère.
L’extraction de ces derniers s’effectue par les purges automatiques commandées par
la minuterie réglable.
Le débit d’eau de chaux est réglé par lecture du débitmètre d’eau à saturer.
DIMENSIONNEMENT ET CARACTERISTIQUES
PRINCIPALES
- nombre…………………………… 2
- type………………………………. Amc _àà m
- fournisseur……………………….. EGA
Dimensions
- longueur utile…………………….. 10 m
- largeur……………………………. 2m
- espacement entre barreaux………… 20 m
- nombre …………………………... 2
- fournisseur……………………….. EGA
- type………………………………. CE. 800 X (AL)
- pertes de charges admissibles……. 0 à 400 mm
- nombre…………………………… 2
- fournisseur……………………….. CEM
- puissance…………………………. 4 KW
- alimentation………………………. 380 V triphasé
- nombre…………………………….. 2
- fournisseur…………………………. LEROY SOMER
- puissance…………………………… 2,2 kw
- alimentation………………………… 380 V triphasé
- avec moteur :
fournisseur……………………. JEUMONT SCHNIDER
type…………………………… PNCB 355 M6 VI
puissance……………………… 250 kw
alimentation……………………… 4 KV-50 Hz-triphasé
réservoir vertical :
volume………………………… 12 000l
diamètre………………………. 2m
hauteur cylindrique…………… 4m
pression service………………. 6 bars
pression d’épreuve……………. 9 bars
compresseur d’air :
fournisseur……………………… CREYSSENSAC
type……………………………… CL 50 A
débit……………………………… 40 m3/h
pression………………………….. 7 à 9 bars
- équipement :
- séparateurs d’eau brute pour arrosage des paliers de pompe d’eau brute :
- Dimension unitaires :
longueur………………………….. 2,65 m
largeur…………………………….. 2,65 m
hauteur……………………………. 2,37 m
volume…………………………….. 20 m3
- avec moteur :
fournisseur…………………………… SEM
type…………………………………… DT 132 Ml 4
puissance……………………………… 9,2 KW
vitesse de rotation…………………….. 1500 rpm
alimentation……………………………Tri 220/3380 V – 50 Hz
variateur de vitesse……………………. SEW type VZ4
D. DECANTEUR PULSATOR
nombre………………………………… 4
- Dimension unitaires
longueur……………………………….. 25 m H : 4,55
largeur…………………………………. 23,4 m
superficie totale………………………… 585 m2
- interrupteur à flotteur :
nombre …………………………………. 1
fournisseur………………………………. TELEMATIQUE
type…………………………………….. XLI AB 12
- minuteries :
Nombre………………………………….. 1
Fournisseur……………………………… DEGREMONT
alimentation……………………………… 220 V – 50 Hz
et les tuyauteries nécessaires d’arrivée d’eau, de répartition, de
sortie d’eau clarifiée et de vidange.
type……………………………………. AQUAZUR V
nombre………………………………… 6
- Dimension unitaires
longueur………………………………. 11 m
largeur…………………………………. 7m
surface …………………………………. 77 m2
- Equipements unitaires
- matière filtrantes :
Couche support :
type……………………………………. Gravier 4 à 8 mm
hauteur…………………………………. 0,05 m environ
volume………………………………….. 23 m3 (valeurs pour 6
filtres (et non unitaires)
Sable :
type……………………………………… sable TEN 0,95 mm
hauteur…………………………………... 1,15 m environ
volume……………………………………532 m3 (valeurs pour 6 filtres
( et non unitaires)
Siphon :
fournisseur………………………………NEYRPIC–DEGREMONT
type……………………………………… DE 40
Indicateur de colmatage :
fournisseur……………………………….. AIRINDEX
type………………………………………. A 54 VL 6
graduation………………………………… 0 à 2,5 Mce
Equipments communs:
- avec moteur :
fournisseur………………………………….. BBC
type………………………………………….. MEPP 225 MR 6
puissance…………………………………….. 37 KW
alimentation………………………………….. 380 V – 50 Hz
vitesse de rotation……………………………. 950 rpm
- avec moteur :
fournisseur……………………………………… CEM
type……………………………………………... MOPQ 250 S4
puissance……………………………………….. 75 KW
alimentation…………………………………….. 380/220 V – 50 Hz
vitesse de rotation………………………………. 1500 rpm
- avec silencieux :
fournisseur……………………………………… HIBON
type…………………………………………….. AE 250
- bac de préparation :
nombre…………………………………. 2
dimensions……………………………… 3,0 x 3,0 m
hauteur………………………………….. 4,0 m
matériau…………………………………. Béton
capacité………………………………….. 36 m3
Equipé de :
- un filtre dépoussiéreur :
surface…………………………….. 4,5 m2
- un vibrateur :
puissance…………………………… 90 W
- une turbine d’aspiration :
puissance…………………………… 1,1 KW
- bac de préparation :
nombre………………………………. 2
dimensions……………………………3,0 x 3,0 m
hauteur……………………………….. 4,0 m
- électro-agitateur :
nombre………………………………… 2
fournisseur…………………………….. DOSAPRO
type……………………………………. HM 1200
arbre hélice :
o matériau……………………….acier recouvert ébonite
o longueur………………………… 1200 mm
puissance……………………………….. 1,5 KW
alimentation…………………………….. 380/220 V – 50 Hz
- bac de préparation :
nombre……………………………. 2
dimensions………………………… 2,60 x 2,60 m
hauteur…………………………….. 2,60 m
matériau……………………………. Béton armé
capacité…………………………….. 15 m3
- disperseur :
nombre……………………………… 2
fournisseur………………………….. STS
matériau…………………………….. acier inox
- bac de partage :
nombre…………………………………. 1
fournisseur……………………………… STRADA
matériau………………………………… PVC
Equipé de :
- un couloir vibrant :
puissance……………………………… 0,5 KW
- un volet de réglage du débit.
- Bac de préparation :
nombre………………………….. 2
dimension……………………….. 4,0 x 4,0 m
hauteur…………………………… 4m
matériau………………………….. béton armé
capacité…………………………... 64 m3
- un filtre dépoussiéreur :
surface……………………………… 4,5 m2
- un vibrateur :
puissance……………………………. 90 W
- SATURATEUR DE CHAUX
nombre………………………………. 2
type………………………………….. DEGREMONT
Dimension unitaires
o diamètre……………………………… 4,50 m
o surface……………………………….. 16 m2
- Equipements unitaires
- avec moteur :
fournisseur……………………………. SEM
type…………………………………… DT 80 M4
puissance ……………………………… 0,75 KW
alimentation…………………………… Tri 380/220 V –50 Hz
- Bac de préparation :
nombre……………………………. 2
- Bac de partage :
nombre………………………………… 1
fournisseur…………………………….. STRADA
matériau……………………………….. PVC
- Bac de préparation :
nombre………………………………… 2
dimensions…………………………….. 1,0 m
hauteur…………………………………. 1m
matériau………………………………… PVC
capacité…………………………………. 1 000 l
- avec moteur :
fournisseur………………………….JEUMONT-Schneider
type………………………………….. HNCB 400 L4-VI
puissance……………………………. 650 KW
alimentation…………………………. 6 KV – Hz triphasé
vitesse de rotation…………………… 1 500 rpm
- avec moteur :
fournisseur…………………………. BBC
type………………………………….. MEPP 180 LR 4
puissance……………………………. 30 KW
alimentation…………………………. 380 V – 50 triphasé
vitesse de rotation……………………1 500 rpm
- détecteur de niveau (Rep. CNH 11, ANH 11, CNB 11, ANB 11) :
nombre……………………………….. 4
fournisseur……………………………. FLYGT
type…………………………………… ENH 10
Il s’agit des mêmes compresseurs que ceux de la page 48 (il y en a donc 2 au total
en non 6).
