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1. PRINCIPE DU TRAITEMENT
Il existe sur le marché de nombreux Celui-ci peut représenter suivant les cas un
supports aux caractéristiques spécifiques. Chaque volume de biomédias en vrac ou un volume de
support a son domaine d’application : type de biomédias rangés et bien ordonné dans 1 m3.
traitement recherché et taux de remplissage Lorsque l’on parlera de surface effective pour un
maximal. support donné, on parlera de m2 de surface
protégée ramenée au m3 de matériau bien
Chaque biomédia est caractérisé par sa surface
ordonné. Ces données sont communiquées par les
spécifique exprimée en m2/m3 de matériau.
constructeurs et on note des différences
Sur ce point, il convient de préciser que la surface importantes de surface effective entre un
spécifique effective couramment retenue est la matériau ordonné et un matériau en vrac, de
surface utile qui correspond à la surface protégée l’ordre de 20 à 30 % selon les supports retenus.
du biomédia. Ainsi, la surface extérieure du Certains constructeurs donnent des surfaces 9
support qui est confrontée aux forces d’abrasions annoncées correspondant à la surface d’1 m3 de
liées aux chocs des supports entre eux lors de la matériau en vrac afin de garder la cohérence avec
fluidisation n’est pas disponible pour la biomasse le taux de remplissage. Dans tous les cas, il
fixée et n’est donc pas intégrée dans la surface conviendra de bien spécifier si les surfaces
utile. De même, une partie de la surface interne annoncées sont ramenées au m3 de matériau vrac
du matériau peut ne pas être accessible au ou bien ordonné.
substrat (cas des supports avec une faible
porosité entrainant une mauvaise circulation du Les supports les plus connus en terme de
substrat à travers le matériau) ou développant performances sont les supports développés par
des surfaces spécifiques très importantes dont Kaldnès, société à l’origine du procédé.
une partie n’est pas toujours accessible.
Il convient également d’être prudent pour le
paramètre volume de matériau (ou de support).
K1
7x9 PE 500 67
(Kaldnes)
K2
15 x 15 PE 350 67
(Kaldnes)
K3
12 x 25 PE 500 67
(Kaldnes)
K5
4 x 25 PEHD 800 -
(Kaldnes)
10
Biochip-M
2,2 x 48 PE 1200 60
(Kaldnes)
Biochip-P
3 x 45 PE 900 60
(Kaldnes)
Natrix C2
30 x 36 PE 220 65
(Kaldnes)
Natrix M2
50 x 64 PE 200 65
(Kaldnes)
PE : Polyéthylène.
A ce jour, d’autres supports sont utilisés, menées pour affiner leurs règles de
ou en cours d’étude dans les équipes Recherche dimensionnement. A titre d’information, les
et Développement des constructeurs. Avant leur nouveaux supports connus à ce jour présentent
utilisation effective, des études devront être les caractéristiques suivantes :
Meteor 660
67 (carbone Carbone +
(Produit
12 x 12,2 PEHD 660 et nitrif) Azote (nit /
Degremont
60 (anoxie) dénit)
pour l’Europe)
Meteor 450
67 (carbone Carbone +
(Produit
15 x 22 PEHD 450 et nitrif) Azote (nit /
Degremont
60 (anoxie) dénit)
pour les USA)
Le procédé MBBR peut répondre à différentes volume du réacteur biologique pour faciliter la
applications : fluidisation ou pour répondre à la problématique
variation de charge (une ou plusieurs files
alimentées suivant la période de l’année).
- Cas de la réhabilitation d’une station
d’épuration existante surchargée, avec deux A l’amont de l’étape biologique, la filière standard
possibilités de configuration : de traitement est toujours composée d’une étape
de prétraitement performante constituée d’un
• L’implantation du procédé MBBR en tête
dégrillage dont la maille n’excède pas 3 mm et
de filière (amont d’une boue activée) a un double
d’un dessableur-deshuileur. Par contre, la mise en
objectif : maintien des ouvrages existants et
place d’un traitement primaire n’est pas
diminution de la charge appliquée sur la boue
obligatoire.
activée.
