AF2 PRINCIPES DE GENRE: LE CYCLE DE VIE DES

PERSONNES ET DES ENTREPRISES

Module de Formation 1
 Manuel de l’étudiant

Module de Formation 1

Principes sur le genre et

l’entreprenariat
0. Principes de genre dans l'entreprenariat
L'esprit d'entreprise est un facteur déterminant pour le développement économique local
de tout pays, car l'esprit d'entreprise implique le développement de nouveaux produits
et entreprises, l'innovation dans les biens et les services, l'identification et l'utilisation
responsable des ressources pour générer de nouveaux revenus.
Il favorise ainsi le développement des différents territoires et des économies locales, qui
constituent en même temps une source importante d'initiatives économiques ou
entrepreneuriales qui attendent des personnes innovantes et visionnaires, en particulier
des femmes.
Cette formation vise à favoriser le développement entrepreneurial des femmes qui
souhaitent créer ou qui sont déjà impliquées dans de petites entreprises. Ainsi, la
promotion de ces compétences entrepreneuriales locales chez les femmes
mauritaniennes et la création d'un environnement innovant sur le territoire favorisent le
processus de transformation de l'économie et de la société locale qui cherche à
améliorer les conditions de vie de sa population.
Nous voulons, à partir de cette formation, mettre en évidence les compétences, dans
une perspective de genre, appliquées à la création ou à l'amélioration d'entreprises
individuelles, familiales ou collectives. En se concentrant sur les besoins de base pour
la gestion des entreprises et des personnes, elle les guidera également sur la manière
de développer leurs caractéristiques personnelles et d'obtenir un soutien par le biais de
groupes, de réseaux de soutien et d'institutions qui se concentrent sur le développement
des entreprises dans le cadre du développement économique local.

L'approche de l'entrepreneuriat féminin part du principe que les femmes sont membres
d'une entreprise familiale ou qu'elles la dirigent seules ou avec un groupe de pairs, dont
le succès dépend souvent du soutien de la famille, de la reconnaissance et de
l'appréciation du travail effectué dans l'environnement et de l'apprentissage de
l'engagement dans des activités productives. C'est pourquoi ce guide s'adresse
spécifiquement aux femmes.

La méthode de formation est participative et orientée vers l'action en partageant les

expériences des femmes entrepreneurs salvadoriennes et en s'appuyant sur celles-ci
pour tirer des leçons sur une meilleure gestion d'entreprise. Ce guide est structuré en
une série de modules avec des exercices pratiques d'apprentissage par la pratique qui
soulignent l'importance de l'autonomisation.

Ce guide est structuré en une série de modules avec des exercices pratiques
d'apprentissage par la pratique qui soulignent l'importance de l'autonomisation des
femmes, du développement des entreprises et des relations entre les femmes et les
hommes.

Il rassemble également des sources et des idées provenant d'exercices qui se sont
avérés efficaces et appropriés pour les personnes travaillant dans des entreprises des
secteurs public et privé, qui partagent des contraintes similaires en matière de gestion,
telles que le manque de temps et l'équilibre entre les demandes urgentes d'énergie et
d'attention.
Un grand nombre de femmes sont engagées dans des activités génératrices de revenus
et des micro-entreprises, et développent souvent des stratégies de survie familiale. À
cet égard, de nombreuses agences de développement qui promeuvent des activités
économiques et des projets visant à générer des revenus, à réduire la pauvreté et à
renforcer l'autonomie des femmes n'abordent pas les problèmes et les besoins
spécifiques auxquels les femmes sont confrontées. C'est pourquoi les services existants
de formation et de développement des entreprises pour les femmes doivent se
concentrer sur les défis suivants :

Passer d'une orientation sociale à une orientation entrepreneuriale

Les organisations de développement local à vocation sociale qui abordent les projets
d'entreprise pour les femmes sous l'angle de l'aide sociale ne parviennent souvent pas
à doter les groupes cibles de compétences commerciales pratiques, de connaissances
et de l'"esprit d'entreprise" qui sont essentiels à la réussite d'une entreprise.