- avec moteur :
fournisseur…………………………. FLYGT
type…………………………………..
puissance……………………………. 4 ,7 KW
alimentation………………………220/380 V – 50 Hz triphasé
vitesse de rotation…………………… 1 500 rpm
- Régulateur de niveau :
nombre……………………………….. 1
fournisseur…………………………….FLYGT
type…………………………………… ENH LG 6
1. MESURE DE PH
Équipé de :
une électrode de verre, type 8404 US,
une électrode de référence, type 360 USK 7.
Équipé de :
une électrode de verre, type 8404 S,
une électrode de référence, type 8444 S.
- Enregistreur :
fournisseur……………………………. FLUTEC
type ….……………………………… EUROPONT 2200 -2
signal d’entrée……………………… 4 – 20 mA
alimentation…………………………… 220 V – 50 Hz
graduation……………………………… 0 à 10 Ph
- Enregistreur :
fournisseur……………………………. FLUTEC
type ….……………………………EUROPONT 2200 -2 voies
signal d’entrée……………………… 4 – 20 mA
alimentation…………………………… 220 V – 50 Hz
- un analyseur de chlore
fournisseur………………………XALLACE ET TIERNAN
type ….……………………………… DEPOLOX 3
échelle…………………………….. 0 à 5 mg Cl2/l
débit échantillon…………………….. 35 l/h
- un enregistreur :
fournisseur……………………………. FLUTEC
type ….……………………………EUROPONT 2200 -2 voies
signal d’entrée……………………… 4 – 20 mA
alimentation…………………………… 220 V – 50 Hz
graduation……………………………… 0 – 5 mg Cl2/l
- Indicateur de niveau :
fournisseur……………………………. FLUTEC
type ….……………………………… NGV 1200
étendue mesurée…………………….. 0 à 10 ml
- Indicateur :
fournisseur……………………………. FLUTEC
type ….……………………………… NE 96
graduation……………………………… 0 – 10 m
- Capacité de pression :
fournisseur……………………………. FLUTEC
type ….……………………………… 4901 A
étendue mesurée…………………….. 0 – 7,5 m
signal de sortie……………………… 4-20 Ma
alimentation………………………… 220 V – 50 Hz
- Capacité de pression :
fournisseur……………………………. FLUTEC
type ….……………………………… 4901 A
- un enregistreur :
fournisseur……………………………. FLUTEC
type ….……………………………… EUROPONT 2100
signal d’entrée……………………… 4 – 20 mA
alimentation…………………………… 220 V – 50 Hz
graduation……………………………… 0 – 5,5 m
- Sonde à insertion :
nombre………………………………… 2
fournisseur……………………………. FLUTEC
type ….……………………………… SU 35
diamètre tuyauterie……………………… 1400 mm
- Capteur intégrateur :
fournisseur……………………………. FLUTEC
type ….……………………………… MID1
signal d’entrée……………………… 4 – 20 mA
alimentation…………………………… 220 V – 50 Hz
debit maxi……………………………… 5250 m3/h
- Compteur d’impulsion :
fournisseur……………………………. FLUTEC
type ….……………………………… CIE 1000
alimentation…………………………… 220 V – 50 Hz
graduation……………………………… 1 imp/100 m3
- Sonde à insertion :
nombre………………………………… 2
fournisseur……………………………. FLUTEC
type ….……………………………… SU 35
diamètre tuyauterie……………………… 1400 mm
- Capteur intégrateur :
fournisseur……………………………. FLUTEC
type ….……………………………… MID 1
signal d’entrée……………………… 4 – 20 mA
alimentation…………………………… 220 V – 50 Hz
débit maxi……………………………… 5000 m3/h
- Capteur d’impulsions :
fournisseur……………………………. FLUTEC
type ….……………………………… CIE 1000
alimentation…………………………… 220 V – 50 Hz
graduation……………………………… 1 imp. /100 m3
- un enregistreur :
fournisseur……………………………. FLUTEC
type ….……………………………… EUROPONT 2200
signal d’entrée……………………… 4 – 20 mA
alimentation…………………………… 220 V – 50 Hz
graduation……………………………… 0 – 5250 m3/h
(Eau brute) 0-5000 m3/h (eau traitée)
- Indicateur :
fournisseur……………………………. FLUTEC
type ….……………………………… NE 96 C 90°
graduation……………………………… 0 à 1200 m3/h
- diaphragme :
fournisseur……………………………. FLUTEC
diamètre nominal……………………… 400 mm
pression différentielle………………… 25 Mce
débit…………………………………… 1100 m3/h
- un indicateur de débit :
fournisseur……………………………. MCV
type……………………………………. 785 (à ludion)
- avec moteur :
fournisseur……………………………. BBC
type……………………………………. MEUC 132 SR2
puissance……………………………… 2,2 KW
alimentation…………………………… 380/220 V –50 Hz
vitesse de rotation…………………….. 1290 rpm
- Equipements :
robinet ave manomètre
soupape de sécurité
robinet de purge.
La prise d’eau brute située sur la rive droite de la rivière NYONG est divisée en deux
canaux équipés chacun de la façon suivante :
Chaque fosse de pompage est équipée de deux pompes d’eau brute (P1 a/b et P2
a/b) d’un débit unitaire de 1460 m3/h. En fonctionnement normal, trois pompes sont
en service et la dernière en secours.
Les paliers de ces pompes sont refroidis à l’eau brute à partir d’une alimentation
située sur la conduite de refoulement principale. Un dispositif anti-bélier assure la
protection du pompage d’eau brute.
3. OUVRAGE DE REPARTITION
Le sulfate de cuivre est injecté dans l’eau brute à l’entrée de cet ouvrage afin de
limiter la prolifération d’algues dans les ouvrages de traitement.
Le lait de chaux est injecté en amont du premier des deux mélangeurs rapides (A1 et
A2) équipant cet ouvrage.
Puis les réactifs de floculation sont injectés au niveau du second mélangeur rapide
pour le sulfate d’alumine et à la sortie de l’ouvrage pour le polyélectrolite.
Les réactifs sont injectés par pompes doseuses, un canal recueille l’eau et assure sa
répartition par surverse au moyen de déversoirs réglables vers les décanteurs.
4. DECANTATION
L’eau décantée est recueillie à la partie supérieure par des goulottes de collecte afin
d’être envoyée en filtration.
Les boues en excès sont extraites au niveau des « concentrateurs du Pulsator par
l’intermédiaire des vannes automatiques, dont les cadences et durées d’ouvertures
sont réglables. Ces boues sont envoyées à l’égout.
5. FILTRATION
L’eau décantée est donc admise sur une batterie de six filtres à double cellules de
type Aquazur V, (voir paragraphe 1.5.4.). Elle est répartie sur les filtres de façon
gravitaire à l’aide de déversoirs réglable et d’orifices noyés. En fonctionnement
normal, cinq filtres sont en service et les derniers à l’arrêt ou en lavage.
Le débit d’eau traversant chaque filtre est contrôlé par un régulateur hydraulique
placé en sortie de chaque filtre (voir paragraphe 1.5.5).
Lorsque l’un des filtres est encrassé, le lavage à l’air et à l’eau est effectué à l’aide
de deux pompes (P4 a/b, l’une en service, l’autre en stand by) alimentées en eau
filtrée et de deux suppresseurs (C3 a/b, l’un en service, l’autre en stand by).
L’eau filtrée est admise dans la bâche d’eau filtrée à la sortie de laquelle est injectée
de l’hypochlorite de calcium à l’aide d’une pompe doseuse.
Cette bâche alimente également les pompes du saturateur à chaux (P5 a/b/c), utilisé
pour la préparation de l’eau de chaux (voir fonctionnement du saturateur à chaux,
paragraphe 1.5.6).
Un réservoir de stockage d’une capacité de 8 300 m3 reçoit l’eau traitée. Celui-ci est
divisé en deux e parties égales ayant chacune deux compartiments, le premier
servant de bâche de contact pour la désinfection et le second de stockage. Il est
également injecté dans ce compartiment, le sulfate d’ammonium et l’eau de chaux
pour la neutralisation de l’eau traitée, et la formation de manochloramine.
