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Plan du cours
Partie I: Introduction
I. Gestion des Ressources en eau:
I.1. Problèmes et Enjeux
I.2. Principales Notions
I.3. Usages et acteurs
II. Aspects institutionnels de la gestion des R.E.
- Approche écosystèmique;
- Gestion de l’information qui répond aux besoins des gestionnaires et des usagers;
Usagers:
- Irrigants (AUEA)
- ONEP
- ONE
-Tourisme
- Industrie
- Parties écologiques…..
Acteurs:
La ressource
(Système, B.V., Ouvrages)
Les agences de bassins instituées par la loi sur l’eau 10-95, sont des
établissements publics, à caractère administratif, dotés de personnalité
morale et de l’autonomie financière.
- réaliser toutes les mesures piézométriques et de jaugeages ainsi que les études
hydrologiques, hydrogéologiques, de planification et de gestion de l’eau tant au plan
quantitatif que qualitatif,
- réaliser toutes les mesures de qualité et appliquer les dispositions de la
présente loi et des lois en vigueur relatives à la protection des ressources en
eau et à la restauration de leur qualité en collaboration avec l’autorité
gouvernementale chargée de l’environnement,
Thèmes:
Productions:
-Rapport écrit
-Exposé oral
Partie II: Systèmes de ressource en eau de surface
Barrage Bin El Ouidan
Barrage Mansour Eddahbi
Barrage Al Massira
Barrage Al Wahda
I. Les barrages:
Caractéristiques physiques des barrages :
La capacité de réserve :
Elle est déterminée pour la plupart des réservoirs comme étant la crête de
déversement des eaux. Le volume de la réserve entre le minimum et le niveau
normal s’appelle la réserve utilisable.
1. la capacité utile : utilisée pour la régulation des apports des rivières et des
fournitures ;
Capacité utile
Tranche morte
V ( Z 1 Z 2 ) ( S1 S 2 ) / 2
Avec :
V : volume en m³
Zi : altitude de la surface Si par rapport au NGM
Si : les surfaces en m²
Retour
Allocation pollution
Rdt cultures,
Bilans Champs superficies,
Quantité-qualité production,
revenus
Gestion de projet/ gestion opérationnelle
Définition des possibilités de fournir l’eau en tirant profit des ressources, interaction entre
des éléments du système. Au stade des études (projet) les politiques sont générales et
concernent les éléments principaux du système sans aller dans les détails, et prennent en
compte l’aléa (concernant les apports, les demandes)
Elle a pour but la réalisation des décisions stratégiques et la détermination des lignes
générales de gestion. L’horizon est de l’ordre de l’année, la saison ou le mois. Elle
vise la distribution globale des ressources (allocations).
- Gestion en temps réel : elle a pour but la réalisation des actions de gestion
directe. L’horizon est court : heures, minutes.
Différentes Configurations de gestion :
Gestion d’un élément/gestion du système
- Lorsqu’il s’agit de la gestion d’un seul élément, à l’instant t, ces grandeurs sont
des scalaires.
- Pour un système composé de plusieurs éléments, ces grandeurs sont des
vecteurs.
R a/ gestion élément unique
Q
S
S
Q R
c/ politique système: retenues en
série
- Régulation des débits d’apports : (laminage des crues et/ou de soutien d’étiage)
- Desserte d’eau d’irrigation :
(décalage entre les apports pluviométriques et les besoins hydriques des plantes).
- Production d’énergie électrique;
- Alimentation en eau potable;
- Satisfaction d’une demande écologique (maintien d’un niveau écologique
minimum).
Les ressources en eau limitées sont souvent objet de conflits entre les
différents usagers dus essentiellement à la révision en hausse des besoins de
certains utilisateurs et l’insuffisance des ressources.
