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I.

Étude des apports annuels

II. Étude des débits de crues

Par :

Institut International d'Ingénierie de l'Eau et de l'Environnement (2iE) (Groupe EIER-ETSHER)


UTER Gestion et Valorisation de l'Eau et l'Assainissement
E-mail: harouna.karambiri@2ie-edu.org
I. Étude des apports annuels

Cas des bassins versants jaugés :


En pratique, on considère que le débit moyen annuel est une
variable aléatoire indépendante.
On ajuste donc une loi de GAUSS sur les échantillons de débits
moyens annuels disponibles (il faut disposer d'au moins 30 ans
de données).

Voir étude des pluies annuelles

2
Cas des bassins versants non jaugés :

FAO, 1996. Crues et apports. Manuel pour l’estimation des crues décennales
et des apports annuels pour les petits bassins versants non jaugés de
l’Afrique sahélienne et tropicale sèche. Bulletin n 54, Rome, 244 p.
Disponible sur : http://www.fao.org/docrep/W2570F/W2570F00.htm

Méthode RODIER (1975):


Objectif : évaluer les écoulements annuels sur les bassins du
sahel et de la zone tropical sèche.
Domaine de validité : entre le 22ième parallèle au Nord et la zone
des 1 000 mm de pluie au Sud.

Régime désertique (P<100 mm)


Régime subdésertique (100<P<300 mm)

Régime sahélien (300<P<750 mm)

Régime tropical sec


(750<P<1000 mm)
3
Principe : Rodier a classé les bassins expérimentés en fonction :
• de la région hydrologique
• de la superficie
• des caractéristiques des terrains
• de la physiographie

Notion de « bassin-Type »

On recherche dans cette classification le bassin-type le plus proche de


celui étudié.

Pour faciliter l'application pratique de la méthodes proposée, des tableaux


synthétiques sont présentés aux pages 107 à 112 (FAO 54). Ils regroupent, pour
chacune des quatre régions hydrologiques différenciées, l'ensemble des bassins
types ordonnés suivant leur appartenance à une classe de superficies et à une
catégorie définie par leurs caractéristiques pédologiques et leur physiographie.

Après la mise en oeuvre de la méthode, le projeteur doit confronter les


résultats obtenus avec les données actuellement disponibles en des sites
voisins du site d'étude.
4
Principales étapes à suivre pour la prédétermination des apports (FAO, n 54)
1. Rassembler la documentation disponible sur le bassin versant: cartes topographiques et
thématiques, photographies aériennes, relevés pluviométriques, etc.
2. Effectuer une visite de terrain.
3. Déterminer la superficie du bassin versant.
4. Déterminer la hauteur annuelle des précipitations de fréquence médiane (page 101)
5. Déduire, si besoin est, la courbe de distribution statistique des précipitations annuelles, cette
étape n'étant effectuée que si des interpolations délicates sont nécessaires. (Facultatif)
6. Rattacher le bassin étudié à un bassin type ou, éventuellement, à une position intermédiaire
entre deux bassins types, en analysant sur le terrain, sur photographies aériennes et sur
cartes les facteurs conditionnant l'écoulement: nature et répartition spatiale des différents
types de substratum, couverture pédologique et couverture végétale, caractéristiques
géomorphologiques (pentes, modelés et réseau hydrographique).
7. Si un bassin très perméable dans son ensemble présente dans sa partie aval une zone
imperméable de n km2, le calcul de sa superficie ne prendra en compte que cette partie.
8. Tracer, si nécessaire par interpolation, pour la hauteur annuelle des précipitations de
fréquence médiane, la courbe de distribution des lames écoulées correspondant au(x)
bassin(s)-type(s) de référence. (Facultatif)
9. Si les caractéristiques du bassin sont intermédiaires entre celles de deux bassins-types
(superficie et/ou aptitude à l'écoulement), deux interpolations peuvent être encore
nécessaires.
10. Calculer pour les différentes fréquences choisies, les volumes annuels disponibles. 5
Modèle de GIRARD (1975) :
Objectif : Reconstituer de longue séries de lames d'eau écoulées
annuelles à partir de chroniques de précipitations journalières de longues
durée. Il a été appliqué à 32 bassins (0.3-149 km² et 100-850 mm).
Domaine de validité :
- Petits bassins versants de tailles inférieures à 100-150 km²
- Pluviométrie annuelles inférieure à 750-850 mm
- Écoulement superficiel essentiellement dû au ruissellement

