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L’ETUDE D’ IMPACT

ENVIRONNEMENTAL ET
SOCIAL DE LA TOUR F

Présenté par BA Thierno Alassane et BARRY Mohamed


I- I- L’IDENTIFICATION

II- LES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX

III- LES MESURES D’ATTENUATION ET DE


TOU BONIFICATIONS

RF IV- LIENS: LES MESURES, LE DEVELOPPEMENT


DURABLE

V- L’EMPRUNTE CARBONE

VI- CADRE REGLEMENTAIRE ET INSTITUTIONEL


I- L’IDENTIFICATION DU PROJET DE
LA TOUR F
I. Identification du projet
1. DESCRIPTION DU PROJET
Le projet consiste en une tour de grande hauteur, qui sera la plus haute tour
d’Afrique, destinée à accueillir entre autres : des services administratifs, des bureaux,
un auditorium, des espaces destinés aux cérémonies protocolaires et médiatiques. La
tour F classée parmi les Immeubles de Très Grande Hauteur (ITGH) sera une
première en Afrique. Avec une emprise au sol de 1100 m2, elle culminera à 404 m à
la date d’échéance prévue le 27mars 2025, soit cinq (05) années de travaux.
I. Identification du projet
1. DESCRIPTION DE SON ENVIRONNEMENT

 Lieu : Abidjan, commune du plateau

 Parcelle : 1,3 hectare

 Nord : L’avenue du commandement


supérieur de la gendarmerie
 Sud : La tour B
 Ouest : La tour E
 Est : L’avenue Jean-Paul II
NON VIVANTS
Hydrographie - Lagune Ebrié (aucun contact direct)

- Sur le canal terminal


- Géologie = celle du bassin sédimentaire
Sous-sol
- 25 < Nappe phréatique < 28 m de profondeur

de sable,
de sable argileux,
Sol 0 m < Couche de graveleux latéritique, < 80 m de profondeur
d’argile
d’argile sableuse
- bâtiments gouvernementaux,
Infrastructures - restaurants haut de gamme,
- Edifices emblématiques
VIVANTS

Faune et Flore animaux domestiques, reptiles, des chauves-souris, arbuste (decoration)


- moins peuplée 10 000 habitants,
Humains
- Sa densité démographique 2535hab/km2.
Les Conditions
Climatiques
L’année
La précipitation moyenne : 1441 mm
Janvier: 57 mm sec >> mois
Juin: 266 mm importantes >>

Mars : 27.2 °C >> chaud.


Aout : 24.1 °C >> froid.
II- LES IMPACTS
ENVIRONNEMENTAUX
II. LES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
1. LES IMPACTS DU PROJET EN PHASE PRÉPARATOIRE ET DE CONSTRUCTION
1.1 IMPACTS POSITIFS DU PROJET

1.1.1 LES IMPACTS POSITIFS SUR LES NON-VIVANTS


Aucun n’impact positif significatif n’est à signaler sur :
 Le climat
 Le relief global
 La géologie
 Le sol
 Les eaux de surface
 Les eaux souterraines
1.1.2 LES IMPACTS POSITIFS SUR LES VIVANTS
Pas d’impact positif sur la faune et la flore
Cependant, le projet dans sa phase préparatoire presente des impacts positifs comme:
 Création d’emplois temporaires pour les jeunes
 Développement d’activités génératrices de revenus
II. LES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
1.2. LES IMPACTS NEGATIFS DU PROJET

1.2.1 LES IMPACTS NÉGATIFS SUR LES NON-VIVANTS

Nous pouvons mentionner :


- Une augmentation des risques d’érosion des sols due aux travaux de fouilles et d’ouverture des
tranchées.

