Ecoulement en Surface Libre

ECOULEMENT A SURFACE LIBRE
: Déversoir rectangulaire
SOMMAIRE
INTRODUCTION......................................................................................................................................2
I- OBJECTIFS DE LA MANIPULATION..........................................................................................3
1. Petites généralités...........................................................................................................................3
II- PRESENTATION DE LA MANIPULATION.............................................................................6
1. Schéma de détails............................................................................................................................7
1.1 Schéma de détail du seuil horizontal.....................................................................................7
1.2 Schéma de détail de l’écoulement en amont du seuil...........................................................8
III- MANIPULATION DU SEUIL HORIZONTAL..........................................................................8
IV- LE DEROULEMENT D’UNE MESURE STANDART..............................................................9
V- LE TRAVAIL DEMANDE..........................................................................................................11
1. Exploitation du tableau général des résultats obtenus...............................................................11
2. Exploitation du tableau de comparaison des débits...................................................................12
3. Réponses aux questions................................................................................................................17
3.1 Question 1..............................................................................................................................17
3.2 Question 2..............................................................................................................................19
3.3 Question 3..............................................................................................................................19
4. Interprétation................................................................................................................................20
5. Calcul de a, b, a’ et b’...................................................................................................................20
6. Question 4......................................................................................................................................23
CONCLUSION.........................................................................................................................................24
Groupe 9 INP-HB / ESTP / IC1 Page 1

ECOULEMENT A SURFACE LIBRE : Déversoir rectangulaire
INTRODUCTION
L’eau comme on le dit souvent est source de vie, cependant, elle demeure aussi
source de malheur dans la mesure où elle provoque des catastrophes naturelles
telles que les inondations et les glissements de talus.
Pour éviter ce genre de catastrophe, il nous faut dimensionner des collecteurs dans
le but de drainer les eaux de pluie. Le problème majeur qui se pose est de
déterminer le débit qui va passer dans nos collecteurs enfin de pouvoir évacuer sans
problème la quantité d’eau arrivante. Cette raison est l’une desquelles l’ECOLE
SUPERIEURE des TRAVAUX PUBLICS fait faire le TP sur l’écoulement à
surface libre à ses élèves dans le but de leurs donner une formation de pointe.
C’est d’ailleurs dans cette optique que nous avons effectué le jeudi 23 mai 2019
notre part au laboratoire d’hydraulique et dont le thème est : « Ecoulement à
surface libre ».
Nous aurons pour souci d’étudier les différents paramètres hydrauliques de

l’écoulement à surface libre de l’eau dans un canal avec un seuil horizontal.

I- OBJECTIFS DE LA MANIPULATION
1. Petites généralités
La mesures des débits en rivière ou canaux peut être réalisée sous deux formes :
 par mesure directe :
On utilise alors la définition hydraulique d’un débit volumétrique, à savoir que le

débit Q d’un écoulement à travers une section transversale S de l’écoulement est
égal au produit de la vitesse moyenne V de cet écoulement par la section S :
Q = V.S avec Q en m3/s , V en m/s et S en m²
Pour tenir compte de l’inégale répartition des vitesses dans la section totale S de
l’écoulement, on découpera celle-ci en une somme d’élément ds en supposant alors
que la vitesse locale sur chaque élément est constante égale à v.
Alors le débit total sera calculé par la relation : Q = ∫ dQ = ∬ v . ds
 par la mesure indirecte :
On intercale dans l’écoulement un obstacle de forme étudiée qui aura pour effet de
provoquer une modification d’écoulement permettant la mesure directe du débit de
l'écoulement dès lors que l'obstacle est étalonné.
Le seuil horizontal, intercalé dans l'écoulement, provoquera une modification des

caractéristiques de celui-ci :
Il existe cependant de nombreux obstacles comme celui généralement désigné sous

le terme de seuil épais. Le seuil horizontal que nous allons étudier dans cette
manipulation se range dans cette catégorie.