IV. La demande en eau
Elle correspond aux besoins bruts d’alimentation en eau du périmètre. Elle est
déterminée à partir des besoins nets en eau d’irrigation des différentes cultures
pratiquées et fait intervenir trois paramètres :
D
B ni Si
Eg
Où:
Eg Ep Er Ea
Avec :
D : besoins bruts du périmètre en eau d’irrigation pour une période donnée
Bni est le besoin net en eau d’irrigation pour la culture i pendant une période donnée ;
Si superficie occupée par la culture i en ha
- Population
- Taux de branchement
- Dotation/type d’usage
- Rendement
3. Demande en énergie :
R
Q a/ gestion élément unique
S
R
Q b/ politique système: distribution des
S ressources (ex: irrigation+ AEP)
S
Q R
c/ politique système: retenues en
série
Q S R
d/ politique système: retenues en
parallèle
Apports (I) (Ruisselement B.V, rivières)
Réservoir de surface
Evaporation (E)
S
Lâcher (R)
Parcelles
Rivière
Percolation (Pr)
IG
Aquifères Palmeraies
12Mm³
G
Fonction transformation
Inputs, I Outputs, Q
Q(t) = (, ) * I(t)
• Modèle mathématique
Règles, contrôle, • Système d’équations algébriques
• Derivé des équations différentielles
– Conservation de Masse (eq. continuité)
Caracteristiques des Systèmes
– Conservation de quantité de mouvement
Linéaire Nonlinéaire
– Conservation d’ Energie
Global (Lumped) Distribué
Permanent (Steady-state) Transitoire (Transient)
Déterministe Stochastique
Partie III :Règles de gestion des réservoirs
Apports (I)
Réservoir de surface
Evaporation (E)
S
Lâcher (R)
Parcelles
Rivière
Courbes objectif
La technique la plus utilisée jusqu’à présent pour la gestion des barrages est
celle des courbes de remplissage.
remplissage
La décision du lâcher à prendre à une date donnée résulte du suivi effectif des
courbes objectif de remplissage.
Elle est construite à partir des niveaux atteints par l’eau dans le passé.
400 P7
P6
300
P5
P4
200
<=P3
100
0
sep oct nov dec jan feb mar apr may jun jul aug
Month
Figure 5: Rule curves delimiting various irrigation programs from the Mansour Eddahbi
dam according to an occurrence probability of water inflows of 90%.
Reserve stok at the end of the month [Mm3] 500
P7
400
P6
300
P5
200 P4
100 <=P3
0
sep oct nov dec jan feb mar apr may jun jul aug
Month
Figure 6: Rule curves delimiting various irrigation programs from the Mansour Eddahbi dam
according to an occurrence probability of water inflows of 75%.
-Règles de gestion linéaires
Rt a b S t c Qt
Où a,b et c représentent des constantes périodiques dans le cas de réservoir
unique ou des matrices périodiques dans le cas d’un système de réservoirs.
(Cas particuliers: règles S, règles SQ).
Règles largement étudiées dans la littérature (Revelle et al. 1969) basées sur les
techniques de programmation dynamique.
Rt
atVt bt si Vmin Vt Vit
Bt
Rt : Lâcher pendant la période t
atVmin bt 0 condition continuité
Bt: demande en eau
Rt
t si Vinf,t Vt VMoy ,t
Bt
Rt
ctVt d t si VMoy ,t Vt Vsup,t
Bt
Rt
1 si Vsup,t Vt VMax
Bt
Les paramètres de gestion (pente des droites et seuils de la figure ci-
dessus) sont déterminés par simulation et/ou reconstitution historique.
II. Gestion par modélisation
• la simulation,
• l’optimisation (programmation linéaire, programmation dynamique),
• l’analyse multi objectifs,
• les systèmes experts,
• les systèmes d’aide à la décision
• combinaison de deux ou plusieurs des méthodes précitées.
