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1. Introduction
L’eau constitue un enjeu majeur pour le développement durable.
3
De nombreux pays développés ont multiplié leurs actions et renforcer leurs
engagements politiques et économiques envers la mise en œuvre des mesures, plans
et lois existant dans le domaine de l’eau.
Pays européens:
La mise en œuvre de la Directive-Cadre sur l’Eau (DCE),
La création des structures telles que l’Office International de l’Eau (OIEAU),
Le Groupe des Organismes de Bassins Européens (EURO-RIOB), etc.
Pays en voie de développement: l’Afrique du Sud,
Ont engagé des reformes et développé des actions afin d’atteindre les objectifs
nationaux et internationaux en matière de gestion intégrée des ressources en
eau.
La majorité des autres pays en développement où la gestion des ressources en eau
est encore à l’étape des balbutiements.
4
5
6
Qu'est-ce que le RIOB ?
Le RIOB est une association dotée d’une personnalité
juridique propre.
Son objectif principal est de:
développer des relations permanentes entre les
organismes intéressés par une gestion par grands bassins
versants;
favoriser entre eux des échanges d’expériences et
d’expertises.
Le RIOB promeut les principes de coopération pour une gestion
rationnelle de l’eau ainsi que les outils de gestion institutionnelle
et financière. Il soutient des programmes d’information et de
formation des organisations de bassins, encourage l’éducation
des populations et évalue les résultats et les diffuse.
7
8
Les ressources en eau sont aujourd’hui en proie à une dégradation croissante
et à une exploitation accrue face à une demande de plus en plus élevée.
Cette situation catastrophique a des incidences néfastes sur le plan sanitaire,
socio-économique, énergétique, touristique et environnemental.
9
10
Une meilleure gestion des ressources en eau constitue un gage pour
l’amélioration des conditions de vie des populations et la lutte contre la
pauvreté.
11
Les défis des pays en voie de développement:
Fournir de l’eau potable aux populations,
Maintenir la qualité des eaux,
Créer un cadre dynamique interactif de gestion de l’eau,
Prévenir les catastrophes naturelles et répartir de façon rationnelle les
ressources en eau.
12
Pour être efficace, ce cadre logique devra tenir compte du contexte local et
Au préalable, il est important de définir ce qu’est la GIRE et quel peut être son
13
2.Concepts de la Gestion
Intégrée des Ressources en
Eau (GIRE)
14
La gestion intégrée de l’eau
par bassin versant
Bassin versant
16
Définition
23
A l’échelle mondiale, la problématique de la gestion rationnelle de la
ressource en eau se pose avec acuité compte tenu de la rareté de cette
ressource vitale et des nombreux facteurs de dégradation ;
24
25
Les techniques d’observation de la Terre et des systèmes d’information
géographiques contribuent à une meilleure connaissance globale et locale
de la distribution de cette ressources sur la surface terrestre ;
Une meilleur compréhension et analyse des phénomènes
hydrogéologiques ;
Plusieurs applications pratiques de ces outils permettent d’aider les
gestionnaires et les décideurs en matière de cartographie, de suivi,
d’inventaire, de prospection et d’aménagement.
https://www.crts.gov.ma/thematiques/ressources-en-eau
26
Au CRTS, plusieurs projets réalisés ou en cours de réalisation,
montrent l’apport des techniques spatiales dans le domaine des
ressources en eau, en particulier dans les domaines de:
la gestion intégrée des ressources en eau (Projet avec l’Agence du
Bassin hydraulique du Souss Massa dans le cadre de l’initiative
TIGER);
l'exploration des eaux souterraines en milieux fissurés (Etude
conjointe SPOT IMAGE/CRTS/DRPE dans la région de Guelmim).
