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1- Introduction

L’implantation d’un réseau routier est capitale au développement économique


et social d’un pays, elle répond à des impératifs socio économico politiques, de
rapidité et sécurité d’une circulation routière qui constituent des avantages
recherchés. Le réseau routier doit tenir compte également de sa densité optimale et
de son impact sur l’environnement. Au-delà d’un certain seuil des dangers prendront
le pas sur les avantages acquis et l’investissement consenti pourra être remis en
cause. Le présent rapport intervient dans le cadre du projet de construction de la
route………………

2- Cadre juridique

L’étude d’impact d’un projet d’infrastructure au…………, se fait conformément


au décret n°………. du………….. , stipulant qu’une telle étude doit comprendre :

 Une analyse détaillée du projet ;


 Une analyse de l’état initial du site et de son environnement
 Une analyse des conséquences prévisibles, directes et indirectes, à court, moyen
et long termes du projet sur l’environnement.
 Les raisons et les justifications techniques et environnementales du choix du
projet ; projet sur l’environnement, ainsi que l’estimation des coûts
correspondants.

3- L’environnement au niveau de l’étude préliminaire

L’étude d’impact est indispensable pour évaluer les avantages et les


inconvénients résultants de chacun des tracés possibles de la route……….. surtout
lorsque les inconvénients sont difficilement quantifiable monétairement. Donc l’étude
d’impact apporte des éléments de comparaison supplémentaires pour le choix entre
les différentes variantes du tracé envisagées au niveau de l’étude préliminaire.
L’analyse des impacts a été abordée à travers les paramètres de l’environnement
ayant un enjeu important, à savoir l’agriculture, milieu forestier, l’urbanisation et le
milieu rural.
4. Impact sur l’agriculture

Il est incontestable que l’agriculture est une activité économique principale et


inépuisable. De ce fait elle doit se faire octroyer un grand intérêt.

4.1 Les impacts

L’ensemble des impacts sur l’agriculture peut se regrouper en trois éléments qui
sont :

 L’effet de substitution de sol à vocation agricole, et la des diminutions des


superficies exploitées.
 L’effet de coupure, entraînant la destruction d’une tranche de parcelle agricole, et
difficultés de travail et de circulation par des allongements de parcours (rupture
cheminements).
 L’effet de modification du régime agricole.

4.2 Les remèdes

Les mesures visant à remédier à ces préjudices sont classées en deux catégories :

4.2.1 Mesures préventives :

Devant intervenir en amont, lors des choix du tracé et la détermination des


caractéristiques du projet, sinon on aura recours aux :

4.2.2 Mesures curatives :

Comprenant la restriction des exploitations et des mesures techniques allant du


rétablissement des réseaux existants à la remise en état des terrains agricoles. Dans
ce cadre, les différentes actions possibles, qu’on peut mener pour les préventions et
les remèdes sont :

 le passage préférentiel en limite d’agglomération et de territoire agricole


évitant la coupure de zones agricoles homogènes.
 La prise en compte des superficies d’exploitation.
 Evier des zones hydro-agricoles sensibles aux modifications.
5. L’impact sur les habitants

Les principaux impacts d’une infra structure routière sur les habitants sont :

 La destruction
 La pollution
 Le bruit

En plus de ces impacts qui sont difficiles, voire impossibles à évaluer, il existe
d’autres effets qui leurs sont liés :

 l’effet de bornage d’une ville par projet.


 L’effet de barrière entre deux centres urbains
 L’effet de destruction au sein des agglomérations.

5.1 La destruction

Les projets d’aménagement routier nécessitent parfois, la destruction de


certaines habitations et le déplacement des populations du lieu de leur vie ou de
travail, et leur réinstallation par la suite ailleurs, ce qui peut provoquer un
bouleversement sur le plan économique et culturel de la vie des individus affectés.

5.1.1 Les impacts de destruction concernent :

 Les populations situées sur l’emprise du projet, et qui seront obligés de se


déplacer.
 Les populations situées au périmètre d’accueil

5.1.2 Ces impacts sont d’ordre :

 Economique : modification des systèmes de production.


 Socioculturel : désorganisation des communautés, et modification
culturelle.
 Naturel : modification dans l’exploitation des ressources naturelles.