• Mise en place du support à l’intérieur du A l’aval de l’étape biologique, la séparation de la
réacteur biologique de la boue activée existante biomasse produite de l’effluent traité peut être
(appelé système hybride ou IFAS). Cette réalisée par décantation classique (ou lamellaire
configuration nécessite par contre un certain dans le cas où la compacité est recherchée), par
nombre d’aménagements du réacteur biologique flottation à air dissous ou par filtration mécanique
comme la mise en place de grilles en sortie et des (quelques références en France). Dans le cas
modifications au niveau de la répartition de l’air d’une décantation classique ou lamellaire, des
injecté sur le radier du réacteur biologique. Ce mesures devront être prises pour éviter la
procédé IFAS peut aussi être implanté pour une dénitrification « sauvage « dans l’ouvrage.
installation neuve.
Dans tous les cas, compte tenu de l’absence de
13
recirculation des boues (hors cas de l’IFAS où les
- Cas de stations neuves avec la création boues sont recirculées), les concentrations en
d’une file complète équipée de cette MES dans le réacteur et entrant sur l’ouvrage de
technologie, ce qui signifie la mise en place séparation sont très faibles (concentrations
de plusieurs réacteurs en série en fonction inférieures à 300 mg de MES/l pour des eaux
du type de traitement recherché (réacteur usées domestiques en temps sec, concentration
pré dénit, réacteur carbone, réacteur fonction de la concentration en DBO5 et en MES
nitrification, réacteur post dénit). des eaux d’entrée et de la présence ou non d’un
traitement primaire).
Cette technologie permet de traiter la pollution
carbonée et azotée (nitrification seule ou L’adjonction de floculant et/ou de coagulants sont
nitrification-dénitrification, en pré ou post pour la fortement conseillés pour la clarification et
dénitrification) en fonction des niveaux de rejets obligatoire pour la flottation. Par contre, elle n’est
demandés. Pour cela, un réacteur propre à pas systématique pour la séparation par filtration
chaque traitement est installé. sur toile et dépendra de la concentration en MES
de sortie recherchée. Dans ce dernier cas, une
Par contre, le traitement du phosphore est réalisé
addition de FeCl3 en tête de filtration est
uniquement par traitement chimique (ajout de
appliquée.
sels métalliques) soit au niveau de l’étage
primaire (lorsqu’il est présent) soit à l’amont Les principales configurations envisageables sont
immédiat du séparateur. présentées ci-dessous (liste non exhaustive) :
Plusieurs files de traitement MBBR en parallèle
sont généralement installées afin de réduire le
(Physico-chimique) (Physico-chimique)
Pré-traitements
La charge surfacique retenue est fonction des retenu, de son degré de fluidisation (donc de son
rendements recherchés et de la température des taux de remplissage) et de l’absence de facteur
effluents à traiter. Dans tous les cas, les limitant (principalement oxygène dissous et
performances dépendent aussi du matériau nutriments).
Pré-
traitements
En Option :
Dégrilleur + Dessableur Réacteur Boue activée Clarificateur
Décanteur
/ Déshuileur biologique MBBR existante classique
1aire
Figure 2 : Configuration d’une filière MBBR en traitement du C pour une réhabilitation de station.
Les grandes lignes de dimensionnement annoncées pour un pré-traitement sont les suivantes:
15
(Physico-chimique) (Physico-chimique)
Pré-
traitements
DN C N
Clarificateur classique
En Option : Réacteur biologique MBBR
Dégrilleur + Dessableur ou lamellaire,
Décanteur
/ Déshuileur Pré DN - C - Nit flottateur, ou
1aire
tamisage
Figure 3 : Configuration d’une filière MBBR en traitement complet du C et du N pour une station
neuve.
Remarques
Lors du dimensionnement de la zone de dénitrification, il conviendra de prévoir une zone de désoxygénation
afin d’éviter un apport d’O2 trop important et de pénaliser ainsi une partie du réacteur de dénitrification.