Promouvoir l'égalité des sexes

• Souvent, les formations commerciales classiques ne tiennent pas compte des

contraintes spécifiques aux femmes entrepreneurs et visent principalement à
fournir les connaissances nécessaires à la création, à la gestion ou au
développement d'une entreprise. Ces processus de formation ont tendance à
être développés dans une "perspective masculine" qui renforce les images
stéréotypées des hommes et des femmes entrepreneurs.
• Dans de nombreux pays, les femmes disposent de moins de ressources que les
hommes en termes d'éducation, de temps et d'argent à consacrer à la formation,
et/ou sont confrontées à des contraintes de mobilité, et bénéficient donc moins
des services généraux de développement des entreprises que les hommes.
• L'exception à la règle a été, ces dernières années, la disponibilité de la
microfinance pour les femmes, parce qu'elles sont généralement de bonnes
travailleuses fiables et qu'elles ont démontré qu'elles respectaient leurs
obligations de remboursement. Dans ce cas, cependant, l'autonomisation des
femmes n'a pas toujours été assurée, car l'accès au crédit n'est pas synonyme
de contrôle sur les revenus du ménage.
• Parfois, lorsque les programmes visent à répondre aux besoins pratiques et
stratégiques des femmes, ils se heurtent à la résistance de leurs homologues
masculins et des dirigeants locaux. Ces tendances doivent être inversées en
utilisant une approche de genre qui permet la réflexion et la recherche de
solutions à leurs besoins stratégiques en matière de genre.
• Promouvoir le renforcement de l'entrepreneuriat féminin et l'autonomisation
économique des femmes dans les villes avec une vision d'équité entre les sexes.
• Encourager la construction et l'exercice de la citoyenneté économique des
femmes.
• Contribuer au développement économique territorial dans une perspective de
genre.

Ce modèle promeut l'autonomie et la responsabilisation économique des femmes dans

une perspective d'équité entre les sexes, dans le but d'améliorer leurs conditions de vie
et celles de leur famille.
De l'accent mis sur les chiffres à la priorité accordée à la construction d'un "esprit
d'entreprise".

Le transfert de connaissances dans le cadre du développement des entreprises vise

souvent à accroître les compétences en matière de comptabilité d'entreprise. Toutefois,
ce manuel vise à encourager les entreprises à développer un "esprit d'entreprise" qui les
motive à acquérir d'autres compétences si nécessaire, à apprendre de nouvelles
technologies et à établir des réseaux aux niveaux local, municipal, régional et national,
qui renforcent la productivité et contribuent ainsi au développement économique.

Du point de vue du développement économique local

Les économies locales se caractérisent par une plus grande présence de micro-
entreprises, une strate d'entreprises dans laquelle les femmes ont une plus grande
participation et un meilleur contrôle des ressources. Nombre de ces micro-entreprises
sont nées d'initiatives entrepreneuriales et, pour assurer leur viabilité, il est nécessaire
de disposer d'outils appropriés permettant aux femmes de développer leur potentiel en
tant qu'entrepreneurs et, dans le même temps, d'identifier les ressources ou les idées
qui conduisent à la génération de revenus et à l'autonomisation économique.

De ce point de vue, le développement économique local est un processus qui cherche

à renforcer le développement des ressources propres des territoires afin de promouvoir
la croissance économique, la création d'emplois et de revenus pour les ménages ; il
cherche à transformer les ressources et les initiatives économiques afin qu'elles soient
compétitives et durables ; il implique le renforcement des capacités entrepreneuriales et
organisationnelles, la formation des ressources humaines, l'accès à la technologie sur
le territoire, la préservation de l'environnement et le renforcement des capacités
organisationnelles et institutionnelles locales.