Principe : Relation linéaire à l'échelle journalière entre lame d'eau


ruisselée et hauteur de pluie corrigée d'un terme caractérisant
essentiellement l'état de saturation préalable des sols.
Lr : Lame d'eau ruisselée correspondant à la pluie
Lr = K 0 * ( Pm − H 0 ) utile (mm)
K0 : Constante (-)
Voir FAO 54 pour la Pm : Hauteur moyenne de pluie journalière (mm)
détermination des
H0 : Hauteur limite de précipitation à partir de laquelle il
paramètres du modèle
y a ruissellement (mm) 6
Méthode DUBREUIL-VUILLAUME (1975) :
Objectif : évaluer l’écoulement moyen annuel sur un bassin versant non
observé à partir de ses caractéristiques physico-climatiques.
Domaine de validité : entre les isohyètes 400 et 4000 mm. En réalité on
l’applique entre :
• 400-650 mm (climat semi-aride et tropical semi-aride)
• 700-1150 mm (climat tropical pur)
10 km² < Superficie du bassin < 100 km²
(extension possible jusqu’à 1000 km²)
Principe : On réalise une corrélation multiple expliquant l’écoulement
annuel en fonction de différents paramètres :
• le facteur explicatif principal (Pr) (part disponible de l'apport pluvial à
l'échelle du mois)
• le milieu physique :
mise en culture
nature du réseau hydrographique (présence ou non de lit
majeur inondable)
superficie, pente,
nature lithologique des bassins 7
Méthode du bilan d'eau des retenues :
Objectif : évaluer les apports du bassin versant à partir d'informations
quantitatives sur une retenues d'eau (un barrage en général).

Principe : Sur un intervalle de temps dt, l'équation générale du bilan


hydrique d'une retenue est :

(
dV = Vec + V p − Vev + Vid + Vif + Vd + Vu )
dV : variation de stock d'eau dans la retenue
Vec : apports provenant des tributaires (y compris les apports souterrains éventuels)
Vp : apports dus aux precipitations directes sur la retenue
Vev : volume d'eau évaporée
Vid : pertes par infiltration à hauteur du barrage
Vif : pertes par infiltration dans le fond de la retenue
Vd : volume d'eau sortant de la retenue par déversement ou turbinage
Vu : volume d'eau prélevé pour divers usages (irrigation, alimentation des
populations et du bétail, industrie, etc…)
8
Méthode du déficit d'écoulement :

D=P-Q

D : déficit d'écoulement (mm)


P : précipitations annuelles (mm)
Q : écoulement annuel (mm)

D est déterminé par les formules de Turc et Coutagne.

Formule de Turc :

P D : déficit hydrique (mm)


D=
P2 P : pluie moyenne annuelle (mm)
0.9 +
300 + 25* T + 0.05* T 3 T : température moyenne annuelle ( C)

9
Formule de Coutagne :

1
D = P − λ P2 avec λ =
0.8 + 0.14* T
1 1
Cette relation est valable si P ∈ ;
8λ 2λ
1
• Si P alors D = P et Q = 0

1 1 0.8 + 0.14* T
• Si P alors D = = = 0.20 + 0.035* T
2λ 4λ 4

Estimation des apports en années sèches :


