Vous êtes sur la page 1sur 71

ASSAINISSEMENT

IUT 2023/2024

1. Objectifs et enjeux des systèmes de gestion des EP et des EU


2. Éléments d’hydrologie Urbaine
3. Gestion des eaux pluviales
4. Conception des composants d’un réseau d’assainissement
5. Définition des modes et procédés de terrassement de ces ouvrages
hydrauliques

1
1- Objectifs en enjeux des systèmes de
gestion des EP et des EU

1. Définitions
• Le bassin versant
• Lit majeur, lit mineur
• Talweg

2. Les enjeux de l’hydrologie urbaine


• Enjeux historiques : Problèmes épidémiologiques et sanitaires
• Préservation des milieux récepteurs
• Limitation des inondations
3. Les prescriptions
4. Les textes de référence

2
❑ 1.1 Définition : le bassin versant

3
❑ 1.1 Définition : lit majeur - lit mineur

4
❑ 1.1 Définition : un talweg

5
❑ 1.2 Les enjeux de l’hydrologie urbaine

Les problèmes épidémiologiques et sanitaires (enjeux historiques).


Les EU et les EP véhiculent des substances toxiques et/ou pathogènes.
Schématiquement, trois stades sont à considérer :
✔ l'évacuation rapide hors de l'habitat des eaux usées
✔ leur transport dans des conditions d'hygiène suffisantes à travers le réseau de collecte
✔ le traitement dans des installations d'épuration.

Réseau EU = milieu insalubre et dangereux (rongeurs, insectes, maladies), il faut donc concevoir des
ouvrages permettant au personnel d’intervenir en toute sécurité.

Préservation des milieux récepteurs vis-à-vis des eaux usées non domestiques ou
domestiques mais aussi les rejets induits par les faibles pluies.

Limitation des inondations dues à une forte pluie

6
❑ 1.2 Les enjeux de l’hydrologie urbaine – L’inondation

7
❑ 1.2 Les enjeux de l’hydrologie urbaine – L’inondation

8
❑ 1.3 Les enjeux de l’hydrologie urbaine – nouveaux objectifs et
approche intégrée des eaux pluviales

La gestion des eaux pluviales doit impliquer tous les acteurs de la planification
urbaine dans une réflexion englobant les espaces publics, collectifs et privés.

Conçus à partir du principe que la pluie doit être gérée au plus près du point de
chute afin d’éviter des flux, volumes et pollutions ingérables en aval, les systèmes
de gestion des eaux pluviales doivent le plus possible intégrer les services
écologiques, hydrauliques et esthétiques des solutions techniques :
- éviter les îlots de chaleur urbains
- piégeage du carbone et des gaz à effet de serre
- épuration potentielle
- lutte contre la pollution sonore
- embellissement du paysage urbain

9
GESTION DES DIFFÉRENTES PLUIES
GESTION DES DIFFÉRENTES PLUIES :
ABATTEMENT OU RETENTION ?

STOCKAGE ET
INFILTRATION

STOCKAGE ET REJET À
DÉBIT LIMITÉ
❑ 1.4 Les enjeux de l’hydrologie urbaine – prescriptions

L’arrêté du 21 juillet 2015 donne quelques prescriptions générales : « les systèmes de


collecte doivent être conçus, dimensionnés, réalisés, entretenus et réhabilités de manière à :

- desservir l’ensemble des immeubles raccordables inclus dans le périmètre d’agglomération


d’assainissement au sens de l’article R 2224-6 du code général des collectivités territoriales
- éviter tout rejet direct ou déversement en temps sec de pollution non traitée
- éviter les fuites et apports d’eaux claires parasites
- ne pas provoquer, dans le cas d’une collecte unitaire, de rejets d’eaux usées au milieu
récepteur, hors situation exceptionnelle de forte pluie.

Les points de rejets sont localisés à une distance suffisante des zones sensibles (captage eau,
inondabilité, protection faune flore, sol pollué, risques géologiques) pour éviter toute
contamination.

Les ouvrages de rejet en rivière sont aménagés de manière à éviter l’érosion, ne pas créer
d’embâcle ou de zone de sédimentation et favoriser la dilution.

12
❑ 1.5 Les enjeux de l’hydrologie urbaine – les textes de référence

Pour la conception, l’instruction technique de 1977 a longtemps été l'unique référence


de recommandations techniques en assainissement.
En 1997 la norme NF EN 752-4 donne des bases sans être un guide vraiment précis.