La création d'emplois, la stabilité des micro et petites entreprises et le succès des

initiatives entrepreneuriales dans les territoires requièrent des actions de promotion du
tissu entrepreneurial local. Cela implique la création d'environnements favorables aux
entreprises, le renforcement des capacités de la population active, des facilités de
financement et des capitaux d'amorçage, des programmes d'assistance technique ; en
bref, un ensemble de mesures qui améliorent la compétitivité du tissu entrepreneurial,
l'émergence de nouvelles entreprises et l'accès à de nouveaux marchés.

Les objectifs que nous visons sont donc les suivants :

• Promouvoir l'autonomisation personnelle, sociale et économique des groupes de

femmes et comprendre la raison d'être de l'égalité des chances entre les
hommes et les femmes dans le développement des entreprises.
• Créer une "vision entrepreneuriale" parmi les femmes de différents groupes de
population engagés dans la génération de revenus dans les micro et petites
entreprises.
• Accroître la capacité des facilitateurs à fournir une formation participative et
réfléchie orientée vers l'action, la participation et le renforcement des
compétences de base en matière de gestion d'entreprise dans les groupes de
femmes dans une perspective de genre.
1.1 QUI EST L’ENTREPRENEUR?

 Il identifie les opportunités, les anticipe et les réalise, en assumant un risque

 L’esprit d’entreprise est étroitement lié à l’initiative et à l’action.
 Despersonnes dotées de cet esprit ont la capacité d’innover, elles sont prêtes à
essayerde nouvelles choses ou à les faire différemment, et sont créatives et
flexibles.
 Ils identifient les opportunités commerciales et organisent les ressources pour les
exploiter.
 Dans le domaine économique, l'esprit entrepreneurial est proche de l'esprit
d'entreprise.

Les qualités des entrepreneurs:

Personnelles:

 Créativité: capacité à imaginer de nouvelles idées et de nouveaux projets, à

proposer des solutions originales, à savoir analyser et rechercher.
 Autonomie : fonctionner sans supervision immédiate, prendre des initiatives et
des décisions, avoir confiance en soi, se percevoir de manière positive, miser sur
ses propres compétences et capacités, compter sur ses propres ressources et
possibilités.
 Ténacité : constance et ténacité dans ce qu’il entreprend, persévérance.
 Sens des responsabilités : remplir ses obligations envers soi-même et envers le
groupe.
 Capacité à prendre des risques : agir de manière décisive dans des situations
qui exigent un certain courage en raison de la difficulté qu'elles présentent.

Sociales:

 Leadership : impliquer les autres dans les projets, influencer les autres et avoir
leurs qualités et compétences
 Esprit d’équipe : capacité de travailler en étroite collaboration avec les autres,
en partageant des objectifs et des méthodes d’action.
 Solidarité : accepter et se sentir responsable des choix du groupe.

Facteurs clés de l’entrepreneuriat

 Initiative
 Créativité
 Formation

Caractéristiques de l’Anti-Entrepreneur

 Pessimisme : rend le chemin plus difficile sans même avoir commencé.

 Culture du travail en toute sécurité : la société nous enseigne à "recevoir des
ordres" et à chercher un emploi stable, au lieu de créer des entreprises avec des
initiatives propres.
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  La méconnaissance des opportunités : le manque d’intérêt pour ce qui se passe
autour des personnes leur fait manquer des opportunités.
 Manque de projets viables : l’impossibilité d’exécuter les projets crée des
obstacles insurmontables pour ceux qui envisagent de faire des affaires.
 Faible connaissance du milieu et du marché : cesser d’entreprendre par
manque de connaissance et de compréhension du monde qui nous entoure et
du marché qui pourrait être poursuivi.