La capacité des bâches de contact d’eau traitée permet d’assurer un temps de séjour
de 15 minutes environ au débit nominal de la station.
1. DEGRILLAGE AUTOMATIQUE
Description :
Fonctionnement :
La fin de course située en haut des grilles, commande l’ouvrage de la vanne d’eau
d’évacuation des refus. Cette vanne est refermée par l’intermédiaire d’une minuterie
réglable.
Description :
- pompes d’arrosage des paliers des pompes d’eau brutes (P3 a/b)
Commutateur de sélection P3a ou P3b local
Commutateur auto/o/manu local.
Fonctionnement :
- Arrêt des pompes d’eau brute par niveau bas (CNB1 ou CNB2) et alarmes
correspondantes (ANB1 ou ANB2)
- Arrêt des pompes d’eau brute par manque de débit d’arrosage des paliers
(CO1 a/b ou CO2 a/b) et alarmes correspondantes en salle de contrôle
- Alarme niveau haut du réservoir anti bélier R1 interdisant le démarrage
d’une pompe d’eau brute et fermeture de l’électrovanne haute
- Arrêt compresseur anti bélier C1 a/b par niveau haut (CNH3)
3. MELANGE RAPIDE
Description :
Fonctionnement :
Contrôle et alarmes
4. DECANTATION
Description :
Fonctionnement :
Le démarrage du ventilateur du pulsator est asservi aux pompes d’eau brute et son
fonctionnement est contrôlé par deux minuteries de cadences – durées (M1, M2)
Contrôle et alarmes :
5. FILTRATION
Description :
- Lavage
commutateur motorisé
commutateur sélection
B.P semi – auto
B.P pas à pas
commutateur filtration / arrêt
Fonctionnement :
Le lavage des filtres peut être également réalisé pas à pas par l’intermédiaire du
bouton – poussoir correspondant.
A la suite du lavage d’un filtre, celui-ci peut être mis à l’arrêt ou en filtration.
Contrôles et alarmes :
6. REACTIFS
a. HYPOCHLORITE DE CALCIUM
Description :
Fonctionnement :
Une pompe doseuse d’hypochlorite est asservie aux pompes d’eau brute pour la
stérilisation
L’autre pompe en service est asservie au rinçage des filtres en eau stérilisée (voir
paragraphe).
Contrôles et alarmes :
b. SULFATE DE CUIVRE
Description :
Fonctionnement :
La pompe doseuse en service est asservie à la marche des pompes d’eau brute
Contrôles et alarmes :
c. SULFATE D’ALUMINE
Description :
Fonctionnement :
La pompe doseuse en service est asservie à la marche des pompes d’eau brute
Contrôles et alarmes :
d. SULFATE D’AMMONIUM :
Description :
La pompe doseuse en service est asservie à la marche des pompes d’eau brute
Contrôles et alarmes :
e. POLYELECTROLYTE
Description :
Fonctionnement :
La pompe doseuse en service est asservie à la marche des pompes d’eau brute
Contrôles et alarmes :
f. CHAUX
Description :
- saturateur
commutateur marche /arrêt en salle électrique
Fonctionnement :
Les électrovannes d’extraction (EV20 a/b, EV21 et EV22 a/b) sont asservies à la
marche du saturateur et au cadenceur eau brute. Deux minuteries assurent les
cadences – durées des extractions du concentrateur, ainsi que les extractions de
fond.
La pompe doseuse de lait de chaux (P15 a/b/c) alimentant le saturateur est asservie
à la marche de ce dernier
La pompe doseuse de lait de chaux pour floculation (P14 a/b/c) est asservie au
fonctionnement des pompes d’eau brute
Sur les deux circuits de lait de chaux, un rinçage en eau est réalisé par l’ouverture
des électrovannes EV26 a/b et EV27 correspondant aux circuits saturateur et
floculation.
Contrôles et alarmes :
Description :
Fonctionnement :
Le démarrage d’une pompe d’eau traitée alimentant Yaoundé (P8 a/b ou P9 a/b)
entraîne l’ouverture de la vanne de refoulement correspondante (VA3 a/b ou VA4
a/b)
Les contrôleurs de débit d’eau d’arrosage des paliers (CQ3 a/b et CQ4 a/b) et
l’électrovanne EV33 sont alors en service.
La pompe de refoulement d’eau traitée vers Mbalmayo (P10 a/b/c), en service est
commandée soit par horloge avec arrêt par le pressostat CPH, soit par les niveaux
En automatique :
Les compresseurs antis – béliers C5a et C5b sont asservis respectivement aux
contacts de niveaux CNB9, CNH9 et CNH9, CNH10. :
démarrage du compresseur par niveau bas
arrêt du compresseur par niveau haut
En manuel :
Alarmes et contrôles :
MISE EN SERVICE
a) Hypochlorite de calcium :
Cette dose est celle trouvée aux essais de laboratoire (annexe B) : en désinfection :
test « chlore »
Désinfection :
Il est nécessaire qu’au point le plus éloigné du réseau de distribution, il reste une
quantité de chlore de 0,15 à 0,2 mg/l. Pour le mode de désinfection choisi, il s’agit de
chlore combiné (chloramines).
Il faut donc à la quantité de chlore du réseau, cette quantité peut être estimée à 0,6
mg/m3 et sera diminuée compte tenu des teneurs en chlore libre mesurées en
différents points du réseau.
P1 Q
60
Pour le réglage initial de la pompe doseuse prendre une valeur de ‘q’ égale à la
moitié du débit de la pompe en tenant compte toutefois de la condition impérative ci-
dessus.
P1 Q V 1
x en kg
q 1000
- pour un bac utilisé jusqu’à 10 cm du fond :
P1 = 14 g/m3
Q = 4250 m3/h
q = 1572 l/h
V1 = 13000 litres
V2 = litres
X= 568 kg
Y = 492 kg
P 2 Q V 2
qd
Y 1000
Chargement du bac :
b) Chaux :
Cette dose est celle trouvée aux essais de laboratoire (ANNEXE B) :
Les quantités en g/m3 sont exprimées en produit pur (Ca(OH) 2) pour la floculation et
en produit pur Ca(OH)2 pour la neutralisation.
Floculation :
Neutralisation :
P1 Q
100
Pour le réglage initial de la pompe doseuse prendre une valeur de ‘q’ égale à la
moitié du débit de la pompe en tenant compte toutefois de la condition impérative ci-
dessus.
P1 Q V 1
x en kg
q 1000
P1 = 60 g/m3
Q = 4375 m3/h
q = 3000 l/h
V1 = 64000 litres
V2 = 60000 litres
X= 5600 kg
Y = 5250 kg
Chargement du bac :
S= TEMPERATURE EN ° CELSIUS
solubilité 0 10 20 30 40
Ca(OH)2 1,85 1,75 1,65 1,55 1,40
TAC en °F 250 235 220 210 190
Nota : Pour éviter des variations de solubilité de la chaux dans l’eau de chaux en
fonction de la température la valeur de S est prise à 40°C soit 190° TAC ou 1,4 g/l en
Ca(OH)2
D’où :
P2 Q
q en m3/h
1400
Cette quantité est celle consommée pour la décarbonatation de l’eau à saturer, plus
celle nécessaire à la saturation de l’eau en fonction de la température de l’eau
d’alimentation, soit :
0, 0074(TAC TMg CO 2) 0, 2 S
P3 en kg/m3
K
La valeur 0,2S tient compte de rendement du saturateur (de l’ordre de 80%), c'est-à-
dire des possibilités de dissoudre la chaux pure contenue dans la chaux
commerciale. D’où :
0, 0074(TAC TMg CO 2) 1, 68
P3 en kg/m3
K
P3 q 2
q1
C
Ce débit est supérieur au débit de sortie du saturateur car il est tenu compte du débit
d’extraction des boues du saturateur qui est 10% du débit total d’alimentation du
saturateur (lait de chaux + eau)
q
q2
0,9 ( P 3 / C 1)
Exemple de calcul :
Calcul de q, soit :
14,8 845
q
1400 = 8,9 m3/h
TAC = 4,2 °F
TMg = 0,6 °F
CO2 = 2,2 °F
K = 75% = 0,75
0, 0074(4, 2 0, 6 2, 2) 1, 68
P3 = 2,30 kg/m3
0, 75
P3 =2,30 kg/m3
x 880
C= 84, 60 kg/m3
V 1 10, 4
2,30
q1= 18 0, 490 m3/h
84, 60
8,9
9, 6
q2 = 0,9( 2,30 1)
84, 60
D’où
2,30
q1= 9, 6 0, 260 m3/h
84, 60
c) SULFATE D’ALUMINE
Cette dose est celle trouvée aux essais de laboratoire (ANNEXE B) : L’injection de la
quantité de sulfate d’alumine nécessaire est effectuée sous forme de solution diluée
de sulfate d’alumine.