27
https://crts.gov.ma/thematiques/re
ssources-en-eau/exploration-des-ea
ux-souterraines
https://crts.gov.ma/the
matiques/ressources-e
n-eau
29
Répartition géographique des ressources en eau de surface mobilisables
https://old.audace.org/News_database/Morocco/Terre%20et%20vie%20n%2044
_Strategie%20ressource%20eau%20Maroc.HTM
http://www.environnement.gov.ma/PDFs/EAU/STRATEGIE_EAU.pdf
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Le potentiel des ressources en eau du Maroc
https://www.memoireonline.com/07/10/3740/m_La-gouvernance-urbaine-de-leau-et-lacces-au
x-services-de-base-des-quartiers-precaires-cas-de-la-14.html
31
http://www.sgg.gov.ma/Portals/0/lois/Loi_36-15
Loi 36-15 sur l’Eau _Fr.pdf?ver=2018-11-28-153115-853
32
33
34
35
En vue de protéger les ressources en eau contre les effets négatifs
de la pollution et de toute forme d'exploitation illicite des eaux
souterraines et superficielles, la loi n°36-15 relative à l’eau a
accordé au contrôle du domaine public hydraulique une importance
particulière, confiant cette mission à la police des eaux.
36
http://www.equipement.gov.ma/ports/Actualites/Pages/Actualites.aspx?IdNews=3106
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Chapitre 2 : Cycle de l'eau et hydro-climatologie
Notions de climatologie
38
Définitions
2)4)lala climatologie
climatologie explicative
appliquée: (ou
c’estsynthétique)
l’application: de
elle
1) la climatologie descriptive (ou analytique) :
la climatologie
consiste à des domaines
à étudier les propriétés autres
et l’origine des que
fluctuations
3) c’est l’étude géographique
la climatologie dynamique: qui des consiste
conditions à
oul’atmosphère
des évènements elle-même, puisque
climatiques avec leune climat agit
interprétation
météorologiques
retrouver ce quecaractérisant chaque région.
révèle l’observation par tousElle
les
physique ou dynamique.
constamment Elle englobe
sur diverses sortes ainsi:
d’activités comme
permet, à appropriés
moyens partir d’observation, la description
et en particulier par desla
lal’agroclimatologie,
climatologie physique: qui tente à mettre en évidence
l’hydroclimatologie, la
évolutions denumérique.
modélisation l’atmosphère aux différents points du
des mécanismes la physiques
bioclimatologie, climatologie du comportement
aéronautique, la
globe ;
atmosphérique, à partir d’un jeux de données d’observation,
climatologie marine.
les différent domaines climatiques de la terre
Les différents types de climats
Montagne
MontagneReg
Taïga
Erg
Lande bretonne
Garrigue
Banquise
Toundra
Forêt dense
Savane
Structure de l'atmosphère
Définition
L'atmosphère
La seule différenceest laestcouche
que lad'air qui entoure
densité le globe
de l'atmosphère
terrestre,
est elle obéit
plus faible aux de
que celle mêmes
l'eau.lois que l'eau, puisqu'il
s'agit d'un fluide.
Les gaz sont maintenus autour de la terre par la
Dans les fluides
pesanteur (g) les
et lamolécules ont si peu d’adhésion
force gravitationnelle entre
qui les elles
retient
qu’elles tendent àde
et les empêche se s'échapper
séparer, on vers
parlel'espace.
des corps liquides ou
gazeux ex.: L’air, l’eau et Le mercure sont des substances fluides.
Composition actuelle de l'atmosphère près de la surface
Nom du gaz % présent
Azote (N2) 78 %
Oxygène (O2) 21 %
Les
L'eau constituants
existe
L'atmosphère fait
Argon les
dans (A) plus importants
les
partie trois 0,93 %
états
de la famille (ou dont la quantité
phases)
des gaz. : est
liquide,
L'atmosphère
variable dans n’est
Vapeur
le donc
d'eau
temps (H O) qu’une
sont
2
: 0 - 4 % enveloppe gazeuse
Les gaz et
solide quigazeux,
composent et
Gaz carbonique notre
cela,
(CO ) à atmosphère
cause
0,033 viennent du
% des températures
d'environ la vapeur d'eau (H2O), 2
centre de500 km
Néond'épaisseur,
la Terre! (Ne) peu
0,0018épaisse
% par rapport au
le gaz
caractéristiques carbonique
et variables (CO2),
deles
notre %planète.
Ces gaz
rayon du ont
globe été expulsés
Krypton
terrestre
(Kr)
qui par
mesure volcans
0,000114
quelque au
6 371début
km. de
l'existence l'ozone
de la (O3),
Hydrogène
Terre.
(H) 0,00005 %
L'atmosphère
est
Oxyde plus épaisse
d'azote (N O) à l'équateur
0,00005 % (13-16 km)
L’azote (N2),
Elle est retenue à la surface de la planète par la pesanteur.
