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Hydrogéologie (LESVT-S5)

Pr. Hassan LEMACHA


Ecole Normale Supérieure, Université Hassan II
de Casablanca 2022-2023
Chapitre 1 : Gestion des ressources en eau

Aspect Juridique et Législatif des ressources en eau

2
1. Introduction
 L’eau constitue un enjeu majeur pour le développement durable.

3
 De nombreux pays développés ont multiplié leurs actions et renforcer leurs
engagements politiques et économiques envers la mise en œuvre des mesures, plans
et lois existant dans le domaine de l’eau.
Pays européens:
 La mise en œuvre de la Directive-Cadre sur l’Eau (DCE),
 La création des structures telles que l’Office International de l’Eau (OIEAU),
 Le Groupe des Organismes de Bassins Européens (EURO-RIOB), etc.
Pays en voie de développement: l’Afrique du Sud,
 Ont engagé des reformes et développé des actions afin d’atteindre les objectifs
nationaux et internationaux en matière de gestion intégrée des ressources en
eau.
 La majorité des autres pays en développement où la gestion des ressources en eau
est encore à l’étape des balbutiements.

4
5
6
Qu'est-ce que le RIOB ?
 Le RIOB est une association dotée d’une personnalité
juridique propre.
 Son objectif principal est de:
 développer des relations permanentes entre les
organismes intéressés par une gestion par grands bassins
versants;
 favoriser entre eux des échanges d’expériences et
d’expertises.
Le RIOB promeut les principes de coopération pour une gestion
rationnelle de l’eau ainsi que les outils de gestion institutionnelle
et financière. Il soutient des programmes d’information et de
formation des organisations de bassins, encourage l’éducation
des populations et évalue les résultats et les diffuse.

7
8
 Les ressources en eau sont aujourd’hui en proie à une dégradation croissante
et à une exploitation accrue face à une demande de plus en plus élevée.
 Cette situation catastrophique a des incidences néfastes sur le plan sanitaire,
socio-économique, énergétique, touristique et environnemental.

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 Une meilleure gestion des ressources en eau constitue un gage pour
l’amélioration des conditions de vie des populations et la lutte contre la
pauvreté.

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 Les défis des pays en voie de développement:
Fournir de l’eau potable aux populations,
Maintenir la qualité des eaux,
Créer un cadre dynamique interactif de gestion de l’eau,
Prévenir les catastrophes naturelles et répartir de façon rationnelle les
ressources en eau.

 Mettre en place un cadre


logique de gestion qui
concourt à l’atteinte de
ces objectifs.

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 Pour être efficace, ce cadre logique devra tenir compte du contexte local et

s’appuyer sur une bonne connaissance des ressources en eau.

1. La définition du cadre institutionnel, législatif et réglementaire de la

gestion des ressources en eau au Maroc;

2. La description des différentes ressources en eau;

3. Et la détermination des contraintes et des atouts liés à la mise en œuvre

de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE) au Maroc.

 Au préalable, il est important de définir ce qu’est la GIRE et quel peut être son

apport dans l’atteinte des Objectifs.

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2.Concepts de la Gestion
Intégrée des Ressources en
Eau (GIRE)

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La gestion intégrée de l’eau
par bassin versant
Bassin versant

•Caractéristiques du bassin versant

•Principes et avantages du bassin versant

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Définition

L’ensemble d’un territoire drainé par un


cours
d’eau principal et ses tributaires.

Une unité géographique


• Limite territoriale naturelle
• Limite : «ligne de partage des eaux »
• Limite constituée par les dénivellations du terrain
(ex: crêtes de montagne).
Caractéristiques

Le bassin versant comprend:


– Le territoire sur lequel l’eau s’écoule incluant:
• Les eaux de surface;
• Les eaux souterraines;
• L’eau emmagasinée dans le sol;
• L’eau emmagasinée dans les êtres vivants (végétation, animaux, êtres humains)

– Les bassins versants n’ont pas:


• De limites fixées arbitrairement ou artificiellement par l’être humain
comme le sont les limites administratives;
• Une superficie correspondant à celle des municipalités ou des terres
agricoles.
Principes
 L’eau entre dans le bassin versant sous forme de
précipitations.
 L’eau circule d’amont en aval pour sortir par l’exutoire.
 Presque tous les intervenants se trouvent en aval les
uns des autres.
 En circulant dans le bassin versant, l’eau subit des
variations de quantité et de qualité en raison de
l’utilisation qui en est faite.
 L’eau fait l’objet de multiples usages et chacun d’eux
est influencé par les autres.
Principes
Le bassin versant comme unité de gestion de
l’eau:
 Considère toutes les interactions entre les ressources
affectant l’eau sur l’ensemble de son territoire
d’écoulement;
 Considère l’impact de tous les intervenants affectant la
ressource en eau même s’ils ne sont pas localisés dans
une même unité administrative.
Avantages

 Territoire isolé au point de vue de l’hydrologie


 Mode de gestion qui tient compte de tous les
intervenants et de toutes les ressources comprises sur
le territoire naturel d’écoulement des eaux.
Inventaire des ressources en eau
au Maroc
 Au Maroc, les ressources en eau sont
nombreuses et variées:
Superficielles ;
Souterraines.
 Leur répartition est inégale et est très souvent
influencée par le climat.

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 A l’échelle mondiale, la problématique de la gestion rationnelle de la
ressource en eau se pose avec acuité compte tenu de la rareté de cette
ressource vitale et des nombreux facteurs de dégradation ;

24
25
 Les techniques d’observation de la Terre et des systèmes d’information
géographiques contribuent à une meilleure connaissance globale et locale
de la distribution de cette ressources sur la surface terrestre ;
 Une meilleur compréhension et analyse des phénomènes
hydrogéologiques ;
 Plusieurs applications pratiques de ces outils permettent d’aider les
gestionnaires et les décideurs en matière de cartographie, de suivi,
d’inventaire, de prospection et d’aménagement.

https://www.crts.gov.ma/thematiques/ressources-en-eau

26
 Au CRTS, plusieurs projets réalisés ou en cours de réalisation,
montrent l’apport des techniques spatiales dans le domaine des
ressources en eau, en particulier dans les domaines de:
 la gestion intégrée des ressources en eau (Projet avec l’Agence du
Bassin hydraulique du Souss Massa dans le cadre de l’initiative
TIGER);
 l'exploration des eaux souterraines en milieux fissurés (Etude
conjointe SPOT IMAGE/CRTS/DRPE dans la région de Guelmim).

27
https://crts.gov.ma/thematiques/re
ssources-en-eau/exploration-des-ea
ux-souterraines

https://crts.gov.ma/the
matiques/ressources-e
n-eau
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Répartition géographique des ressources en eau de surface mobilisables

https://old.audace.org/News_database/Morocco/Terre%20et%20vie%20n%2044
_Strategie%20ressource%20eau%20Maroc.HTM

http://www.environnement.gov.ma/PDFs/EAU/STRATEGIE_EAU.pdf

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Le potentiel des ressources en eau du Maroc
https://www.memoireonline.com/07/10/3740/m_La-gouvernance-urbaine-de-leau-et-lacces-au
x-services-de-base-des-quartiers-precaires-cas-de-la-14.html
31
http://www.sgg.gov.ma/Portals/0/lois/Loi_36-15
Loi 36-15 sur l’Eau _Fr.pdf?ver=2018-11-28-153115-853

32
33
34
35
En vue de protéger les ressources en eau contre les effets négatifs
de la pollution et de toute forme d'exploitation illicite des eaux
souterraines et superficielles, la loi n°36-15 relative à l’eau a
accordé au contrôle du domaine public hydraulique une importance
particulière, confiant cette mission à la police des eaux.

