Cours : Modélisation hydrologique

Master Spécialisé : Génie et Gestion de

l'Eau et de l'Environnement

Préparé par Ismail OUMECHTAQ

Année universitaire 2023-2024

 Plan

⚫ Notions de base en hydrologie

⚫ Principe de la modélisation hydrologiques

⚫ Les modèles hydrologiques

⚫ Choix d’un modèle

⚫ Processus de modélisation

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 Notions de base

⚫ Définition d’un bassin versant BV

⚫ Délimiter un BV

⚫ Caractéristiques morphométriques d'un bassin versant

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 Bassin versant

⚫ une surface parcourue par un cours d'eau et ses affluents

convergence vers
Topographie la section la plus basse

zone à reliefs Exutoire

à la source

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 Bassin versant

Le bassin versant est l'unité de base pour la

détermination du bilan hydrologique, Il est
défini comme la surface parcourue par un
cours d'eau et ses
affluents. Un cours d'eau prend
généralement naissance dans une zone à
reliefs et draine la surface topographique.
Les écoulements convergent vers la section
la plus basse du cours d'eau appelée
exutoire.

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 Délimitation du bassin versant

L'eau est acheminée selon la

topographie.
Dans ce cas les limites du bassin
versant sont définies par la ligne de
crête (ligne de plus grande altitude) et
par la ligne de plus grande pente.

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 Délimitation du bassin versant

Changement du régime
hydrologique.

Imperméabilisation de
la surface.

Inondations
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 Caractéristiques d’un bassin versant

La détermination des caractéristiques morphométriques

(physiographiques), est nécessaire pour déterminer et
analyser le comportement hydrologique d'un bassin
versant (lame d'eau précipité, débit de la rivière, bilan.
etc.).

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 Caractéristiques d’un bassin versant

Caractéristiques BV

Superficie (Km²) 227.3

Périmètre (km) 109.7

Altitude max des bassins versants (m NGM) 2843

Altitude Max du cours d'eau (m NGM) 2750

Altitude Min (m NGM) 1381

Altitude moyenne des bassins versants (m NGM) 2112

Altitude moyenne du Cours d'eau (m NGM) 2065.5

Dénivelée (m) 1369

Pente du bassin versant (m/m) 0.117

Indice de compacité Gravelius 2.05

Longueur du rectangle équivalent (Km) 50.8

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 Caractéristiques d’un bassin versant _Réseau hydrographique

Caractéristiques principales de réseau hydrographique d’un BV BV

Longueur du cours d’eau principal (Km) 52

Pente du cours d’eau principal (%) 2.7%

Densité de drainage (Km/Km2) 0.59

Caractéristiques morphométriques du BV et réseau

hydrographique sont utilisées dans la comparaison des BV

10 lors de la transposition des débits.

Caractéristiques d’un bassin versant _Exemple Forme de BV

La forme d 'un bassin versant influence l'allure de 'hydrogramme à l'exutoire du bassin

Pour une même superficie et pour une même averse : hydrogramme très différent
Caractéristiques d’un bassin versant _Exemple Forme de BV

Impact de l’urbanisation d’un BV sur la réponse hydrologique

 Mesure des paramètres_Pluie

Pluviomètres (mesure
directe ponctuelle)
Pluie de bassin estimée à
l’aide de pluviomètres
1mm = 1 litre / m²

Radar et des satellites (mesure

indirecte)
Nécessité un recalage à l’aide
des pluviomètres au sol
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 Mesure des paramètres_Pluie

A l’échelle du Maroc
⚫ >300 Postes pluviométriques ➔ 10 bassins versants

⚫ 40 Postes de la DGM

⚫ Et

– des potes de eaux et forets

– des postes de l’intérieur

Qualité des données

Homogénisation avant l’estimation de la pluie d’un bassin

Hydracces comme logiciel libre puissant pour l’homogénisation

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 Mesure des paramètres_Pluie