Apports (Q)
Réservoir de surface
Evaporation (E)
S
Lâcher (R)
Parcelles
Rivière
Informations :
Volumes emmagasinés
Prévisions sur les débits
Prévisions des demandes en eau
Prévision de la pollution
Structure de gestion:
Une fois le modèle de simulation mis au point pour un système donné, son
exécution pour différents scénarios permet de répondre à la question suivante:
« quelle sera la réponse du système à tel ou tel scénario ? » (What if?).
Parmi ces scénarios celui ou ceux qui offrent la meilleure réponse par rapport à
certains critères de performance peuvent être retenus.
La règle la plus simple est le destockage constant pendant la même période t ; on
peut également supposer que le destockage est fonction du stock d’eau dans le
réservoir (St).
2- en utilisant les données chronologiques historiques ou synthétiques, on simule
le fonctionnement avec la règle de gestion retenue. L’évolution du stock du
réservoir est décrite par l’équation de continuité :
S t 1 S t Qt Rt E t
Avec :
0 S t 1 C
Où :
Qt : Apports pendant la période T
Et : pertes d’eau par évaporation dans le réservoir
C : capacité du réservoir
Selon le critère retenu pour l’évaluation, les résultats de la simulation sont calculés
de manière différente :
1
Min
N
R D
t t
Les techniques d’optimisation font partie d’un domaine plus vaste qui est l’analyse
des systèmes.
Usager
Usager 33
Usager
Usager 11
Variable d’état du système:
Variable de décision :
On choisi soit le lâcher (destockage) (Rt) soit le stock d’eau dans le réservoir (St)
comme paramètre de décision à déterminer.
Fonction d’évolution (ou de transition):
Elle représente l’évolution dans le temps de l’état du système. Elle dépend des
variables d’état et de décision.
St 1 St Qt Rt Et Devt
-L’équation de continuité
S t 1 S t Qt Dev t E t Rt
-La contrainte de stock d’eau se présente pour une période t sous la forme:
S min(t ) St S max(t )
Rmin Rt Qt S t
Elles peuvent aussi être liées au manque d’information sur les paramètres du
système, sur la mesure de sa réponse, ou sur les facteurs socio-économiques.
Dans ce cas, les apports ne sont pas connus pour chaque pas de temps.
Pour une décision de lâcher, la fonction d’évolution donnera plusieurs résultats
selon l’apport considéré.
Ainsi pour un niveau initial, le système évoluera vers au plus « n » états finaux;
« n » étant le nombre d’apports possibles.
L’optimisation:
La solution réalisable qui optimise la fonction objectif est appelée solution
optimale.
R Q S
i 1
i
i 1
i 0 (n 1,........,12)
Le bilan :
S0 : remplissage initial
n n
12 12
De manière simpliste: R Q
i 1
i
i 1
i (manque le déversement)
Fonction Objectif:
R Q S
t 1
t
t 1
t 0 n 11
n n
R Q
t 1
i
t 1
t n 12
n n
S 0 Qt Rt S max Limite remplissag e
t 1 t 1
Rt Rmin (t 1,.....,12)
Rt Rmax (t 1,.....,12)
Programmation Linéaire:
Exemple :
Formulation du problème :
Maximiser
B 2.6 R1 2.9 R2 3.6 R3 3.9 R4 4.2 R5 4.2 R6 4.5R7 4.1R8 3.6 R9 3.1R10 2.7 R11 2.5R12
st :
S1 5
S t 1 S t Qt Rt (t 2,.....,12)
S t 10 (t 2,.....,12)
1 R 7 (t 2,.....,12)
Fonction Objectif:
R Q S
t 1
t
t 1
t 0 n 11
n n
R Q
t 1
i
t 1
t n 12
n n
S 0 Qt Rt S max Limite remplissag e
t 1 t 1
Rt Rmin (t 1,.....,12)
Rt Rmax (t 1,.....,12)
Analyse du fonctionnement
Exemple: Dans le contexte des zones arides, il n’est pas espéré d’assurer la
totalité des besoins des cultures. Une irrigation déficitaire à des taux de
satisfaction de la demande allant de 50 à 70 % est généralement conduite.