2
Atmosphère
48
Définition
cycle
• Le des fluxde verticaux
l’eau traduit les échanges d’eau liquide,
• des précipitations
Les flux horizontaux, : comme
Cette eau, l’écoulement
contenue dans( les
ou
solide ou gazeuse entre les différents compartiments
ruissellement)
nuages, danssur
retombe le les
réseau hydrographique
océans et les où l'eau
continents lors
du système climatique : atmosphère, océans, lacs,
rejoint,
des dansetun
pluies destemps
tombéesplusdeou moins long, un cours
neige.
fleuves, glaciers, etc.
d'eau.
• L’évaporation
• Ces échanges sont: chauffée
réalisés par le
grâce à soleil, lessolaire,
l’énergie eaux àdes
L'eau va de nouveau aller dans l'océan, les lacs et va
océans
travers : et des mers, s'évaporent.
reprendre le même chemin, ainsi c'est un cycle qui
•recommence
La transpiration des végétaux.
à chaque fois.
• L’infiltration dans les sols : l'eau s'infiltre dans les
roches, elle forme des nappes d'eau souterraine.
Dans la plupart de ces nappes, l'eau circule lentement
et fini par ressortir par des sources ou directement
par le fond des cours d'eau.
Les formes de l’eau
ligne de crête
ii)Courbe
iii). Forme hypsométrique (Relief)
Par
LaLaexemple,
plupartd'un
forme unedes forme
bassin allongée
facteurs
versant favorise,l'allure
météorologiques
influence pour uneet
de
Elle fournit une vue synthétique de la pente du bassin, donc
hydrologiques
du i) Surface
relief. sont fonction de l’altitude. La courbe
même pluie, les faibles
l'hydrogramme débits de
(graphique de lapointe de crue,
variation ceci en
temporelle
hypsométrique
Cette traduit lalarépartition
courbe représente répartitiondedes altitudesdu à
la surface
Lesversant
raison débits
des
l’intérieur
bassin temps
du ensont
bassin enversant
fonction partie
d'acheminement
de son etreliés
de àl'eau
permet,
altitude. laensurface
à du
l'exutoire
outre, de
du débit d'écoulement d'eau, mesurée au sol) à
Elle porte en
déterminer
bassin lesabscisse
altitudes
versant lacaractéristiques.
(aire surface
de (ou le pourcentage
réception des de
précipitions
plus importants.
l'exutoire
surface) du bassin
du bassin qui se versant.
trouve au-dessus (ou au-dessous)
et d'alimentation
de l'altitude représentée des
encours d'eau).
ordonnée.
Elle exprime ainsi la superficie du bassin ou le
pourcentage de superficie, au-delà d'une certaine altitude.
Courbes hypsométriques et courbe des fréquences
altimétriques d-un bassin versant
Courbes hypsométriques et courbe des fréquences
altimétriques d-un bassin versant
Courbe hypsométrique
-- Bassin
Vieux
Bassinbassin
«jeune
mature : :plaine
»superficie
doucefaible
près entre
‘intermédiaire’ d’un
par le
rapport
cours
jeuned’eau
aulechangement
et où l’altitude
vieux bassin.
d’altitude
varie très initiale,
peu malgré ce qui
uneest
superficie
caractéristique
importante.
des bassins abrupts.
Réseau hydrographique
La différenciation du réseau hydrographique
• Le réseau hydrographique se définit comme d'un
bassin versant à un autre est essentiellement due à
l'ensemble des cours d'eau naturels ou
quatre facteurs principaux :
artificiels, permanents ou temporaires, qui
participent
3. Pente à l'écoulement.
Le
2. Le
Elle
1.4. réseau
climat
détermine
Effet
Géologie sihydrographique
anthropique les cours d'eau sontest uneérosive
en phase des
caractéristiques
Le
La réseau
drainage
structure de les
hydrographique
ouLesédimentaire. desDans plus
les
laterres
roche, saimportantes
est
zones
agricoles,dense dans
pluslaélevées,
forme, du
leslesbassin
constructionrégions
les failles, cours
de
les
versant.
montagneuses
d'eau
barrages,
plissements, letrèsmode
participent humides
souvent
l'endiguement, laàetprotection
tend àforcent
l'érosion
d’érosion, disparaître
de
deslale dans
roche
berges les
et sur
courant la
régions
laquelleà désertiques.
ils s'écoulent.
correction
d’eau des de
changer cours Au contraire,
d'eau
direction. en continuellement
modifient plaine, les cours
d'eau s'écoulent
le tracé originel dusur un hydrographique.
réseau lit où la sédimentation
prédomine.