Facteurs influençant l’émergence des entrepreneurs:

 Famille et éducation.
 Aspects socioculturels: certaines communautés sont plus entreprenantes que
d’autres.
 Réseaux : l’esprit d’entreprise résulte de l’amélioration de l’accès à l’information
et de la réduction des coûts des ressources nécessaires à la réalisation des
projets. Il y a davantage d’entrepreneurs dans les régions où les services aux
entreprises sont les plus développés, comme les sociétés de capital-risque, les
centres d’information et de formation, etc.

1.2 IDÉE D’ENTREPRISE

 Une idée UTILE est celle qui répond aux besoins du consommateur. De cette
façon, les clients sont prêts à acheter notre produit par rapport à d’autres
options concurrentes.
 L’observation ou l’étude de marché est une étape importante dans la sélection
d’une bonne idée d’affaires.
 Une idée INNOVATRICE est celle qui introduit des éléments différents, c’est-à-
dire introduit un élément différentiel de ce qui existe jusqu’à présent sur le
marché. La créativité doit être comprise comme la génération d’idées, de
méthodes, etc. qui pourraient résoudre les problèmes actuels. L’innovation est la
prochaine étape, transformer ces idées en quelque chose de valable et
applicable.

1.3 TYPES D’INNOVATION

 Produit: il s’agit d’un bien ou d’un service nouveau ou d’une amélioration

significative de ses propriétés ou de ses usages, ceci peut être réalisé par une
application de nouvelles technologies ou par de nouvelles connaissances ou
par les deux.
 Processus: Il y a une amélioration significative non pas dans le produit lui-même,
mais la façon de l’obtenir, nous sommes face à une innovation de processus
lorsque nous assistons à une nouvelle méthode de production ou de distribution
ou substantiellement améliorée

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1.4 L’ENTREPRENEUR

Évolution historique de la figure de l’entrepreneur:

Il commence au début du XVIIIe siècle, méconnaissance de la différence entre le rôle

du capitaliste et celui de l’entrepreneur. Ce n’est qu’au XXe siècle que le concept
d'"entrepreneur" est clairement et différencié. Principales étapes de l’histoire:

 L’entrepreneur risque (F.H. Knight, 1921) : l’entrepreneur sous-traite les

facteurs de production à des prix déterminés, représentant les coûts de
l’entreprise. Il doit anticiper les revenus (rémunération) sur les facteurs qui
participent à la production avant de connaître les résultats de l’activité
économique de l’entreprise pour rechercher un profit, toujours de nature
interne.

 L’entrepreneur innovateur (J.A. Schumpeter, 1991 et 1942) :

l’entrepreneur est le promoteur fondamental du développement
économique capitaliste. La fonction principale de l’entrepreneur est
d’innover (un nouveau produit, service, etc.). L’innovation permet de
réaliser des bénéfices extraordinaires. C’est une situation temporaire, car
il y aura des imitateurs de l’innovation qui provoqueront le retour à une
situation d’équilibre avec des bénéfices normaux.

 Théorie de l’entrepreneur en tant que technostructure : basée sur la

séparation de la propriété et du contrôle (J.K. Galbraith, 1967) : dans les
grandes entreprises, qui remplit le rôle de l’entrepreneur n’est pas le
propriétaire, mais les experts qui exercent la direction et la gestion de
l’entreprise, de sorte que l’employeur n’est pas une personne physique,
mais une entité collégiale composée de spécialistes que nous avons
appelés "technostructure".

 Théorie de l’entrepreneur en tant que découvreur d’opportunités : (I.M.

Kirzner, 1973) : l’essence de l’entrepreneur est son état d’alerte, qui lui
permet de découvrir sur le marché des opportunités non détectées
jusque-là. Selon l’auteur, l’une des principales fonctions de l’entrepreneur
est de comprendre et de saisir ces opportunités.

