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Avant de commencer j'ai l'énorme plaisir de présenter mes sincères remerciements et mes
expressions de respect au les membres de jury Mme Saadia Chabil et Mme Siham Bghdadi.
Et particulièrement notre encadrent madame Sihame Bghdadi, qui a joué un rôle majeur dans
la réalisation de ce rapport.
Je tiens à remercier tous les femmes entrepreneurs qui nous ont donné de leur temps précieux
et partagé quelques informations avec nous
Et nous n'oublierons pas ceux qui ont le mérite d'exister, notre parents un grand
remerciement.
Et aussi les membres de l'ESTG (enseignants, administration et tous ceux qui y travaillent)
qui ont fait preuve de gentillesse et de serviabilité.
DÉDICACES
Nos amis : Pour leur soutien infini et pour leur soutien moral et leur encouragement durant les
moments difficiles.
Enfin, je dédie ce travail à toutes les personnes qui m'ont aidé et soutenu de près ou de loin
dans la réalisation de mon PFE.
INTRODUCTION GENERALE
Le présent travail s’inscrit donc dans le cadre des travaux de recherches que nous
menons actuellement sur l’entrepreneuriat féminin au Maroc. La problématique à laquelle on
essayera d’apporter des éclaircissements est la suivante :
“ Quelles sont les obstacles qui font face aux femmes qui veulent se diriger vers
l’entrepreneuriat, et Quelles son sont les caractéristiques et les motivations qui ont fait ce petit
pourcentage (12,8 %) des femmes entrepreneures au Maroc ??”
Quelles sont les motivations qui ont fait ce petit pourcentage (12,8 %) des femmes
entrepreneures au Maroc et quelles sont les obstacles qui elles confronter dans ce domaine ?
1. Quels sont les obstacles qui ont entraîné le chemin de ces femmes vers
l'excellence ?
2. Devenir entrepreneur marocain requiert-il certaines qualités et caractéristiques
chez la femme ?
3. Quelles sont les motivations de ce pourcentage de femmes entrepreneures ?
Afin de répondre à ces questions, nous avons formulé de nombreuses hypothèses
qui nous aideront à mettre en œuvre notre projet de fin d'études, qui est organisé comme suit :
Structure de mémoire
Dans cette section consacrée à l'entrepreneuriat féminin, nous débutons par
présenter le cadre théorique. Nous abordons d'abord les concepts fondamentaux de
l'entrepreneuriat féminin, puis nous nous concentrons sur l'entrepreneuriat féminin au Maroc.
Nous passons ensuite au cadre pratique en discutant de notre méthodologie. Nous analysons
ensuite notre échantillon et discutons de nos résultats. Enfin, nous résumons l'ensemble de
notre travail dans ce projet dans nos conclusions.
PARTIE I : CADRE THEORIQU
Entreprises
Autrement dit, il y a entreprise dès que des personnes mobilisent leur talent et leur
énergie, rassemblent des moyens matériels et de l’argent pour apporter un produit ou un
service à des clients.
- Les entreprises sont au cœur de nos vies, il est donc essentiel de mieux les
connaître.
En tant que consommateurs, nous nous appuyons à chaque pas sur ces
organisations qui nous nourrissent, nous vêtissent, nous transportent, nous divertissent, nous
maintiennent en bonne santé, nous fournissent les moyens de communication, les équipements
et l’énergie dont nous avons besoin.
En tant qu’employés ou entrepreneurs, nous trouvons dans l’entreprise l’un de nos
principaux champs d’expression. Nous y investissons une grande part de notre temps, de notre
énergie et de notre créativité. Nous y développons nos compétences et y affirmons notre
personnalité
Entrepreneurs
Un entrepreneur est avant tout un porteur de projet économique, prêt à prendre des
risques pour développer l’idée ou le savoir-faire auquel il croit. L’entrepreneuriat concerne à
la fois la création d’entreprise mais aussi la reprise d’entreprise ou d’activité déjà existantes.
Avant de se lancer, il effectue une étude de marché afin de s’assurer que l’idée est
réalisable et correspond à un réel besoin. Ensuite, il formalise et traduit son projet en
rédigeant un business plan ou plan d’affaires.
o Personnalité de l'entrepreneur
L'identification de l'entrepreneur à son projet d'entreprise ou à une entreprise
établie explique le degré fort de son implication.
À la différence de l'homme d'affaires, l'entrepreneur est fortement investi
matériellement ou moralement dans le développement et le déploiement de son projet. Sa
mission est la réunion et la mobilisation de ressources pertinentes, ainsi que la volonté de
pérennisation de celles-ci dans le cadre durable d'une organisation voire d'une institution.