Le mémento technique de 2017 donne une réelle base réactualisée et complète pour
la conception des ouvrages d’assainissement.

Pour la rédaction des marchés de travaux : prescriptions du cahier des CCTG applicables
aux marchés publics de travaux :
- fascicule 70 pour les ouvrages d’assainissement
- fascicule 71 pour les réseaux sous pression et installation de pompage (refoulement
et relèvement).

13
2- Éléments d’Hydrologie Urbaine

1. Unités
2. Représentation de la pluie
3. Production des volumes
4. Débit de vidange d’un bassin
5. Calcul du volume de stockage d’un bassin
6. Pollution des eaux pluviales
7. Les eaux usées : caractéristiques
8. Evaluation du débit d’eaux usées

14
❑ 2.1 Unités

Débit Q en m3/s
Volume V en m3

Mais nous rapportons souvent ces valeurs à une surface d’impluvium (surface
totale du bassin versant ou de la surface imperméabilisée, ou surface active)

Les unités SI sont alors :


Qs en m/s (=m3/s/m2) ou mm/h –> 1 mm/h = 1 l/h/m2 =10 m3/h/ha
Vs en m (=m3/m2) ou mm –> 1 mm = 1 l/m2 =10 m3/ha

Débit ou volume absolu :


Qa = S x Qs
Va = S x Vs
Vs, Qs = valeurs spécifiques
S = surface de référence

15
❑ 2.2 Représentation de la pluie

Il n’y a pas de définition universelle mais une combinaison de critères parmi


lesquels :

- durée totale (en minutes ou en heures)


- hauteur totale (en mm)
- hauteurs précipitées sur différentes durées (en mm)
- intensités max sur différentes durées (en mm/h)
- périodes de retour de ces intensités (en mois ou en années)
- pluie « historique » = événement de référence supposé représentatif des
conditions qui doivent être gérées par les ouvrages

16
Exemple de hyétogrammes simples et
cumulés :

Ligne 15h42

- intensité = 94mm/h sur 6 min


- intensité moy sur 18 min
= (82 + 94 + 52) /3 = 76 mm/h
- intensité moy sur 30 min
= (?) /5 = 76 mm/h

17
On peut transformer une série
chronologique de pluie en
représentation statistique.

On obtient les courbes IDF et HDF


(intensité ou hauteur / durée / fréq)
pour différentes périodes de retour.

Formule de Montana :
H (d,T) = a.d1-b

H = hauteur de pluie en mm pour


une durée d en min et une période
de retour T.
a et b = coefficients de Montana
fournis par Météo France.

18
❑ 2.3 Production et calcul des volumes – coefficient d’apport et de ruissellement

Pluie brute = qui tombe


Pluie nette = pluie brute – pertes , c’est celle qui participe au ruissellement.

Peu de différence entre les 2 pluies pour les surfaces imperméables.


Mais pour des surfaces perméables, seules les pluies longues et intenses participent à la
production de ruissellement.

Coefficient de ruissellement Cr = rapport entre volume ruisselé et volume précipité. Il


est calculé sur des durées assez courtes (<1h) pour calculer les débits de pointe.

Coefficient d’apport Ca est lui calculé sur des durées de plusieurs heures ou jours, il sert
à dimensionner les volumes de stockage.

19
Coefficient de
ruissellement
Revêtement
Cr

Foret bois 0,05

Prairies, jardins, zones enherbées 0,2

Dalles gazon 0,4

Chemin en cailloux 0,6

Revêtements drainants 0,7

Toitures, enrobés, bétons 1

Surface Active = surface impluvium = S (revêtements x Cr)

20
❑ 2.3 Production et calcul des volumes – Les modèles hydrologiques
CALCUL DES DÉBITS

▪ Méthode rationnelle
▪ Modèle hydrologique du réservoir linéaire
▪ Méthode superficielle – méthode de Caquot
Q = k Cp Iq Ar
Q: débit de pointe pour les petits bassins versant – m3/s
k,p,q,r : coefficients dépendants de la région climatique et de la période de
retour.
C: coefficient de ruissellement
I: pente du bassin versant en m/m
A: surface du bassin versant en Ha

Domaine de validité :
- superficie du bassin versant < 200 ha
- pente bassin versant 0.2% < I < 5%
- coefficient de ruissellement ≥ 0.2

21
❑ 2.3 Production et calcul des volumes – CALCUL DES DÉBITS
(eau tombant sur la surface de vote terrain)

Bassin versant urbanisé, formules superficielles.