P1 Q V 1
x en kg
q 1000
- pour un bac utilisé jusqu’à 10 cm au dessus du fond :
P Q V 2
y en kg
q 1000
P = 80 g/m3
Q = 4375 m3/h
q = 1572 l/h
V1 = 35000 litres
V2 = 33000 litres
X= 7792 kg
Y = 7347 kg
Chargement du bac :
d) POLYELECTROLYTE
Cette dose est celle trouvée aux essais de laboratoire (ANNEXE B). L’injection de la
quantité de sulfate d’alumine nécessaire est effectuée sous forme de solution diluée
de polyélectrolyte. Le polyélectrolyte utilisé est le produit.
P1 Q
5
Pour le réglage initial de la pompe doseuse prendre une valeur de ‘q’ égale à la
moitié du débit de la pompe en tenant compte toutefois de la condition impérative ci-
dessus.
P Q V 1
x en kg
q1 1000
- pour un bac utilisé jusqu’à 10 cm au dessus du fond :
P Q V 2
y en kg
q1 1000
P = 0,4 g/m3
Q = 4375 m3/h
q = 631 l/h (50% du débit maxi)
V1 = 15000 litres
V2 = 13000 litres
X= 41 kg
Y = 36 kg
e) SULFATE DE CUIVRE
Cette dose est celle trouvée aux essais de laboratoire (ANNEXE B). L’injection de la
quantité de sulfate de cuivre nécessaire est effectuée sous forme de solution diluée
de sulfate de cuivre.
Pour le réglage initial de la pompe doseuse prendre une valeur de ‘q’ égale à la
moitié du débit de la pompe.
P Q V 1
x en kg
q 1000
- pour un bac utilisé jusqu’à 10 cm au dessus du fond :
P Q V 2
y en kg
q 1000
P = 0,7 g/m3
Q = 4375 m3/h
q = 33 l/h, (50% débit maxi)
V1 = 1000 litres
V2 = 800 litres
X= 92 kg
Y = 74 kg
Chargement du bac :
f) SULFATE D’AMMONIUM
Cette dose est celle trouvée aux essais de laboratoire (ANNEXE B). Une dose est
généralement utilisée sur une eau brute ayant les caractéristiques de celle
alimentant cette installation (2a).
Pour le réglage initial de la pompe doseuse prendre une valeur de ‘q’ égale à la
moitié du débit de la pompe.
P Q V 1
x en kg
q 1000
- pour un bac utilisé jusqu’à 10 cm au dessus du fond :
P Q V 2
y en kg
q 1000
P = 4 g/m3
Q = 4170 m3/h
q = 100 l/h,
V1 = 1500 litres
V2 = 1300 litres
X= 250 kg
Y = 216 kg
Chargement du bac :
- s’assurer que le nettoyage a bien été effectué en particulier pour le fond des
concentreurs de boues, le fond du décanteur, la cloche à vide, les canaux
généraux de distribution, afin d’éviter les bouchages des ramifications, de
leurs orifices de distribution, des tuyauteries d’extraction des boues , des
tuyauteries de vidange,
- s’assurer du bon fonctionnement de l’interrupteur à flotteur de la cloche à vide,
en particulier qu’il ne se produise pas de coincement ou de frottement exagéré
du câble de commande de l’interrupteur à flotteur,
- mettre sous pression les vannes automatiques d’extraction des boues et
vérifier leur fonctionnement. Arrêter le dispositif de commande automatique de
ces vannes,
o vidange générale
o vannes manuelles des extractions de boues
o vidange des concentrateurs de boues
o vannes de prises d’échantillons,
o vanne d’aspiration du ventilateur
o vanne manuelle de mise à l’atmosphère.
B. Mise en eau :
Calcul du débit :
( S 1 S 2 S 3) 0, 2 3600
Q(m3 /h) =
t
( S 1 S 2 S 3) 0, 05 3600 5
Q (m3/h) =
T 45 n
- vérifier qu’à débit minimum et à débit maximum les orifices de reprise d’eau
décantée sont toujours noyés dans la cuve du pulsator. Sinon rehausser le
niveau par :
o augmentation de la hauteur du niveau dans la goulotte d’eau
décantée (par les filtres)
o rehaussement du seuil à l’extrémité des goulottes collectrices
d’eau décantée
- régler les butées de l’interrupteur à flotteur de façon à ce que :
- le plan d’eau maximal en pulsation dans la cloche soit à 0,70 m au – dessus
du niveau maximal statique dans la cloche,
- le plan d’eau minimal en pulsation soit à 0,10 m du niveau maximal statique à
la mise en service, la hauteur de chasse sera de 0,60 m,
Le lit de boues peut être formé en trois heures avec une eau brute chargée et des
doses de réactifs élevées. Le lit de boues peut être formé en plus de 24 heures avec
une eau brute peu chargée et des doses de réactifs faibles. Pendant les trois
premières heures de fonctionnement, effectuer et noter toutes les 30 minutes les
contrôles suivants :
temps (min)…………………………… : 30
débit d’eau brute (m3 /h )……………... :
hauteur de chasse (m) ………………… : 0,60
durée de chasse (s)…………………….. : 10
durée d’aspiration (s) …………………. : 45
doses de réactifs (g/m3) :
sulfate de cuivre………………… :
sulfate d’alumine……………….. :
chaux……………………………. :
floculant…………………………. :
pH eau brute……………………………………… :
pH eau décantée………………………………… :
nota : le pH de l’eau décantée doit être sensiblement égal à celui trouvé, pour les
mêmes doses de réactifs, lors de l’essai ‘jar-test’
Après trois heures de fonctionnement, effectuer et noter toutes les heures, les
contrôles suivants :
date……………………………………
temps (h)……………………………… : 3
débit d’eau brute (m3 /h )……………... :
hauteur de chasse (m) …………………
durée de chasse (s)……………………..
durée d’aspiration (s) ………………….
Pourcentage de boues dans le lit de boues :
après 5 min, bas…………………
Nota 2 : les réglages précédents sont valables pour un pulsator fonctionnant au débit
nominal d’eau brute. En cas de fonctionnement à débit inférieur, s’assurer que le
débit d’aspiration du ventilateur reste inférieur au débit d’eau brute.
Si q = débit aspiré en m3 /h
S4 = surface intérieure de la cloche à vide en m2
t = temps de remplissage en secondes
S 4 0,30 3600
q=
t
Pour éviter d’aspirer pendant le remplissage de la cloche des boues dans les
ramifications inférieures du pulsator, il faudra régler la vanne à l’aspiration du
ventilateur pour que l’on obtienne toujours :
Nota 3 : les réglages obtenus pour la cadence de pulsation sont en général :
- date…………………………………………………….
