L’écosystème

entrepreneurial

Réalisée par : Kenza wakrim

Introduction :

Aujourd’hui, l’entrepreneuriat est devenu un pilier important d'améliorer la

compétitivité parmi les économies du monde. Son rôle primordial réside dans la
stimulation de la croissance économique et la création d'emplois. De plus, la
plupart des chercheurs et des acteurs économiques soulignent que, face à la
mondialisation et à l'évolution rapide de la technologie, l'économie entrepreneuriale
doit être dynamique et innovante dans chaque nation.

Afin de répondre à ces défis, les institutions gouvernementales mettent en œuvre

des politiques d'aide, d'accompagnement et de stimulation destinées aux
entrepreneurs en général, et aux porteurs de projets en particulier. Ces mesures
incitatives visent à créer un environnement propice à l'entrepreneuriat et à la
création d'entreprises, en mettant en place un ensemble d'incitations spécifiques
telles que les exonérations fiscales. L'objectif ultime est d'établir un climat favorable
à la stimulation de l'esprit entrepreneurial et à la concrétisation de projets
novateurs.

Les mesures de soutien à l'entrepreneuriat comprennent diverses formes d'aides

financières, subventions, ainsi que la mise en place de nouvelles structures
d'accompagnement telles que les clusters, les incubateurs et les pépinières
d'entreprises. Les études soulignent généralement que le développement
entrepreneurial est étroitement lié à l'efficacité des politiques visant à réduire la
lourdeur bureaucratique des réglementations administratives entravant l'évolution
des activités entrepreneuriales. De plus, favoriser l'accès des petites et moyennes
entreprises (PME) aux microfinancements, à l'innovation et à la technologie, ainsi
que promouvoir l'ouverture aux marchés internationaux et l'entrepreneuriat féminin,
sont des éléments clés.

Il est noté que le soutien et l'accompagnement à tous les niveaux sont des
impératifs essentiels pour les entrepreneurs, contribuant ainsi à la stimulation de
l'entrepreneuriat.

L'approche par l'écosystème entrepreneurial va au-delà en mettant l'accent non

seulement sur les facteurs favorables à l'entrepreneuriat, mais surtout sur les
interactions complexes entre diverses dimensions telles que les aspects politiques,
financiers, humains, culturels, liés aux marchés et aux infrastructures de soutien,
ainsi que les éléments professionnels et institutionnels. Ces combinaisons
spécifiques confèrent à chaque écosystème entrepreneurial sa propre dynamique
et influence.

La communication actuelle vise à adresser la problématique suivante :

Dans quelle mesure l'écosystème entrepreneurial marocain encourage-t-il

l'entrepreneuriat des jeunes ?

Pour répondre à cette interrogation, nous commencerons par définir le concept

d'écosystème entrepreneurial. Ensuite, nous examinerons les différentes formes de
politiques de soutien et d'accompagnement au sein de cet écosystème. Enfin, nous
procéderons à l'interprétation des résultats obtenus.
L’écosystème entrepreneurial :

L'écosystème entrepreneurial est défini comme une constellation d'acteurs

interconnectés, d'institutions et de processus qui interagissent de manière
synergique pour stimuler l'entrepreneuriat au sein d'un environnement local. Cette
notion englobe les divers regroupements d'acteurs, qu'ils soient publics ou privés,
des institutions, des entreprises et des universités, ainsi que les facteurs qui
délimitent le contexte dans lequel ces acteurs évoluent, en maintenant des
interactions constantes.

Au Maroc, l’activité entrepreneuriale se dynamise, le développement d’un

écosystème entrepreneurial propice nécessite une approche globale, ainsi que la
collaboration de plusieurs acteurs.

Cet intérêt à la mise en place d’un écosystème encourageant la prise de risque en

décidant d’entreprendre porte sur plusieurs éléments.

De prime abord, la promotion de l’innovation et de la recherche représente un

élément sur lequel l’Etat peut avancer sa stratégie de politique en matière
d’entrepreneuriat.

L’offre de subventions et d’autres incitations peut encourager les entreprises à

investir, l’Etat peut aussi développer une infrastructure entrepreneuriale en mettant
en place des espaces de coworking afin de soutenir les entrepreneurs.

