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DJIBO SOUMANA SAFIATOU 11/03/2024

ING.G.C5 UTI

LA BONNE GOUVERNANCE DANS LA GESTION ENTREPRENEURIALE A LA LUMIERE DE NEPAD


I. Introduction
Les entreprises sont au cœur de tous les secteurs de l’économie, la gestion entrepreneuriale
est plus largement, les sciences de l’administration, c’est une discipline qui vise au bon
fonctionnement de l’entreprise. Par son action, la personne gestionnaire dirige et coordonne
les activités de l’organisation
Cependant pour avoir une bonne gestion entrepreneuriale il faut une bonne gouvernance
c’est à dire un processus par le quel les institutions publics gèrent des ressources
publique et garantissent la réalisation des droits de l’homme sans abus ni corruption et dans
le respect de l’état de droit , le NEPAD vise a éradiqué la pauvreté , a placé les pays africain ,
individuellement et collectivement sur la voie de la croissance et du développement
durable ; d’où notre thème « La bonne gouvernance dans la gestion entrepreneuriale a la
lumière du NEPAD »
Le travail qui suit se résume dans la réponse aux questions suivantes
Qu’est-ce qu’une bonne gestion entrepreneuriale ?
Qu’est-ce que le NEPAD ?
Que fait le gouvernement pour avoir une bonne gestion entrepreneuriale ?

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II. La bonne gestion entrepreneuriale
Une bonne gestion est une question de volanté, parvenir à un mode de gestion fiable et
accessible à toutes les entreprises il ne suffit pas d’avoir une bonne connaissance du marché
ou d’avoir des facultés intellectuelles pour réussir, une bonne gestion s’obtient par la mise en
place d’une certaine organisation et l’acquisition de plusieurs compétences dont :
-Le leadership : soyez un leader et pas seulement un chef, la différence est réelle, en tant
qu’entrepreneur vous devez a même de contrôler le déroulement de votre activité et de
votre entreprise tout en, maintenant une certaine autorité a fin de maximiser la
productivité, être un leader vous permettra d’identifier les talents de chaque salarié et par
conséquent d’améliorer le rendement de chacun. Réaliser une étude du marché est
primordiale, en effectuant cette démarche vous apprendrez également davantage sur les
nouvelles tendance, les taux de croissances, vos concurrent potentiels, votre clientèle et
beaucoup d’autres éléments nécessaires au succès de votre entreprise.
-Le planning stratégique : c’est un atout essentiel que vous devez développer avant même
de vous lancer dans l’entrepreneuriat. Cela vous permettra d’augmenter vos chances de
succès et de prévenir les erreurs qui pourraient être critique et freiné le lancement et le
développement de votre entreprise
-Communiquez efficacement : développer des compétences en communication et être
constructif dans vos propos vous permettra de créer des relations pérennes a tous les
niveaux. Cela vous permettra par ailleurs d’améliorer vos revenus et d’attirer des clients
éprouvant un réel intérêt pour vos produits ou vos services.
- Développer une stratégie commerciale : avoir une stratégie commerciale vous aidera a
attirer de nouveaux clients tout en les rendant satisfaits de vos services ou de vos produits
afin qu’ils reviennent vers vous et qu’ils vous recommandent a d’autres clients potentiels
-Soyez innovant : soyez innovant, proposez de nouvelles idées ou de nouveau produit non
présent sur le marché afin que votre entreprise prospère. Être créatif et développer une
stratégie marketing efficace vous donnera un avantage certains face à vos concurrents.

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III. Qu’est-ce que le NEPAD ?
Le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique est une promesse faite par des
dirigeants africains, fondée sur une vision commune ainsi qu’une conviction ferme et partagée qu’il
leur incombe d’urgence d’éradiquer la pauvreté, de placer leurs pays, individuellement et
collectivement, sur la voie d’une croissance et d’un développement durables tout en participant
activement à l’économie et à la vie politique mondiales. Elle est ancrée dans la détermination des
Africains de s’extirper eux-mêmes, ainsi que leur continent, du malaise du sous-développement et de
l’exclusion d’une planète en cours de mondialisation. La pauvreté et le retard de l’Afrique contrastent
vivement avec la prospérité du monde développé. La marginalisation continue de l’Afrique du
processus de mondialisation et l’exclusion sociale de la vaste majorité de ses peuples constituent une
grave menace pour la stabilité mondiale. Jusqu’à présent, lorsque les pays d’Afrique sont devenus
membres des institutions de la communauté internationale, le binôme crédit-aide est resté la base la
logique du développement de l’Afrique. Le crédit s’est traduit par l’impasse de la dette qui, de
versements en rééchelonnement, continue d’entraver la croissance des pays d’Afrique. L’on est
parvenu au bout de cette option. Quant à l’autre élément du binôme, l’aide, l’on a aussi observé la
réduction de l’aide privée et le plafonnement de l’aide publique, qui est inférieure aux objectifs des
années 70.