3. Bilan hydrologique
Bilan hydrologique
P - précipitation
E - évaporation +
évapotranspiration
I - infiltration U - utilisation
humaine
Q - écoulement
dR - stockage
OnOn peut
L'équation schématiser
exprime
Cette formule
du bilan
peut le phénomène
généralement
hydrique
s'écrire
seles du
fonde
encore cycle
sur de
termes
sousune l'eau
du en
bilan
l'équation
la période
forme
de
continuité
trois phasesen et peut s'exprimer comme
: hauteur d'eau (mm par exemple), onsuit, pour
hydrique
etsimplifiée
un bassin suivante
donnés : :
Il1.s'ensuit
parle les précipitations,
alors quedel'estimation
lame P +d'eau
S= des (précipitée,
R quantités
+ E + (S ±d'eau ΔS)écoulée,
passant
3. le ruissellement
évaporée, stockée, deetc.).
surface et l'écoulement souterrain,
par chacune
Avec : des étapes du cycle hydrologique peut se
4.:l'évaporation.
P précipitations E
(liquide = I – O ± ΔS
et solide)simplement
[mm],
Cette
faire à équation
l'aide d'une exprime
équation appelée que la
"hydrologique"
SAvec :
: ressources (accumulation) de la période précédente
Ildifférence
quiest intéressant
est le entre
bilan
(eaux souterraines, de
des le débit
noter que
quantités
humidité[mm]
d'eau
dans
d'eau
du sol,
entrant
chacune
entrant
neige,
et
des
et
3 glace) [mm],
le débit
phases
sortant
on E : évaporation ou [m ],
d'eau
R
d'un: retrouve
sortant
ruissellement
système respectivement
d'un
défini volume
dedans
surface unécoulements
donné
et
l'espace transport
et (parleexemple
dans d'eau, un
souterrains
temps.
emmagasinement I : volume
[mm], versant) au cours
bassin entrant
temporaire[mm] ou
d'une périodeet ],parfois
[m 3
déterminée un
changement
E : évaporation
O : d'état
volume (solide,
(y compris
est égale à la variation du volume sortantliquide
[mm] et vapeur).
évapotranspiration)
ou [m 3 [mm],
], d'eau
S ± ΔS : ressources accumulées à la fin de la période
emmagasinée
[mm].
ΔS : variation
au cours de de stockage
la dite [mm]
période. ou [m 3
].
Déficit d'écoulement
• Ce déficit d'écoulement représente essentiellement
les pertes dues à l'évaporation. Il peut être estimé à
l'aide de mesures ou de méthodes de calcul. A titre
illustratif, les formules de Turc et Coutagne sont les
suivantes :
ii). Formule
i). Formule de Turcde Coutagne
D = P – m P²
Avec
Avec ::
D
D :: déficit
déficit d'écoulement
d'écoulement [mm],
[mm],
P
P : pluie annuelle [mm],
m
T :=température
1/(0.8 + 0.16moyenne
T) : coefficient
annueller égional
[°C].
L = 300 + 25 T + 0.05 T3.
Ruissellement de surface
Notions d’Hydrogéologie
76
Les eaux souterraines
Les aquifères et les aquitards
deperméables
matériauxcomportantpeu
Nappe phréatique
contenue)
argileux, suffisamment
qui opposent une Aquitard
conducteurau passaged'eau
résistance de
d’argile
l'écoulement significatif
sable.
Non confiné
Nappes alluviales
Sables et graviers
Epaisseur 10 à 50 m
Relation avec les cours d’eau
Milieu fissuré
Granite, schiste
Nappes libres
Pas Craie,
de couverture continue
calcaire, grès
Nappes captives Pas Alimentation par toute
de couverture la surface
imperméable
Sable, grès, calcaire
Couverture par couche imperméable
Alimentation localisée
Le niveau piézométrique
L'eau de
L'eau pelliculaire
rétention est est une
la
couchede d'environ
fraction l'eau maintenue 1 micron
dans
les vides et la surface desles
L'eau
d'épaisseur gravitaire
L'eau adsorbée
grains par
qui est
tapisse
des forme
la
forcesun
cavités délimitées
fraction de parl'eau
les
mince film autour des
supérieures à celle de la gravité.
grains.
n'est pasElle est moins
souterraine
Elle
grains, d'une soumise
mobilisable.
