Travail à rendre
Réalisé par :
SAFAA ELLABANI
HAMZA FATH-DIN
L’entrepreneuriat est considéré comme étant l’un des leviers stratégiques pour la création
des emplois et des richesses au niveau d’une nation.
La préoccupation majeure dans ce travail peut être résumée par les questions suivantes :
Que ce qu'un Entrepreneuriat ? Quels sont les initiatives auxquelles s'est donné à la population
au Maroc, Quels sont les raisons qui poussent les entrepreneurs à créer une entreprise, Quels
Sont les Moyens financements des activités entreprises au Maroc ? Que ce qu’programme
Intilaka ? Pour Quels objectifs ? Quelles cibles ? Qui s'en chargera de la concrétisation ?
Comment ? Des questions auxquelles on répondra tout au long du 1ére et 2éme chapitres de
cette présentation.
D'une part, si nous sommes à une époque où une part majeure des jeunes valorise
l'entrepreneuriat, les jeunes veulent de plus en plus être maîtres de leur propre destin, d'autre
part, il n'y a qu'un petit nombre entre eux qui s'engagent à créer des entreprises. Ils sont plus
attirés au salariat et à l’emploi public. Leur goût du risque et d’aventure entrepreneuriale est de
plus, en plus limité. En fait, la volonté de créer leurs entreprises est généralement achoppée par
l’insuffisance voire le manque de fonds propres nécessaires. Ainsi, la motivation joue un rôle
très important chez les jeunes entrepreneurs, la principale motivation des jeunes marocains à
créer une entreprise est de socialiser, c'est-à-dire, ils espèrent se débarrasser du chômage et
améliorer les conditions sociales grâce au travail indépendant. Deuxièmement, la motivation
financière est un déterminant important des jeunes créateurs. Par conséquent, gagner de l'argent
et améliorer la condition matérielle des jeunes entrepreneurs est l'un des facteurs importants de
leurs risques entrepreneuriaux Ce qui signifie que « l’essentiel pour eux, au moins pendant la
phase de démarrage, est de réaliser une certaine rentabilité de leur entreprise et de sortir de la
rue et du chômage en gagnant un peu d’argent et en acquérant une certaine autonomie. »
Nombreuses sont les contraintes d’ordre personnel qui freinent l’entrepreneuriat au Maroc. En
effet, choisir une carrière entrepreneuriale est extrêmement influencée par la culture de la
personne et de son entourage proche, notamment par sa famille, ses amis et par ses enseignants.
D’abord, être entrepreneur demande la possession d’un ensemble de qualités et d’aptitudes
telles que : la motivation, la patience, la passion, la résilience, la créativité, la persévérance…,
ce que la plupart des futurs entrepreneurs ne possèdent pas. En outre, créer sa propre entreprise,
c’est prendre le risque. En fait, la peur de l’échec et de la prise de risque est une contrainte qui
diminue l’intention entrepreneuriale chez les jeunes.
Sur le plan administratif, la lenteur des formalités d’enregistrement et des procédures présente
un obstacle majeur à la création et au développement des entreprises marocaines. La lourdeur
de ces procédures est due essentiellement à la complexité des lois, des règlementations et des
procédures mises en œuvre pour obtenir les autorisations. En plus, l’insuffisance des
plateformes d’orientation pose souvent à son tour un vrai problème pour les jeunes porteurs
de projet. Plus encore, il existe un manque de coordination et de coopération entre les
différentes institutions. C’est pourquoi le traitement des dossiers des entrepreneurs prend
beaucoup de temps en passant par plusieurs phases et comités (présélection, examen devant
les jurys, étude des dossiers par les banques...).
Dans l’ensemble, les difficultés entrepreneuriales sont généralement aggravées par le fait
que les jeunes ont une expérience de vie et une expérience professionnelle limitées et qu’ils
manquent de capitaux. Les conseils au démarrage, la formation et le tutorat à des fins de suivi
offerts aux jeunes entrepreneurs à leurs débuts peuvent permettre non seulement de réduire le
financement à risque élevé des jeunes par les banques, mais également de générer plus de valeur
ajoutée de leurs entreprises. Sans une formation et une orientation appropriée, les jeunes
peuvent se lancer dans des initiatives entrepreneuriales comportant des risques élevés et
générant peu de valeur ajoutée.
D’ailleurs ; L’Etat pour lutter contre cette contrainte il s’engage d’établir des « guichets
uniques » proposant un soutien davantage « mixte » (par exemple, formation et soutien
financier, services de conseil et de tutorat pour les jeunes). L’approche « mixte » devrait
également être adaptée à des groupes spécifiques, par exemple les jeunes femmes et les jeunes
immigrants. En matière de financement, les gouvernements et les établissements de prêt doivent
définir des options plus viables pour financer les activités des jeunes et se pencher notamment
sur la notion de risque tolérable. Le soutien mixte aux jeunes entrepreneurs devrait accorder
une attention particulière à la capacité de remboursement de prêts et à la viabilité des
entreprises.