Q = 1,601 x I 0,27 x C 1,19 x A 0,80

Région II / période de retour = 10 ans m2 Ha


Surface totale 24530 ?
Surface imperméabilisée 13172 ?
Coef d'imperméabilisation C = ?

Pente ( exemple = 5%) I = ?

Débit en m3/s Q = ?
❑ 2.4 Débit de vidange d’un ouvrage

Débit d’évapotranspiration : négligé

Débit de transfert vers l’aval : débit de vidange des organes (vannes, ajuteurs, régulateurs,
pompes) – imposé par la police de l’eau ou les services techniques municipaux.
Le débit autorisé à l’aval est imposé par :
- si rejet dans réseau ou opération < 1ha = services techniques municipaux.
- si rejet dans milieu naturel et opération > 1ha = police de l’eau (préfecture)

Traditionnellement dans les communes sans règlement pluvial il faut a minima respecter la
non aggravation : débit de transfert < débit avant aménagement.

Souvent le débit imposé est entre 2 et 10 l/s/ha.

Ou débit infiltré

24
❑ 2.4 Débit de vidange d’un ouvrage

Débit d’infiltration : Q infiltration = K x S infiltration – Loi de Darcy simplifiée


Q : débit d’infiltration en m3/s
K : perméabilité du sol, en m/s, supposé homogène sur toute la surface
S : surface d’infiltration en m²

Pour assurer une bonne infiltration il faut 10-6 < K < 10-3 m/s
( prévoir d’ajouter une couche filtrante si K > 10-2 m/s )

Noue et fossés : Q = K x Lmiroir x Longueur

Puits d'infiltration : Q = K . p. B . H
(par sécurité on ne prend pas en compte la
surface du fond qui présente des risques
de colmatage rapide)

Attention il faut une couche de terre de 1m


entre le tuyau et la nappe et H varie entre 80cm et Hp
(hauteur du puits dans l’horizon perméable).
25
❑ 2.5 Calcul du volume de stockage d’un bassin

26
Volume ruisselé en m3 : Ve = 10 Ca . A . a(T) d 1-b(T)
a (T) et b(T) : coefficients de Montana pour une période de retour donnée
Ca : coefficient d’apport
A : surface du bassin versant en ha
d : durée en min

Si débit de fuite est constant le volume évacué est alors : Vf = 0,06 Qf . d


Qf : débit de fuite en l/s

27
❑ 2.6 Pollution des eaux pluviales

Pollution des eaux de ruissellement :


• Retombées atmosphériques (chauffage, industries,
circulation, traitement des cultures...)
• Usure (voirie, pneus, freins, échappement...)
• Déchets divers (mégots, papiers, canettes…)
• Accident de circulation (poids lourd transportant
des matières dangereuses)
• Incendie ou accident industriel (prévoir zone de
confinement)

28
❑ 2.7 Les eaux usées : caractéristiques

29
29
Zone rurale = 80l
Zone urbaine 120 à 150 l
USA = 230 l

30
COLLECTE

TRANSPORT

TRAITEMENT

REJET

31
32
❑ 2.8 Estimation du débit d’eaux usées
Pour caractériser les charges (hydraulique et organique) d’eaux usées :

On utilise la notion d’EQUIVALENT-HABITANT (E.H.)

L’Equivalent-Habitant sert à dimensionner les ouvrages de transfert et de traitement des eaux


usées. Il représente une moyenne, plutôt urbaine.

Un E.H. représente :
- un débit de 150 litres par jour
- une charge organique de 60 g de DBO5 / 120 g de DCO / 90 g de MES par jour. (Unité
pour quantifier la pollution).
Exemple :
Création d’un lotissement de 24 lots en milieu semi-rural.
24 logements : moyenne de 2,5 habitants par logement ⇒ 60 habitants
60 habitants, milieu semi-rural : 1 habitant ⇒ 0,8 E.H. (correction, évolution des usages)
soit 48 E.H. : 7,5 m3/jour d’eaux usées.