- nombre de pulsators……………………………………
- dimensions :
* surfaces totales (S1)……………………………
* surface de décantation
(S1 + S2 + S3)…………………………………..
* surface de la cloche S4 ……………………..
- débits unitaires :
* maximum (m3 /h)…………………………….
- veiller à ce que la boîte soit montée dans une position telle que sa tige soit
parfaitement verticale, faute de quoi, les frottements anormaux qui en
résulteraient pourraient être cause de pompage dans la régulation ou, d’usure
prématurée des coussinets de guidage des tiges de la boîte.
- Si la tige n’est pas bien en position verticale, jouer sur la liaison entre la
boîte et la manchette pour obtenir une bonne verticalité, tout en conservant
une parfaite étanchéité
- vérifier que le joint, servant de siège au clapet, est bien appliqué dans son
logement ; s’il est décollé, utiliser, pour le mettre en place, une colle valable
pour le caoutchouc et l’aluminium,
- vérifier, par l’orifice de la boîte d’entrée, que la butée sur laquelle s’appuie le
ressort intérieur, est bien bloquée, par sa vis pointeau, sur la tige intérieure,
- vérifier que la tige coulisse bien sur ses coussinets inférieurs et supérieurs,
que le clapet coulisse bien sur la tige et, vient s’appliquer, de façon étanche,
sur le joint en caoutchouc du siège quand on lève la tige et, que l’on comprime
le ressort intérieur.
- le réglage, pour être valable, nécessite qu’auparavant on ait bien pris soin de
vérifier que tous les seuils des siphons concentriques de régulation soient à la
même cote pour tous les filtres, sinon, reprendre le calage des siphons,
- réaliser sur le filtre la cote d’eau maximale en régulation (indiquée sur les
plans de l’installation) diminuée de 3 cm.
Si le réglage est bien fait de façon semblable sur tous les filtres et, si les clapets
d’entrée d’eau ont leur axe bien libre, ne créant pas de frottements particuliers, on
doit constater, pour tous les filtres, la même différence de niveau entre la goulotte
générale d’eau décantée et le plan d’eau réglé sur tous les filtres (à condition, bien
sûr, que les filtres soient dans le même état d’encrassement). Autrement dit, cette
vérification est à faire quand les filtres sont propres.
Si l’on constatait des écarts entre les filtres, il faudrait alors ajuster légèrement le
réglage des flotteurs sur leur tige : si, sur un filtre, la différence de niveau est plus
grande que sur les autres, il faut desserrer la vis de fixation du flotteur et, abaisser
légèrement le flotteur par rapport à la tige.
- enfin, le réglage étant correct, serrer sur la tige, la vis de la bague folle située
au-dessus du flotteur, après avoir amenée au contact de celui-ci. Cette bague
permet de bien matérialiser le réglage réalisé, elle ne devra pas être
débloquée par la suite pour n’avoir plus à refaire le réglage initial,
- éventuellement, faire juste au-dessous de la bague une marque par un trait de
scie sur la tige pour bien matérialiser le réglage initial.
Vérification de l’équirépartition
Lorsque le réglage des boîtes de partialisation est terminé, vérifier que la répartition
du débit est bien réalisée en s’assurant que, les lames-déversoirs alimentant chaque
filtre sont bien horizontales et calées à la même hauteur. La hauteur de la lame d’eau
sur les déversoirs doit être identique pour tous les filtres.
- une vidange partielle pour mise à niveau de l’eau sur les filtres, afin de ne pas
entraîner de sable au cours du lavage
- un lavage à l’air surpressé avec un faible débit d’eau.
- Immédiatement après la séquence de vidange, le groupe électro-suppresseur
est mis en marche avant l’ouverture de la vanne d’entrée d’air de lavage.
- Puis la pompe d’eau de lavage est mise en service avant l’ouverture de la
vanne d’entrée d’eau de lavage.
Simultanément un débit d’eau de rinçage plus important est envoyé sous le plancher
du filtre
Lorsque les filtres seront lavés et mis en filtration, mettre en service les analyseurs
de turbidité.
o vidange générale
o vanne manuelle et automatique des extraction de boues
Mise en eau :
S 0, 2 3600
q2 (m3 /h) =
t
- dès que l’étalonnage du débit d’eau brute a été effectué, régler le dispositif
d’automaticité des extractions de boues en chronométrant exactement un
temps d’ouverture de 10 secondes toutes les 2 minutes,
- ouvrir la vanne manuelle d’extraction de boues,
- arrêter le dispositif d’automaticité des extractions
S 0, 05 3600 2
q3 (m3 /h) =
t
- date…………………………………………………
- dimensions :
o surface………………………………………
o hauteur cylindrique…………………………
o hauteur conique……………………………..
o débit d’eau d’alimentation (m3 /h) ……………….
o débit de lait de chaux (m3 /h) ………………….
o débit d’eau de chaux (m3 /h) ………………..
o débit d’extraction……………………….
o TAC eau de chaux……………………….
o pourcentage de boues colonne centrale……
o réglage automaticité :
- fréquence (en min)…………………
- durée (en s)…………………………..
Le débit nécessaire est celui qui permet d’obtenir dans l’eau traitée le pH d’équilibre
et le TAC nécessaire (test au marbre).
EXPLOITATION DE LA STATION
B. EXPLOITATION DU PULSATOR
Effectuer les essais de floculation pour déterminer les doses correctes de réactifs.
S’il est souhaitable de faire ces essais le plus souvent possible pour avoir une eau
de qualité constante, on peut se limiter à un essai à chaque variation de la nature de
l’eau brute.
Par contre, en période de crues, ces essais sont à répéter d’autant plus souvent que
celles-ci sont plus fortes et plus soudaines.
Le réglage initial des extractions est à corriger sur la base des principes suivants :
Par contre, rien n’empêche des extractions plus rapprochées, et même presque
consécutives, sur deux vannes différentes.
Pulsations :
Comme nous l’avons déjà vu, il faut adapter le débit des réactifs et des extractions
de boues aux variations de débit d’eau brute.
Le niveau supérieur stable des boues doit se trouver entre 5 et 10 cm au-dessus des
bords du concentrateur.
Remontées de boues
C. JOURNAL DE FONCTIONNEMENT
Nous insistons sur la bonne tenue de ce journal puisqu’il nous aidera, le cas échéant,
à vous conseiller.
ENTRETIEN DE LA STATION
1. Appareillage électromécanique :
Saturateur de chaux :
- une fois tous les trois mois, avant un rechargement, procéder à une vidange
complète du saturateur et à son nettoyage au jet de l’intérieur,
- effectuer un nouveau chargement pour un saturateur complètement vide
3. Décanteur PULSATOR :
4. Filtre :
- tous les mois mesurer le niveau du sable et après une diminution d’une
hauteur de 10 cm procéder à la recharge du sable manquant (au maximum
une fois par an)
- si la perte en sable est supérieure à cette valeur il faut examiner le
fonctionnement du filtre en marche normale et en lavage (buselures cassées,
encrassées, débit d’eau ou d’air de lavage trop important)
Attention :
Ni les coussinets qui sont autolubrifiants, ni les tiges, ne doivent être graissés ou
huilés, faute de quoi les poussières viennent s’y coller et provoquent le blocage du
clapet par rapport à la tige et le pompage de la régulation.
Si la boîte pompe :
- pH = 6,88
o KH2 PO4 (phosphate diacide de potassium)……………….3,404 g
o Na2 HPO4, 2H2 O (phosphate mono acide de sodium)……3,549 g
o amener à 1000 ml avec de l’eau déminéralisée
- pH = 4
o (C6H4) (COOH) (COOK) (phtalate acide de potassium)….10,210 g
o amener à 1000 ml avec de l’eau déminéralisée
- pH = 10
o NH Cl (chlorure d’ammonium)………………………………54 g
o dans 350 ml d’ammoniaque à 25° Bé,
o amener à 1000 ml avec de l’eau déminéralisée
D. NETTOYAGE :
Les canaux, goulottes et déversoirs doivent être au balai-brosse et au jet d’eau. Les
surfaces liquides des différents compartiments seront débarrassées, par écumage
des écumes, boues flottantes et algues pouvant s’y trouver.