15 Lien de téléchargement : https://hybam.obs-mip.fr/fr/hydraccess-2/

 Mesure des paramètres_Débits

Débit = Volume écoulé / Temps

• Débit exprimés en m3/s ou l/s

• Débit spécifique exprimé en l/s/km²
• Lame d’eau écoulée exprimée en mm

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 Mesure des paramètres_Débit

A l’échelle du Maroc
⚫ 240 stations hydrologiques réparties sur 10 BV
⚫ Observateur au niveau de chaque station hydrologique
⚫ Mesure de la HE trois fois par jours et à chaque 30 min lors
d’une crue
⚫ Mesure de débits
⚫ BADRE21 Outil d’élaboration des annuaires hydrologiques

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 Mesure des paramètres_Cas d’une station Assaka

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 Mesure des paramètres_Cas d’une station Assaka

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 Mesure des paramètres_Débits

A l’échelle d’une crue, le

rendement de la pluie est très
lié à l’état initial de saturation des
sols
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 Grands axes de la modélisation hydrologique

Fonction de production

Fonction de Transfert

Date début

Intervalle du temps

Date fin

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 Modélisation hydrologique

Elaboration par méthodes physiques ou mathématiques de

modèles de simulation du cycle de l’eau et de son incidence sur
un bassin hydrologique.

Représentation simplifiée du cycle hydrologique

Objectifs:
❑ Analyser le comportement d’un cours d’eau exposé à un
évènement hydrologique d’un temps de retour donné.
❑ Déterminer les zones à risque
❑ Dimensionner des aménagements et simuler leur effet.
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 Modélisation hydrologique/Modèle CATNAT

Modèle
Aléa Exposition Vulnérabilité
dommage

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 Modélisation hydrologique/Modèle CATNAT

Module Aléa : Permet, par des considérations le plus souvent physiques et

statistiques de créer des évènements fictifs probables qui peuvent toucher le
portefeuille.

Module Exposition : Le module consiste à apporter des informations sur la

localisation géographique des bâtiments assurés ou non, leur nature et leur
valeur.
Module Vulnérabilité : le plus sensible et celui ayant l’impact le plus
important sur les résultats obtenus puisqu’il permet d’associer une perte
économique en fonction de l’intensité de l’évènement considéré et de leurs
caractéristiques.
Module Financier : Le module applique les conditions d’assurance aux
biens assurés comme les franchises, les limites ou encore les principes de
coassurance.

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 Modélisation hydrologique/Modèle CATNAT

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 Modèles hydrologique Vs Modèle hydraulique

⚫ Modèles hydrologique => Calcul des débits.

⚫ Modèles hydrauliques => Calcul des niveaux d’eau et les

vitesses d’écoulement.
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 Modélisation hydrologique

=> Principaux types de modèles :

Déterministe ou conceptuel
- Les composantes du cycle de l’eau sont simulé par des équations
mathématiques
- Permet d’anticiper les pertes occasionnées suite à une inondation réelle.
- Il est basé sur les données physiques d’un évènement réel
(précipitations, débordement, hauteurs de l’eau)

Probabiliste
- Statistique : Q = f(loi statistique)
- Stochastique Qi = f(Qi-1)
- Etudier des évènements fictifs mais probables sur une très longue
période de simulation (par exemple 1000 ans).
- Mesurer l’exposition financière.
- Prévenir les zones les plus exposés.
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 Modélisation hydrologique

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 Modèle hydrologique

Le modèle correspond à une triple simplification du système

réel :

• Dans l’espace

• Dans le temps

• Dans la description des process

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 Modèle hydrologique

Simplification dans l’espace

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 Modèle hydrologique

Simplification dans le temps

Pas de temps : horaire/journalier/mensuel/ annuel

• Modèle continu (toute l’année) :

Modèle événementiel (averse -> crue) :