Débit moyen / débit de pointe :


Débit moyen : Qm = Qj / 24 (m3/h)
Débit de pointe : Qp = Qm x 3 (m3/h)
33
3 – Gestion des EP

1. Toitures stockantes végétalisées ou non


2. Revêtements perméables – chaussée structure réservoir
3. Jardins de pluie / Fossés et noues paysagères
4. Bassin d’infiltration / tranchées et fossés drainants
5. Puits d’infiltration
6. Espaces publics inondables
7. Bassins enterrés

34
❑ 3.1 Toitures stockantes végétalisées ou non
Selon leur conception les toitures végétalisées
peuvent assurer deux fonctions hydrologiques :
•• Le stockage temporaire des eaux pluviales
•• L’évapotranspiration de tout ou partie des eaux
stockées

Les eaux excédant la capacité


d’évapotranspiration sont transférées vers l’aval.
Ce type de toiture peut souvent assurer d’autres
fonctions.
Elle peut être décorative, visitable ou non par le
public. Il peut même y être prévu de l’agriculture
urbaine.
L’intérêt écologique de toitures végétalisées et
des jardins suspendus va de pair avec l’épaisseur
du substrat. Un substrat plus épais présente ainsi
de meilleurs services éco-systémiques, mais aussi
de meilleures performances acoustiques
et thermiques (lutte contre les îlots de
chaleur)
35
❑ 3.1 Toitures stockantes végétalisées ou non

36
❑ 3.2 Revêtements perméables – chaussée structure réservoir

37
❑ 3.2 Revêtements perméables – chaussée structure réservoir

38
❑ 3.3 Jardins de pluie / Fossés et noues paysagères

39
❑ 3.3 Jardins de pluie / Fossés et noues paysagères

40
❑ 3.4 Bassin d’infiltration / tranchées et fossés drainants

La principale fonction est de


stocker puis d’évacuer l’eau vers
le sol.
Peut être alimenté par surverse
pour éviter d’être sollicité par
temps sec. Attention au colmatage
à long terme et en cas de pollution
accidentelle

41
❑ 3.5 Puits d’infiltration

Sa profondeur
(entre 2,5 m et 5 m)
permet d’atteindre
des couches plus
perméables que la
couche de sol
superficiel
Il est souvent
associé à des
techniques de
stockage de type
chaussée-réservoir,
tranchée drainante,
noue ou même
bassin de retenue
dont ils assurent
alors le débit de ATTENTION : RESPECTER UNE COUCHE
MINIMALE DE 1 METRE ENTRE LE TOIT DE LA
fuite.
NAPPE ET LE FOND DE L’OUVRAGE
42
❑ 3.5 Puits d’infiltration

44
❑ 3.6 Espaces publics inondables

Il peut s’agir d’un espace vert d’agrément, d’une aire de jeux, d’un terrain de
sport, d’une place publique ou d’un parking, selon les opportunités et les
nécessités d’aménagement.
Ces ouvrages peuvent être alimentés par le réseau pluvial ou par ruissellement
direct. Mais il est conseillé de les placer en dérivation du réseau pluvial : le
bassin n’est alimenté que par surverse, ce qui évite la sollicitation systématique
du bassin pour les faibles débits.

La place du carrefour Pleyel ou les espaces verts et terrains de sport de la cité Floréal
Saint-Denis
45
❑ 3.6 Espaces publics inondables

46
❑ 3.7 Bassins enterrés

Ces stockages peuvent prendre des formes très diverses : canalisations de


grand diamètres, ouvrages cadres, cuves en béton, graves poreuses,
Structures Alvéolaires Ultra-légères (SAUL), petits éléments creux préfabriqués
en béton …présentant des capacités de stockages spécifiques variant entre
30% (graves) et 100% (canalisations et ouvrages cadres)
47
❑ 3.7 Bassins enterrés

48
Informations complémentaires, fiches techniques, conseils : https://adopta.fr/

Fiches techniques :
Fiches de cas :
4 – conception d’un réseau
d’assainissement

1. Manning strickler - Calculs des débits dans les tuyaux et fossés


2. Réseau unitaire (interdit) et séparatif
3. Eléments de réseaux
4. Pose des réseaux
5. Essais de réception

50
❑ 4.1 Manning strickler - Calculs des débits dans les tuyaux et fossés

La vitesse d’écoulement dans une canalisation, un canal, un fossé…, peut être calculée par la formule de Manning-
Strickler :

avec V: vitesse de l’écoulement m/s


Ks : coefficient de MS m1/3/s
Rh : rayon hydraulique m
i: pente de l’écoulement m/m

Définition de Rh : le rayon hydraulique

Rh = surface mouillée / périmètre mouillé

“surface mouillée” : surface de l’écoulement


“périmètre mouillé” : périmètre de l’écoulement en contact avec la paroi.