36
http://www.equipement.gov.ma/ports/Actualites/Pages/Actualites.aspx?IdNews=3106
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Chapitre 2 : Cycle de l'eau et hydro-climatologie

Notions de climatologie

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Définitions

• La climatologie est la branche de la géographie


physique, qui étudie les climats de la terre c'est-à-dire la
succession des conditions météorologiques ou des états
de l’atmosphère d’un lieu donné sur de longues périodes.
• La climatologie est donc une science rétrospective
(Science définissant chronologiquement, l’histoire,
l’évolution d’un fait, du passé jusqu’à son aboutissement)
qui se fonde sur des séries d’observations antérieures (10
ans au moins et 30 ans si possible).
But de la climatologie

La climatologie a essentiellement pour but :


a) l’analyse des éléments météorologiques qui
constituent le climat,
b) la recherche des causes qui expliquent les
différents climats et les fluctuations qui les
accompagnent,
c) l’étude de l’interaction du climat et des sols, des
matériaux, des êtres vivants, des techniques et de
l’activité économique et même sociale.
Démarche climatologique
Dans la démarche climatologique, on distingue
plusieurs phases associées à ces différents buts :

2)4)lala climatologie
climatologie explicative
appliquée: (ou
c’estsynthétique)
l’application: de
elle
1) la climatologie descriptive (ou analytique) :
la climatologie
consiste à des domaines
à étudier les propriétés autres
et l’origine des que
fluctuations
3) c’est l’étude géographique
la climatologie dynamique: qui des consiste
conditions à
oul’atmosphère
des évènements elle-même, puisque
climatiques avec leune climat agit
interprétation
météorologiques
retrouver ce quecaractérisant chaque région.
révèle l’observation par tousElle
les
physique ou dynamique.
constamment Elle englobe
sur diverses sortes ainsi:
d’activités comme
permet, à appropriés
moyens partir d’observation, la description
et en particulier par desla
lal’agroclimatologie,
climatologie physique: qui tente à mettre en évidence
l’hydroclimatologie, la
évolutions denumérique.
modélisation l’atmosphère aux différents points du
des mécanismes la physiques
bioclimatologie, climatologie du comportement
aéronautique, la
globe ;
atmosphérique, à partir d’un jeux de données d’observation,
climatologie marine.
les différent domaines climatiques de la terre
Les différents types de climats
Montagne
MontagneReg
Taïga
Erg
Lande bretonne
Garrigue
Banquise
Toundra
Forêt dense
Savane
Structure de l'atmosphère
Définition

L'atmosphère
La seule différenceest laestcouche
que lad'air qui entoure
densité le globe
de l'atmosphère
terrestre,
est elle obéit
plus faible aux de
que celle mêmes
l'eau.lois que l'eau, puisqu'il
s'agit d'un fluide.
Les gaz sont maintenus autour de la terre par la
Dans les fluides
pesanteur (g) les
et lamolécules ont si peu d’adhésion
force gravitationnelle entre
qui les elles
retient
qu’elles tendent àde
et les empêche se s'échapper
séparer, on vers
parlel'espace.
des corps liquides ou
gazeux ex.: L’air, l’eau et Le mercure sont des substances fluides.
Composition actuelle de l'atmosphère près de la surface
Nom du gaz % présent
Azote (N2) 78 %
Oxygène (O2) 21 %
Les
L'eau constituants
existe
L'atmosphère fait
Argon les
dans (A) plus importants
les
partie trois 0,93 %
états
de la famille (ou dont la quantité
phases)
des gaz. : est
liquide,
L'atmosphère
variable dans n’est
Vapeur
le donc
d'eau
temps (H O) qu’une
sont
2
: 0 - 4 % enveloppe gazeuse
Les gaz et
solide quigazeux,
composent et
Gaz carbonique notre
cela,
(CO ) à atmosphère
cause
0,033 viennent du
% des températures
d'environ  la vapeur d'eau (H2O), 2

centre de500 km
Néond'épaisseur,
la Terre! (Ne) peu
0,0018épaisse
% par rapport au
 le gaz
caractéristiques carbonique
et variables (CO2),
deles
notre %planète.
Ces gaz
rayon du  ont
globe été expulsés
Krypton
terrestre
(Kr)
qui par
mesure volcans
0,000114
quelque au
6 371début
km. de
l'existence l'ozone
de la (O3),
Hydrogène
Terre.
(H) 0,00005 %
L'atmosphère
 est
Oxyde plus épaisse
d'azote (N O) à l'équateur
0,00005 % (13-16 km)
L’azote (N2),
Elle est retenue à la surface de la planète par la pesanteur.
2

Xénon (Xe) 0,0000087 %


 certaines
qu'aux pôles (7-8 km). particules en suspension dans l'air (les
L’atmosphère deOzone la Terre
(O ) est un mélange de gaz.
polluants par exemple).
3
0 - 0,000001 %

Composition actuelle de l'atmosphère


près de la surface
Les couches de l'atmosphère
Aurore Boréale Température
Altitude
en degrés Pression en
Ce profil
C'est laAurore
dans vertical australe
de température
stratosphère qu'on en
La troposphère est la couche Centigrades hectopascals (HPa)
.Dans La mésosphère, la mètres
est totalement
trouve la lié à:
couche d'ozone, (°C)
température
atmosphérique recommence
la plus proche à
essentielle
 la à la vie
composition surchimique
Terre, cardu 0 15°0 1 013
décroître
sol
Dans terrestre.
la avec l'altitude pourlade
Thermosphère
ellel'atmosphère,
absorbe o la majorité des 1 000 8°5 899
atteindre
Son La -80 Cestà variable
thermosphère
épaisseur unela altitude
est région
(7quikm
rayons

température
la solaires
capacité ultraviolets
augmente
des différents avecgaz 2 000 2°0 795
d'environ
où, 80 km.
près des pôles sedes forment
de hauteur au-dessus
sont extrêmement nocifs pour tout pôles,
Leslesqui la
poussières composent
aurores et particules
boréales d'absorber
qui
et 3 000 - 4°5 701
18
êtrekm
l'altitude au-dessus
vivant.
proviennent
et elle de
peut l'équateur
de l'espace (les
atteindre et
australes
certains (ionosphère).
rayonnements. 4 000 -11°0 616
Cette absorption
environ 13 km,y selon provoque
lespresque un
saisons,
météores)
La
1000°C
Ainsi, pression
àl'augmentation
2000°C. s'enflamment
devient de 5 000 -17°5 540
dégagement
dans la zone d'énergie
tempérée). sous la
lorsqu'elles
La nulle et les entrent
thermosphère
température molécules
avecC'est dans
d'air sont
atteint
l'altitude la
des
dans 6 000 -24°0 472
forme
C'est de
dans chaleur.
cette couchepourquoiqu'on
mésosphère
très rares.à cause de la friction 7 000 -30°5 410
milliers
la température
stratosphère, de
augmente etkilomètres
donc le
lorsqu'on
retrouve
de l'air :la Aurore
plusphénomène
ce grande
Boréale partie
nousdes
d'altitude
maximum
s'élève dans la relatif et de
stratosphère. disparaît
température 8 000 -37°0 357
apparaît
phénomènes sous lamétéorologiques.
forme « d'étoiles
Lesla mouvements
graduellement
àfilantes stratopause, dans de l'espace.
l'air y sontpar
s'explique 9 000 -43°5 307
».
beaucoup moindres.
l'absorption des UV Il s'agit d'un
par l'ozone 10 000 -50°0 264
environnement beaucoup plus 15 000 -56°5 120
stratosphérique.
calme
20 000 -56°5 55
Rôles de l'atmosphère
OZONE : O3