En plus des apports en année moyenne, il est important de déterminer ces apports
en année quinquennale sèche, voire décennale pour s'assurer du remplissage
d'un barrage par exemple.
Quelques corrélations permettent d'établir les relations suivantes (utilisées par
l'ONBAH à partir des apports annuels de Coutagne)
Ke : coefficient d'écoulement annuel
Ke5 = 0.70*Ke Ke5 : coefficient d'écoulement en année quinquennale sèche
Ke10 = 0.50*Ke Ke10 : coefficient d'écoulement en année décennale sèche
10
II. Étude des débits de crues
Remarques préliminaires :
les observations des débits réalisées conditionnent la précision avec
laquelle on peut connaître les résultats.
plus la variation des débits est lente (cas des grands bassins) plus la
précision de la valeur maximale est bonne.
souvent la relation Q(H) est très mal connue pour les forts débits (peu
de jaugeage en crue), d’où les incertitudes.
Les crues, principalement les grandes crues, mettent en jeu des
phénomènes hydrologiques complexes et exceptionnels. Ceci rend difficile
l’étude des grandes crues, en particulier dans les pays à très fortes
variations météorologiques.
Généralement, on approchera les débits de crue à travers des valeurs
moyennes dans l’espace et dans le temps :
- de la pluviométrie,
- du comportement hydrologique du bassin versant (infiltration,
évapotranspiration, niveau des nappes phréatiques…)
11
En réalité tous ces éléments varient dans le temps et dans l’espace.
Cette complexité ne peut donc être approchée qu’à travers quelques
paramètres.
Les approches des débits de crue ne seront donc pas universelles et
encore moins infaillibles !!
Il est nécessaire de tester et comparer plusieurs
méthodes et de faire appel au bon sens et à l’expérience
de l’hydrologue.

Ces estimations s’effectuent à un moment donné avec un état du


bassin versant et une connaissance donnée de ce bassin.

Il faut toujours garder à l’esprit que le système évolue


dans le temps (urbanisation du bassin, érosion ou
sédimentation, aménagements en amont…) et l’état des
connaissances ne peut que s’améliorer.

12
Études des bassins versants jaugés :

Généralement on utilise un loi de Gumbel (ou Fréchet) pour


l’ajustement sur un échantillon de valeurs extrêmes.
La démarche est identique à celle des pluies maximales annuelles. Il
faut au moins 30 valeurs de débits de crue.
Une attention particulière doit être portée sur :
- l’influence des valeurs extrêmes,
- l’influence d’un aménagement sur le cours d’eau étudié.

Généralement en Afrique, les bassins versants de petite taille à


moyenne ne sont pas équipés de station de mesure des débits.

13
Études des bassins versants non jaugés :
1- Approche historique :
A partir des archives, des descriptions des crues passées, il est possible
d’évaluer l’ordre de grandeur des débits de crue sur un bassin.
Les inconvénients de cette approche :
- souvent le manque d’information,
- précision délicate à évaluer,
- aucun moyen d’évaluer la période de retour des événements historiques,
- aucune prise en compte de l’évolution du bassin versant.

Il est impératif d’effectuer une visite de terrain pour critiquer et


utiliser les éléments d’archives (photographies en crue, niveau de
crue relevé après l’événement) et de croiser cette approche avec
d’autres approches pour valider l’ordre de grandeur !!

Souvent cette méthode sera appliquée lorsque l’on aura une


information précise sur le comportement hydraulique d’un ouvrage
(pont, seuil…) pendant la crue.
14
La méthode peut se résumer de la manière suivante :
• observation de terrain + collecte d’informations (cartographiques et
photographiques),
• visite de terrain (inspection du lit de la rivière) et levés topographiques
des sections de « contrôles »,
• recherche auprès des riverains des cotes maximales et nivellement de
ces niveaux,
• application des méthodes hydrauliques pour l’estimation du débit,
• approche de la période de retour du débit calculé.