2. Les objectifs de la manipulation
Le seuil horizontal, intercalé dans l’écoulement, provoquera une modification des

caractéristiques de celui-ci :
 On assiste à une modification de la surface libre

 On peut aisément vérifier que les paramètres hydrauliques de l’écoulement
(sa vitesse, son énergie, le tirant d’eau, …..) sont également modifiés.
On démontre que si on désigne par H le tirant d’eau existant en amont de l’obstacle

(ici le seuil horizontal), par l la largeur de l’écoulement, le débit Q de l’écoulement
est donné par la relation suivante :
2
Q= l√ 2 g H2/3 (1)
3 √3
Cette relation est une relation simplifiée : en la relation (1) suppose que la vitesse
d’approche V0 moyenne de l’écoulement en amont du seuil horizontal peut être
négligée.
Dans le cas où la vitesse moyenne d’approche V 0 de l’écoulement sur l’obstacle

n’est pas négligée, alors la relation (1) est remplacée par la relation suivante :
Q = lh √ hg (2)
Dans le quelle h est le tirant d’eau de l’écoulement au-dessus du seuil horizontal.
En faisant varier le tirant d’eau H en amont du seuil, et en mesurant à chaque fois,

la valeur du débit Q de l’écoulement par l’utilisation d’un compteur
V
 soit le calcul de Q par celui du rapport t , V = volume d’eau écoulé au
niveau du compteur pendant la durée t .

 nous vérifierons que la loi Q = f(h) est une relation de type monôme telle
que : Q = a Hb . (3)
les mesures ainsi réalisées nous permettrons de comparer les valeurs obtenues pour
a et b à celles de la relation (1).
D’autre part, la relation (1) étant issue de l’application du théorème de Bernoulli,

nous allons :
 Vérifier l’application de ce théorème

 Quantifier l’approximation faite en négligeant la vitesse d’approche V0
(étude de la relation (2) ).
Enfin, la surface libre étant modifiée, nous pourrons aborder le comportement des
fluides en écoulement varié et faire apparaitre les notons d’énergies et de hauteur
critique d’écoulement.
Nous constaterons en effet que les caractéristiques de l’écoulement, lorsqu’il
franchit le seuil, sont modifiées pour atteindre pour atteindre une valeur minimale
de l’énergie spécifique.
Figure 1 : Schéma type d'un canal

Figure 2 : Photo du canal
II- PRESENTATION DE LA MANIPULATION
Le seuil horizontal sera installé dans un canal vitré. Le principe de fonctionnement

est le suivant :
 Un groupe électropompe va aspirer l'eau contenue dans le réservoir pour la

refouler à travers une canalisation placée sous le canal, et équipée d'une
vanne à opercule permettant le réglage du débit, puis d'un compteur
volumétrique permettant la détermination du débit refoulé.
 Le débit d'eau arrive ainsi en tête du canal, d'abord dans une chambre de
tranquillisation équipée d'un nid d'abeilles et d'une vanne à battant réglable,
tout cet équipement étant destiné à tranquilliser le flot de l’écoulement.
 L'écoulement de débit Q emprunte ensuite un canal, de largeur l, à parois

vitré et équipé d'un chariot mobile sur rails surmonté d'une pointe
limnométrique (règle, vernier et pointe de contact avec la surface de l’eau).

 L'écoulement arrive alors sur l'obstacle constitué par le seuil horizontal qui
sera bien calé, puis s'écoule en aval de celui-ci pour retomber finalement
dans le réservoir après avoir franchi une vanne persienne (dont le rôle
pourrait être de régler à volonté la hauteur d'eau en aval de l’obstacle).
Il s'agit donc d'un circuit fermé.
1. Schéma de détails
1.1 Schéma de détail du seuil horizontal
On notera :
H = ZM - Zn : tirant d’eau en amont du seuil

H = ZN – Zn : tirant d’eau sur le seuil
P = Zn – Zm : pelle du seuil horizontal

L = longueur du seuil horizontal
1.2 Schéma de détail de l’écoulement en amont du seuil
Soit la section transversale de l’écoulement de débit Q, section Mm. L’écoulement

de débit Q, en amont du seuil, au droit de la section transversale Mm, est tel que la
vitesse moyenne V0 est égale au rapport du débit Q par la section de l’écoulement,
soit :
Q Q
V0 = S = ( p+ H ) . l
0
V
Avec Q = t mesuré au compteur et l la largeur du canal.
III- MANIPULATION DU SEUIL HORIZONTAL
Pour mettre en route l’installation, on a procédé selon les étapes suivantes :

a) On a vérifié que le réservoir est plein d'eau.