Chaque intervention doit faire l’objet d’un ordre de travail dûment signé par le
demandeur.
INCIDENTS DE FONCTIONNEMENT
6. E/ Concentrateurs pleins
2. Perte de sable :
3. Inégalité du soufflage :
ARRET DE L’INSTALLATION
SOMMAIRE
Pages
TA A.2
TAC A.4
TH A.6
CI A.8
TAC A.10
MESURE COLORIMETRIQUE DU CHLORE A.12
MESURE COLORIMETRIQUE DU FER A.13
MESURE COLORIMETRIQUE DU PH A.15
MESURE DE LA TENEUR EN MATIERES ORGANIQUES A.17
CO2 LIBRE A.21
DOSAGE DE L’OXYDE DISSOUS A.24
MESURE DE LA COULEUR A.28
MESURE DE LA TURBIDINITE A.30
DETERMINATION DES MATIERES EN SUSPENSION DANS LES EAUX A.32
DOSAGE COLORIMETRIQUE DES IONS AMMONIUM A.34
MESURE DU PH DES EAUX A.40
PRINCIPE
Dosage de l’alcalinité par un acide fort. La fin de la réaction est indiquée par la
phénolphtaléine.
MATERIEL
REACTIFS
- phénolphtaléine à 1 % ;
o dissoudre 10 g de de phénolphtaléine (FORMULE page A2) dans
990 g d’alcool absolu.
- liqueur alcalimétrique : solution d’acide N/25 /
o acide chlorhydrique : préparer une solution normale (N) contenant
36,465 g de HCl en produit pur par litre. On pourra obtenir 1 000 ml
d’une solution N/25 en prenant 40 ml de la solution (N) que l’on
complètera avec 960 ml d’eau distillée.
o acide sulfurique : préparer une solution normale (N) contenant
49,à’& g de H2SO en produit pur par litre. On pourra obtenir 1 000
ml d’une solution N/25 en prenant 40 ml de la solution (N) que l’on
complètera avec 960 ml d’eau distillée.
MODE OPERATOIRE
Nota : si l’analyse est effectuée à l’aide d’une burette graduée en ml et si Vml est le
volume d’acide utilisé, le TA s’exprime : en degré français :
REMARQUE :
Il est pratique de mesurer TA et TAC en une seule manipulation. Pour cela, appliquer
la méthode d’analyse du TA et noyer le résultat. Une fois l’échantillon sous analyse
décoloré, y ajouter quelques gouttes d’hélianthine et suivre la méthode ci-dessus
sans remettre de la liqueur dans la burette. Noter la lecture finale qui est le TAC.
PRINCIPE
Dosage de l’alcalinité par un acide fort. La fin de la réaction est indiquée par le
méthylorange (ou hélianthine).
MATERIEL
REACTIFS
MODE OPERATOIRE
NOTA : si l’analyse est effectuée à l’aide d’une burette graduée en ml et si Vml est le
volume d’acide utilisé, le TAC s’exprime :
REMARQUE :
Il est pratique de mesurer TA et TAC en une seule manipulation. Pour cela, appliquer
la méthode d’analyse du TA et noter le résultat. Une fois l’échantillon sous analyse
décoloré, y ajouter quelques gouttes d’hélianthine et suivre la méthode ci-dessus
sans remettre de la liqueur dans la burette. Noter la lecture finale qui est le TAC.
PRINCIPE
Formation des complexes des ions Ca++ et Mg++ avec une solution tirée de sel
dissodique de l’acide éthylène diamètre tétracétique (EDTA) en milieu tamponné à
Ph1à ; La fin de la réaction est indiquée par le noir érichrome T.
MATERIEL
REACTIFS
MODE OPERATOIRE
PRINCIPE
Une solution de nitrate d’argent précipite les ions chlorures CI sous formule de
chlorure d’argent blanc Agc12.
La fin de la réaction est marquée par l’apparition d’ions Ag+ libres. Elle est repérée
par le chrome de potassium qui précipite les ions Ag+ sous formule de chromate
d’argent rouge.
MATERIEL
REACTIFS
MODE OPERATOIRE
PRINCIPE
Dosage de l’alcalinité en Ca (OH) par un acide fort. La fin de la réaction est indiquée
par le méthylorange (ou hélianthine).
MATERIEL
REACTIFS
MODE OPERATOIRE
PRINCIPE
MATERIEL
- un comparateur HYDROCURE ;
- deux cuvettes graduées A et B.
- une plaquette « Chlore 0,1 à 2 mg/1 »
REACTIFS
MODE OPERATOIRE
- rincer les deux cuvettes avec de l’eau analyser et bien les égoutter ;
- remplir l’une des cuvettes jusqu’au trait B avec l’eau à analyser et la placer
du côté opposé au repère « réactifs » ;
- remplir l’autre cuvette d’eau à analyser, ajouter 10 gouttes d’orthotolidine,
mélanger et la placer du côté repère « réactifs » ;
- introduire immédiatement la plaquette « Chlore 0,1 à 2 mg/l » dans le
logement situé sous la face antérieure du comparateur et effectuer la
lecture immédiatement en faisant coulisser la plaquette jusqu’à apparition
de l’écran coloré de même teinte que l’échantillon additionné
d’orthotolidine ;
- la lecture donne la teneur en chlore libre ;
- attendre 10 minutes et effectuer la lecture comme précédemment ;
- la lecture donne la teneur en chlore total ;
- si la teinte de l’eau analysée est comprise entre celles de deux écrans
colorés, prendre la moyenne des valeurs correspondant à ces deux écrans
PRINCIPE
MATERIEL
- un comparateur HYDROCURE ;
- deux cuvettes graduées A et B ;
- un flacon gradué de 125 ml avec bouchon ;
- une plaquette « fer 0,3 à 5 mg/l ;
- une plaquette « fer 0,06 à 1 mg/l.
REACTIFS
MODE OPERATOIRE
PRINCIPE
MATERIEL
- un comparateur HYDROCURE ;
- deux cuvettes graduées A et B ;
- plaquette «pH 5,2 à 6,8 » ;
- plaquette « pH 6,0 à 7,6 »;
- plaquette « Ph 7,0 à 8,6 »
REACTIFS (HYDROCURE)
MODE OPERATOIRE
- rincer les deux cuvettes avec de l’eau à analyser et bien les égoutter ;
- remplir l’une des cuvettes jusqu’au trait B avec de l’eau à analyser, ajouter
le nombre de gouttes indiqué sur le flacon d’indicateur coloré
correspondant à la plaquette choisie. Mélanger en traversant le tout dans
l’autre. Placer cette cuvette dans le compartiment du côté repère
« Réactifs ».
- rincer la cuvette vide, la remplir jusqu’au trait B avec l’eau à analyser et la
placer dans le comparateur à côté de la précédente ;
- introduire la plaquette Ph choisie dans le logement situé sous la face
antérieure du comparateur et effectuer la lecture en faisant coulisser la
plaquette jusqu’à apparition de l’écran coloré de même teinte que
l’échantillon additionné d’indicateur ;
- si la teinte de l’eau analysée est comprise entre celles de deux écrans
colorés, prendre la moyenne des valeurs correspondant à ces deux
écrans.
PRINCIPE
MATERIEL
- un comparateur HYDROCURE ;
- deux cuvettes graduées A et B ;
- un flacon de 125 ml avec bouchon ;
- une plaquette « Manganèse 0,05 à 2 mg/l ».