15
2- Méthode des courbes enveloppes :
Pour une région « homogène » du point de vue du climat, de la
géologie de la géomorphologie.
On trace le graphe Q =f(S) pour une période de retour donnée à partir
des cours d’eau pour lesquels des débits de crue sont mesurés.
On définit ensuite la courbe enveloppe du débit de période de retour
donnée, en fonction de la surface.

Exemple : Tableau des débits de crues décennales et centennales au Burkina

16
Q100=550 m3/s

Q10=295 m3/s

S=1500 km²
Courbes enveloppes des débits de crues décennales et centennales au Burkina
17
3- Méthodes déterministes :
Ces méthodes font appel aux caractéristiques des pluies engendrant les
débits les plus importants sur un bassin versant, essentiellement durée et
intensité maximale.

Méthode rationnelle : Q = C.I.A


Q : débit maximum de la crue décennale (m3/s)
C : coefficient de ruissellement
I : intensité maximale de la pluie choisie (m/s)
A : superficie du bassin versant (m²)

Valeurs usuelles de C :
- surface totalement imperméable : 0.9
- pavage à larges joints : 0.6
- allées en gravier : 0.20
- surface boisée : 0.05
- surface cultivée : entre 0.2 et 0.4

18
Méthodes spécialement mises au point pour les petits bassins
versants en Afrique occidentale et centrale :

Quelques éléments caractéristiques des hydrogrammes de crue :


- Coefficient de pointe : α = Q po int e / Qmoyen
- Écoulement de base : débit restitué par la nappe phréatique.
- Écoulement retardé : débit ralenti ou stocké temporairement en surface ou
dans la couche superficielle du sol.
- Temps de montée (Tm) : temps écoulé entre le début du ruissellement et
le maximum de la crue.
- Temps de base (Tb) : durée du ruissellement rapide

19
!!"
Objectif : évaluer le débit de la crue décennale sur les bassins du Sahel
et de la zone tropicale sèche.

Domaine de validité : La zone géographique couverte s’étend de Dakar


(Sénégal) jusqu’à la frontière du Soudan entre les isohyètes annuelles
150-120 mm au nord et 1200 au sud. La méthode s’applique à des
bassins dont la superficie est située entre quelques dizaines d’hectares
et jusqu’à 1500 km².

Principe : la crue décennale est définie comme la crue provoquée par la


pluie décennale, toutes les autres conditions étant celles observées le plus
fréquemment lors des fortes averses (humectation du sol, répartition
spatiale de la pluie, végétation…)

20
Qr10 = A . P10 . K r10 α 10 . S Tb10

Qr10 : débit de pointe de ruissellement superficiel de la crue décennale


A : coefficient d ’abattement
S : superficie du bassin
P10 : pluie décennale journalière
Kr 10 : coefficient de ruissellement décennal
α10 : coefficient de pointe de la crue décennale (généralement = 2.6)
Tb10 : temps de base de la crue décennale

21
Le débit maximal total ou débit de pointe décennal
ou débit de crue décennale est :

Q10 = Qr10 + Qret10 Qret10 : Débit dû à l'écoulement retardé

En zone sahélienne :
- Pour un indice d'infiltrabilité I : Q10 = 1.03 * Qr10
- Pour un indice d'infiltrabilité P : Q10 = 1.06 * Qr10

En zone tropicale sèche :


- Petits bassins versants (jusqu'à quelques dizaines de km² ) : Q10 = 1.03 * Qr10
- Pour les petits bassins perméables : Q10 = 1.05 * Qr10
- Pour les grands bassins imperméables (plusieurs centaines de km²)avec un
réseau hydrographique bien marqué : Q10 = (1.10 à 1.15) * Qr10
- Pour les grands bassins perméables avec des lits suffisamment larges :
Q10 = (1.15 à 1.20) * Qr10 22
On estime le volume total de la crue décennale par :

( )
Vc10 = Qmr10 + Qret10 * Tb10

Qmr10 : Débit moyen de ruissellement durant le temps Tb


10

Qr10
Qmr10 =
α 10

23
# $ %

& # ' $ $ ( ) * (
+
Superficie, indice global de pente, périmètre, indice de compacité,
longueur du rectangle équivalent, infiltrabilité, aspect du réseau
hydrographique, pourcentage de zones cultivées, présence d'ouvrages
hydrauliques, etc..