Dans le cas d’un traitement poussé sur l’azote, il est possible d’ajouter un 4ème réacteur MBBR en fin de
traitement pour la post dénitrification avec l’apport d’une source externe de carbone.
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L’objectif de ces grilles est de maintenir le nettoyage est assuré d’une part de façon continue
biomédia spécifique à un traitement donné dans par le frottement du biomédia dont les
son réacteur dédié (carbone, nitrification et mouvements résultent de la fluidisation du
dénitrification). Elles sont fixes, entièrement support et d’autre part dans certains cas par un
immergées et mise en place en sortie de chaque dispositif de décolmatage à l’air.
réacteur, voir également en entrée du premier.
Les risques de colmatage sont pris en compte lors
Ces grilles sont en contact constant avec la de la conception du réacteur en intervenant sur
biomasse produite et excédentaire du réacteur et le point d’implantation de la grille, sa forme et son
un risque de colmatage est toujours possible. Leur orientation.
Les deux sites d’étude retenus, Saint • Evaluation des procédés nouveaux : Ces
Sorlin d’Arves (73) et Vars - Saint Marcellin (05), sites correspondent aux premières installations
permettaient de répondre à deux objectifs fixés MBBR mises en route en France,
dans le cadre des travaux de recherche d’Irstea : • Sites dimensionnés pour une problématique
variation de charge, avec, en particulier, une
approche adaptabilité de la filière à traiter des
variations de charge importantes.
- Une étape pré traitement standard : importante ainsi que l’obtention d’une boue non
dégrilleur, dessableur et dégraisseur. stabilisée (taux de MVS élevé).
Au niveau de cet étage, le dimensionnement du En plus de l’étage primaire de type lamellaire, la
dégrilleur est essentiel pour la filière et plus recherche de compacité pour l’ensemble de la
particulièrement sa maille qui ne doit pas excéder filière a été prise en compte par le choix du
3 mm. La maille retenue dépend fortement du procédé R3F mais aussi d’un ouvrage de
biomédia (en raison des problèmes de colmatage clarification de type lamellaire pour un site et de
du support). La taille du biomédia aura aussi une type flottation pour le second.
incidence sur les caractéristiques des grilles
- Une étape biologique composée de 2
implantées dans le réacteur biologique pour
files parallèles avec pour chacune 2 étages de
maintenir les supports.
traitement.
- Un étage de décantation primaire de type
Ces 2 étages sont dus aux objectifs de traitement
lamellaire avec réactifs physico-chimiques.
recherchés (un étage carbone et un étage azote
Cette étape de traitement n’est pas obligatoire pour la nitrification uniquement). La présence de
pour la technologie MBBR mais son choix pour les 2 files parallèles s‘explique par la prise en compte
deux sites s‘explique par les variations de charge de la problématique variation de charges avec la
importantes des communes retenues, associé à la possibilité d’arrêter une file en basse saison et de
recherche d’une filière compacte afin de limiter limiter ainsi les consommations énergétiques.
l’emprise au sol, minimiser le coût de la
couverture des ouvrages et le volume d’air à
- Et d’une étape de clarification soit par
décantation lamellaire soit par flottation à air
21
traiter pour la désodorisation.
dissous.
L’implantation d’un étage primaire a pour
conséquence une production de boue plus
File 1 C1 N1
DI
C2 N2
File 2
Clarificateur
Prétraitements Décanteur(s) R3F lamellaire ou
lamellaire Carbone Flottateur
Haute saison :
28 % +/– 2 % avec réactifs
21 % +/– 1 %
Basse saison :
18 % +/– 2 % sans réactifs et by pass de l’étage primaire.
(épaississeur)
Boues Iaires
Déshydratation
Bâche de
mélange par Centrifugation
Boues Biologiques
(Flottées ou épaissies)
En moyenne annuelle et en
23
Concentration maximale
Traitement de l’azote moyenne sur la période du 1
moyenne sur 24 h.
février au 15 mars.