REACTIFS
MODE OPERATOIRE
PRINCIPE
MATERIEL
REACTIFS
MODE OPERATOIRE
FORMULE A20
Les résultats sont légèrement exprimés en mg/l d’O2 mais peuvent l’être parfois en
mg/l de KMn04
FORMULE
PRINCIPE
L’eau sous analyse est recueillies sur une quantité de liqueur basique légèrement
supérieure à celle qui est nécessaire pour neutraliser le C02 . La liqueur basique en
excès est ensuite dosée, en présence de phénolphtaléine, par une solution titrée
d’acide fort.
MATERIEL
REACTIFS
- phénolphtaléine à 1% :
o dissoudre 10 g de phénolphtaléine (FORMULE) dans 990 g d’alcool
absolu.
- liqueur basique : solution d’hydroxyde de sodium environ N/40 :
o dissoudre 66 g de tartrate double de sodium et de potassium ou sel
de seignette, dans 500 ml d’hydroxyde de sodium N/20 : compléter
à 1 000 ml avec de l’eau distillée ;
o solution d’hydroxyde de sodium N/20 : préparer une solution
normale (N) contenant 40 g de Na0H en produit pur par litre. On
pourra obtenir 1 000 ml d’une solution N/20 en prenant 50 ml de la
solution (N) que l’on complétera avec 950 ml d’eau distillée.
- solution d’acide chlorhydrique N/10 :
MODE OPERATOIRE
INTERFERENCE
La dureté totale (TH) de la solution sous analyse influe sur la netteté du virage de la
phénolphtaléine et donc sur le dosage. Pour une grande précision, majorer le résultat
de 1 ml/l de C02 par 10,9°F de dureté totale.
PRINCIPE
L’oxygène de l’eau oxyde un iodure en iode. L’iode libéré est dosé par une solution
d’hyposulfite de sodium.
MATERIEL
REACTIFS
NOTA : tous ces réactifs sont stables, sauf l’hyposulfite qui ne doit pas être conservé
plus d’un mois au grand maximum.
La solution d’hyposulfite doit être vérifiée fréquemment à l’aide d’une solution titrée
d’iode N/80 de conservation plus stable. Un volume d’hyposulfite doit neutraliser un
volume égal d’iode N/80.
MODE OPERATOIRE
Exemple :
INTERFERENCES
Cette méthode est à proscrire chaque fois que l’on sera en présence d’eau contenant
des réducteurs susceptibles de mobiliser l’iode formé lors de la mesure. Ce sera le
cas, exemple, des eaux chromatées, des eaux contenant des acides aminés purs,
etc.….
L’introduction d’azoture de sodium permet la mesure sur des eaux contenant moins
de 0,1 mg/l d’azote nitreux et moins de 0,5 mg/l de fer ferreux.
PRINCIPE
MATERIEL
- un tube de NESSLER ;
- matériel nécessaire pour réaliser des dissolutions :
o fioles jaugées ;
o pipettes.
- étalons de couleur.
REACTIFS
MODE OPERATOIRE
METHODE DE TERRAIN
L’eau sous analyse est comparée avec des écrans colorés étalonnés et gradués en
mg/l de platine.
Cette intensité, relevée sur un écran gradué, est comparée à celles de solutions
étalons utilisées dans les mêmes conditions.
MATERIEL
REACTIFS
MODE OPERATOIRE
L’appareil peut être également étalonné avec d’autres suspensions. Il est encore
couramment employé come unité le mg/l de silice.
Toute correspondance entre les unités NTU et mg/l de silice ne peut être établie une
fois pour toutes, mais varie en fonction de la qualité de l’eau (salinité en particulier) et
de l’importance de la turbidité.
o pour des turbidités très faibles (inférieur à 0,2 NTU) les valeurs
seront plus faibles en NTU qu’en mg/l de silice ;
o pour des turbidités plus élevées, le phénomène est inversé et on
peut donner la relation approchée suivante :
o 1 mg/l de SiO2 équivalent environ à 1,4 NTU.
PRINCIPE
Détermination par pesée, après filtration de l’eau sur disque en fibre de verre, puis
séchage du disque à 105°C.
MATERIEL
MODE OPERATOIRE
PRINCIPE
Méthode de dosage colorimétrique des ions ammonium NH4+ présente dans les
eaux au moyen du réactif de Nessler.
MATERIEL
REACTIFS
Puis ajouter 5,5 ml de lessive de potasse (d+ 1,33) et 4,5 ml de lessive de soude
(d=1,33).
MODE OPERATOIRE
Prise d’essai :
Prise à analyser doit être parfaitement limpide et incolore ; sinon, il est nécessaire
de la filtrer après coagulation au sulfate d’alumine. Si ce traitement n’est pas possible
ou inefficace, faire une correction en conséquence à la densité optique trouvée.
ml de la solution 0 1 2 3 4 5 6
meq d’ions NH4+ 0 0,0025 0,005 0,0075 0,01 0,0125 0,015
mé au litre d’ions
0 0,05 0,10 0,15 0,20 0,25 0,30
NH4+
5,4 mg mé au
0 0,9 1,8 2, 7 3,6 4,5
litre
Traiter chacune de ces solutions comme indiqué ci-après pour la prise d’essai.
Préparer une solution mère ayant une teinte identique à celle d’un échantillon
contenant 1 mg d’ion ammoniaque traité suivant le mode opératoire de la présente
norme :
Réaliser à partir de cette solution une gamme artificielle entre 0 et 1 mg au litre, par
dilutions. Cette conservée en tubes pour colorimétrie à l’obscurité.
Teinte correspondant à
Solution ml Eau ml une teneur en NH4 mg au
titre
3,0 51,0 0
8,1 45,9 0,1
13,2 40,8 0,2
23,4 30,6 0,4
33,6 20,4 0,6
43,8 10,2 0,8
54,0 0,0 1,0
L’essai est mené dans les mêmes conditions que pour Spectrophotocolomètrie, la
solution en essai étant comparé avec les termes de la gamme artificielle.
INTERFERENCES :
Solution sodique :
Pages
OBJET
MATERIEL NECESSAIRE
Au moment où l’on réalise les essais de floculation, on prépare, à partir des solutions
mères à 100 g/l, les solutions à 10 g/l et 20g/l.
Les solutions mères seront préparées à partir des produits commerciaux utilisés pour
l’exploitation de la station.
CHAUX
- peser 5g de chaux introduire cette chaux dans une éprouvette de 250 ml,
ajouter de l’eau jusqu’à ce que le niveau du liquide atteigne la graduation
250.
- Fermer l’éprouvette avec la paume de la main, et agiter violemment pour
obtenir une bonne suspension, transvasée ensuite cette suspension dans
un flacon. S’il reste un dépôt dans l’éprouvette, on laisse décanter le flacon
et lorsque l’eau surnageant est assez claire, on verse un peu d’eau dans
l’éprouvette que l’on agite bien et on transvase à nouveau dans le flacon
(répéter plusieurs fois jusqu’à ce qu’il reste plus de dépôt dans
l’éprouvette).
Toutes les fois où l’on désire utiliser le lait de chaux, il faut agiter violemment le
flacon avant de prélever le lait de chaux avec la pipette.
Lorsque la dose de chaux est faible (inférieure à 20 mg), on utilisera une suspension
à 10 g/l ;
- peser 2,( g de chaux, introduire cette chaux dans une éprouvette de 250
ml, ajouter de l’eau distillée jusqu’à ce que le niveau du liquide atteigne la
graduation 250 .
- fermer l’éprouvette avec la paume de la main, et agiter violemment pour
obtenir une bonne suspension, transvasée ensuite cette suspension dans
un flacon. S’il reste un dépôt dans l’éprouvette, on laisse décanter le flacon
et lorsque l’eau surnageant est assez claire, on verse un peu d’eau dans
l’éprouvette que l’on agite bien et on transvase à nouveau dans le flacon
(répéter plusieurs fois jusqu’à ce qu’il reste plus de dépôt dans
l’éprouvette).