Évolution historique de la figure de l’entrepreneur:

Vision actuelle de l’entrepreneur: l’entrepreneur est la figure qui donne vie et gouverne
l’entreprise, exécute les actions d’organisation, de coordination, de direction et de
contrôle du processus productif. Le côté création est peut-être le plus caractéristique
de l’entrepreneur, sans lier la fonction de l’entrepreneur nécessairement à la propriété
des moyens de production, mais d’une figure qui englobe les fonctions et exigences
suivantes nécessaires à l’exercice de l’activité:

 Configurer le système de gestion de l’entreprise

 Exerce des fonctions de leadership et d’innovation
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  Il assume le risque du système : il perçoit les besoins, organise la production, paie
d’avance les facteurs, satisfait les besoins perçus, récupère via les prix l’effort
réalisé.
 Pour ce faire, il doit posséder les qualités suivantes : stratège expérimenté,
connaissance approfondie du marché, compétences en communication,
capacité de négociation, capacité de résolution des conflits, attitude à gérer le
changement.

Réflexion…

Compte tenu de vos aptitudes et attitudes, comment évaluez-vous l’entrepreneuriat si

vous êtes employé dans une entreprise où vous exercez votre métier, dans quels
domaines pensez-vous pouvoir améliorer votre activité ?

Et... Comment agiriez-vous, si vous étiez l’entrepreneur, de façon entreprenante dans

votre secteur?

1.5 LE PLAN D’ENTREPRISE

Chaque entreprise commence avec une idée, mais un plan d’entreprise est essentiel
pour comprendre la portée et la complexité de l’entreprise naissante. Le plan
d’entreprise est un instrument utile tant pour l’entrepreneur, qui déterminera si son
projet est viable, que pour les futurs investisseurs, qui baseront leur participation sur les
résultats qui pourraient en résulter.

Bien qu’il existe de nombreux modèles, au niveau international, un certain nombre de

phases sont généralement pris en compte pour tout projet, comme indiqué ci-dessous:

1ère Phase : Présentation de l’entreprise et analyse de l’idée d’entreprise : résumé

exécutif. Il doit contenir les besoins identifiés sur le marché, l’objectif de l’entreprise
(déclaration de mission), la date de lancement, le nombre d’employés, les liants, les
produits et une synthèse des plans futurs. Bien que nous ne puissions pas le rédiger
avant que le projet soit terminé, il est souhaitable qu’il soit présenté en premier lieu.
C’est comme une bande-annonce de film.

2ème Phase: Présentation des promoteurs : ce qui permet au destinataire de

l’information d’évaluer les mérites et les compétences des promoteurs, en particulier
ceux liés à l’activité ou au secteur.

3ème Phase: Stratégie, avantage concurrentiel et analyse SWOT : Analyse des faiblesses,
des menaces, des forces et des opportunités dans la création de l’entreprise.

4èmePhase: Forme juridique de l’entreprise: Cadre juridique qui suivra notre projet.

5èmePhase: Analyse du marché: une enquête sera menée sur nos clients type, segment
de marché et concurrence.

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6ème Phase: Organisation et production des biens et services: Elle consiste à définir les
moyens matériels dont nous avons besoin pour mettre en œuvre notre projet.

7ème Phase: Organisation des RH. En indiquant si nous avons des travailleurs externes, et
créer un organigramme interne de la nouvelle entreprise.

8ème Phase: Plan de vente et de marketing. Une stratégie commerciale sera conçue
pour expliquer comment l’entreprise va se développer. L’approche de vente doit
préciser si les ventes seront réalisées par l’entreprise elle-même ou par des vendeurs
externes.

9ème Phase: Analyse économique et financière de la viabilité de l’entreprise. Il s’agit

des résultats attendus des premiers exercices financiers.

10ème Phase: Financement : La section des besoins de financement doit établir

clairement le montant économique nécessaire pour démarrer l’entreprise et les plans
prévus dans un avenir proche. En outre, il convient d’expliquer comment ces fonds
seront utilisés.

11ème Phase: Documentation d’ouverture et de mise en service. Il indique

chronologiquement quelles démarches doivent être effectuées et quel est le délai
prévu pour le début de l’activité.

12ème Phase: Annexes.