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 Modèle hydrologique

Simplification des processus

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 Choix d’un modèle hydrologique

Le choix dépond de :
⚫ Sorties du modèle
⚫ Processus hydrologique
⚫ Données d’entrée
⚫ Modification au modelé
⚫ Facilité d’utilisation
⚫ Prix (logiciel, données, soutien technique)

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 Principaux modèles hydrologiques

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 Processus de modélisation

1. Conceptualisation du problème

2. Sélection du modèle

3. Base de données

4. Calage du modèle

5. Validation du modèle

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 Modèle conceptuel
Processus de génération du débit de pointe 2/3

⚫ Modélisation pluviométrique :

⚫ Modélisation des volumes de ruissellement

(fonction de production);

⚫ Modélisation du ruissellement direct

(fonction de transfert);

⚫ Les modèles de propagation et de laminage

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 Modélisation pluviométrique

Cette partie consiste à l’élaboration

d’un modèle météorologique pour
l’estimation de la pluie moyenne
du bassin, temporaire et spatiale ;

Types de données pluviométriques :

⚫ Relevés pluviométriques d'un

évènement réel;
⚫ Hauteurs d'eau théoriques
obtenues à partir d'une étude
fréquentielle;
⚫ Données relatives à un
évènement extrême (pluie de
projet).

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 Modélisation pluviométrique

⚫ Intégration spatial :
Méthode des iso valeurs Méthode de Theissen
Pluies journalières maximales annuelles décennales

AIN ALMOU E.F

101
1380
115
470000 TANEZZARTE
102 TAFORALT
850
412

BGE MCHRAA HAMADI

52 65 67
OUJDA Unifiée
230 BESSARA 520
460000 615

NAIMA
59
450000
660
57
EL AIOUN COMP
610
47
M EL OUIDANE
44
440000270
Bourdim
GENFOUDA
62
OULED LFKIR
315 Qsob 770

Lamrayer Hashas
430000
42
TAOURIRT Unifiée
Lagdah

392

420000
45
JERADA MINES MI
1050

410000

EL GHORESS
65
720000 730000 740000 750000 625 760000 770000 780000 790000 800000 810000

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 Fonction de production
⚫ But : Estimation de la pluie nette en adoptant un modèle de
perte :

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 Fonction de production
⚫ Modèle de perte basé sur le CN dit de SCS :
– Ce modèle estime l'excès de précipitations comme une
fonction des précipitations cumulées, de la couverture des
sols et de l'humidité initiale du sol.

– Hypothèse :
Fa : Infiltration cumulée; S : potentiel d’infiltration
Pe : Ruissellement, P-Ia : potentiel de ruissellement

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 Fonction de Transfert

Basée principalement sur :

-La notion d’hydrogramme unitaire;
-Le principe de superposition et de
proportionnalité qui résultent de
l’hypothèse d’un comportement linéaire

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 Fonction de Transfert 2/3

⚫ Lorsque Les hyétogrammes et les

hydrogrammes observés sont disponibles =>
hydrogramme unitaire « personalisé »

⚫ Rareté des données => hydrogrammes

unitaires synthétiques

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 Modélisation des écoulements soutérains

⚫ Le modèle constant :
– Considère l'écoulement souterrain comme
constant pendant des durées d'un mois;

– Ajouté au RD pour chaque pas de calcul;

– Nécessité de mesure de terrain;

– Couramment négligé pour les PBV et BV urbains

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 Modélisation des écoulements souterrains

⚫ Le modèle à réservoir linéaire :

– Ce modèle est utilisé en relation avec le modèle
SMA vu plus haut. Il compare le stockage et le
mouvement de l'eau souterraine aux stockages et
aux mouvements de l'eau dans un réservoir. Ce
réservoir est dit linéaire car le débit sortant à
chaque itération est une fonction linéaire du
stockage moyen durant un pas de temps.
(bcp de paramètres)