épaisseur à dela
fortement
Les forces liée. En plus de
d'attraction
seule
l'ordre force
toutes
moléculaires, ces du de
dixième
eaux
consécutives gravité.
de lade
(voir ci-
C'est
polarité
micron.
dessus), elle
de nousquimolécule
la Sacirculequantité
ajoutons dans
d'eau,
l’eau
peuvent atteindre 200000 fois
un
de aquifère
constitution
augmente
celle de la gravité.
et (partie
en alimente
fonctionde
les
l'eau
On exutoires.
inverse quidel'eau
distingue entre
la dans et la
granulométrie:
adsorbée
composition
l'eau pelliculaire. chimique 2-5%
- sables grossiers: des
roches : c'est l'eau de
- sables fins: 10-15%
constitution des minéraux
- argiles: 40-50%
hydratés).
Caractéristiques hydrogéologiques du complexe
eau/réservoir).
coefficient
perpendiculaire
gravitaire en m3 traversant de
à la perméabilité.
en une seconde, direction
sousverticale
l'effet
d'écoulement,
La perte deAà charge en m², est H/l,fonction
est
d'une section en m² orthogonale la direction de
d'un coefficient
défini comme de proportionnalité,
le gradient K
l'écoulement, à la température de 20°C.
en m/s, caractéristique du sable et de
Transmissivité (T) : la hydraulique,
La productivité noté captage i.
perte de charged'un par unité de
L'expression
dans un aquifère est fonction
longueur dudecylindre deprécédente
son coefficient de
sable, h/l sans
devient
perméabilité, K et de son donc
épaisseur,
dimension; : l'expression
d'oùb. : de la loi
de Darcy : Q = K. A. i
T = K.b Q = K A H/l
Chapitre 3 : Modélisation hydrogéologique
94
Définition:
95
Notion du Volume Élémentaire Représentatif (V.E.R)
A : porosité
A
V.E.R
Hétérogène
Homogène
Echelle Echelle
microscopique macroscopique
Volume
Figure I-1 : Représentation schématique du volume élémentaire représentatif (V.E.R.). (Bear, 1972)
Intérêts de la modélisation:
Remarques:
Dans un modèle on fait beaucoup d’approximation.
Un modèle ne représente pas la réalité à 100%.
L’interprétation se fait en prenant en considération ces
approximations.
98
Types de modèles
Hydrodynamique Electricité
H: Potentiel ou charge Hydraulique U: Potentiel électrique
Q: Débit I: Intensité
V = dQ/dS: Vitesse de Darcy I = dI/dS: densité de courant
K: Conductivité Hydraulique = 1/: Conductivité électrique
Q = -KdS(dh/dl): loi de Darcy I = - dS(dU/dl): loi d’Ohm
S: Coefficient d’emmagasinement C: Capacité
100
Modèles mathématiques de simulation:
Modèles déterministes:
101
Equations des écoulements souterrains
L’écoulement est gouverné par des lois Physique:
Les modèles issus de la mécanique, de la géophysique, de l’hydrogéologie et
de la physique comportent une ou plusieurs équations différentielles (ED) ou
équations aux dérivées partielles (EDP).
Grandeurs physiques:
1- La teneur volumique en eau :
La teneur en eau d’un sol traduit la portion d’eau présente dans un sol, et peut être
exprimée par un rapport de masse ou de volume. La teneur en eau massique m
d’un élément de sol correspond à la valeur du rapport de la masse d’eau continue
dans un élément de sol et de la masse de sol sec, obtenue après le passage à
l’étuve.
Mw
θm Où Mw : masse de l’eau du sol
Vw
θ Où Vw : volume de l’eau du sol
m . s
θ Où s : masse volumique sèche du sol
103
2- Le degré de saturation: Sw
Vw
Sw Où VV : volume des pores du sol
VV
3- Le potentiel de l’eau du sol :
Φg ρw g z
Où g : accélération de la pesanteur
z : côte de la particule
w : masse volumique de l’eau 104
à la pression de l’eau en milieux saturés : potentiel de submersion p : il est dû
aux différentes actions des champs de forces d’adsorption, de capillarité et de
submersion:
Φ Φg Φp Φo
105
4- La charge hydraulique : H
H Hg Hm
Pw Patm
La charge matricielle Hm : Hm h
ρw . g
dH
Le gradient de charge dz représente le moteur de l’écoulement de l’eau dans le
sol et le sous-sol.