Toutes les fois où l’on désire utiliser le lait de chaux, il faut agiter violemment le
flacon avant de prélever le lait de chaux avec la pipette.
Sulfate d’alumine :
On obtient ainsi une solution mère « A » à 100 g//l. Elle se conserve à l’abri de la
lumière (5 à 6 mois).
Pour effectuer les essais de floculation, il faut préparer une solution à 10 g/l.
Solution à 10g/l :
Cette solution doit être préparée immédiatement avant les essais de floculation.
Taux de traitement : en fonction du volume de solution prélevé, introduit dans le
volume d’eau à traiter de 1 000 ml :
Floculant : polyéthylectrolyte :
On obtient ainsi une solution mère « A » à 5g/l. Cette solution peut se conserver
environ 8 jours.
Pour effectuer les essais de floculation, il faut faire une solution à 0,10g/l.
Solution à 0,10 g/l :
Cette solution doit être préparée immédiatement avant les essais de floculations.
- prélever de l’eau brute dans un seau ou dans une cuve ayant une capacité
de 15 à 20 litres ;
- bien agiter cette eau, et introduire dans chaque bécher 1 000 ml d’eau,
- placer les bécher sur le flocculateur, et descendre les hélices d’agitation au
fond des béchers ;
- mettre en route le moteur, et faire tourner à la vitesse la plus rapide ;
- prendre la solution de sulfate d’alumine à 10 g/l et, au moyen d’une pipette
de 10 ml graduée en dixièmes, introduire :
- ml dans le bécher n°1………………………. 10 mg/l
- 2 ml dans le bécher n° 2……………………. 20 mg/l
- 3 ml dans le bécher n° 3……………………. 30 mg/l
- 4 ml dans le bécher n° 4……………………. 40 mg/
- 5 ml dans le bécher n° 5……………………. 50 mg/l
- 6 ml dans le bécher n°6…………………….. 60 mg/l
- déclencher le chronomètre = temps zéro ;
- après 3 minutes, ralentir la vitesse d’agitation, de façon à ce que les
hélices tournent à une vitesse voisine de 40 tr/min ;
- après 20 minutes de temps total, ralentir la vitesse, puis arrêter le moteur
et sortie toutes les hélices d’agitation ;
- mettre une note de floculation, en prenant les bases suivantes :
o 0 pas de flocon ;
o 2 opalescent ;
o 4 petits points ;
o 6 moyens ;
o 8 bons ;
o 10 très bon.
- le Ph ;
- la turbidité ;
- le TAC.
Si les eaux siphonnées dans les béchers n° 5, 6 ont des turbidités meilleurs que
celles siphonnées dans les béchers n°1, 2, 3 , 4 et que les turbidités des n°5,6 sont
sensiblement les mêmes : on recommence un nouvel essai.
Si la turbidité des eaux siphonnée dans le bécher n°1 est meilleure que celle des
béchers n°2,3, 4, 5, et 6, c’est la dose de réactif de 50 mg/l qu’il faut adopter. Si, par
contre, la turbidité de l’eau siphonnée dans le bécher n°4 est meilleure que celle des
eaux siphonnée dans les béchers n°1,2 3 4 5 et 6, c’est la dose de 80 mg/l qui
correspond au bon traitement.
Si l’on obtient, sensiblement, la même turbidité pour les eaux siphonnées dans les
béchers n° 5 et 6, il faut recommencer un nouvel essai :
Détermination du pH de floculation :
Lorsque la plus faible turbidité est obtenue sur une siphonnée dont la pH est inférieur
à 6,5, ou lorsque la dose de coagulation (sulfate d’alumine provoque une diminution
du TAC de plus de 5°F, ou bien encore lorsque le TAC de l’eau siphonnée est égal
ou inférieur à 7°F, il faut recommencer des essais, en adoptant la dose de coagulant
ayant donné la meilleure turbidité, mais en introduisant avant, des doses croissantes
de chaux.
Avec les quantités de sulfate d’alumine et de chaux ayant permis dans les essais
précédents d’obtenir la meilleure turbidité, il faut recommencer une série d’essais en
ajoutant des doses croissantes de floculant.
Essais complets :
Lorsque les choses :
- de sulfate d’alumine ;
- de chaux du pH de floculation.
- de floculant.
1 2 3 4 5 6
Chaux mg/l :
Coagulant mg/l :
Floculant mg/l :
Autre réactif mg/l :
Temps d’agitation lente
Temps d’agitation rapide
Temps d’apparition du floc
Note de floculation*
Temps de décantation
Volume de boues en %
En 5 minutes
En 10 minutes
En 15 minutes
En 20 minutes
En 30 minutes
En 60 minutes
MODE OPERATOIRE
L’eau brute peu trouble, et la dose de coagulation est inférieur ou, au plus, égale à
20 mg/l
Mettre un filtre d’eau dans chacun des six béchers, placer les bécher sur le
flocculateur de laboratoire et plonger les hélices au fond des béchers.
Procéder comme pour l’essai de floculation, mais introduire, dans chacun des
béchers, la même dose de réactif, qui est celle qui a donné le meilleur résultat dans
l’essai de floculation.
Après les 20 minutes d’agitation totale, sortir les hélices, et laisser les boues
décanter complètement – 15 à 45 minutes – si cela est nécessaire.
Lorsque l’eau surnageant est bien claire, verser cette eau surnageant, très
lentement, dans un autre bécher ou dans une éprouvette, sans entraîner la boue
déposées. Opérer de la même façon avec tous les béchers, puis transvaser les
boues de tous les béchers dans le béchers n°1.
Avec le flocculateur, on agite les boues contenues dans le bécher n°1, de façon à les
rendre homogènes, puis on arrête l’agitation et on laisse les boues se déposer.
Lorsque les boues sont bien déposées, on verse l’eau surnageant claire dans un
bécher ou dans une éprouvette.
Introduire les boues restant dans le bécher, dans une éprouvette de 250 ml (le
volume doit être inférieur à 250 ml) : puis en se servant de l’eau surnageant
recueillie, on ajuste le niveau du liquide à la graduation 250.
Placer ensuite l’éprouvette sur une table exemple de vibrations et dans un endroit
frais (il ne faut pas que la température de l’eau varie).
L’eau brute exige un taux de traitement compris entre 80 et 200 mg/l de coagulant,
on floculera cinq béchers de 1 000 ml.
L’eau brute exige un taux de traitement compris entre 200 et 400 mg/l de coagulant,
il suffira de floculer deux béchers.
NOTA : Il faut, dans tous les cas, obtenir au moins 75 ml de boues après 10 minutes
de repos.
OBJET
MATERIEL NECESSAIRE
Les solutions mères peuvent être conservées un mois à l’abri de la lumière en flacon
teinté.
Cette solution doit être préparée immédiatement avant d’effectuer le test « chlore ».
Taux de traitement : en fonction du volume de solution prélevé, introduit dans ce
volume d’eau à traiter de 1 000 ml :
- prendre une série de six flacons de 1 000 ml. Les remplir avec l’eau à
traiter à l’aide de l’éprouvette de 1 000 ml ;
- prendre la solution d’hypochlorite à 1 g/l et, au moyen d’une pipette de 10
ml graduée en dixièmes, introduire :
* 0,5 ml dans le flacon n°1…………………… 0,5 mg/l
* 1 ml dans le flacon n°2…………………….. 1 mg/l
* 1,5 ml dans le flacon n°3……………………. 1,5 mg/l
* 2 ml dans le flacon n°4……………………… 2 mg/l
* 2,5 ml dans le flacon n°5……………………. 2,5 mg/l
* 3 ml dans le flacon n°6……………………… 3 mg/l
- boucher et agiter les six flacons, les placer à l’abri de la lumière et à
température constante ;
Après 2 heures, mesurer le chlore libre restant. Le test « chlore » est celui où la
teneur en chlore libre obtenue est de 0,1 0 à 0,3 » mg/l