Atmosphère

L'atmosphère joue plusieurs rôles :


1. elle nous fournit l'air que nous respirons,
2. ses gaz retiennent la chaleur dont bénéficie la Terre,
3. sa couche d'ozone protectrice nous sert d'écran contre le
rayonnement solaire nocif,
4. elle sert également de réservoir ou d'entrepôt pour les
substances naturelles ainsi que les émissions qui découlent de
l'activité humaine.
Cycle de l'eau et ses composantes et notions
d’hydrologie

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Définition
 cycle
• Le des fluxde verticaux
l’eau traduit les échanges d’eau liquide,
• des précipitations
Les flux horizontaux, : comme
Cette eau, l’écoulement
contenue dans( les
ou
solide ou gazeuse entre les différents compartiments
ruissellement)
nuages, danssur
retombe le les
réseau hydrographique
océans et les où l'eau
continents lors
du système climatique : atmosphère, océans, lacs,
rejoint,
des dansetun
pluies destemps
tombéesplusdeou moins long, un cours
neige.
fleuves, glaciers, etc.
d'eau.
• L’évaporation
• Ces échanges sont: chauffée
réalisés par le
grâce à soleil, lessolaire,
l’énergie eaux àdes
L'eau va de nouveau aller dans l'océan, les lacs et va
océans
travers : et des mers, s'évaporent.
reprendre le même chemin, ainsi c'est un cycle qui
•recommence
La transpiration des végétaux.
à chaque fois.
• L’infiltration dans les sols : l'eau s'infiltre dans les
roches, elle forme des nappes d'eau souterraine.
Dans la plupart de ces nappes, l'eau circule lentement
et fini par ressortir par des sources ou directement
par le fond des cours d'eau.
Les formes de l’eau

L’eau sur la planète est distribuée comme suit :


C’est l’eau
La •Terrel’eau douce
est sous etforme
l’unique liquide
planète quidu
saléeestsystème
la plusles
dans facilement
mersqui
solaire et
océans pour
utilisable
possède =de97,2 nos%.besoins.
l’eau condensée et gazeuse à sa
•lal’eau
Sursurface. douce
totalité
Les de =cette
2,8 %eau, de
changements seule une
l’état departie
l’eau àestla
 3/4 de l’eau douce est sous forme
réellement
surface de accessible,
la Terre sont le reste étantgrâce
possibles renfermé dans
à l’énergie
de glace soit 2,1 % de l’eau de la Terre.
des
quenappes
 soleilsouterraines
le apporte à laprofondes.
Terre.
1/4 de l’eau douce est liquide soit
0,7 % de l’eau de la Terre.
1. Diagramme de phases de l'eau

Rappel : L'enthalpie de vaporisation de l'eau,


égale à la quantité de chaleur fournie pour
transformer l'eau liquide en vapeur, est de
2257 kJ/kg.
Diagramme de phases de l'eau

Les trois principaux


états de la matière
sontpropriétés
: solide, physiques
liquide etd'un fluide
Une mésophase
supercritique est une
(densité, phase
viscosité,
gaz, mais il existe
propre aux sont
diffusivité) cristaux liquides,
intermédiaires
plusieurs autres
intermédiaire entre états
les états liquide
entre
moins celles
courants des
: liquides et celles
isotrope
des gaz et solide cristallin.
i). plasma,
ii). fluide supercritique,
ii). mésophase
La caractéristique très inhabituelle de l’eau

La caractéristique très inhabituelle du diagramme de


Ilphase
est à noter
de l’eau
Paradoxalement,
queest
l’augmentation
que lal’eau
pour courbe de lafusion
pression,
c’estde l’inverse a: une c’est un
le pente
solide
peu comme
négative.
occupe plus réduire
L’eau
de est dele
place que volume,
ce point
le etvue
de
liquide, etque « pour
doncanormaleun corps
augmenter » car
la
normal,
pour lale sur
pression solide occupe
la glace moins
finit
quasi-totalité d’espace
par la
des que lepente
faire devenir
corps, cette liquide.est
liquide.
positive.
le cycle hydrologique

• L'eau se retrouve, sous ses trois formes dans


l'atmosphère terrestre.
• Les eaux sont en constante circulation sur la terre et
subissent des changements d'état (liquide, solide et
vapeur).
• L'importance de ces modifications fait de l'eau le
principal agent de transport d'éléments physiques,
chimiques et biologiques.
• L'ensemble des processus de transformation et de
transfert de l'eau forme le cycle hydrologique.
Les mécanismes des mouvements de l'eau
Les mécanismes des mouvements de l'eau dans la
nature sont déterminés par :
• l'énergie thermique solaire,
•• L'énergie
la gravité, thermique du soleil produit une

Lescirculation
l'attraction
forces de l'air dans
solaire et
intermoléculaires l'atmosphère,
l'attraction
dans le en raison du
lunaire,
sol provoquent les
Les
• différences
L'eau
fait
La est
que une
la
force de
des
surface
de pression
composantesatmosphérique
terrestre
gravité deréchauffée
est
est plusieurs réactions
responsable de façon
des
phénomènes
L'homme,
•chimiques lui,
la pression
occasionnent capillaires
intervient ainsi que
directement
atmosphérique,
les déplacements la viscosité
sur
horizontaux les et
processus
inégale. organiques ou inorganiques. Unde l'air.type
autre Les
deinfluencent
mouvement
ventsphénomènes
sont doncet
eux-mêmes la
de vitesse d'écoulement.
transformation
précipitations,
responsables de
du l'eau.
ruissellement,
•de les forces intermoléculaires,
transformation
L'attraction de l'eau
solaire estmouvement
est le processus
et lunaire à l'origine des
des
couches
marées
les superficielles
•physiologique et des
réactions
d'infiltration qui dans
se courant
produit
courants
etchimiques,
de lesnucléaires
lacs
dans
marins.
de et les océans.
l'organisme
convection.et les animal.
activités
biologiques,
• les activités humaines.
2. Bassin versant
Notion de bassin versant

• Le bassin versant est une surface élémentaire


en théorie hydrologiquement close, c'est-à-
dire qu'aucun écoulement n'y pénètre de
l'extérieur et que tous les excédents de
précipitations s'évaporent ou s'écoulent par
une seule section à l'exutoire.
Deux types de bassins sont mis en évidence
Bassin V topographique Bassin V topographique

ligne de crête

Bassin versant réel Bassin versant réel

- Le bassin versant réel ou hydrogéologique : la division des


1- Le bassin versant topographique : la ligne de partage des
eaux selon la topographie ne correspond pas à la ligne de
eaux correspond à la ligne de crête ;
partage effective des eaux souterraines lorsqu'un sol
perméable recouvre un substratum imperméable.
Notion de bassin versant