Pourtant, les exemples abondent (voir le destin d'André Citroën en particulier) qui
montrent que les qualités indéniables chez un « entrepreneur » ne coïncident pas toujours avec
celles du « gestionnaire » :
-Le premier est doté en principe du leadership et la vision adaptés aux enjeux et
aux risques ;
-Le second dispose normalement des vertus hautement nécessaires pour assurer
la gestion au quotidien des revenus et des charges.
Selon une étude d'Ernst & Young, « on ne naît pas entrepreneur, on le devient »4.
Mais d'autres études soulignent que « les 3/4 des entrepreneurs sont issus d'une famille
d'entrepreneurs ». Pour Saras Sarasvathy [archive] tout le monde peut devenir entrepreneur,
pour cela elle propose la théorie de l’effectuation5 qui qualifie la posture entrepreneuriale des
individus. L'approche effectuelle6 est opposée à l'approche causale7 mais dans la pratique ces
deux phénomènes se complètent dans la vision entrepreneuriale.
Durant ces dernières années, il est argué que l'entrepreneuriat et l'entreprise sont
devenus des facteurs importants et critiques de la compétitivité et de la croissance à long
terme des économies des pays. Tous les pays se sont penchés à la recherche des façons de
promouvoir et faciliter une dynamique d'entrepreneuriat et une culture entrepreneuriale
vibrante et éveilleuse de potentialités pour stimuler plus d'activités entrepreneuriales.
Ainsi, augmenter les niveaux et les taux d'activités entrepreneuriales nécessite des
entrepreneurs, hommes ou femmes preneur (se) s de décisions pour créer et développer leurs
entreprises.
Nul ne saurait aujourd'hui mettre en doute le rôle primordial que jouent les
entrepreneurs et entreprises (petites, PME et grandes) dans le système économique mondial.
Ces entrepreneurs sont aujourd’hui perçus comme étant les piliers de l’économie de marché et
leurs activités, comme créatrices de valeur, d'emplois et d'avantages pour les consommateurs.
o Enjeux
Beaucoup de créations d’entreprises « à haut potentiel » font appel au capital
risque ou à des Business Angels pour développer leur activité. De nombreuses structures
existent aujourd’hui pour conseiller les entrepreneurs potentiels telles que les cabinets de
conseil en création d'entreprise, des agences gouvernementales (comme Bpifrance en France),
des incubateurs, des pépinières d'entreprise, des organisations non gouvernementales.
La compréhension que nous avons de l’entrepreneuriat doit beaucoup à
l’économiste Joseph Schumpeter ainsi qu’à l’école autrichienne. Pour Schumpeter, un
entrepreneur est une personne qui veut et qui est capable de transformer une idée ou une
invention en une innovation réussie. L’entrepreneuriat conduit à une « destruction créatrice »
dans les marchés et les secteurs de l’économie parce que de nouveaux produits et modèles
économiques arrivent et remplacent les anciens. Ainsi, la destruction créatrice est à l’origine
du dynamisme industriel et de la croissance à long terme.
La culture est l'ensemble des connaissances, des savoir-faire, des traditions, des
coutumes, propres à un groupe humain, à une civilisation. Elle se transmet socialement, de
génération en génération et non par l'héritage génétique, et conditionne en grande partie les
comportements individuels.
Dans un sens plus large, le mot culture peut s'appliquer aux animaux sociaux et
correspond aux savoirs et pratiques qui se transmettent et se partagent.
o Les tabous :
Ce sont des sujets qui constituent les manifestations d’une peur collective. Les
tabous peuvent se matérialiser sous la forme « d’événements-catastrophes pouvant affecter
les produits de l’entreprise et que les dirigeants sont incapables de prévoir parce qu’un tel
exercice est pour eux trop anxiogène ».
o Les valeurs :
Pourquoi s’intéresser à la culture d’entreprise ? Parce que son impact peut rejaillir sur le personnel,
mais aussi sur sa réputation. La culture d’une entreprise, c’est ce qui fait sa force.
Culture entrepreneuriat :
Les raisons :
Les fondements :
Les moyens
– Repères
• Expression de différenciations ;
• Gestion de relations.
Ces valeurs sont définissables par les attitudes et les comportements qui les
expriment. la confiance en soi ;
– des connaissances partagées par des individus d’une même société qui veulent
relever des défis ;
– des attitudes et des valeurs (créativité, sens de la responsabilité, autonomie,
confiance en soi, solidarité, leadership, tolérance à l’échec, etc.) ;
La diversification de l'économie :