En Afrique, 340 millions de personnes, soit la moitié de la population, vivent avec moins d’1 dollar E-
U par jour. Le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans y est de 140 pour 1000 et
l’espérance de vie à la naissance de seulement 54 ans. 58 pour cent seulement de la population a
accès à de l’eau potable. Le taux d’alphabétisation des personnes de plus de 15 ans est de 41 pour
cent. Il n’y a que 18 lignes téléphoniques pour 1000 personnes en Afrique, par rapport à 146 dans le
monde entier et 567 dans les pays à revenus élevés. Le Nouveau Partenariat pour le développement
de l’Afrique exige le revirement de cette situation anormale en changeant les relations qui la
soutiennent. Les Africains ne demandent ni une perpétuation de la dépendance par le biais de l’aide
ni des concessions marginales.

Nous sommes convaincus qu’une occasion historique se présente de mettre fin au fléau du sous-
développement qui afflige l’Afrique. Les ressources, y compris le capital, la technologie et les
compétences humaines, requises pour lancer une guerre mondiale contre la pauvreté et le sous-
développement sont abondantes et à notre portée. Pour mobiliser ces ressources et les utiliser
correctement, ce qui est requis est un leadership courageux, imaginatif et vraiment résolu à déployer
des efforts soutenus afin d’améliorer les conditions de vie et d’éradiquer la pauvreté, ainsi qu’un
nouveau partenariat mondial fondé sur la responsabilité conjointe et l’intérêt mutuel. Sur tout le
continent, les Africains déclarent qu’ils ne se laisseront plus conditionner par les circonstances. Nous
déterminerons notre propre destinée et nous ferons appel au reste du monde pour compléter nos
efforts. Des signes de progrès et d’espoir sont déjà apparents. Le nombre de régimes démocratiques
qui se sont engagés à protéger les droits de l’homme, à axer développement sur l’individu et à des
économies de marché est en train de s’accroître. Les Africains ont commencé à manifester leur refus
d’accepter un leadership économique et politique médiocre. Mais ces progrès sont inégaux et
inadéquats et doivent être accélérés davantage.

Le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique cherche à consolider et à accélérer ces


gains. C’est un appel pour une nouvelle relation de partenariat entre l’Afrique et la communauté
internationale, et en particulier les pays fortement industrialisés, afin de franchir l’abîme du
développement qui s’est élargi au fil de siècles de relations inégales

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-Objectifs à long terme : Éliminer la pauvreté en Afrique et mettre les pays africains,
individuellement et collectivement, sur la voie d’une croissance et d’un développement durables
pour mettre ainsi fin à la marginalisation de l’Afrique par rapport à la mondialisation en cours ; _
Promouvoir le rôle des femmes dans toutes les activités.

-But : Parvenir à une croissance annuelle moyenne du produit intérieur brut (PIB) de plus de 7 pour
cent et s’y maintenir pendant les 15 prochaines années. · Faire en sorte que le continent réalise les
objectifs convenus en matière de développement international, à savoir : · Réduire de moitié, de
1990 à 2015, le pourcentage de gens vivant dans des conditions d’extrême pauvreté ; · Assurer la
scolarisation de tous les enfants en âge de fréquenter les écoles primaires d’ici 2015 ; · Progresser
vers l’égalité entre les sexes et habiliter les femmes en supprimant les disparités entre les sexes dans
les inscriptions à l’enseignement primaire et secondaire d’ici 2005 ; · Réduire les taux de mortalité
infantile et post infantile de deux tiers de 1990 à 2015 ; · Réduire les taux de mortalité liée à la
maternité des trois quarts de 1990 à 2015 ; · Assurer que tous ceux qui en ont besoin aient accès à
des services de santé génésique d’ici 2015 ; · Mettre en œuvre dès 2005 des stratégies régionales de
développement durable pour que les pertes de ressources écologiques aient été compensées d’ici
2015

Les résultats escomptés de cette stratégie sont les suivants : · Croissance économique,
développement et augmentation des emplois ; · Réduction de la pauvreté et des inégalités ;
diversification des activités de production, amélioration de la compétitivité sur le plan international
et augmentation des exportations ; meilleure intégration de l’Afrique.