N-NH4+ 19 mg/l ou 73 % 15 mg/l ou 70 %
A. ETAGE BIOLOGIQUE
Toutes les données présentées dans cette partie compte de la part assimilée sur le réacteur C pour
sont issues des flux d’entrée sur l’étage biologique le flux ammoniacal en entrée N. Ce flux assimilé
(entrée R3F) après traitement primaire. Pour représente de l’ordre de 20 % d’abattement sur
chaque type de traitement, ce flux est ramené au l’azote ou, pour plus de précisions, correspond à 5
volume et à la surface de matériau mis en œuvre % de la DBO5 éliminée sur l’étage carbone.
dans le réacteur concerné : étage C pour le
Les volumes des réacteurs retenus et le type de
traitement du carbone et étage N pour le
biomédia sont les suivants :
traitement de l’azote. Nous ne tiendrons pas
St Sorlin 51 % 414 m3
d’Arves (A terme Cv = 0,91 kg de DBO5/m3 35 % 65 %
(17 000 EH) Biochip 60%) de réacteur. j
24 Niveaux Niveau de
En mg/l de rejet J2 J3 rejet J1 J2 J3
demandés demandés
Pollution organique
Notons que le site de Saint Sorlin d’Arves n’a pas sur le site Web d’Irstea, ou sur le site du Gis
respecté les niveaux de rejet demandés pour le biostep, rubrique Publications collectives thème :
seul paramètre pollution azotée. Ce non respect Augmentation de la quantité de biomasse
est dû à une mauvaise préparation de la montée autotrophe par ajout d’alcali
en charge. (https://gisbiostep.cemagref.fr/les-publications-
collectives-1/documents/ajout_d_alcali.pdf)
Différents documents sont déjà en ligne pour
ou sur le site du FNDAE avec le document
permettre de bien appréhender la problématique
technique n° 34 (http://www.fndae.fr/ ).
variation de charge. Ces documents se trouvent
BIOCHIP M
Type de matériau retenu
(1200 m2/m3 de matériau)
51 %
Taux de remplissage 43 %
(60 % en situation future)
Charge volumique (par rapport 2,6 kg de DBO5 appliquée / m3 1,75 kg de DBO5 appliquée / m3
au volume du réacteur carbone) de réacteur. j de réacteur. j
Charge surfacique appliquée sur 4,2 g de DBO5 appliquée / m2 de 3,40 g de DBO5 appliquée / m2
l’étage carbone surface de matériau .j de surface de matériau .j
Charge surfacique éliminée sur 3,6 g de DBO5 éliminée/ m2 de 3,2 g de DBO5 éliminée/ m2 de
l’étage carbone surface de matériau .j surface de matériau .j
Rendement escompté sur la
84 % 95 %
DBO5
T° > ou = à 11 ° C en moyenne
Température des eaux brutes T° > ou = à 5 ° C
hebdomadaire 25
Temps de séjour sur le moyen
temps sec (/ volume total de 1 h 18 mn. 2 h 02 mn.
réacteur)
Temps de passage sur le moyen
temps sec (/ volume utile hors 40 mn. 1 h 10 mn.
volume de matériau)
Les taux de remplissage ne sont pas très élevés traiter retenue pour le respect de la qualité des
(le taux maximal avec ce type de support se situe eaux rejetées.
autour de 60 à 65 %), ce qui permettra à terme
une capacité de traitement de l’installation plus Résultats obtenus sur les deux sites
importante. Il convient d’être prudent dans l’interprétation des
performances mesurées car celles-ci dépendent
De plus, ce faible taux de remplissage permet de
de la quantité de biomasse installée, et donc de
limiter les consommations énergétiques en raison
l’historique des charges appliquées sur le réacteur
de la sous charge de l’installation (puissance de
biologique avant nos mesures.
brassage et de consommation par la biomasse
plus faible). Les charges appliquées et éliminées obtenues
durant les suivis (période de mesure en fin de
Les différences entre les 2 sites au niveau des
période de pointe de charge -vacances scolaires-).