Le bassin versant correspond, en principe, à


l'unité géographique sur laquelle se base
l'analyse du cycle hydrologique et de ses
effets.
Caractéristiques physiques et leurs influences sur
l'écoulement des eaux
Caractéristiques géométriques

ii)Courbe
iii). Forme hypsométrique (Relief)
Par
LaLaexemple,
plupartd'un
forme unedes forme
bassin allongée
facteurs
versant favorise,l'allure
météorologiques
influence pour uneet
de
Elle fournit une vue synthétique de la pente du bassin, donc
hydrologiques
du i) Surface
relief. sont fonction de l’altitude. La courbe
même pluie, les faibles
l'hydrogramme débits de
(graphique de lapointe de crue,
variation ceci en
temporelle
hypsométrique
Cette traduit lalarépartition
courbe représente répartitiondedes altitudesdu à
la surface
Lesversant
raison débits
des
l’intérieur
bassin temps
du ensont
bassin enversant
fonction partie
d'acheminement
de son etreliés
de àl'eau
permet,
altitude. laensurface
à du
l'exutoire
outre, de
du débit d'écoulement d'eau, mesurée au sol) à
Elle porte en
déterminer
bassin lesabscisse
altitudes
versant lacaractéristiques.
(aire surface
de (ou le pourcentage
réception des de
précipitions
plus importants.
l'exutoire
surface) du bassin
du bassin qui se versant.
trouve au-dessus (ou au-dessous)
et d'alimentation
de l'altitude représentée des
encours d'eau).
ordonnée.
Elle exprime ainsi la superficie du bassin ou le
pourcentage de superficie, au-delà d'une certaine altitude.
Courbes hypsométriques et courbe des fréquences
altimétriques d-un bassin versant
Courbes hypsométriques et courbe des fréquences
altimétriques d-un bassin versant

Altitude médiane correspond au point


L’altitude maximale et minimale du
d’abscisse 50 % sur la courbe
bassin (Altitude la plus fréquente) : c’est
hypsométrique
l’altitude correspondante au maximum de
superficie sur la courbe hypsométrique.
Évolution de la courbe hypsométrique en fonction de l’âge des
bassins versants

Courbe hypsométrique

-- Bassin
Vieux
Bassinbassin
«jeune
mature : :plaine
»superficie
doucefaible
près entre
‘intermédiaire’ d’un
par le
rapport
cours
jeuned’eau
aulechangement
et où l’altitude
vieux bassin.
d’altitude
varie très initiale,
peu malgré ce qui
uneest
superficie
caractéristique
importante.
des bassins abrupts.
Réseau hydrographique
La différenciation du réseau hydrographique
• Le réseau hydrographique se définit comme d'un
bassin versant à un autre est essentiellement due à
l'ensemble des cours d'eau naturels ou
quatre facteurs principaux :
artificiels, permanents ou temporaires, qui
participent
3. Pente à l'écoulement.
Le
2. Le
Elle
1.4. réseau
climat
détermine
Effet
Géologie sihydrographique
anthropique les cours d'eau sontest uneérosive
en phase des
caractéristiques
Le
La réseau
drainage
structure de les
hydrographique
ouLesédimentaire. desDans plus
les
laterres
roche, saimportantes
est
zones
agricoles,dense dans
pluslaélevées,
forme, du
leslesbassin
constructionrégions
les failles, cours
de
les
versant.
montagneuses
d'eau
barrages,
plissements, letrèsmode
participent humides
souvent
l'endiguement, laàetprotection
tend àforcent
l'érosion
d’érosion, disparaître
de
deslale dans
roche
berges les
et sur
courant la
régions
laquelleà désertiques.
ils s'écoulent.
correction
d’eau des de
changer cours Au contraire,
d'eau
direction. en continuellement
modifient plaine, les cours
d'eau s'écoulent
le tracé originel dusur un hydrographique.
réseau lit où la sédimentation
prédomine.
3. Bilan hydrologique
Bilan hydrologique
P - précipitation

E - évaporation +
évapotranspiration

I - infiltration U - utilisation
humaine

Q - écoulement

dR - stockage

Le bilan hydrologique d'un bassin versant peut s'exprimer


schématiquement par la formule suivante:
P = E + Q + I + U + dR-stockage.
Bilan hydrologique

OnOn peut
L'équation schématiser
exprime
Cette formule
du bilan
peut le phénomène
généralement
hydrique
s'écrire
seles du
fonde
encore cycle
sur de
termes
sousune l'eau
du en
bilan
l'équation
la période
forme
de
continuité
trois phasesen et peut s'exprimer comme
: hauteur d'eau (mm par exemple), onsuit, pour
hydrique
etsimplifiée
un bassin suivante
donnés : :
Il1.s'ensuit
parle les précipitations,
alors quedel'estimation
lame P +d'eau
S= des (précipitée,
R quantités
+ E + (S ±d'eau ΔS)écoulée,
passant
3. le ruissellement
évaporée, stockée, deetc.).
surface et l'écoulement souterrain,
par chacune
Avec : des étapes du cycle hydrologique peut se
4.:l'évaporation.
P précipitations E
(liquide = I – O ± ΔS
et solide)simplement
[mm],
Cette
faire à équation
l'aide d'une exprime
équation appelée que la
"hydrologique"
SAvec :
: ressources (accumulation) de la période précédente
Ildifférence
quiest intéressant
est le entre
bilan
(eaux souterraines, de
des le débit
noter que
quantités
humidité[mm]
d'eau
dans
d'eau
du sol,
entrant
chacune
entrant
neige,
et
des
et
3 glace) [mm],
le débit
phases
sortant
on E : évaporation ou [m ],
d'eau
R
d'un: retrouve
sortant
ruissellement
système respectivement
d'un
défini volume
dedans
surface unécoulements
donné
et
l'espace transport
et (parleexemple
dans d'eau, un
souterrains
temps.
emmagasinement I : volume
[mm], versant) au cours
bassin entrant
temporaire[mm] ou
d'une périodeet ],parfois
[m 3
déterminée un
changement
E : évaporation
O : d'état
volume (solide,
(y compris
est égale à la variation du volume sortantliquide
[mm] et vapeur).
évapotranspiration)
ou [m 3 [mm],
], d'eau
S ± ΔS : ressources accumulées à la fin de la période
emmagasinée
[mm].
ΔS : variation
au cours de de stockage
la dite [mm]
période. ou [m 3
].
Déficit d'écoulement
• Ce déficit d'écoulement représente essentiellement
les pertes dues à l'évaporation. Il peut être estimé à
l'aide de mesures ou de méthodes de calcul. A titre
illustratif, les formules de Turc et Coutagne sont les
suivantes :
ii). Formule
i). Formule de Turcde Coutagne
D = P – m P²
Avec
Avec ::
D
D :: déficit
déficit d'écoulement
d'écoulement [mm],
[mm],
P
P : pluie annuelle [mm],
m
T :=température
1/(0.8 + 0.16moyenne
T) : coefficient
annueller égional
[°C].
L = 300 + 25 T + 0.05 T3.
Ruissellement de surface