La fiabilité: est définie comme étant la probabilité de défaillance du système à
assurer la satisfaction d’une certaine demande en eau pendant toute la période
d’exploitation.
La vulnérabilité: est la valeur maximale du plus grand déficit hydrique qui ait lieu
pendant la période de simulation. Ce critère renseigne sur l’importance de la
défaillance.
Ces trois critères sont supposés donner une idée assez claire sur la qualité de
service du système.
NC1 déverse
NC2 déverse
V défaillance
V déverse
NC2 défaillance
NC1 défaillance
T défaillance T déverse
Temps
- La fiabilité des ressources en eau de surface (FRS) : c’est la probabilité que 60%
de la demande en eau mensuelle soit satisfaite par les ressources en eau de
surface durant toute la période de simulation.
- Le déficit cumulé annuel moyen (DEF) c’est la moyenne des déficits cumulés
annuels. Ces derniers sont la somme sur une année des différences entre les
besoins mensuels des cultures et les apports d’eau pour l’irrigation (Mm³)
Les conflits d’intérêts entre les deux groupes sont généralement palpables à partir
de ces critères.
T
min(ou max) Bt ( S t , Rt ) VT 1 ( S T 1 )
Rt
t 1
Objectifs immédiats
• Assurer une satisfaction adéquate des besoins en eau d ’irrigation;
• Assurer une production satisfaisante d ’énergie;
• Assurer une gestion de crue efficace;
• Assurer une recharge adéquate de l ’aquifère;
B2(0) B3(0)
S2=0 S3=0 0
Etat: St St+2
St+1=
Etape t t+1
St + It -Rt
Bénéfice Bénéfice
Bt( St , St+1 -Rt ) Bt+1( St+1 , St+2 -Rt+1 )
Cette équation doit être résolue pour des valeurs discrètes de ST allant de Smin à Smax.
Les valeurs de f1T seront utilisées dans la résolution de l’équation récursive suivante:
Avec:
S t 1 S t Qt Rt
Pour chaque période t, l’équation de Bellman est résolue pour tous les états St
que peut prendre le système. Les fonctions de valeur future sont obtenues par
récursion à rebours en commençant par t=T. ( par les sens inverse)
Pour résoudre l’équation de Bellman, l’espace état doit être discrétisé de manière à
Pour tenir compte du caractère aléatoire des apports Qt, ces derniers
sont considérés comme variable d’état supplémentaire.
-Les apports sont indépendants les uns des autres: trouver une
variable aléatoire permettant de déterminer la probabilité
d’apparition d’un apport. (Espérance mathématique de l’apport)
Le lien d’un pas de temps à un autre est exprimé par la matrice de transition.
la probabilité que l’ apport à (t+1) soit Qt+1 sachant que l’ apport à t était Qt,
est:
Qt+1=Qt*Pi j
Pour tenir compte du caractère aléatoire des apports It, ces derniers
sont considérés comme variable d’état supplémentaire
Variables d ’état:
St :volume dans le réservoir de surface
Qt : apports au réservoir de surface
Variables de décision:
Rt : volume à lâcher en période t
Fonction objectif:
Bt C1t 1 C 2t
a w=0,5
Si au nv de stock ou
en prends en
considiration la
variation des
apprts(st
indépendants car il
ya pas de proba )
2 2
M S SR Rt BSN t
Bt j 1 Pj * 1
S
max BSN max
for n = T to 1
for Qt = Q1 to Qi
for St = S1 to Sj
f n* ( St , Qt ) min Bt ( St , Qt , Rt ) E (Q j ,t 1 Qi ,t ) f n*1 ( St 1 , Qt 1 )
R,P
end
end
end
Pour construire les matrices de transition, les étapes suivantes sont suivies :
Considérons les apports aléatoires au réservoirs (Qt). Ces apports sont limités à
un nombre limités de valeurs discrètes pour chaque période (Qit). Soit P(Qit) la
probabilité que l’apport à la période t soit dans un intervalle représenté par la
valeur discrète Qit.