charges surfaciques éliminées s’expliquent
Le système est donc considéré « en régime
principalement par la température des eaux à
stabilisé » :
Dim. J2 J3 Dim. J1 J2
Taux de charge du
33 54 87 72
réacteur %
Charge volumique (kg de DBO5 appliquée/m3 de réacteur.j)
Part appliquée 2,6 0,87 1,41 1,75 1,48 1,22
Part éliminée 2,18 0,78 1,26 1,65 1,45 1,18
Rendement 84 % 90 % 90 % 94,5% 98 % 97 %
2
Charge surfacique (g de DBO5 / m de surface utile de matériau .j
Part appliquée 4,2 1,42 2,31 3,4 2,88 2,36
Les fortes variations de charge appliquées d’un rejets en DBO5 totale plus élevés, dus aux pertes
jour à l’autre pour le 1er site sont dues de MES.
essentiellement à l’impact des retours de la file
Les principaux facteurs influençant les
boue (de l’ordre de 62 % d’augmentation). De
26 plus, les rendements en DBO5 plus faibles pour ce
performances du traitement du carbone sont
regroupés ci-dessous :
site, malgré des charges appliquées moins
élevées, s’expliquent par des concentrations
d’entrée beaucoup plus faibles mais aussi par les
Dim. J2 J3 Dim. J1 J2
Temps de passage (volume utile d’eau)
40 mn 1 h 19 1 h 17 1 h 10 2 h 30 2 h 25
Température du réacteur
> à 11°C > 8°C 12,6°C 12,6°C
Concentration moyenne en Oxygène dans les réacteurs mg d’O2/l
2 4à6 1à2 4à8
Concentration en DBO5 en mg/l
Entrée réacteur 137 98 154 142 257 218
% de la fraction
/ - - / 48 % 60 %
soluble Entrée
Sortie filière en 9 16 5,6 6,1
25 25
DBO5T (filtrée) (0 - 1) (4) (0 - 1) (0 - 1)
A ce stade, on retiendra pour une température de l’ordre de 12°C dans le réacteur, une charge
éliminée de l’ordre de 3,0 g de DBO5 éliminée/ m2 de surface utile de matériau. j pour un
rendement > à 95 % associé à une DBO5 filtrée en sortie < à 5 mg/L.
Traitement de l’Azote
Pour les deux installations étudiées, le traitement d’un flottateur pour la station de Saint Sorlin
de l’azote demandé nécessitait uniquement la d’Arves et d’une décantation lamellaire pour la
nitrification puisque les contraintes du milieu station de Vars – St Marcellin en raison du faible
récepteur portaient seulement sur l’azote temps de séjour des effluents dans l’ouvrage et
ammoniacal. de l’apport de réactifs chimiques pour améliorer la
vitesse de sédimentation et répondre aussi à la
La filière retenue par le constructeur pour éviter
déphosphatation demandée.
une dénitrification non contrôlée (endogène ou
non) sur l’étape clarification a été la mise en place
BIOCHIP M
Type de matériau retenu
(1200 m2/m3 de matériau)
51 %
Taux de remplissage 55%
(60 % en situation future)
Charge volumique (par rapport 0,79 kg de N-NH4+ appliquée 0,37 kg de N-NH4+ appliqué
au volume du réacteur azote) entrée C / m3 de réacteur. J entrée C / m3 de réacteur. j
0,56 g de N-NH4+ applique
Charge surfacique appliquée sur 1,3 g de N-NH4+ appliqué entrée
entrée C / m2 de surface de
l’étage azote C / m2 de surface de matériau .j
matériau .j
Charge surfacique éliminée sur 0.85 g de N-NH4+ éliminé entrée 0.30 g de N-NH4+ éliminé entrée
l’étage azote C / m2 de surface de matériau .j C / m2 de surface de matériau .j
Rendement global en N-NH4+
65 % 54 %
escompté sur les 2 étages : C+N
Température des eaux brutes ≥ 11 ° C
≥à5°C
(retenue par le constructeur) en moyenne hebdomadaire
28 Température du réacteur
≥ 11 ° C
≥8°C
en moyenne hebdomadaire
Temps de séjour sur le moyen
temps sec (/ au volume total de 2 h 22 mn 5 h 20 mn
réacteur)
Temps de passage sur le moyen
temps sec (/ volume utile hors 1 h 13 mn 2 h 25 mn
volume de matériau)
On note des taux de remplissage très proches. biomasse installée au moment des mesures, et
Les charges surfaciques et donc volumiques donc de l’historique des charges appliquées sur le
appliquées sont très différentes, de l’ordre d’un réacteur biologique, mais aussi des facteurs
facteur 2. Ceci s’explique par des niveaux de rejet influençant la nitrification comme la température,
garantis équivalents mais avec des températures les concentrations en substrat (N-NH4+), en
d’effluents très différentes d’un facteur également oxygène et en carbone minéral disponible pour la
proche de 2. nitrification (exprimé en mg HCO3-).
