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I.

Régimes des cours d’eau d’Afrique de l’Ouest et du centre

II. Hydrométrie et courbes de tarage

III. Contrôle des données hydrométriques

IV. Les écoulements annuels

V. Les étiages et les crues

VI. Reconstitution et extension des données


I. Régimes des cours d’eau d’Afrique de l’Ouest et du centre

On peut distinguer 3 régimes pour les cours d’eau d’Afrique de


l’Ouest et du Centre :

le régime tropical pur (régime simple) : une saison des pluies


suivie d’une saison sèche.
L’hydrogramme annuel possède pour les petits bassins versants, une crue
rapide et très marquée et une décrue également rapide jusqu’à un débit
très faible voire nul.

Le régime équatorial pur (régime double) : deux saisons des pluies


distinctes.
L’hydrogramme possède ici deux pointes de crue distinctes.

Le régime tropical intermédiaire (régime complexe) :


Ce régime caractérise le fonctionnement des grands bassins versants
dont les affluents possèdent des crues décalées dans le temps. La crue
sur le cours d’eau principale en est atténuée.
Régime
tropical
pur

Régime
équatorial
pur

Régime
tropical
intermédiaire
II. Hydrométrie et courbes de tarage

Section de contrôle : section pour laquelle il existe une relation simple


entre H et Q (une seule relation biunivoque Q=f(H)).
La section de contrôle peut être constituée par un seuil naturel ou
artificiel, un rétrécissement du lit, un brusque changement de pente
écoulement est critique au droit de la section de contrôle

Station de mesure des débits : il faut une section de contrôle et une


mesure des débits (journalière ou en continu).
La mesure des débits s’effectue à partir:
- de mesures de vitesses dans une section,
- de volumes sur une durée,
- de hauteurs d'
eau sur une section de contrôle.
Mesures des hauteurs d'
eau

Limnimètre
Lecture directe et ponctuelle
Limnigraphe
Enregistrement en continu
Mesures des vitesses
Mesures des vitesses
Jaugeage au moulinet ou au saumon
Mesure des champs de vitesses
Moulinet monté sur une perche
Saumon embarqué
Calcul des vitesses :
hélice est donnée par : V = aN + b
La vitesse de l'
avec V : vitesse en m/s
N : nombre de tours par seconde
a et b : constantes de calibrage fournies par le constructeur

Calcul des débits :


Quelque soit la méthode utilisée, le calcul revient à une sommation
des débits élémentaires à travers la totalité de la section
d'
écoulement.

Méthode des paraboles

Méthode des isotaches


Méthode des paraboles

Méthode des isotaches


Jaugeage au flotteur
Mesure de la vitesse superficielle (ordre de grandeur)
Vmoy=0.8*Vsurface

Jaugeage capacitif ou volumétrique


Mesure le temps de remplissage d'
un récipient (convient aux très faibles
débits)
Q = ∆V/∆
∆T

Jaugeage chimique
Mesure par dilution d'
une concentration C d'
un traceur injecté (NaCl par
exemple) à débit constant q :
Q = q*C/c
Q : débit du cous d' eau
q : débit d'
injection du produit
C : concentration du produit injecté
c : concentration du prélèvement d' eau
Courbes de tarage
La courbe Q(H) est établie
expérimentalement à partir des
différents jaugeages.
Généralement son expression est :
Q = a× H n
En fonction des conditions locales et des
différences de moyens utilisés pour réaliser
les mesures en basses et hautes eaux,
plusieurs courbes Q(H) peuvent être
définies en fonction des gammes de débit.
La courbe Q(H) peut évoluer dans le
temps en fonction des modifications de la
section de contrôle.
Il est donc impératif :
- d’effectuer des jaugeages régulièrement
- de conserver l’historique des jaugeages sur
la courbe de tarage choisie (positionnement
des couples (H;Q) avec la date de la mesure.
III. Critique des données hydrométriques

La critique des données s’effectue avant tout en comparant


les grandeurs mesurées (hauteurs, vitesses) aux valeurs
courantes et le cas échéant en vérifiant que des conditions
extraordinaires sont à l’origine de valeurs extrêmes.

Ensuite, une comparaison avec des mesures sur les cours


d’eau hydrologiquement et spatialement proches doit être
réalisée.
IV. Les écoulements annuels

Les données hydrométriques sont disponibles généralement dans des


annuaires hydrologiques (par pays et/ou par grands bassins
hydrographiques) ou auprès des services hydrologiques.
Les principales grandeurs hydrologiques étudiées sont :
- le débit moyen journalier (m3/s),,
- le débit moyen mensuel (m3/s),
- le module (débit moyen interannuel) (m3/s),
- le volume écoulé annuellement (Ve en m3),
- la lame d’eau écoulée annuellement (Le en mm),
- le débit spécifique moyen (l/s/km²),
- le coefficient d’écoulement annuel Ke= Le/P,
- le coefficient mensuel de débit (Qmois/module).
V. Les étiages et les crues

Étiage absolu : assèchement complet du cours d'


eau (cas des cours
d'
eau non pérennes).
Courbe des débits classés : courbe obtenue en rangeant les débit
journaliers par ordre décroissant, indépendamment de l' ordre
chronologique.
Cette courbe donne la valeur du débit journalier Q atteint ou dépassé x
jours ou y mois par an (débit caractéristique DCx).

DCM : débit caractéristique maximal, dépassé 10 jours par an


DC1 : débit caractéristique d'
un mois, dépassé 30 jours par an
DC3 : débit caractéristique de 3 mois, dépassé 90 jours par an
DC6 : débit caractéristique de 6 mois, dépassé 180 jours par an
DC9 : débit caractéristique de 9 mois, dépassé 270 jours par an
DCE : débit caractéristique d’étiage, dépassé 355 jours par an
DCM

DC1

DC3

DC6
DC9
DCE
VI. Reconstitution et extension des données

La corrélation entre stations hydrométriques de bassins


emboîtés :
bonne corrélation nécessaire entre les débits des différentes
stations.
Permet de rallonger la série courte d'
une station B à partir de la
série longue d'
une station A.

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