Le ruissellement de surface est estimé par les


équations empiriques de l'approche proposée par le US
oùSoil Conservation (Chow 1964), en considérant que
• R est le ruissellement (mm)
l'écoulement direct de crue des cours d'eau peut être
• P est la hauteur totale de la pluie considérée (m)
déterminé à partir d'une relation simple entre les
• S est le paramètre de rétention (mm), estimée en
hauteurs
fonction d'eau précipitées
du complexe et les lamessol
hydrologique d'eau écoulées,
- couverture
végétale de
exprimée humidité du solsuivante
la manière du bassin
: versant considéré.
Les grands bassins versants du Maroc
Le Maroc est doté d’un réseau hydrographique relativement
développé. Les bassins versants respectifs sont répartis selon la carte
ci-dessous :
Chapitre 3 : Modélisation hydrogéologique

Notions d’Hydrogéologie

76
Les eaux souterraines
Les aquifères et les aquitards

Les aquifères (du grec


aqua : eau et fere :
transporter)
Les aquitardssont
(ou des corps
couches Sol non saturé
(couche, massif)
encaissantes) de roches
sont constitués
Sable

deperméables
matériauxcomportantpeu
Nappe phréatique

une zone saturéenotamment


perméables, (ensemble Aquifère de
sable.
Non confiné
du milieuou
d'argile solidedeet de l'eau
schiste
Sol saturé

contenue)
argileux, suffisamment
qui opposent une Aquitard

conducteurau passaged'eau
résistance de
d’argile

souterraine pour permettre


l'eau. Aquifère de

l'écoulement significatif
sable.
Non confiné

d'une nappe souterraine et


le captage de quantités
d'eau appréciables
Aquitard de
schiste
argileux
Les caractéristiques de l’aquifère
Un aquifère possède deux caractéristiques essentielles,
qui font que la nappe existe et elle est exploitable :
1. La
2. La perméabilité
porosité : :
C’estparle
On la d’une
quantité
roche d’eau que contient
perméable un volume
lorsque celle-ci laisse
d’aquifèrel’eau
circuler donnéentre
lorsqu’il
sesest saturé.
pores et ses fissures, qui
La capacité de entre
communiquent stockage
eux.de l’aquifère, qui a bien une
fonction
La d’accumulation
perméabilité se mesure dépend
par ledudébit
type d’eau,
de roche
en que
litres
représente
par heure, l’aquifère,
obtenu à ettravers
du volume
une de l’aquifère
surface d’un. mètre
carré de nappe, avec une circulation verticale du liquide
Classifications des différents types d’aquifères

Types d'aquifères Ces


Typesdépôts
de roches ont une Débitsstructure
(indicatifs)
Aquifères de roches sédimentologique complexe,
sédimentaires (libres ) Dans ce domaine l'eau à élevé est
Calcaires, craie, grés Moyen
composés de matériaux de
Sables et alluvions des contenue et circule dans les
vallées granulométrie
Graviers et sables très variée, sont à
Bon à élevé

Aquifères sédimentaires franges Dans(bordures)


l'origine
Formations unde aquifère
petits
sédimentaires libre, la
d'altération
aquifères et
très
Bon à élevé
profonds (captifs) poreuses Calcaires, craie, grés
les compartimentés
fissures
surface et fracture
supérieure ; localisés
de la
de roche. dans
l'eau
Association de blocs, argiles,
Dépôt glaciaires (moraines) lesgraviers
anciens
et sablescirques morainiques.
Très variable
Dans un aquifère captif, une couche géologique imperméable
Aquifères volcaniques
fluctue sans contrainte
Laves, scories
etlesla
Excellent dans scories
confine l'eau. L'eau est alors sous pression et peut jaillirdans
et faible dans des
les laves
forages dits artésiens
Roches dures fissurées
pluie
lorsque
Fractures deslale efficace
configuration
granite ou peut s'y
Faible à
les
prête.
moyen
autres roches cristallines
L'alimentation ne peut se faire que par par
alimenter des toute
zones d'affleurement
laTrès
surface.
Aquifères karstiques Cavité dans le calcaire compact variable
limitées ou par des communications souterraines. Les nappes
captives sont souvent profondes.
Les différents types de nappes/réservoirs

Nappes alluviales
Sables et graviers
Epaisseur 10 à 50 m
Relation avec les cours d’eau

Milieu fissuré
Granite, schiste
Nappes libres
Pas Craie,
de couverture continue
calcaire, grès
Nappes captives Pas Alimentation par toute
de couverture la surface
imperméable
Sable, grès, calcaire
Couverture par couche imperméable
Alimentation localisée
Le niveau piézométrique

• Quelque soit le type de roche, l’eau s’accumule vers


Une nappe reçoit de l’eau par l’intermédiaire des eaux
le bas et l’aquifère aura un niveau maximum (qui
de pluie surtout, s’infiltrant dans le sol et alimentant
pourra varier en fonction
Si, dans un endroitde la
oùsaison)
la nappe: ceest
niveau est
captive,
l’aquifère. on se trouve sous le niveau piézométrique
Si appelé
l’on se niveau
trouve à unonendroit
Quandpiézométrique où l’aquifère
se trouve au niveau de la
Une
est recouvert (appelé
nappe surface
perd pardeunevirtuel
l’eau,
roche
maximum dans
par ce cas),
ses on ditnaturels,
exutoires
imperméable
(niveau que la
piézométrique
nappe
(le "toit" deréel), est
l’aquifère),
on artésienne.
parleondeparle
nappedeA libre.
cet endroit, l’eau
nappe
correspondant sera àjaillissante,
des points que bas
ce soitde la surface
naturellement
captive. Le niveau piézométrique se
transmettant(sources)
piézométrique, à qui sont
distance,ouponctuels
àva
l’intermédiaire aud’un forage.
(sources).
se trouver
dessus de l’interface nappe captive -
couverture ou toit.
Types d’eau dans les aquifères

L'eau de
L'eau pelliculaire
rétention est est une
la
couchede d'environ
fraction l'eau maintenue 1 micron
dans
les vides et la surface desles
L'eau
d'épaisseur gravitaire
L'eau adsorbée
grains par
qui est
tapisse
des forme
la
forcesun
cavités délimitées
fraction de parl'eau
les
mince film autour des
supérieures à celle de la gravité.
grains.
n'est pasElle est moins
souterraine
Elle
grains, d'une soumise
mobilisable.
épaisseur à dela
fortement
Les forces liée. En plus de
d'attraction
seule
l'ordre force
toutes
moléculaires, ces du de
dixième
eaux
consécutives gravité.
de lade
(voir ci-
C'est
polarité
micron.
dessus), elle
de nousquimolécule
la Sacirculequantité
ajoutons dans
d'eau,
l’eau
peuvent atteindre 200000 fois
un
de aquifère
constitution
augmente
celle de la gravité.
et (partie
en alimente
fonctionde
les
l'eau
On exutoires.
inverse quidel'eau
distingue entre
la dans et la
granulométrie:
adsorbée
composition
l'eau pelliculaire. chimique 2-5%
- sables grossiers: des
roches : c'est l'eau de
- sables fins: 10-15%
constitution des minéraux
- argiles: 40-50%
hydratés).
Caractéristiques hydrogéologiques du complexe
eau/réservoir).