b) On a vérifié que le seuil horizontal était bien calé et qu'il était bien
horizontal (usage éventuel d'un niveau à bulles).
c) On a vérifié que la vanne persienne à l'aval du canal était bien ouverte.
d) On a vérifié que la vanne à opercule, située après la pompe était bien
fermée.
e) On a mesuré les côtes du radier du canal notée Z m et du radier du seuil qui
est notée Zn et dont les valeurs sont mentionnées respectivement dans les
colonnes 1 et 4.
f) On a mis en route l'électropompe en appuyant sur le bouton de couleur
noire sur le boîtier de discontacteur.
g) On a ouvert doucement la vanne à l'aval de la pompe, jusqu'à ce que
l'écoulement dans le canal atteigne une cote Z M maximale et compatible
avec les dimensions du canal utilisé.
Remarque générale : Lorsque nous constations un fonctionnement anormal

de l’installation, nous appuyions immédiatement sur le bouton de couleur
rouge pour arrêter la pompe avant de prévenir l’encadreur.
IV- LE DEROULEMENT D’UNE MESURE STANDART
À la suite du préparatif réalisés dans le paragraphe précédent, on procèdera de la

manière suivante :
a) On mesure la côte ZM en utilisant la pointe limnométrique du chariot mobile,

tout en prenant soin de réaliser cette mesure toujours dans la même section
en amont du seuil.

b) On mesure de même la cote ZN à la pointe limnométrique, et on note en

observation si la surface libre de l'écoulement au-dessus du seuil est
horizontale ou non.
En effet, l’utilisation de la formule (1) suppose que les points N et M constituant la

surface libre de l’écoulement au-dessus du seuil sont dans un même plan
horizontal.
c) On recommence si possible ces mesures pour vérifications.
d) Au même moment un d’entre nous se chargeait de mesurer le débit Q de

l'écoulement au compteur en faisant le rapport du volume d'eau écoulée V
peut pendant la durée t du chronomètre.
e) Nous avons vérifié la mesurer du débit Q.
f) Nous avons reporté les mesures et les observations sur le tableau des
résultats obtenus.
g) En fermant alors doucement la vanne à l'aval de la pompe, on a fait
descendre légèrement la côte ZM de l’écoulement.
h) On a attendu quelques instants que le nouvel écoulement se soit stabilisé.
i) On a ainsi recommencé la procédure au a) une douzaine de fois.
On n’a pas oublié lors de chaque série de mesures, d’évaluer les incertitudes
concernant chacune des mesures effectuées. Ces incertitudes nous ont permis
d’apprécier le degré de validité :
 Des mesures (dépendant de la précision du matériel)

 Des paramètres physiques calculés à partir de ces mesures par l’utilisation de
relations théoriques.
Ces calculs d’incertitudes apparaitront sur l’exploitation graphique de la

manipulation.

V- LE TRAVAIL DEMANDE
1. Exploitation du tableau général des résultats obtenus.
Nous avons utilisé le tableau général des résultats obtenus de la manière suivante :
 Colonnes 1 et 4 : mesure définitive des côtes de radier et de seuil.

 Colonne 7 : calcul de la pelle du seuil, notée p = col 4 - col 1
 Colonnes 2 et 5 : on reporte dans ces colonnes la valeur des côtes de la
surface libre de l'écoulement en amont du Seuil (Z) et sur le seuil ( Z ).
 Colonnes 3 et 6 : calcul des tirants d’eau H et h, de l'écoulement, en amont
et sur le seuil.
 Colonnes 8 et 9 : on reporte dans ces colonnes le volume écoulé V au
compteur (V est la différence des index) Pendant la durée t mesurée au
chronomètre.
 Colonne 10 : calcul du débit mesuré de l’écoulement.
V
Le débit Q figurant dans la colonne 10 étant égale à : Q = t (en l / s).
 Colonnes 11, 12,13 : on fera figurer dans ces colonnes et respectivement les
calculs d'incertitude des grandeurs H, h, Q
Dans ce tableau, les calculs que nous avons eu à faire sont :
 La pelle : p=Z n−Z m dans la colonne 7

 Tirants d’eau : H=Z M−Z m et h=Z N−Z n dans la colonne 3
V
 Débit :Q= t dans la colonne 10
 Les incertitudes ∆ H , ∆ h et ∆ Q respectivement dans les colonnes 11, 12 et 13.