Par ailleurs, l’Etat doit penser à faciliter l’accès aux financements en mettant en
place des mécanismes afin de faciliter l’accès au financement des startups et des
petites entreprises, ceci peut inclure les incitations.

L’entrepreneuriat des jeunes pour un modèle de développement :

L'État devrait envisager de promouvoir l'éducation entrepreneuriale en intégrant

davantage de matières liées à l'entrepreneuriat et à l'innovation dans les
programmes universitaires. Cela inciterait un nombre accru de jeunes à choisir
l'entrepreneuriat comme option de carrière, favorisant ainsi la formation de futurs
entrepreneurs dotés de compétences en innovation.

Les jeunes entrepreneurs peuvent souvent faire face à des défis de financement
lors du lancement de leurs projets. Dans cette optique, l'État pourrait faciliter
l'accès au financement pour les projets des jeunes en mettant en place des
programmes de prêts ou de subventions spécifiquement destinés à cette catégorie.
De plus, l'État devrait établir un système visant à simplifier les formalités
administratives, à réduire les coûts de création d'entreprise et à simplifier les
démarches liées à la création d'entreprise. La sensibilisation à l'entrepreneuriat des
jeunes pourrait également être renforcée par le biais de campagnes menées par
l'État.

À travers une politique d'encouragement de l'entrepreneuriat des jeunes, l'État peut

contribuer à la création d'emplois, stimuler la croissance économique et promouvoir
l'autonomisation des jeunes au sein de la société. Cela constituerait un moyen
efficace d'apporter des changements positifs à l'économie et à la jeunesse.

Les établissements publics qui proposent des services d’appui aux jeunes
entrepreneurs tels que l’aide à l’élaboration du Business plan et l’accomplissement
des démarches administratives et juridiques :

- Conseil régionaux
- Organisme ministériel
- Etablissement publics tels que : L’anapec

Définition ANAPEC
(Agence Nationale de Promotion de l'Emploi et des Compétences) est un
établissement public qui a comme mission la contribution à l'organisation et à la
mise en œuvre des programmes de promotion de l'emploi qualifié décidés par les
pouvoirs publics.

L'Agence Nationale de Promotion de l'Emploi et des Compétences ne se limite pas

uniquement à la recherche d'emplois, mais elle s'engage également dans la
promotion de projets. En plus de faciliter la mise en relation entre les demandeurs
d'emploi et les employeurs, l'ANAPEC peut également jouer un rôle dans le soutien
aux initiatives entrepreneuriales.

Lancement de nouveaux programmes ana mouqawel :

En 2023, une étape significative a été franchie avec la signature d'un accord
contractuel entre l'État et l'Agence Nationale de Promotion de l'Emploi et des
Compétences (ANAPEC). Cet accord vise à apporter un soutien concret aux très
petites entreprises (TPE) et à l'entrepreneuriat, avec pour objectif d'accompagner,
d'ici 2026, pas moins de 100 000 entrepreneurs. Cette initiative englobe divers
acteurs tels que les porteurs de projets, les auto entrepreneurs, les unités
économiques informelles et les TPE cherchant à s'intégrer dans l'économie
structurée.
Quel accompagnement :
TPE avec un chiffre d’affaires entre 1 et 10 millions DH :

Chèque conseil TPE :

- Accompagnement technique pour le développement et la

croissance de l’entreprise .
- Prestations de conseil.

Auto-entrepreneurs :

A travers plusieurs mesures :

- Chèque formation: Formations en renforcement des capacités via

des formations collectives .
- Chèque conseil : Prestations en gestion et management
dispensées individuellement.
- Chèque gestion : Prise en charge des activités comptables,
fiscales, juridiques et administratives pendant 3 exercices
comptables

Unités économiques informelles (UEI) manifestant l’intérêt d’intégrer le secteur

formel :

- Chèque formation : Formations en renforcement des capacités

des unités économiques, via des formations collectives .
- Chèque conseil : prestations en assistance conseil dispensées
individuellement .
- Chèque gestion : Prise en charge des activités comptables,
fiscales, juridiques et administratives des UEI reconverties pendant
3 exercices comptables .
- Subvention au loyer.