106
5- La pression effective : h
g : l’accélération de la pesanteur
6- Le coefficient d’emmagasinement : Ss
déstocké V(t) par suite d’une variation du niveau de la nappe, au volume de sol
libéré par la surface libre.
V(t)
S s t
Vsol (t)
107
Dispositif expérimental des transferts hydriques et de
solutés :
La maquette expérimentale
22/04/2024 108
7- La conductivité hydraulique : K
Où:
109
Equations des écoulements souterrains:
L’écoulement est gouverné par des lois de la Physique:
1- La loi de Darcy:
H Q
Q KA V
L A
h
k k k x
xx xy xz
h
k yx
k yy
k *
yz
y
k k k h
zx zy xz
z
Où
V : la vitesse de filtration du fluide
vx
v x v y v z
div v div v y (scalaire )
v x y z
z
112
2- Équation d’Etat:
d ( n) S s dh Où
Ss= emmagasinement spécifique
113
Considérons un volume de contrôle (VER)
Aquifère confiné, totalement Saturé
dz
dy
dx
Aire du face: dxdz
dz
q qx
qy
dy
dx
qz
q = débit spécifique = Q / A
w = densité du fluide (masse par unité de volume)
En appliquant l’équation du conservation de la masse
Conservation de Masse
La loi de conservation de masse d’eau (ou de volume , en supposant
w constant) implique que la variation de stock d’eau emmagasiné
dans le volume pendant le temps dt soit égale à la variation des
débits traversant le même volume VT pendant la même durée dt.
dz - (wqx) dxdydz
x
(wqx)dydz - (wqy) dxdydz
y
dy
dx - (wqz) dxdydz
z
dz
n
dy
dx
M
= [(w)(n)(dx)(dy)(dz)]
t t
Variation de Masse dans le volume contrôle
= Masse de Flux entrant – Masse de Flux sortant
qx = - Kx(h/x)
dz
qy = - Ky(h/y)
dy
dx
qz = - Kz(h/z)
h h
( K
x x x ) + (K
y y y ) + z ( Kz h
z )
1 [( )(n)] h h
w t w = ( Kx
x x ) + ( K
y y y ) + z ( Kz h
z )
1 [( )(n)]
w t w
Après Différentiations et plusieurs Substitutions:
h
(wg + nwg)
t
= Compressibilité de l’aquifère
= Compressibilité de l’eau
h h h
(wg + nwg)
t
= ( Kx
x x ) + ( Ky ) + ( Kz h )
y y z z
Mais rappelant aussi l’emmagasinement spécifique:
Ss = wg ( + n)
h h h
(K
x x x ) + ( Ky
y y ) + = Ss h
( K )
z z z
t
Equation d’écoulement 3D pour un aquifère confiné
Hétérogène Anisotropique Régime transitoire
Régime Transitoire – Piézométrie change avec le temps
Régime Permanent – H ne change pas avec le temps
Equation de Laplace
2 h + 2 h + 2 h = h
K( 2
x y2 z2
) Ss
t
2h + 2h = S h
x2 y2 T t
h h h
(K
x x x ) + (K
y y y ) + ( K ) =0
z z z
2 h 2 h 2 h = h
K ( x2 +
y2
+
z2
) Ss
t
2 h 2 h 2 h
+ + =0
x 2
y 2
z 2
En différence finie
La discrétisation de l'espace en mailles carrées ou rectangulaires régulières présente une
grande facilité d'emploi aussi bien en ce qui concerne la mise en oeuvre des modèles que la
programmation des algorithmes. Cette technique devient cependant pénalisante par suite
de l'augmentation du nombre de mailles lorsqu'il s'avère nécessaire de recourir à un
découpage fin.
Limite du domaine
*La résolution de l’équation se ferra soit
au centre de la maille soit au nœud.
*La résolution ne respecte pas les
frontières du domaine complexe étudié.
*Aux frontières les mailles ne respectent
pas correctement le champs d’étude
(raffinement).