ΔH =Δ h=2 × Δe avec Δe , l'erreur de lecture sur la règle et cela s'obtient par la
démonstration suivante : Hr=L 2−L1 et H m=( L 2−e)−(L1−e) des deux relations

nous déduisons que :
∆ H =Hr−Hm=L 2−L 1−L 2+ L1+2 × Δe=2× Δe
D’où H=2× e
On prendra e=0.01 d'où H=±0 . 02 cm
Pour le débit Q, l’erreur de lecture étant effectuée sur le volume et le temps

mesurés.
V 2−V 1 +∆ α
On a : Q r=¿ etQ m= t −t +∆ i de ces deux relations nous tirons que
2 1
¿=¿ 0.01 L
¿ 0.1 s  ¿=0.1l/s
¿ ± 0 .1 l/s
Ainsi l'erreur commise à la lecture des débits est de l'ordre de 1dl (1 décilitre).
L’ensemble des résultats est consigné dans un tableau intitulé ‘’TABLEAU I’’ .
2. Exploitation du tableau de comparaison des débits
A l'issue des mesures réalisées sur une ligne du tableau général, on reporte dans le
tableau de comparaisons des débits (TABLEAU II) les valeurs de :
h
 Colonne 1 : calcul de y = H
P
 Colonne 2 : calcul de = H
y et  caractérisant la configuration géométrique de l'écoulement sur le seuil et

jouant un rôle important dans le choix des formules annoncées en II :

 Colonne 3 : calcul de v0, vitesse moyenne de l'écoulement en amont du seuil,

Q Q
soit v0 = S = l(H+ p)
 Colonne 4 : calcul de V0, vitesse moyenne de l'écoulement sur le Seuil, soit

Q Q
v0 = S = lh
 Colonne 5, 6, 7 : Calcul des débits de l'écoulement sur le seuil,

Avec :
Q, colonne 5 : calculé par Q = v/t déjà effectué
Q1, colonne 6 : calculé à l'aide de la relation
Q2, colonne 7 : calculé à l'aide de la relation
Colonne 8 et 9 : calcul des incertitudes relatives à la détermination de Q1 et Q2.

v
Colonne 5 : Q = t en l/s.
2
Colonne 6 : Q1 = l √ 2 g H3/2 en l/s.
3 √3
Colonne 7 : Q2 = l h √ gh en l/s.


Tableau 1: Tableau général des résultats obtenus
Zm ZM H Zn ZN h p V t Q ΔH Δh ΔQ
cm cm cm cm cm cm cm l s l/s cm cm l/s
N° 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
1 26,1 53,3 15,2 38,1 48,8 10,7 12 5 0,36 13,888889 ±0.02 0,1 ±0.1
2 26,1 52,4 14,3 38,1 48 9,9 12 5 0,42 11,904762 ±0.02 0,1 ±0.1
3 26,1 52,2 14,1 38,1 47,9 9,8 12 5 0,43 11,627907 ±0.02 0,1 ±0.1
4 26,1 52 13,9 38,1 47,7 9,6 12 5 0,45 11,111111 ±0.02 0,1 ±0.1
5 26,1 51,4 13,3 38,1 47,3 9,2 12 5 0,5 10 ±0.02 0,1 ±0.1
6 26,1 50,5 12,4 38,1 46,4 8,3 12 5 0,58 8,6206897 ±0.02 0,1 ±0.1
7 26,1 49,1 11 38,1 45,2 7,1 12 5 0,74 6,7567568 ±0.02 0,1 ±0.1
8 26,1 43,2 5,1 38,1 41,9 3,8 12 5 1,49 3,3557047 ±0.02 0,1 ±0.1
Tableau 2 : Tableau de comparaison des débits