,& ' ' $ $-$-..' # / 0 $ 0 '


$ $ ( ) * ( + 1) $ #) 2
+ 0 # 3 # + ) 0
α 60 $$4
45

24
"& # ' )' $ ' 3 '7 1 65

A partir de l'Atlas CIEH (1985)

25
8& # $ //$ 9+ #
$ //$ : ;; : 1 5
Il permet de calculer la pluie moyenne sur tout le bassin.

A = 1 − 0.001(9 log10 T − 0.042 Pan + 152) log10 S


T : période de retour (T=10 ans)
S : surface du bassin versant (km²)
Pan : pluviométrie annuelle (mm)
A

26
# <6 1 6 ) 6 = <6 # # 5

>& #
6 ) 6 #

Interpoler à partir de Kr70


et Kr100

# 66
1 6) 6 = 66 # # 5

27
?& # #) + ' $ $ ' 1 + 65

28
Classes
d'infiltrabilité
des sols

29
1 $ @ + A 5
Mise au point sur 162 bassins (< 2500 km²) en Afrique francophone
(Pan < 2000 mm)

Q10 = aS b Panc I gd K re10


Q10 : Débit de crue décennale (m3/s)
a, b, c, d et e : Coefficient de la régression multiple

S : Surface du bassin versant (km²)


A déterminer sur la carte topographique
Pan : Pluie annuelle moyenne (mm)
En général cartographiée
Ig : Indice global de pente (m/km)
A déterminer à partir de la courbe hypsométrique du bassin
Kr10 : Coefficient de ruissellement décennal
A déterminer en fonction des sols du bassin
30
Méthodologie pratique :
1. Détermination des paramètres S, Pan, Ig et Kr10
2. Consulter la check-list pour un éventuel ajustement des
paramètres S et Kr10
3. Connaissance de la situation géographique du bassin versant
4. Choix des abaques A, B, C, D ou des régressions
5. Utilisation des abaques ou régressions pour déterminer les
valeurs de Q10
6. Choix de la valeur définitive de Q10 (après comparaison critique
basée sur l'expérience et le bon sens de l'hydrologue!)

31
Détermination de Ig :

1400
Courbe hypsométrique ∆H
1200
Ig =
1000
L
Altitude (m)

800
Avec L: Longueur du rectangle équivalent (km)
600
H
400 P + P 2 − 16 S
L=
200 4
0
S : Surface du bassin versant (km²)
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
5% 95% P : Périmètre du bassin versant (km)
% de la surface du bassin

Détermination de Kr10 :
1. Granites K1 = 2300 Pan−0.67
5
2. Grès K 2 = 300 P −0.375
an K r10 = ai K i
i =1
3. Sables K 3 = 2.107 Pan−2.2
4. Argiles + marnes K 4 = 300 Pan−0.3
Avec ai : % de sol de type i
5. Schistes K 5 = 370 Pan−0.375 32
Symbole Désignation Abaque à utiliser
Découpage par zone géographique
AO Afrique de l’Ouest BCD
AO1 " Pan < 1200 mm ABCD
Choix des abaques A, B, C, D AO2 " 1200 < Pan < 1600 mm C
AO3 " Pan > 1200 mm CD
AO4 " Pan > 1600 mm -
AC Afrique centrale BCD
AC1 " Pan < 1200 mm A
AC2 " 1200 < Pan < 1600 mm CD
AC3 " Pan > 1200 mm AC
AC4 " Pan > 1600 mm A
Découpage par zone climatique
P1 Pluviométrie annuelle > 400 mm AC
P2 400 < Pan < 800 mm AC
P3 800 < Pan < 1200 mm ACD
P4 1200 < Pan < 1600 mm CD
P5 Pan > 1600 mm C
Découpage par pays ou groupe de pays
HV Burkina Faso (Haute-Volta) A
Ni Niger A
HV-NI-Ma Burkina + Niger + Mali AB
Séné-Ma-Mau Sénégal + Mali + Mauritanie -
To-Bé Togo + Bénin C
RCI Côte d'Ivoire C
CCCG Afrique centrale (Congo, Sud-Cameroun, CD
Centrafrique, Gabon)
Tchad.C Tchad + Nord-Cameroun BC 33
Utilisation des abaques