- La contamination des sols due aux déversements inopinés de laitance du béton lors des travaux

- La pollution de l’air et des sols due aux usages d’hydrocarbures

- La production de déchets comme les rebuts de chantier, les emballages plastiques, des
récipients vide, etc…
II. LES IMPACTS ENVIRONNEMENTAUX
1.2. LES IMPACTS NEGATIFS DU PROJET
1.2.2 LES IMPACTS NEGATIFS SUR LES VIVANTS

Ce sont :

 Des nuisances sonores provoquées par les travaux du chantier. Comme les engins de chantier,
l’usage d’appareils bruyant comme les perceuses, les marteaux piqueurs, etc…
- La fermeture et la déviation de certaines voies pendant la durée des travaux.
- Des épidémies de grippe dues à la poussière dégagée sur les chantiers et d’autres infections par
voies respiratoires dues aux polluants rejetés dans l’atmosphère comme (NO, CO).
III- LES MESURES
D’ATTENUATION ET DE
BONIFICATIONS
Mesures de Bonification et d’atténuation pour
les vivants
 Legardiennage, l’exécution manuelle de terrassement ou de
désherbage ponctuel par les sans-emplois de la localité
 Sensibilisation des riverains
 Campagnes de vaccination 
 Des engins et équipements de bonne qualité et émettant peu de
bruits
 Information et sécurité routière
Mesures de Bonification et d’atténuation pour
les non vivants
 Aménager des aires étanches :
• le stockage de produits polluants
• le stationnement des véhicules et machines de chantier
• le stockage des déchets du chantier
 Remplacer le vieux matériel
 Organiser des collectes périodiques des déchets
IV- LIENS: LES MESURES, LE
DEVELOPPEMENT DURABLE
LIENS: LES MESURES, LE
DEVELOPPEMENT DURABLE
LES MESURES

• l’atteinte des objectifs du développement LE DEVELOPPEMENT DURABLE


durable
• « faim ‘’ Zéro ‘’ » et « pas de
• La réduction du taux de chômage et l’
pauvreté ».
accroissement de l’activité économique
locale • « Eau propre et assainissement »,
« vie aquatique », « vie terrestre »
• La réduction de la contamination des
sols, de l’air et de l’eau par les produits Progresser • « industrie, innovation et
nuisibles des chantiers. infrastructure ».
• la sécurité des populations tout en leur
offrant de nouvelles infrastructures, donc
de nouvelles commodités et possibilités
V- L’EMPRUNTE CARBONE
V. EMPREINTE CARBONE
Définition:
L’empreinte carbone est un indicateur qui vise à mesurer l’impact d’une activité sur
l’environnement, et plus particulièrement les émissions de gaz à effet de serre liées à cette
activité. Elle peut s’appliquer à un individu (selon son mode de vie), à une entreprise
(selon ses activités) ou un territoire.
Cet impact est généralement exprimé en dioxyde de carbone équivalent au C02.

Calcul des Empreintes Carbone des Matériaux

Quantité GES = Quantité Consommée × Facteur Emission Physique


DETERMINATION DE L’EMPRUNTE CARBONE

Bilan Carbone = x/2 + w’ + y + z’


Où :

x est la quantité d’éq. C émise lors de la construction initiale de l’ouvrage. Cette quantité est amortie sur la
durée de vie de l’ouvrage.

w’ est la quantité d’éq. C émise lors de la démolition

y est la quantité d’éq. C émise lors de la construction neuve

z’ est la quantité d’éq. C émise en fonctionnement lors de la vie en œuvre de l’ouvrage.


VI- CADRE REGLEMENTAIRE
ET INSTITUTIONEL
CADRE INSTITUTIONNEL ET RÉGLEMENTAIRE DU PROJET DE CONSTRUCTION DE LA TOUR F

• Le cadre règlementaire et institutionnel de ce Projet intègre les règles et procédures applicables aux études
relatives à l’impact environnemental des projets de développement tels que définis par les textes ivoiriens et les
procédures de la Banque mondiale en matière d’évaluation environnementale et sociale.