y=
a=
V0 v0 Q Q1 Q2 Q1 Q2
m/s m/s l/s l/s l/s l/s l/s
N° 1 2 3 4 5 6 7 8 9
1 0,7039474 0,7894737 0,1469724 0,2917834 13,888889 17,851164 19,369291 ±0.1 ±0.1
2 0,6923077 0,8391608 0,118015 0,2586586 11,904762 16,289405 17,238157 ±0.1 ±0.1
3 0,6950355 0,8510638 0,1070091 0,2545792 11,627907 15,948867 16,977634 ±0.1 ±0.1
4 0,6906475 0,8633094 0,0869093 0,2451431 11,111111 15,610735 16,460571 ±0.1 ±0.1
5 0,6917293 0,9022556 0,0854 0,2258611 10 14,610956 15,442578 ±0.1 ±0.1
6 0,6693548 0,9677419 0,0852573 0,2018897 8,6206897 13,153269 13,232905 ±0.1 ±0.1
7 0,6454545 1,0909091 0,0825001 0,1678697 6,7567568 10,98981 10,469491 ±0.1 ±0.1
8 0,745098 2,3529412 0,0811919 0,1121372 3,3557047 3,4694164 4,0993353 ±0.1 ±0.1

3. Réponses aux questions

3.1Question 1
 Travail demandé
Dans cette partie, nous allons construire les courbes représentatives de :
 Q1 en fonction de H
 Q en fonction de H
 Q2 en fonction de h
 Q en fonction de h
 Le tracé des différentes courbes demandées

 Quadrant I
Les courbes du cadrant 1

20
18
16
14
12
Q1 =f(H)
10
Q = f(H)
8
0
4 6 8 10 12 14 16

 LES COURBES DU QUADRANT II
25
20
15
Q2 = f(H)
Q = f(H)
10
0
4 6 8 10 12 14 16
 En ce qui concerne les quatre courbes tracées, faut-il dire que ces courbes ont en
générale l’allure d’une droite. Ce qui signifie que les débits Q1,Q2 et Q varient
linéairement en fonction des tirants d’eau H et h. Ces courbes traduisent
également les résultats obtenus dans les tableaux, vue les différents décalages
entre ces courbes. Ces décalages sont les incertitudes qui à leurs tours mettent
en exergue les pertes de charges au cours de l’écoulement.
 On constate que les valeurs expérimentales Q donnent de grands débits par

rapport aux valeurs théoriques Qi donc pour une section donnée, la vitesse
augmente, de même que l'énergie produite.

3.2Question 2
 h en fonction de H
h=f(H)
12
10
8
h en cm
0
4 6 8 10 12 14 16
H en cm
3.3Question 3
Représentons les points M (Q ; H )et N (Q ; h) sur une courbe logarithmique.
M(Q;H) et N(Q;h)
16
14
12
10 Q = f(H)
Q = f(h)
8
0
2 4 6 8 10 12 14 16

4. Interprétation
 Dans le tableau général des résultats obtenus, les tirants d’eau en amont et sur le
seuil décroissent avec le débit d’eau dans le canal. Ce qui signifie que le d’eau
qui s’écoule dans le canal est fonction de la section de celui-ci.
 Dans le tableau des comparaisons des détails, on constate que la vitesse

moyenne de l’écoulement en amont du seuil est toujours inférieure à celle de
l’écoulement sur le seuil. Cela s’explique par le fait que l’équation de continuité
dans les sections stipule que le débit se conserve dans chaque section traversée.
De ce fait, comme la section en amont du seuil est supérieure à celle qui se
trouve sur le seuil, alors la relation de départ est vérifiée.
 Cependant les débits Q, Q1 et Q2 sont tous différents. Cela s’explique par le fait
qu’il ait des pertes de charges au cours du trajet. D’où l’importance de
déterminer les valeurs des incertitudes ∆Q1 et ∆Q2.
 De plus, la courbe représentative de h en fonction de H. Cette courbe a l’allure

d’une droite. Ce qui veut dire les variations de H et de h se font de façon de
linéaire.
 Pour les différentes courbes, la remarque générale qui se dégage est que plus les
tirants d’eau ne sont importants, plus les débits n’augmentent.
Les tirants d’eau au seuil et en amont sont quasi-proportionnels.
5. Calcul de a, b, a’ et b’
A partir des relations Q=a . H b et Q=a' . hb ' , nous prendrons les valeurs successives
de Q deux à deux pour ainsi obtenir le système d'équations suivant à partir duquel
on déterminera les valeurs a, b, a', b'.
Soient les équations suivantes :