Q10

Abaque A

34
Utilisation des abaques

Q10

Abaque B
35
Utilisation des abaques

Abaque C
36
Utilisation des abaques

Abaque D
37
N° Description Echan Corrélation Constante Exposants des paramètres de l'équation 4.1
tillon
Tableau donnant n r² r a S Ig Pan PM10 Kr10 Dd

les coefficients DECOUPAGE CLIMATIQUE SANS KR10


avec S et Ig
de régressions 1
2
0-400 mm
400-800 mm
71
128
0.760
0.570
0.874 2.83
0.755 2.03
0.624
0.590
0.491
0.588
multiples pour le 3 1200-1600 mm 87 0.579 0.761 1.33 0.596 0.457
avec S. Ig et Dd
calcul de Q10. 4 0400 mm 33 0.629 0.793 2.43 0.583 0.506 0.320
5 400-800 mm 69 0.598 0.773 1.83 0.620 0.618 0.121
6 00-1200 mm 87 0.591 0.769 2.01 0.649 0.066 0.824
DECOUPAGE CLIMATIQUE AVEC KR10
avec S et Kr10
Il est préférable 7 -400 mm 66 0.758 0.870 0.553 0.655 0.802
8 00-800 mm 116 0.736 0.858 0.461 0.540 0.941
de sélectionner avec S. 19 et Kr10

plusieurs de ces 9
10
-400 mm
00-800 mm
65
116
0.847
0.806
0.920 0.167
0.898 0.0833
0.745
0.696
0.731
0.953
0.475
0.534
équations et DECOUPAGE POUR LA ZONE Pan < 1000 mm
Tous les bassins
procéder à une 11 S, Kr10 180 0.716 0.846 0.410 0.524 0.982
12 S, Ig, Kr10 176 0.795 0.892 0.095 0.643 0.406 1.038
analyse critique Longitude < 10° Ouest (seulement au Sénégal et en Mauritanie)

des résultats 13
14
S, Ig
S, Ig, PM10
21
21
0.569
0.581
0.754 1.78
0.762 55.0
0.557
0.462
0.805
0.667 -0.652
15 S, Ig, Kr10 20 0.722 0.850 0.224 0.540 0.622 0.767
16 S, Kr10 20 0.645 0.803 0.661 0.375 0.910
Longitude comprise entre 10° Ouest et 10° Est
17 S, Kr10, PM10 117 0.764 0.874 30.2 0.492 -0.972 0.948
18 S, Ig, Kr10 117 0.788 0.888 0.0678 0.661 0.412 1.105
Longitude supérieure à 10° Est (seulement au Tchad et au nord Cameroun)
19 S, PM10 46 0.646 0.804 0.00372 0.605 1.778
20 S, Ig 45 0.645 0.803 2.72 0.626 0.360
21 S, Ig, PM10 45 0.679 0.824 0.00638 0.694 0.305 1.411
22 S, Kr10 39 0.77 0.877 0.610 0.523 0.908
23 S, Ig, Kr10 39 0.821 0.906 0.134 0.678 0.374 0.940
24 S, PM10, Kr10 39 0.805 0.897 0.00243 0.608 1.263 0.882
DECOUPAGE PAR PAYS OU GROUPES DE PAYS
Afrique de l'Ouest (de 10°E à 10°W)
25 S, KR10 295 0.628 0.792 1.41 0.542 0.511
26 S, Kr10, PM10 295 0.654 0.809 146 0.479 -0.969 0.457
27 S, Kr10 Ig 288 0.650 0.806 0.560 0.619 0.279 0.510
Afrique centrale
28 S, KR10 50 0.738 0.859 0.521 0.625 0.876
29 S, Kr10, IG, PM10 49 0.815 0.903 893 0.773 0.567 -2.051 0.923
On 30 S, Kr10 ,Ig 49 0.778 0.882 0.109 0.771 0.419 0.887