Conscients qu’à moins que ne soient prises des mesures novatrices et radicales l’Afrique ne réalisera
ni les objectifs de développement international ni un taux de croissance annuelle du PIB de 7 pour
cent, les Chefs d’État africains proposent le programme ci-après. Ce programme, qui se fonde sur des
thèmes clés, est étayé par des programmes d’action détaillés.

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IV. Que fait le gouvernement pour une bonne gestion entrepreneurial au
Niger ?
La mise en œuvre du Cadre Stratégique National de Promotion de l’Entrepreneuriat de Jeunes, qui
fait objet de la présente actualisation, n’a malheureusement pas été évaluée pour faire le point sur
sa mise en œuvre. En effet, il semble que le suivi de la mise en œuvre du Cadre stratégique a été
interrompu à partir de 2010 suite à la disparition du Ministère de tutelle. Cependant, une note
synthétique sur la Politique Nationale de Promotion de l’entrepreneuriat des Jeunes, datant de 2015,
fournit quelques actions réalisées dans le cadre de la mise en œuvre de cette stratégie. Ces actions
sont inscrites dans trois volets : le renforcement du cadre institutionnel de promotion de
l’entrepreneuriat des jeunes, le renforcement des capacités d’auto-emploi des jeunes et l’appui aux
structures d’accompagnement aux jeunes porteurs d’idées d’entreprises et aux PME.

La création de la Maison de l’Entreprise, en 2012, fait partie des plus pertinentes réformes
institutionnelles opérées pour la facilitation et l’allégement des procédures de création d’entreprises.
Cette structure n’est présente, pour le moment, qu’à Niamey, Diffa et Zinder. La Maison de
l’Entreprise a pour missions de :

- conseiller et assister les investisseurs nationaux et étrangers en matière de création d’entreprises


au Niger ;

- faciliter les procédures et démarches administratives de création d’une Petite et Moyenne


Entreprise notamment à travers le Guichet Unique ;

- délivrer et faire délivrer aux investisseurs les autorisations d’exercice dans les secteurs d’activités
conformément à la réglementation en vigueur ;

- accompagner les Petites et Moyennes Entreprises (PME) pour la mise en place d’outils de gestion
adaptés à leurs besoins organisationnels, techniques, financiers ou commerciaux afin de faciliter leur
développement ;

- renforcer les compétences managériales des responsables des Petites et Moyennes Entreprises par
l’information, la formation, le parrainage et le compagnonnage industriel ;

- assurer le suivi des Petites et Moyennes Entreprises bénéficiaires de crédits de l’Etat ou


d’institutions financières ;

- assurer le suivi des actions de promotion des PME et des investissements ;

- identifier les obstacles et les contraintes et proposer aux autorités compétentes les mesures
organisationnelles et réglementaires nécessaires pour y remédier ;

- mettre en place et animer l’observatoire des Petites et Moyennes Entreprise.

Les incubateurs se sont développés ces dernières années pour accompagner les promoteurs
d’entreprises et particulièrement les jeunes dans les différentes étapes de l’évolution de leurs
entreprises dont :

Le Centre Incubateur de Petites et Moyennes Entreprises du Niger Lancé officiellement en avril 2014,
le Centre Incubateur des Petites et Moyennes Entreprises du Niger (CIPMEN) est le premier
incubateur d’entreprises du Niger qui offre un accompagnement aux porteurs de projets et aux
startups œuvrant dans les domaines des TIC, des énergies renouvelables et de l’environnement. Cet
outil durable de développement sectoriel est géré comme une entreprise privée avec un Conseil

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d’administration et une Direction générale et devrait s’autofinancer au bout de 5 ans grâce à la
croissance des entreprises incubées. L’offre du CIPMEN se décline sous plusieurs formes : un espace
de plus de 800 m² dédié aux entrepreneurs ; l’accompagnement des porteurs de projets, de la
validation de l’idée d’entreprise jusqu’à l’élaboration du plan d’affaires et la recherche de
financement ; l’incubation des start-up innovantes à fort potentiel ; le financement d’amorçage ; le
consulting ; le networking ; l’organisation d’évènements et la gestion des programmes/projets.