{
bi
Q i=ai × H i ( Eq 1)
b
Q i+1=ai × H i+1 (Eq 2)
i
Eq1 Qi H ib i
lnQi −ln Q i+1
=≻ = =≻ bi = et connaissant la valeur de b i on pourra
Eq2 Qi+1 H i+1 b
ln H i −ln H i+1
i
déduire celle de a i . Ensuite, on fait la moyenne desa i et bi pour ainsi trouver les
valeurs de a et de b . Les différentes valeurs sont mentionnées dans le tableau
suivant :
en l/s en m
13,888889 0,152 1,62E+00 2,52557435

11,904762 0,143 3,07E-01 1,67063812
11,627907 0,141 5,93E+00 3,1823129
11,111111 0,139 1,24E+00 2,38778406
10 0,133 7,18E-01 2,11824123
8,6206897 0,124 6,01E-01 2,03355293
6,7567568 0,11 5,04E-02 0,91052743
3,3557047 0,051
∑ ai 1,49412635
i=1
a= =¿ a=¿
7
7
∑ bi 2.118
i=1
b= =¿ b=¿
7
{ Qi=a' i × hib ' i( Eq' 1)

Qi+1=a' i × hi+1 (Eq' 2)
b' i

b 'i
Eq' 1 Q h ln Qi −ln Q i+1
=≻ i = i b' =≻ b ' i= et connaissant la valeur de b ' i on pourra
Eq' 2 Q i+ 1 hi +1 ln hi −ln hi +1
i
déduire celle de a ' i . Ensuite, on fait la moyenne desa ' i et b ' i pour ainsi trouver les
valeurs de a ' et de b ' . Les différentes valeurs sont mentionnées dans le tableau
suivant :
Qi hi a'i b'i
13,888889 10,7 0,01260919 1,98369186

11,904762 9,9 0,00586277 2,31773468
11,627907 9,8 0,00758576 2,20484761
11,111111 9,6 0,00411196 2,47559822
10 9,2 0,0407857 1,44169915
8,6206897 8,3 0,03174779 1,56007263
6,7567568 7,1 0,07527203 1,11964206
3,3557047 3,8 0,01260919 1,98369186
∑ a' i 0,02542503
a ' = i=1 =¿ a' =¿
7
∑ b 'i 1,87189803
b ' = i=1 =¿ b ' =¿
7
On constate que :
 La valeur expérimentale de a est supérieure à la valeur théorique .
 La valeur expérimentale de b est supérieure à la valeur théorique .
 La valeur expérimentale de a’ est supérieure à la valeur théorique .
 La valeur expérimentale de b' est inférieure à la valeur théorique .

6. Question 4
L’énergie spécifique(E) ou charge spécifique dans une section transversale

mouillée est la valeur moyenne de l’énergie des molécules du liquide de cette
section par unité de poids du liquide, cette énergie étant rapportée à l’axe horizontal
passant par le point le plus bas de la section. L’énergie spécifique est donc
homogène à une longueur.
Pour un canal donné la hauteur critique est donc celle correspondante :

 Au débit maximal pour une énergie spécifique donnée.
 A l’énergie spécifique minimale pour un débit donné.
Lorsque la profondeur h prend la valeur hc (hauteur critique) on dit que le régime

critique est atteint ; La surface libre occupe alors le niveau critique

CONCLUSION
Au terme de notre analyse, nous pouvons retenir que la détermination du débit de

l’eau en écoulement à surface libre peut se faire par la méthode directe en
introduisant un seuil horizontal. Celui-ci modifiera les paramètres hydrauliques de
l’eau à savoir sa vitesse, son débit, son énergie, son tirant etc.…
Aussi, cette étude nous a-t-elle permis de comprendre le phénomène d’écoulement

à surface libre des fluides en particulier l’eau et donc d’appréhender en tant que
techniciens les réalités qui peuvent s’ouvrir à nous dans l’exécution de tous les
travaux qui ont trais avec notre filière. Nous pouvons citer l’exécution de canaux
(caniveaux, etc.) servant à desservir la voirie, les lieux d’habitation par rapport aux
eaux de ruissellement, aux eaux usées. Mais les résultats expérimentaux fournissent
des valeurs plus grandes compte tenue de l’emplacement du seuil.