Partie 2 : Le programme Intelaka : Un coup de
pouce à l’entrepreneuriat marocain :
Présentation du programme :
Dans son discours du 11 octobre 2019, le Souverain a incité les banques à un engagement
plus solide et vigoureux. Ainsi qu’à une implication positive plus forte dans la dynamique et le
développement du Maroc. En fait, il a précisé que « Cet effort doit porter spécifiquement sur le
financement de l’investissement, l’appui aux activités productives, pour voyeuses d’emplois et
génératrices de revenus » (Extrait du discours royal, 2019).
Objectif du programme :
C’est d’offrir une nouvelle génération de produits de garantie et de financement.
L'objectif étant de lancer une nouvelle dynamique en vue d'encourager l'entrepreneuriat et de
favoriser l'insertion socio-économique des jeunes, notamment dans le monde rural.
De ce fait, un fond d’affectation spéciale a été créé dans le cadre de la loi de Finances
2020.Il est doté d’une enveloppe de huit milliards de dirhams, De plus, les banques vont
renoncer à toutes les garanties personnelles pour se contenter des garanties liées aux projets.
Plus encore, les crédits seront accordés avec des taux d’intérêt bancaires extrêmement bas,
différemment à ce qui a été adopté auparavant.
Champ d’application :
Selon le Guide sur le programme intégré, il s’adresse aux :
Artisans
Start-ups et coopératives.
o Pour une entreprise existante exerçant son activité en zone urbaine : elle doit être créée
depuis cinq ans maximum et qui a un chiffre d’affaires inférieur ou égal à dix millions
de DH
o Pour une entreprise ayant son activité en zone rurale : elle doit être créée depuis cinq
ans maximum et son chiffre d’affaires inférieur ou égal à dix millions de DH.
Start-TPE
Il s’agit d’un programme de cofinancement. C’est un prêt destiné à financer des besoins
en fonds de roulement de démarrage liés à des crédits bancaires à moyen et long terme. De
même, il est accordé aux très petites et aux petites entreprises et aux jeunes porteurs de projets.
Aussi les jeunes entreprises innovantes et aux auto-entrepreneurs et aux petites exploitations
agricoles. D’ailleurs, chaque entreprise ne peut profiter de ce prêt qu’une seule fois. En effet,
le prêt peut toucher 20% du montant du crédit d’investissement dans la limite de 50 000 DH.
Au surplus, ce financement est sans intérêts et sans garantie. Ainsi que, il est remboursable
après 5 ans.
A travers notre étude on peut dire que Les principales motivations des jeunes qui veulent
entrepreneurs sont une recherche d’autonomie et d’indépendance dans leur vie professionnelle,
en plus, parmi les principaux obstacles de l’entreprenariat des jeunes au Maroc est le problème
d’accompagnement à la création d’entreprise consiste à les aider à prendre conscience de
l’importance de l’identification du potentiel du marché visé, des financement nécessaires à la
mise en œuvre de leur activité, pour résoudre ce problème le gouvernement marocain annonce
la démarrage de la programme Intilaqa pour supporter et aider les jeunes entrepreneurs
marocains.
Table des matières :
Introduction : ......................................................................................................... 2
Partie I : Approche théorique de l’Entrepreneuriat : ............................................. 3
Chapitre 1 : Eléments théoriques sur l’entrepreneuriat...................................... 3
Définition et dimension de l’entreprenariat : .................................................. 3
Chapitre 2 : l’entrepreneuriat des jeunes au Maroc ........................................... 4
Histoire de l’entrepreneuriat au Maroc : ......................................................... 4
Spécificités des jeunes entrepreneurs au Maroc : ........................................... 4
Partie 2 : Le programme Intelaka : Un coup de pouce à l’entrepreneuriat
marocain : .............................................................................................................. 8
Présentation du programme : .......................................................................... 8
Objectif du programme : .................................................................................... 8
Champ d’application : ........................................................................................ 9
Les conditions d’éligibilité :............................................................................... 9
Les produits de financement disponibles du programme Intelaka : .................. 9
Damane Intelak : ........................................................................................... 10
Intelak Al-Moustatmir Al Qarawi :............................................................... 10
Start-TPE ....................................................................................................... 10
Résultats du programme Intelaka :................................................................... 10
Conclusion ........................................................................................................... 11
Table des matières : ............................................................................................. 12