Les paramètres de la fonction réservoir de l'aquifère


peuvent être mesurés au laboratoire et sur le terrain.
Au laboratoire, le complexe eau/réservoir ou aquifère, est
caractérisé par un paramètre hydrodynamique
important, la porosité efficace.
Sur le terrain, les pompages d'essai, l'étude des
fluctuations de la surface piézométrique, déterminent
les paramètres hydrodynamiques de l'emmagasinement
souterrain, dont le principal est le coefficient
d'emmagasinement.
Porosité efficace

Exprimée en pourcentage, elle est le rapport du volume d'eau


gravitaire que le réservoir peut contenir à l'état saturé, puis
libérer sous l'effet d'un égouttage complet, à son volume
total.

Les trois facteurs principaux de la porosité efficace sont :


• Les diamètres respectifs des grains,
• L'arrangement des grains,
• La surface spécifique des grains.
Valeurs et facteurs de la porosité efficace
d10 mm
Porosité Coefficient de
Types de sédiments (diamètre Porosité (n)
efficace (ne) perméabilité K
efficace)
Gravier moyen 2.5 45 40 3.10-1
Sable gros 0.250 38 34 2. 10-3
Sable moyen 0.125 40 30 6. 10-4
Sable fin 0.09 40 28 7. 10-4
Sable très fin 0.045 40 24 2. 10-5
Sable silteux 0.005 32 5 1. 10-9
Silt 0.003 36 3 3. 10-8
Silt argileux 0.001 38 - 1. 10-9
Argile 0.0002 47 - 5. 10-10

la granulométrie étant uniforme, la porosité efficace,


diminue avec le diamètre des grains ;
Valeurs et facteurs de la porosité efficace
Types de réservoirs Porosité efficace % Types de réservoirs Porosité efficace %
Gravier gros 30 Sable gros + silt 5
Gravier moyen 25 Silt 2
Gravier fin 20 Vases 0.1
Gravier + sable 15 à 25 Calcaire fissuré 2 à 10
Alluvions 8 à10 Craie 2à5
Sable gros 20 Grès fissuré 2 à 15
Sable moyen 15 Granite fissuré 0.1 à 2
Sable fin 10 Basalte fissuré 8 à 10
Sable très fin 5 schistes 0.1 à 2

La porosité efficace diminue lorsque la granulométrie est


variée. Pour un sédiment mixte, elle est, en générale, plus
faible que celle de l'un quelconque des constituants.
Porosité et arrangement des grains
La porosité est fortement influencée par l'arrangement
des grains. Elle décroît de 47.6% pour l'arrangement
cubique, le plus lâche, à 25.9% pour l'arrangement
rhomboédrique le plus tassé. Une conséquence est la
diminution de la porosité avec la profondeur.

Arrangement cubique Arrangement


(Porosité= 47,5%) rhomboédrique
(Porosité=25,9%)
Emmagasinement souterrain
Le coefficient d'emmagasinement, est le rapport du
volume d'eau libérée ou emmagasinée par unité de
surface de l'aquifère 1m² à la variation de charge
hydraulique, Δ h, correspondante.

Dans l'aquifère à nappe libre, le coefficient


d'emmagasinement est égal, en pratique, à la porosité
efficace.
Par contre dans l'aquifère à nappe captive, il est 100 à
1000 (voir 10000) fois plus petit.
Il varie de 0.2 à 0.01 pour les nappes libres et de 0.001 à
0.0001 pour les nappes captives.
Loi de Darcy (1856)

Le dispositif expérimental de Darcy


comportait des tubes verticaux
de 2.5m de haut et de 0.35m de
diamètre intérieur, remplis de
sable naturel, sur une hauteur, l.
La partie supérieure du tube est
alimentée en eau à un niveau
maintenu à une altitude
constante, H, au-dessus d'un
plan fixe de référence; le
volume d'eau, recueilli à la base,
est mesuré en fonction du
temps, en secondes ou en
heures.
Expression de la loi de Darcy

La perméabilité est l'aptitude d'un réservoir à se laisser


Avec
Le ce dispositif,
terme, K, définiH. Darcy(1856)
par Darcy a
traverser par l'eau, montré
sous que l'effet
le volume d'un d'eau,
gradient
Q en
comme
hydraulique. Elle exprime un
la résistance coefficient
m3/s, filtrant de haut du milieu
en bas dans àla
dépendant
l'écoulement de l'eau qui le traverse.
colonne de de
de sable la hauteur
perméabilité
l ou h en
de àla travers
Le coefficient de perméabilité
m, couche, est
sectionappelé
est lela volume d'eau
totale,
L ou h

coefficient
perpendiculaire
gravitaire en m3 traversant de
à la perméabilité.
en une seconde, direction
sousverticale
l'effet
d'écoulement,
La perte deAà charge en m², est H/l,fonction
est
d'une section en m² orthogonale la direction de
d'un coefficient
défini comme de proportionnalité,
le gradient K
l'écoulement, à la température de 20°C.
en m/s, caractéristique du sable et de
Transmissivité (T) : la hydraulique,
La productivité noté captage i.
perte de charged'un par unité de
L'expression
dans un aquifère est fonction
longueur dudecylindre deprécédente
son coefficient de
sable, h/l sans
devient
perméabilité, K et de son donc
épaisseur,
dimension; : l'expression
d'oùb. : de la loi
de Darcy : Q = K. A. i
T = K.b Q = K A H/l
Chapitre 3 : Modélisation hydrogéologique

Aspect Mathématique et Modélisation

94
Définition:

 La modélisation est un outil qui permet de représenter de façon


simplifiée les phénomènes complexes par le biais de modèles
physiques (concret), ou de modèles mathématiques (abstrait). Elle
peut donc être utilisée de manière simple et rapide, sur un site qui
représente un certain nombre de problèmes physiques, chimiques ou
biologiques et qui n’est pas forcément un site expérimental.
 Un modèle est un outil désigné pour représenter une version
simplifiée de la réalité.

95
Notion du Volume Élémentaire Représentatif (V.E.R)

La porosité volumique d’un sol est définie comme étant le rapport du


volume des vides au volume de ce sol.
Elle peut être déterminée par exemple en prélevant un échantillon de sol
saturé et en mesurant sa masse avant et après séchage.
Le volume élémentaire représentatif est défini comme étant le plus petit
volume macroscopique où les variables et les paramètres physiques
peuvent être moyennées (Bear, 1972).
L’eau s’écoule dans un milieu poreux au niveau d’un réseau de pores qui
s’interconnecte entre eux.
Lorsqu’on s’intéresse à l’étude des écoulements de l’eau dans un sol, on
considère le domaine comme un milieu continu en introduisant la notion
d’écoulement moyen.
Le passage de l’échelle microscopique (écoulement à l’échelle d’un point),
à l’échelle macroscopique (milieu continu), passe par la définition du
concept de volume élémentaire représentatif.
Les termes porosité, teneur en eau, conductivité hydraulique et pression
effective sont définis à l’échelle du volume élémentaire représentatif.