Exemple de courbe de lâchers optimaux en fonction des valeurs
caractéristiques des variables d’état (S, Q )
Exemple: Gestion d’un réservoir
Stockage requis
R, D
R
Réservoir de stockage
R<D
R>D
Seuil de dérivation
R>D Ou
Réservoir de stockage
…
1997 10343 87 15062 0.06
22000
20000
18000
16000
14000
Flow (mln m3)
12000
10000
Débit
Secondary yield = 8700 mln m3
8000 garantie
Firm yield = 6500 mln m3
6000
4000
2000
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
% time equal or exceeded
Débit guaranti – capacité de stockage
• Méthodes simples
– Méthode des débits cummulés (Mass curve (Rippl) method)
– Sequent peak method ( la method de pique consecutive)
• Méthodes plus complexes
– Optimisation
– Simulation
Détermination de la capacité d’une retenue:
Hypothèses:
• demande constante
•Le série historique des apports se répète.
L’efficacité de cette méthode repose sur deux éléments:
•La série de mesure doit être suffisamment longue pour que les risques d’une
sècheresse plus prononcée soient négligeable,
( Ex: - Periode pendant laquelle le débit atteint sa valeur minimale.
•et la gestion du réservoir doit faire en sorte que ce dernier soit effectivement plein
au début d’un cycle d’abaissement.
500
450
Capacité K
400 demand
350
300
tQt
250
200
150
Lâchers cummulés, R
100
50 Apports cummulés, Q
0
Oct Apr Oct Apr Oct Apr Oct Apr
Time
Quand les lâchers sont variables, ou la série des apports est longue, la méthode
de rippl n’est plus adéquate. Il faut utiliser plutôt « Sequent peak method »
1- les différences entres les apports (S) et les demandes (D) sont calculées et
sommées
2- les sommes des différences (S-D) sont reportés sur un graphe en fonction du
temps
3- sur ce graphique, la valeur du premier pic et du pic suivant plus grand (sequent
peak) sont déterminés
4- le stockage requis entre ces deux points est la différence entre le premier pic et
le plus bas point sur cette période.
5- ce processus est répété pour tous les pics sur la période d’observation.
La valeur maximale des valeurs de stockage est la capacité requise.
Sequent Peak Method
R Qt K t 1 If Rt Qt K t 1 0
Kt t
0 If Rt Qt K t 1 0 On est pas b
de stocker R
140
120 Rt
60
40
20
0
October April October April October April October
Time
2- Détermination de la capacité d’une retenue pour un débit régularisé donné
(Sequent peak analyses)
Soit:
St : la capacité requise au début de la période t;
Qt : les apports
VU=max St
Détermination de la capacité d’une retenue pour un débit régularisé donné
(Sequent peak analyses) (évaporation négligée)
avec:
Qt : les apports
Rt : le débit requis pendant la période t (débit garanti)
Et S0=0
On suppose que la série des apports dont on dispose se répète dans le temps de
manière cyclique.
St est calculé pour chaque pas de temps. La procédure de calcul est répétée de
manière consécutive sur deux ou plusieurs cycles.
Le volume utile (capacité) de la retenue est déterminé par:
VU=max St
Exemple:
Rt=4.5 Période Débit régularisé Apports St-1 St
1 4.5 5 0 0
2 4.5 7 0 0
3 4.5 8 0 0
4 4.5 4 0 0.5
5 4.5 3 0.5 2
6 4.5 3 2 3.5
7 4.5 2 3.5 6
8 4.5 1 6 9.5
9 4.5 3 9.5 11
10 4.5 6 11 9.5
11 4.5 8 9.5 6
12 4.5 9 6 1.5
13 4.5 3 1.5 3
14 4.5 4 3 3.5
15 4.5 9 3.5 0
MAX 11
Débit régularisé avec un degré de garantie donné