51
Coefficient de Manning-Strickler :

- dépend du matériau (lisse, rugueux…)

- exemples :
❑ 4.2 Réseau unitaire (interdit en neuf) et séparatif

Réseaux séparatifs ou unitaires


La construction de réseau neufs unitaires est interdite

Réseaux gravitaires ou sous pression

53
❑ La réglementation / relevage des EU

Tampons hermétiques Relevage

54
❑ 4.3 Eléments de réseaux

55
Réseaux principaux : pas de coude ni d’arc
❑ 4.3 Eléments de réseaux – exemple de plan de cercle – mettre des regards de visites à
chaque changement de direction.

Les avaloirs et grilles doivent être


raccordés sur des regards de visite

Eviter les contre sens sauf si


raccordement en chute dans le regard

Diamètres des collecteurs :


- réseau principal EP : F 300 mini
- grilles / avaloirs: F 300
- branchement EP : F 200
- pied de chute : F 100 mini

- réseau principal EU : F 200


- branchement EU : F 160 mini

Pente mini EP : 0,3% (attention au PVC)


Pente mini EU : 0,5%
Pente maxi selon les syndicats (7 à 10%)
ou selon les garanties du fabriquant.
56
Eaux Pluviales

Eaux Usées.
.

Attention Altitudes TN
- En voirie = cote terrain avant projet
- en assainissement = cote tampon projet

57
CUNETTES
Assainissement 60
61
Béton polyester
Caniveaux à fente

Béton haute résistance

62
❑ Choix des canalisations

La nature des canalisations


Tuyau circulaire gravitaire :
▪ Béton non armé (Φ 200 à Φ 600 ) Classe 90 B ou 135 B
▪ Béton armé ( Φ 300 à Φ 3200 ) Classe 135 A, 165 A, 200A,
250 A, 300 A
▪ Grès (Φ 100 à Φ 1000 ) Classe 160, 200, 240
▪ Fonte ductile (Φ 100 à Φ 1000 )
▪ PVC (Φ 110 à Φ 710 ) CR 4, 8, 16
▪ PRV (Φ 100 à Φ 2400 )
▪ PEHD EP (Φ 110 à Φ 710 ) CR 8

63
❑ Choix des canalisations

La nature des canalisations


Tuyau circulaire pressurisé :

Béton âme tôle (Φ 400 à Φ 2000 )

Ovoïde : Béton armé ( ht 1300 à ht 2000 )

64
❑ Choix des canalisations

Le prix des canalisations

Prix/ml (2022) Béton 135 A Tube PE Annelé Tube PVC. CR8 Fonte Intégrale

9 €/ml 76 €/ml
Ø 200

27,5 €/ml 11,5 €/ml 23 €/ml 95 €/ml


Ø 300

36 €/ml 25 €/ml 40 €/ml 140 €/ml


Ø 400

55 €/ml 50 €/ml 50 €/ml 185 €/ml


Ø 500

70 €/ml 100 €/ml 80 €/ml 210 €/ml


Ø 600

100 €/ml 95 €/ml


Ø 800

141 €/ml 155 €/ml


Ø 1000

65
❑ 4.5 Essais de réception

Pression : le réseau est mis en pression selon un


protocole défini, pour tester l’étanchéité des
refoulements. La pression et la durée dépendent des
conditions de fonctionnement du réseau.

Passages caméra : pour vérifier qu’il n’y ait pas de


flashes ou contrepentes, ni casse ou éclat sur les
canalisations (100 m maxi)

Etanchéité : toutes les canalisations d’eaux usées sont


testées. Le pluvial selon les concessionnaires. Test à l’eau
des regards béton et des tabourets. Test à l’air des
tuyaux.

Compactage : essais à la plaque pour tranchées < 1m,


pénétromètres à partir de 1m. Le pénétromètre contrôle
la conformité des épaisseurs des couches et
l’homogénéité du compactage.
66
5 – Définition des modes et procédés
de terrassement de ces ouvrages
hydrauliques
1. Les interdistances
2. Les blindages ou palplanches
3. La sécurité
4. Les terrassements

67
❑ 5.1 – Les interdistances

e = 30 cm pour Ø ≤ 600 mm
e = 40 cm pour Ø > 600 mm

Pose sous chaussée = remblaiement


en GNT 0/20 ou grave ciment au
dessus du sable (ou grain de riz)

Compactage par tranche de 20 cm


en théorie – 30 cm en pratique avec
les moyens actuel
68
❑ 5.2 – Les blindages ou palplanches
❑ 5.3 – La sécurité
❑ 5.4 – Les terrassements

Vous aimerez peut-être aussi