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Introduction

L’étude d’impact d’un projet d’infrastructure en Algérie, se fait conformément au :

Décret exécutif n° 90-78 du 27 février 1990 relatif aux études d'impact sur
l'environnement.

Présentation du site du projet

IBEN ZIAD

Tronçon traversant la
forêt de CHATTABA
Les effets du projet sur
l’environnement seront
plus importants

AIN SMARA

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I. Présentation du projet :

Le projet de réhabilitation du CW4 entre la ville de AIN SMARA et la commune


IBN ZIAD sur 21 km rentre dans le programme de réhabilitation du réseau routier
adapté par l’état en vue de faciliter le désenclavement de la région concerné et son
intégration dans l'économie régionale, à travers une réduction des coûts de transport et
la fluidité du transport routier.
L’état actuel de la route permis la circulation de tous les types des véhicules en
saison sèche et difficilement pour les véhicules lourds et longs en saison des pluies
avec toutes les nuisances possibles (poussière, bourbiers, tôles ondulés, ravines,
inondations, etc.).

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Le projet de réhabilitation du CW04 à pour but de :

 Contribuer à un meilleur désenclavement des zones concernées avec une


facilitation d’accès, de communication, d’échanges et de libre circulation des
biens et des personnes.
 Moyen de lutte contre l’insécurité grandissant.
 Contribuer à la réduction des coûts et du temps de transport, grâce à une
utilisation permanente de route en tout temps, aux aménagements et aux
mesures de facilitation de transport et de transit qui seront mis en place.
 De revigorer l’économie dans les localités traversées.
 Les délais de livraison des marchandises seront améliorer ainsi que les
conditions de confort et de sécurité.
 D’améliorer les transports afin de permettre aux populations d’avoir aisément
accès aux soins de santé de meilleure qualité.
Les activités du projet porteront principalement sur :
 Les terrassements.
 La chaussée.
 Le revêtement.
 Les assainissements
 La réalisation éventuelle des ouvrages d’art.
 La réalisation des passages riverains.
 La construction des ouvrages de soutènement.
 La signalisation routière.
 La plantation des arbres.
 La surveillance et contrôle des travaux.
 Il est à noter également que le projet s’exécutera sur un ancien tracé de routes et
sur des emprises déjà existantes.

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II. Principaux impacts environnementaux et sociaux :
Les impacts positifs :

Les principaux impacts positifs, provenant de la réalisation du projet concernent

l’amélioration des conditions de vie de la population de la zone notamment à travers :

1. L’amélioration des communications et de l’état sanitaire des populations

2. L’écoulement aisé des produits agricoles et pastoraux et le développement des

activités agricoles, pastorales, commerciales, artisanales et touristiques

3. L’amélioration de la qualité de l’éducation et de la culture générale des

populations riveraines favorisées par l’augmentation des échanges

4. L’augmentation du nombre d’emplois.

5. Les impacts positifs indirects concernent principalement l’accroissement de la

lutte contre la pauvreté, due à l’augmentation des revenus moyens par tête

d’habitant.

L’amélioration d’accès pour les services officiels et organismes chargés de la

protection de la faune et surtout de la flore.

Impacts négatifs :

Les impacts négatifs potentiels sont essentiellement d’ordres économique et


biologique.
L’impact potentiel le plus considérable concerne la dégradation de sites naturels au
niveau de la forêt du fait de l’emprise engendrée par les terrassements.
La destruction des biens (arbres fruitiers, champs de culture, etc.)
L’augmentation de la pression sur les ressources naturelles de la région et des maladies
hydriques.
Pendant la mise en œuvre de la route, d’autres problèmes concerneraient l’insécurité
des usagers de la route par l’augmentation de la vitesse.

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Il est à noter également que le projet s’exécutera sur un ancien tracé de route et sur
des emprises déjà existantes. Par conséquent, le projet n’occasionnera
Les émissions polluantes de carbone dans l’atmosphère d’oxydes d’azote,
monoxyde de carbone, avec des risques notables pour la santé des personnes et des
animaux que pour la foret et les récoltes.

III. Programme d’atténuation et de bonification.


Pour atténuer les impacts négatifs, la route sera réalisée dans le respect des normes de
gestion des rejets polluants dans le milieu.
1. Les véhicules de transport et les engins seront munis des dispositifs contre la
pollution.
Pour limiter les poussières, les travailleurs seront sensibilisés sur les techniques
de contrôle de poussières et des équipements dépoussiérants seront mis en place
sur les lieux concernés.
Le stockage et l’entretien du matériel de chantier seront réalisés sur les aires
étanches.
2. D’autres mesures d'atténuation préconisées sont de :
installer et assurer le fonctionnement d’équipements de lutte contre la pollution
pendant les travaux.
3. Prendre les dispositions nécessaires (grillages, filet, panneaux protecteurs, etc.)
pour éviter que des matériaux de construction, des rebuts ou des débris ligneux
ne tombent dans les cours d’eau.
Prévoir et aménager des installations sanitaires sur les chantiers pour
l’élimination des eaux usées, récupérer les huiles, filtres, batteries usées et les
disposer de manière sécuritaire.
4. Restaurer la végétation à la fin des travaux.
Prendre toutes les précautions afin de ne pas endommager la végétation le long
des routes et au niveau des sites d’emprunts.
Remettre en état les emprunts en réalisant le remblai et revégétalisation les
zones d'emprunt et replanter des espèces locales, et réutiliser si possible les
terre provenant du déblai dans le remblai et la couche de forme.

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5. Protéger les talus par des structures appropriées et leur végétalisation avec des
espèces locales à condition de ne pas entraver la visibilité des usagers de la
route
6. Prendre toutes les dispositions afin de prévenir les accidents de travail pendant
les travaux.

Des ouvrages de franchissement seront construits pour ne pas entraver


l’écoulement des eaux de surface et celui des cours d’eau et les sites seront
rétablis dans leur état original.
7. Le développement anarchique induit par l’aménagement de la route devra
inciter les autorités compétentes à veiller au strict respect de l’application des
lois d’urbanisme. Il est aussi recommandé des actions de sensibilisation en
matière de protection de l'environnement, de la sécurité routière, des maladies
d’origine hydrique (paludisme, diarrhée).

Les travaux seront coordonnés de manière à ce qu’il n’y ait pas d’interruption
de trafic et si cela était nécessaire, les usagers seront avisés à l’avance de telle
interruption.
Programmer les travaux d’une manière à éviter au maximum le temps perdu et
l’improvisation.
Le réaménagement des points d’eau (les fontaines) le long de la route

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