sélectionnera 31
Sénégal + Mauritanie
S, PM10 40 0.563 0.750 5450000 0.215 -2.830
en priorité les 32 Kr10 35 0.843 0.918 0.288 0.405 1.117
33 Kr10 la 35 0.851 0.922 0.195 0.471 0.239 1.046
équations qui Côte d'Ivoire

montrent des 34
35
S
S, Ig
37
34
0.713 0.844 4.83
0.729 0.854 2.29
0.562
0.651 0.216
valeurs élevées 36 S, PM10 36 0.706 0.840 0.000174 0.645 2.149
37 Kr10 31 0.791 0.889 0.380 0.586 0.805
de r² avec un 38 Kr10 Ig 28 0.787 0.887 0.275 0.618 0.099 0.798

nombre élevé 39
Burkina Faso
Kr10 61 0.818 0.904 0.410 0.425 0.923
d'échantillons 40 S Kr10 Ig 60 0.824 0.908 0.254 0.462 0.101 0.976
.
Burkina Faso + Mali + Niger
41 S Kr10 137 0.688 0.829 0.407 0.532 0.941
42 S Kr10 Ig 133 0.755 0.869 0.0912 0.643 0.399 1.019
43 S A*P10 133 0.589 0.767 35600 0.342 -1.808
44 S, Kr10 PM10 133 0.757 0.870 203 0.459 -1.301 0.813
45 S, Ig PM10 130 0.592 0.769 22400 0.363 0.059 -1.748
Tchad + Nord Cameroun (Fan <1000 mm)
46 S Ig 55 0.638 0.799 1.28 0.412 0.739
47 S Kr10 49 0.838 0.915 0.525 0.530 0.950
48 S Kr10 Ig 48 0.884 0.940 0.105 0.709 0.432 0.949

39
A B
Objectif : passer du débit décennal au débit de la crue centennale
Hypothèse : pour un événement de période de retour supérieur à
10 ans, l’ensemble des volumes précipités ruissellent.
0.12
Tb
P100 − P10 24
On a : Q100 = C × Q10 avec : C =1 +
P10
×
K r10

Kr10 = coefficient de ruissellement de la crue décennale (exprimé en fraction


et non en %)
Tb = temps de base en heures
P10 et P100 = pluie journalière de fréquence décennale et centennale (mm)

En l'absence de données, on peut prendre en première approximation :


- Zone sahélienne : (P100-P10) / P10 = 0.45
- Zone tropicale : (P100-P10) / P10 = 0.38
40
Choix de la période de retour (étude des barrages) :

H2 V < 5 5 à 30 30 à 100 100 à 700 > 700


Période de retour
100 500 1 000 5 000 10 000
(années)
H: hauteur du barrage (m), V: volume de la retenue (hm3),
d’après G. DEGOUTTE, 1997

41
$ # '2 * C ## $
D'après GRESILLON, HERTER et LAHAYE
Débit

Q 2 Tb10 − α10Tm10
= *
Qmax Qmax α10 Tb10 − 2Tm10

Q α10 = 2.6

Temps
Tm10 Tb10

42

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