Pour plus de détails, tous ces points ont été
largement développés dans plusieurs documents,
Résultats obtenus sur les deux sites en particulier dans le document technique FNDAE
Il convient ici aussi d’être prudent dans n° 34 sur la gestion des charges variables et sur
l’interprétation des performances mesurées pour le site WEB du Gis biostep
le traitement de l’azote (biomasse autotrophe), (https://gisbiostep.cemagref.fr/).
car celles-ci dépendent de la quantité de
Dim. J2 J3 Dim. J1 J2 J3
Taux de charge
42 44 38 38 38
du réacteur %
Rendement 65 % 59 % 58 % 54 % 94 % 95 % 96%
Dim. J2 J3 Dim. J1 J2 J3
1 h 15 2 h 26 2 h 29 2 h 25 4 h 55 4 h 55 4 h 47
Température du réacteur en °C
Eaux brutes
> 11°C 9,5° – 10°C 9,8°C
Dans le > 8°C
réacteur : 13 ° - 13,5°C 12,6°C
NC
Concentration moyenne en Oxygène dans le réacteur mg d’O2/l
Teneur insuffisante
/ / 755 670 620
lors des pointes
/ 42 44 / 38 38 38
A ce stade, on retiendra pour une température de l’ordre de 12°C une charge éliminée de
l’ordre de 0,32 g N-NH4+ éliminée/ m2 de surface de matériau. j pour un rendement > à 80 %
associé à une teneur en N-NH4+ en sortie < à 15 mg/L. Il est possible que les charges éliminées
soient sous estimées car les valeurs ont été obtenues en présence de substrats limitants
(Source ammoniacale et bicarbonates).
B. ETAPE CLARIFICATION
La filière biologique est dimensionnée pour traiter le choix d’un clarificateur est difficilement
le carbone et l’azote. Pour le traitement de l’azote, compatible avec la recherche d’une filière
on note uniquement une transformation des compacte. De plus, l’utilisation d’un clarificateur
composés azotés réduits en nitrates (nitrification pour le procédé MBBR est aussi peu adaptée en
seule recherchée) ce qui explique le choix des raison de petits flocs formés plus difficilement
deux technologies retenues. décantables.
L’utilisation de technologies plus classiques (type Les technologies retenues par le constructeur
clarificateur secondaire) aurait nécessité une pour accepter des concentrations élevées en
dénitrification préalable sur le biologique, ce qui nitrates sans risque de dénitrification sauvage, et
auraient augmenté l’emprise au sol de la filière et donc de remontées de boue, sont :
Sel métallique
Type de réactifs Polymère (déphosphatation recherchée)
Polymère
Milieu aéré en raison de la Temps de séjour de l’eau réduit,
Principe retenu pour éviter la
flottation par pressurisation d’où une durée limitée pour une
dénitrification
(saturé en air) dénitrification sauvage.
Dimensionnement Fonctionnement
60 140
Débit de sortie
120
50
MES de sortie
100
40
Q horaire (m3/h)
MES (mg/l)
80
30
60
20
40
10
20
0 0
0 2 4 6 8 10 12
Temps (en heures)
14 16 18 20 22
33
Figure 7 :[MES] sortie flottateur et débit traité sur 24heures de mesures.
Dimensionnement Fonctionnement
Coagulation - Floculation
Décantation