5.1.3 Les remèdes :

Pour le cas de la voie express, ce problème de destruction se pose au niveau


des communes de…... et ………, ou l’évacuation de certains habitants s’est avérée
nécessaire. Alors une planification du déplacement et de la réinstallation s’impose,
et on doit après consultation des habitants affectés, actionner pour assurer les
ressources nécessaires pour la réinstallation.

A titre indicatif les coûts de réinstallation et de destruction doivent faire partie du


coût global du projet.

5.2. Le bruit

5.2.1 Les impacts

La construction d’une route au voisinage d’habitation a des conséquences sur


la santé humaine suite à la gêne due au bruit pouvant se manifester de plusieurs
façons :

 Perte de sommeil.
 La fatigue
 Baisse de l’acuité auditive.
 Accroissement du rythme cardiaque et stress.

5.2.2 Les remèdes

 Eviter les zones de grandes densités d’habitation en agissant en amont sur la


configuration du tracé.
 Mettre des protections entre cette source de bruit et les récepteurs.
 Agir sur les façades des bâtiments concernés.
 La protection entre la source et le récepteur consiste à interposer un obstacle
entre les voies de circulation et les habitations situées à proximité.
 Dans le cas d’immeubles de grande hauteur, ces dispositifs sont incapables de
protéger les étages supérieurs.

En générale on peut avoir recours à :

 Des écrans acoustiques, de plus faibles emprises de sol, mais plus coûteux.
 Des isolations de façades : elles consistent à renforcer la capacité d’une façade
d’habitation pour amortir les bruits extérieurs, leurs actions sont concentrées sur
les fenêtres. Il présente l’inconvénient de garder les fenêtres fermées.
 L’amélioration de la couche de roulement ; en agissant sur les enrobés aux
dépens des frottements, pour minimiser les bruits de circulation, ou nécessite
une protection efficace sous forme de remblais de terre ou de mur antibruit.

6 Impact sur l’environnement

6.1 Les impacts

 Climatologie

Impact sur la sécurité routière et la pollution atmosphérique.

 Géologie et physiographie
 Extraction et utilisation de matériaux géologique.
 Eboulements et glissements de terrain.
 Tassement, gonflement et érosion du terrain.
 Pédologie
 Distraction de terrain fertile.
 Modification de l’utilisation du sol.
 Hydraulique
 Perturbation de l’écoulement des eaux de surface.
 Pollution des eaux de surface.
 Hydrogéologie

Altération de la capacité et de qualité des eaux souterraines.

 Flore
 Destruction et contamination de la végétation.
 Recolonisation des espaces par des nouvelles phytocénoses.
 Faune

Désorganisation de parcours naturels pour la faune.

6.2 Les remèdes

 Traitement paysage :

Pour lutter contre la pollution de l’aire on doit : Gazonner les talus


 La sécurité

Pour assurer la sécurité des piétons on doit implanter des passerelles au niveau des
échangeurs. Pour les sorties d’engins des chantiers, des carriers et des usines, des
panneaux de signalisation seront implantés.

 La rapidité

La longue durée de réalisation d’un projet en site ou la circulation est importante


comme le cas de notre projet. D’où la nécessité de la réduction du temps de
congestion supplémentaire provoquée par les travaux.

7 Intérêts de la végétation

L’intérêt de la végétation peut se résumer dans ce qui suit :

 Sur le plan technique : la végétation limite l’érosion superficielle des sols, règle
les débits d’écoulement des eaux et draine les talus.
 Sur le plan sécuritaire : elle participe au guidage des usagers et à la
compréhension du trajet.
 Sur le plan paysager : les plantations permettent une meilleure intégration de
l’aménagement dans la nature environnante.
 Sur le plan écologique : ces implantations vont constituer un espace de vie pour
la faune et la flore, participent aux cycles biologiques (eau, carbone, oxygène) et
enfin servent à atténuer certains polluants.

8 Méthodologie du choix de type des plantes

La méthodologie suivie afin de pouvoir porter un choix sur un type donné de plantes
se résume comme suit :

 La connaissance au préalable des caractéristiques pédoclimatiques de la région.


 Choisir des espèces végétales disponibles localement.
 Les implantations doivent préserver la visibilité.

A cause de l’absence de normes propres à ce contexte, les distances entre plantes


sont définies du point de vue de l’intégration esthétique dans le paysage.
8. Conclusion

L’objectif principal à atteindre est celui d’intégrer l’équipement dans le


paysage qu’il traverse avec le minimum de nuisances économiques,
environnementales et écologiques.

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