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ECOULEMENT A SURFACE LIBRE

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Nous aurons pour souci d’étudier les différents paramètres hydrauliques de

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On utilise alors la définition hydraulique d’un débit volumétrique, à savoir que le

Q = V.S avec Q en m3/s , V en m/s et S en m²

Alors le débit total sera calculé par la relation : Q = ∫ dQ = ∬ v . ds

 par la mesure indirecte :

Le seuil horizontal, intercalé dans l'écoulement, provoquera une modification des

Il existe cependant de nombreux obstacles comme celui généralement désigné sous

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2. Les objectifs de la manipulation

Le seuil horizontal, intercalé dans l’écoulement, provoquera une modification des

 On assiste à une modification de la surface libre

On démontre que si on désigne par H le tirant d’eau existant en amont de l’obstacle

Dans le cas où la vitesse moyenne d’approche V 0 de l’écoulement sur l’obstacle

Dans le quelle h est le tirant d’eau de l’écoulement au-dessus du seuil horizontal.

En faisant varier le tirant d’eau H en amont du seuil, et en mesurant à chaque fois,

niveau du compteur pendant la durée t .

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D’autre part, la relation (1) étant issue de l’application du théorème de Bernoulli,

 Vérifier l’application de ce théorème

Figure 1 : Schéma type d'un canal

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Figure 2 : Photo du canal

II- PRESENTATION DE LA MANIPULATION

Le seuil horizontal sera installé dans un canal vitré. Le principe de fonctionnement

 Un groupe électropompe va aspirer l'eau contenue dans le réservoir pour la

 L'écoulement de débit Q emprunte ensuite un canal, de largeur l, à parois

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Il s'agit donc d'un circuit fermé.

1.1 Schéma de détail du seuil horizontal

H = ZM - Zn : tirant d’eau en amont du seuil

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L = longueur du seuil horizontal

1.2 Schéma de détail de l’écoulement en amont du seuil

Soit la section transversale de l’écoulement de débit Q, section Mm. L’écoulement

III- MANIPULATION DU SEUIL HORIZONTAL

Pour mettre en route l’installation, on a procédé selon les étapes suivantes :

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Remarque générale : Lorsque nous constations un fonctionnement anormal

IV- LE DEROULEMENT D’UNE MESURE STANDART

À la suite du préparatif réalisés dans le paragraphe précédent, on procèdera de la

a) On mesure la côte ZM en utilisant la pointe limnométrique du chariot mobile,

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b) On mesure de même la cote ZN à la pointe limnométrique, et on note en

En effet, l’utilisation de la formule (1) suppose que les points N et M constituant la

c) On recommence si possible ces mesures pour vérifications.

d) Au même moment un d’entre nous se chargeait de mesurer le débit Q de

 Des mesures (dépendant de la précision du matériel)

Ces calculs d’incertitudes apparaitront sur l’exploitation graphique de la

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1. Exploitation du tableau général des résultats obtenus.

 Colonnes 1 et 4 : mesure définitive des côtes de radier et de seuil.

Dans ce tableau, les calculs que nous avons eu à faire sont :

 La pelle : p=Z n−Z m dans la colonne 7

 Les incertitudes ∆ H , ∆ h et ∆ Q respectivement dans les colonnes 11, 12 et 13.

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ΔH =Δ h=2 × Δe avec Δe , l'erreur de lecture sur la règle et cela s'obtient par la

démonstration suivante : Hr=L 2−L1 et H m=( L 2−e)−(L1−e) des deux relations

Pour le débit Q, l’erreur de lecture étant effectuée sur le volume et le temps

2. Exploitation du tableau de comparaison des débits

y et  caractérisant la configuration géométrique de l'écoulement sur le seuil et