CHAPITRE 1 : L'ENVIRONNEMENT NATUREL

Section 1 : Le sol et le sous-sol


Article 10 : Le sol et le sous-sol constituent des ressources naturelles à préserver de toutes formes de dégradation
et dont il importe de promouvoir l'utilisation durable.
L'usage du sol et du sous-sol doit être fait en respectant les intérêts collectifs attachés à leur préservation. A ce
titre, le droit de propriété doit être exercé sans qu'il nuise à l'intérêt général.
Les statuts du sol doivent établir les droits et les obligations du titulaire vis-à-vis d'une protection du sol.
Section ii : L’Air
• Article 20 : Les immeubles, les installations classées, les véhicules et engins à moteur, les activités industrielles,
commerciales, artisanales ou agricoles, détenus ou exercées par toute personne physique ou morale doivent être
conçus et exploités conformément aux normes techniques en vigueur en matière de préservation de l'atmosphère
CHAPITRE II : L'ENVIRONNEMENT HUMAIN

• Article 29 : Tous les engins doivent être munis d'un avertisseur sonore conforme à un type homologué par
les services compétents et ne doivent pas émettre de bruit susceptible de causer une gêne aux usagers de la
route et aux riverains.

• Article 30 :

• En agglomération, l'usage des avertisseurs sonores n’est autorisé qu'en cas de besoin absolu pour donner
les avertissements nécessaires aux autres usagers de la route. La nuit, les signaux sonores ne doivent être
utilisés qu'en cas de nécessité absolue.
Article 39 : Tout projet important susceptible d'avoir un impact sur l'environnement doit
faire l'objet d'une étude d'impact préalable. Il en est de même des programmes, plans et
politiques pouvant affecter l'environnement. Un décret en précisera la liste complète.
Tout projet fait l'objet d'un contrôle et d'un suivi pour vérifier la pertinence des prévisions
et adopter les mesures correctives nécessaires.

• Article 40 : L'Etude d'Impact Environnemental (EIE) comporte au minimum :

• Une description de l'activité proposée ;

• Une description de l'environnement susceptible d'être affecté y compris les renseignements spécifiques
nécessaires pour identifier ou évaluer les effets de l'activité proposée sur l'environnement ;

• Une liste des produits utilisés le cas échéant ;


• Une description des solutions alternatives, le cas échéant ;

• Une évaluation des effets probables ou potentiels de l'activité proposée et des autres solutions possibles sur

l'environnement, y compris les effets directs, indirects, cumulatifs à court, à moyen et long terme ;

• L’identification et la description des mesures visait, atténuer les effets de l'activité proposée et les autres

solutions possibles, sur l’environnement, et une évaluation de ces mesures ;

• Une indication des lacunes en matière de connaissance et des incertitudes rencontrées dans la mise au point de

l'information nécessaire ;

• Une indication sur les risques pour l'environnement d'un Etat voisin dus à l'activité proposée ou aux autres

solutions possibles ; - Un bref résumé de l'information fournie au titre des rubriques précédentes ;

• La définition des modalités de contrôle et de suivi réguliers d'indicateurs environnementaux avant (état initial),

Pendant le chantier, durant l'exploitation de l'ouvrage ou de l'aménagement et le cas échéant, après la fin de

l'exploitation (remise en état ou réaménagement des lieux) ;


• Une estimation financière des mesures préconisées pour prévenir, réduire ou compenser les

effets négatifs du projet sur l'environnement et des mesures de suivi et contrôle réguliers

d'indicateur environnementaux pertinents.

• Article 79 : Sont interdits :

• Tous déversements, écoulements, rejets ou dépôts de toutes natures susceptibles de provoquer ou d'accroître la

pollution des eaux continentales, lagunaires et maritimes dans les limites territoriales ;

• Toute exploitation illégale, dégradante et/ou non réglementée ;

• Toute émission dans l'atmosphère de gaz toxiques, fumée, suie, poussière ou toutes autres substances chimiques

non conformes à la réglementation en vigueur


FIN

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