Les principales réformes adoptées par le Gouvernement pour simplifier la création d’entreprises
sont :

♦Les procédures de création d’entreprises sont ramenées à un maximum de quatre (4) au lieu de
neuf (9) et le délai de création d’entreprises ne peut excéder trois (3) jours ouvrables (Décret
N°2012-248 PRN/MC/PSP du 30 mai 2012) ;
♦L’adoption du Décret N°2014-503/PRN/MC/PSP/MJ qui consacre l’application des nouvelles
dispositions de l’acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du GIE révisé, adopté le
30 janvier 2014, et portant sur l’adoption du statut type pour la Société à Responsabilité Limitée
(SARL), la réduction du capital minimum pour la création d’une SARL de 1.000.000 FCFA à 100.000
FCFA et le rôle facultatif des notaires pour l’authentification des statuts d’une SARL, modifié et le
Décret N°2017-284/PRN/MC/PSP/MJ/MF du 13 avril 2017 qui dispose que « le capital social d’une
SARL est fixé par les associés dans les statuts qui déterminent la valeur nominale des parts sociales »;
♦L’institution d’un modèle de statuts types de la SARL par Décret N°2014- 504/PRN/MC/PSP/MJ en
date du 31 juillet 2014 ;
♦L’inscription au RCCM des personnes se fait au Guichet unique (GU) : le Greffe du Tribunal de
Grande Instance n’établit plus des RCCM suite aux instructions du Ministre de la Justice ; les
inscriptions au RCCM à Niamey sont faites exclusivement à la Maison de l’Entreprise depuis le 26
janvier 2015 ;
♦La nomination de deux (2) greffiers, d’un agent de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et
d’un Chef de Service d’Immatriculation des contribuables, tous avec délégation de signature à la
Maison de l’Entreprise ; aujourd’hui toutes les formalités de création d’entreprises se font
exclusivement à la Maison de l’Entreprise ;
♦La réalisation d’interconnexions électroniques entre la Direction Générale des Impôts et la Maison
de l’Entreprise, puis entre la CNSS et la Maison de l’Entreprise ;
♦L’installation d’une caisse avancée d’une banque au sein de la Maison de l’Entreprise à la
disposition des promoteurs pour l’ouverture de compte et le versement du capital social ;
♦La mise à la disposition de la Maison de l’Entreprise d’un receveur des impôts pour
l’enregistrement des statuts ;
♦L’enregistrement gratuit (mais obligatoire) des statuts des sociétés (Loi des Finances 2016) ;
♦La suppression de l’exigence du casier judiciaire lors de la création d’entreprises et son
remplacement par une déclaration sur l’honneur ;
♦La suppression du paiement de la cotisation à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Niger
exigé à la création de l’entreprise ;
♦La dispense du paiement de la cotisation du Conseil national des utilisateurs des transports à la
création de l’entreprise ;
♦Le classement du bulletin de la Chambre de commerce parmi les journaux d’annonces légales ;
♦L’Ordonnance N°2009 – 26 du 6 novembre 2009, portant loi de finances pour l’année budgétaire
2010 dispose que « …les droits de timbres relatifs à l’inscription au registre du commerce et du crédit
mobilier sont plafonnés à 11.500 FCFA et détaillés comme suit : - un timbre fiscal de 1.500 FCFA pour

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l’inscription au registre au lieu de 25.000 FCFA ; - un timbre de 10.000 FCFA pour frais de signature au
lieu de 49.500 FCFA ;
♦La suppression de l’autorisation d’exercice pour les étrangers ;
♦L’enregistrement des statuts de la SARL se fait uniquement au niveau de la Maison de l’Entreprise

V. Conclusion :

Le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique a pour objectif de consolider la


démocratie et la saine gestion économique du continent. Les dirigeants africains s’y engagent envers
les peuples d’Afrique et le reste du monde à œuvrer de concert pour reconstruire le continent. Ils
promettent de promouvoir la paix et la stabilité, la démocratie, une saine gestion économique et un
développement axé sur les êtres humains et s’engagent à être mutuellement responsables en vertu
des accords contenus dans le programme.

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