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 Modèles de propagation

⚫ Trois principaux modèles :

– Modèle de décalage horaire;

– Modèle de Muskingum;

– Modèle de Muskingum Cunge

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 Modèles de propagation
⚫ Le modèle du décalage (Lag model) :

– Souvent utilisé pour modéliser le drainage urbain :

l'hydrogarmme aval est simplement l'hydrographe
amont décalé dans le temps d'une certaine durée
(lag);

– La valeur de ce décalage peut être estimé comme

la durée entre les deux pics des deux
hydrogrammes (ou leurs centres de gravité
respectifs) si ceux ci sont disponibles.
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 Modèles de propagation
⚫ Le modèle Muskingum (eq de continuité):
– Le volume d'eau stocké est la somme d'un volume stocké constant et d'une
variation du stock :

– Avec K temps de parcours, et X paramètres permettant une pondération

(0<X<0.5).

– Les paramètres K et X peuvent être évidemment estimés par calage. Néanmoins

K peut être aussi mesuré comme l'intervalle entre deux points similaires
appartenants respectivement aux hydrogrammes amont et aval.

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 Modèles de propagation
⚫ Le modèle Muskingum-Cunge (1975):
⚫ C’est une une version améliorée. Il est basé sur l'équation de
continuité incluant un débit latéral et sur la forme diffusive de
l'équation de quantité de mouvement.

⚫ avec c (célérité) et la diffusivité hydraulique définies par :

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 Modèles de propagation
⚫ Le modèle Muskingum-Cunge (1975):
⚫ L'approximation en différences finies des dérivées partielles permet
d'obtenir l'équation suivante :

⚫ c, Q et B étant variables, les quatre paramètres Ci sont aussi

variables. Ils sont recalculés à chaque pas de temps et d'espace.
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 Calage de ces modèles

⚫ Les modèles présentés possèdent de nombreux paramètres qu'il va falloir

évaluer. Certains ont une signification physique réelle et d'autres sont
purement conceptuels, pourtant, dans tous les cas, le calage à partir des
données pluie-débit est la solution la plus utilisée pour les déterminer.

⚫ HEC-HMS effectue un premier calcul de l'hydrographe à l'exutoire du

bassin versant. Il compare aussitôt cet hydrographe à l'hydrographe réel
observé. Dans le cas où ces deux hydrographes ne correspondent pas,
HEC-HMS ajuste automatiquement les différents paramètres et recalcule
l'hydrographe aval, et ce jusqu'à caler exactement les deux hydrographes.

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 Conseils pratiques

⚫ Les observations des précipitations et des ruissellements doivent provenir

d'une même crue;

⚫ Les données concernant les précipitations doivent assurer une couverture

relativement complète de tout le bassin versant;

⚫ Le volume total du ruissellement doit approximativement égaler le volume

total des précipitations. Si ce n'est pas le cas, vérifier que de l'eau ne
provient pas d'autres sources, ou au contraire que de l'eau n'est pas
évacuée par des canaux latéraux;

⚫ La durée totale des précipitations doit être supérieure au temps de

concentration du bassin versant;

⚫ La durée de l'hydrogramme aval doit être suffisamment longue pour que

son volume total soit bien égal au volume de l'hydrogramme amont.

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 Modèle de perte SCS
⚫ L’excès de précipitations Pe, est donné par :

– P: Précipitation cumulés au temps t ;

– Ia : Perte initial ;
– S: Potentiel maximum de rétention,

– Une relation empirique lie Ia et S : Ia = 0.2S

⚫ D’où :

⚫ Le potentiel S (en mm) et les caractéristiques du bassin versant sont liés par le
« Curve numbre » ou le coefficient d’indexation du sol CN (normal) :

⚫ Il est existe des tables dans la littérature qui fournissent le CN en fonction de

l’occupation du sol.
⚫ Appleid hydrologie p149 => CN(I) condition sec et CN(III) condition humide

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