A : porosité
A

V.E.R
Hétérogène

Homogène

Echelle Echelle
microscopique macroscopique

Volume
Figure I-1 : Représentation schématique du volume élémentaire représentatif (V.E.R.). (Bear, 1972)
Intérêts de la modélisation:

 Mesure du degré de compréhension du fonctionnement


du système hydrogéologique.
 Apprentissage et compréhension de notions en
hydrogéologie.
 Détermination des temps de transfert des polluants.

Remarques:
 Dans un modèle on fait beaucoup d’approximation.
 Un modèle ne représente pas la réalité à 100%.
 L’interprétation se fait en prenant en considération ces
approximations.
98
Types de modèles

Modèle d’échelle Physique:


La modélisation physique en
hydrologie et en hydrogéologie se
fait grâce à des modèles de
simulations

Milieu expérimental pour étudier les


paramètres physiques: n, K, T…

Bassin expérimental pour étudier la


turbulence, l’érosion, … 99
Modèles analogiques:
Les écoulements souterrains sont très
similaires aux phénomènes électriques. Les
équations et le comportements sont très
similaires. Mais L’équation au dérivée partielle
EDP ne peut pas se résoudre analytiquement
d’où l’approche d’approximation numérique
développée par le développement de
l’informatique pour résoudre cette équation.
Les résistances on les assimilent comme des
couches et l’écoulement soit // ou en série.

Hydrodynamique Electricité
H: Potentiel ou charge Hydraulique U: Potentiel électrique
Q: Débit I: Intensité
V = dQ/dS: Vitesse de Darcy I = dI/dS: densité de courant
K: Conductivité Hydraulique  = 1/: Conductivité électrique
Q = -KdS(dh/dl): loi de Darcy I = -  dS(dU/dl): loi d’Ohm
S: Coefficient d’emmagasinement C: Capacité

100
Modèles mathématiques de simulation:
 Modèles déterministes:

 Modèles analytiques pour des formules exactes avec des solutions


faciles exemple: f(x) = (x2-1)/x

 Modèles numériques pour des équations aux dérivées partielles


qu’on peut pas les résoudre analytiquement
Exemple:
 h  h  h
x ( Kx x ) + y ( Ky y ) + ( Kz ) = Ss
h
z z t

L’inconnue de cette équation est h qu’il faut résoudre avec des


modèles numériques.

 Modèles probabilistes ou stochastiques:

101
Equations des écoulements souterrains
L’écoulement est gouverné par des lois Physique:
Les modèles issus de la mécanique, de la géophysique, de l’hydrogéologie et
de la physique comportent une ou plusieurs équations différentielles (ED) ou
équations aux dérivées partielles (EDP).

Grandeurs physiques:
1- La teneur volumique en eau : 

La teneur en eau d’un sol traduit la portion d’eau présente dans un sol, et peut être
exprimée par un rapport de masse ou de volume. La teneur en eau massique m
d’un élément de sol correspond à la valeur du rapport de la masse d’eau continue
dans un élément de sol et de la masse de sol sec, obtenue après le passage à
l’étuve.
Mw
θm  Où Mw : masse de l’eau du sol

Ms Ms : masse de la partie solide du sol


102
La teneur volumique en eau d’un élément de sol correspond, quant à elle, à la
valeur du rapport du volume d’eau présente dans un échantillon de sol et du
volume total de l’échantillon considéré :

Vw
θ Où Vw : volume de l’eau du sol

VT VT : volume total du sol

La relation entre l’humidité massique et l’humidité volumique du sol est :

m . s
θ Où s : masse volumique sèche du sol

w w : masse volumique de l’eau

103
2- Le degré de saturation: Sw

Le degré de saturation d’un sol Sw est un indice qui exprime la proportion de


volume d’eau présent dans le sol par rapport au volume des pores. Ce degré est
souvent dénommé saturation et est exprimé en pourcentage :

Vw
Sw  Où VV : volume des pores du sol

VV
3- Le potentiel de l’eau du sol : 

Le potentiel total comprend plusieurs composantes, chacune étant liée à une


force agissant sur l’eau qui modifie son énergie par rapport à celle de l’eau libre et
pure. Ces champs de force sont dus principalement :

à la gravité : potentiel gravitationnel: g : il est dû essentiellement au champ de


pesanteur

Φg   ρw g z
Où g : accélération de la pesanteur
z : côte de la particule
w : masse volumique de l’eau 104
 à la pression de l’eau en milieux saturés : potentiel de submersion p : il est dû
aux différentes actions des champs de forces d’adsorption, de capillarité et de
submersion:

Φ p  Pw  Patm Où Pw : pression de l’eau du sol


Patm : pression atmosphérique

 à la présence de sels : potentiel osmotique o : il regroupe l’effet des forces dues


aux différences de concentrations dans l’eau du sol. Ce potentiel est négligeable
devant les deux autres cités ci dessus à cause de sa faible valeur.

Le potentiel total  est:

Φ  Φg  Φp  Φo

105
4- La charge hydraulique : H

La charge hydraulique représente l’énergie de l’eau du sol ; Elle définit l’état de


l’eau dans le sol. La charge hydraulique totale notée H regroupe la charge
gravitationnelle Hg et la charge matricielle:

H  Hg  Hm

La charge gravitationnelle Hg: Hg   z

Pw  Patm
La charge matricielle Hm : Hm  h 
ρw . g

La charge totale de l’eau du sol H peut s’écrire donc comme: H  h z

dH
Le gradient de charge dz représente le moteur de l’écoulement de l’eau dans le
sol et le sous-sol.
106
5- La pression effective : h

Au niveau de la zone non saturée dont la structure est polyphasique, h


représente l’effet des forces de pression capillaire développées aux interfaces
eau-air. On suppose que la phase gazeuse est à la pression atmosphérique,
donc la pression capillaire s’écrit :

Pc
h (si Pair = 0) Pc = Pair – Pw : est la pression capillaire
ρw . g w : la masse volumique de l’eau

g : l’accélération de la pesanteur

6- Le coefficient d’emmagasinement : Ss

Par définition, le coefficient d’emmagasinement Ss est le rapport du volume d’eau

déstocké V(t) par suite d’une variation du niveau de la nappe, au volume de sol
libéré par la surface libre.
V(t)
S s t  
Vsol (t)
107
Dispositif expérimental des transferts hydriques et de
solutés :

La maquette expérimentale

22/04/2024 108
7- La conductivité hydraulique : K

La conductivité hydraulique K est le paramètre qui permet de quantifier la


faisabilité de l’écoulement d’eau dans un milieu. Ce paramètre est ainsi fonction
des caractéristiques intrinsèques du milieu, mais aussi de la quantité d’eau
présente dans le domaine. La conductivité hydraulique à saturation Ks s’exprime
comme suit :

Où:

k .ρ w . g w : la viscosité dynamique de l’eau


Ks  w : la masse volumique de l’eau
μw k : la perméabilité intrinsèque du milieu

109
Equations des écoulements souterrains:
L’écoulement est gouverné par des lois de la Physique:

1- La loi de Darcy:

H Q
Q   KA V 
L A

Dispositif de Darcy 110


 
V   K gradh

 h 
 
k k k   x 
 xx xy xz
  h 
k yx
k yy
k *
yz
 y 
k k k   h 
 zx zy xz

 
 z 

Résolution système linéaire Ax=B


2- Équation de Continuité:

L’équation de continuité, qui exprime la conservation de la masse de l’eau dans


un volume élémentaire représentatif (VER), s’écrit :


V : la vitesse de filtration du fluide

 ( n)  : la porosité totale du milieu poreux


div( V )   q  0 q : le débit par unité de volume de fluide
t prélevé (ou apporté s’il est négatif)
 : la masse volumique du fluide

 vx 
  v x v y v z
div v  div v y     (scalaire )
 v  x y z
 z
112
2- Équation d’Etat:

Les équations d’état traduisent le comportement mécanique de l’eau et


de la matière rocheuse poreuse en fonction de la pression.

d ( n)  S s dh Où
Ss= emmagasinement spécifique

113
Considérons un volume de contrôle (VER)
Aquifère confiné, totalement Saturé

dz

dy

dx
Aire du face: dxdz
dz
q qx

qy
dy

dx
qz
q = débit spécifique = Q / A
w = densité du fluide (masse par unité de volume)
En appliquant l’équation du conservation de la masse
Conservation de Masse
La loi de conservation de masse d’eau (ou de volume , en supposant
w constant) implique que la variation de stock d’eau emmagasiné
dans le volume pendant le temps dt soit égale à la variation des
débits traversant le même volume VT pendant la même durée dt.

Variation de Masse dans un Volume de Contrôle


= Masse d’eau entrant – Masse d’eau sortant

dz -  (wqx) dxdydz
x
(wqx)dydz -  (wqy) dxdydz
y
dy
dx -  (wqz) dxdydz
z

- (  wqx +  wqy +  wqz ) dxdydz


x y z
Changement de Masse dans le Volume du Control
= Masse d’eau entrant – Masse d’eau sortant

dz
n
dy
dx

Volume du volume de contrôle = (dx)(dy)(dz)


Volume d’eau dans le volume contrôle = (n)(dx)(dy)(dz)

Masse d’eau dans le Volume de Contrôle = (w)(n)(dx)(dy)(dz)

M 
= [(w)(n)(dx)(dy)(dz)]
t t
Variation de Masse dans le volume contrôle
= Masse de Flux entrant – Masse de Flux sortant

 [( )(n)(dx)(dy)(dz)]  wqx +  wqy +  wqz dxdydz


t w = ( x
-
y z
)
En divisant les deux membres par le volume
 [( )(n)] -  wqx +  wqy +  wqz )
w = ( x y z
t
La densité du fluide ne change pas spatialement
1  [( )(n)] -  q +  q +  q
w t w = ( x x y y z z )
- ( x q + y q + z q )
x y z

Rappelant la loi de Darcy. q = - K (h/x)

qx = - Kx(h/x)
dz
qy = - Ky(h/y)
dy
dx
qz = - Kz(h/z)
 h  h
( K
x x x ) + (K
y y y ) + z ( Kz h
z )

1  [( )(n)]  h  h
w t w = ( Kx
x x ) + ( K
y y y ) + z ( Kz h
z )
1  [( )(n)]
w t w
Après Différentiations et plusieurs Substitutions:
h
(wg + nwg)
t
 = Compressibilité de l’aquifère
 = Compressibilité de l’eau

h  h  h
(wg + nwg)
t
= ( Kx
x x ) + ( Ky ) +  ( Kz h )
y y z z
Mais rappelant aussi l’emmagasinement spécifique:

Ss = wg ( + n)
 h  h  h
(K
x x x ) + ( Ky
y y ) + = Ss h
( K )
z z z
t
Equation d’écoulement 3D pour un aquifère confiné
Hétérogène Anisotropique Régime transitoire
Régime Transitoire – Piézométrie change avec le temps
Régime Permanent – H ne change pas avec le temps

Pour des systèmes homogènes:


(K ne change pas dans l’espace)
 h  h
Kx x( x ) + Ky ( ) + Kz  (h ) = Ss
h
y y z z t
Si le système est isotrope et homogène
2 h + 2 h + 2 h = h
K( 2
x y2 z2
) Ss
t
En régime permanent:
2 h 2 h 2 h
+ + =0
x 2
y 2
z 2

Equation de Laplace

Conservation de masse pour régime permanent


dans un aquifère Homogène et Isotrope.
En régime transitoire:

2 h + 2 h + 2 h = h
K( 2
x y2 z2
) Ss
t

Si on néglige la composante verticale


de l’écoulement 2D:
2 h + 2 h h
Kb ( 2
x y2
) s t
= S b

2h + 2h = S h
x2 y2 T t
 h  h  h
(K
x x x ) + (K
y y y ) + ( K ) =0
z z z

Hétérogène Anisotrope Régime permanent

2 h 2 h 2 h = h
K ( x2 +
y2
+
z2
) Ss
t

Homogène Isotrope Régime transitoire

2 h 2 h 2 h
+ + =0
x 2
y 2
z 2

Homogène Isotrope Régime permanent


Résolution de l’Equation par méthodes numériques
Solution Analytique
Q = -KA (Dh / L)
Solution Numérique
 h  h
Kx x( x ) + Ky ( ) + Kz  (h ) = Ss h
y y z z t
Solution est une approximation numérique
Elément Finis Différences Finies
  h    h  h
Tx  Ty S Q
x  x  y  y  t

Exemple de Modèle: Discrétisation par MODFLOW sous GMS


- La géométrie des Réservoirs aquifères conditionnent
les résultats des modèles mathématiques
Phases de Développent de Modèle

1. Définition du but du modèle


2. Créer le Modèle conceptuel et la constitution d’une
base de données
3. Constitution du modèle (Code informatique)
4. Calage du Modèle ( l’étape la plus difficile)
5. Analyse Sensitive (étape de sensibilité du modèle)
6. Validation
7. Prédiction
8. Prédiction de la sensitivité
9. Résultats
Pratique de la modélisation
Résolution de l’équation
  h    h  h
Tx  Ty S Q
x  x  y  y  t
C’et une équation qui doit se résoudre pour chaque maille.
On a deux inconnues T et S à reconnaître et de point de vue mathématique h est un autre
inconnue. La résolution de cette équation c’est de trouver h

Modélisation en régime permanent (stationnaire) ( Steady state)


  h    h 
T  T   Q
x  x  y  y 
x y

Il faut justifier par des arguments:


•dans la base des données des piézomètres que l’analyse de la chronique
piézométrique est stationnaire c-à-d h
=0
t
Pratique de la modélisation
1. Discrétisation du domaine d’écoulement
Par le canal de la discrétisation, c'est-à-dire du découpage de l'espace en éléments
géométriques discrets rectangulaire, carré ou triangulaire

En différence finie
La discrétisation de l'espace en mailles carrées ou rectangulaires régulières présente une
grande facilité d'emploi aussi bien en ce qui concerne la mise en oeuvre des modèles que la
programmation des algorithmes. Cette technique devient cependant pénalisante par suite
de l'augmentation du nombre de mailles lorsqu'il s'avère nécessaire de recourir à un
découpage fin.

Limite du domaine
*La résolution de l’équation se ferra soit
au centre de la maille soit au nœud.
*La résolution ne respecte pas les
frontières du domaine complexe étudié.
*Aux frontières les mailles ne respectent
pas correctement le champs d’étude
(raffinement).

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