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Dédicace:…............................................................................................................................. .Page02
Remerciement:..................................................................................................................... Page03
Sommaire:............................................................................................................................... Page04
Introduction:…....................................................................................................................... Page10
Introduction:.......................................................................................................................... Page12
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Introduction:.......................................................................................................................... Page22
Conclusion:............................................................................................................................. Page29
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Introduction Générale
Aux Etats-Unis : Comme il a bien été expliqué par Kerlin (2006) et Defourny et
Nysses (2010), l’entrepreneuriat social aux Etats-Unis est né dans les années 70 et
remonte à la pratique des religieux qui lançaient des activités génératrices de revenus
pour créer de nouvelles sources de revenus qu’ils combinaient aux dons afin de réaliser
des missions d‖intérêt général, et des communautés engagées dans la société civile qui
démarraient leurs propres business afin de créer des opportunités d‖emplois pour les
personnes défavorisées vivant en difficulté (Alter, 2002). Ceci était le résultat de la
régression économique qu’a connu le pays entre la fin des années 70 et le début des
années 80, et qui a été traduite par le retrait de l’Etat des secteurs sociaux, tel que
l‖éducation, la santé, l‖environnement et les arts. Ces secteurs ont enregistré une nette
baisse des aides et budgets qui leur étaient accordés, ce qui a poussé les structures y
opérant, par manque de fonds, à se transformer en entreprises sociales afin de combler
l’écart financier, en créant des activités génératrices de revenus pour pallier le déficit et
maintenir la mission sociale.
En Europe : En Europe, depuis la fin des années 1970 et jusqu’aux années 1999,
la crise économique n’a pas tarder à se répercuter sur les décisions politiques de
plusieurs pays. Cette conjoncture a été marqué au passage par le désengagement de
plusieurs Etats des secteurs sociaux, en optant pour la privatisation et la réduction des
services, ce qui a engendré la naissance de plusieurs problèmes sociaux, dont
principalement le chô mage. Ces problèmes restés non résolus, ont poussé à la
mobilisation de la société civile pour réagir et répondre aux nouveaux changements
socio-économiques en s‖orientant vers le développement des activités et la
diversification des revenus dans le tiers secteur. De ce fait, l‖entrepreneuriat social en
Europe puise ses origines dans le tiers secteur, ou l‖économie sociale, comme il est
nommé dans un nombre de pays européens. La première étincelle du mouvement a pris
naissance en Italie en 1991, pays pionnier qui a connu de droit, les premières
entreprises sociales sous la forme juridique de coopérative sociale. Cette initiative a été
suivie par d’autres dans plusieurs pays européens et a été couronnée d’un réel succès. Il
est clair que la conjoncture économique, qui a marqué les trois dernières décennies du
siècle précédent, a été sans doute un facteur déterminant dans la prise des décisions
politiques. Ces dernières n’étaient pas sans répercussions sur le secteur social, et ont fait
évoluer le phénomène des deux cô tés de l‖Atlantic suivant des trajectoires parallèles
mais relativement différentes.
Approche sociologique :
Dans cette conception plus européenne du terme, on constate que l'É tat Italien
et son contexte social, économique et politique ont joué des rô les catalyseurs dans
l'émergence de ces initiatives. En effet, à l'époque où l'É tat Italien est en forte récession,
son Parlement décide en 1991 de voter une loi sur un statut de « coopératives de
solidarités sociales ». Ce statut permettant d'apporter aux citoyens des services sociaux
dont la qualité et/ou la prise en charge devenaient difficiles.
4) Le Social business :
On peut dire alors que l’entrepreneuriat social est une manière d’entreprendre
qui place l’efficacité économique au service de l’intérêt général. Quel que soit le statut le
statut juridique des entreprises (association, coopérative, SAS, …), leurs dirigeants font
du profit un moyen, non une fin en soi.
L'ESS peut aussi être définie comme une action collective, une mobilisation
sociale inspirée par trois mobiles qui sont les besoins socioéconomiques des populations
(la nécessité), les aspirations de ces derniers a une identité propre (identité), l'horizon
partagé d'une vision démocratique et équitable (projet de société). On peut caractériser
l'ESS comme une nouvelle manière d'entreprendre bien différente de celle de
l'entrepreneuriat social, qui cherche à réconcilier la logique économique et l'esprit
entrepreneurial avec l'utilité social. L'économie sociale et solidaire d'un autre cô té
résulte d'une association volontaire d'acteurs poussés par un même objectif parfois,
mais non pas forcément social. Cette vision repose sur trois dimensions suivantes:
Les acteurs de l’ESS définissent plus généralement cette notion comme une «
alternative au libéralisme ». Il serait pourtant hâ tif d’assimiler totalement
l’entrepreneuriat social à la création d’organisations dans ce que l’on appelle le secteur
de l’économie sociale et solidaire. Même s’il peut s’appliquer à des réalités plus
anciennes, le terme « entrepreneuriat social » est beaucoup plus jeune que celui d’«
économie sociale » : c’est seulement dans les années 1990 qu’il commence à connaître
un écho significatif des deux cô tés de l’Atlantique. Il semble renvoyer à un nouvel élan,
une nouvelle dynamique, allant au-delà des considérations liées au statut juridique des
organisations ou au projet politique.
Ceci étant, le Maroc reste encore très inspiré du modèle de l’ESS français qui été
la référence depuis les années 80 jusqu’à très récemment.
Ces stratégies ont permis une évolution exponentielle des coopératives dont la
majorité opère dans les secteurs de l'agriculture (35%) et de l'artisanat (41%). Si ces
programmes sociaux permettent de résoudre certaines figures de l'exclusion, ils ne
résolvent pas le problème du chô mage et ne permettent pas la création d'emplois qui
reste la voie royale qui mène vers la dignité.
1) Les coopératives.
2) Les mutuelles.
Le principe mutualiste est non lucratif et solidaire. Chaque membre apporte une
cotisation permettant de financer une couverture prévoyance ou de santé à l’ensemble
des sociétaires.
3) Les associations.
Il est ici question d’associations à but non-lucratif (loi 1901 ou 1908). La non-
lucrativité n’exclut pas la réalisation de bénéfices, ceux-ci devront cependant servir au
seul objectif de subvenir à l’objet de l’association, et ne devront pas être répartis entre
les membres.
4) Les fondations.
Il est également possible pour ces entreprises de faire une demande d’agrément
ESUS (Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale), permettant à leurs financeurs une fiscalité
avantageuse.
- Section 2 : Les principes d’entreprenariat sociale au Maroc.
C’est donc d’abord une entreprise, comme une entreprise classique, c’est-à -dire
qui prend des risques, qui investit et qui dégage des bénéfices. Elle est différente de
l’entreprise classique car elle a une vocation sociale ou un objectif social qui affecte
directement l’ensemble du fonctionnement de l’entreprise. Alors que l’entreprise
classique, qui peut avoir une responsabilité sociale, aura juste un budget dédié aux
actions sociales. Comme l’entreprise classique, l’entreprise sociale doit avoir des
exigences de transparence. Dans l’entreprise sociale, tous les détenteurs de capitaux
quel que soit leur niveau de participation ont une seule et même voix pour prendre des
décisions. L’entrepreneuriat social se rapproche et se distingue de l’entrepreneuriat
standard par des points communs et des spécificités. Il s’articule autour de quatre idées
maîtresses :
Comme pour toute activité professionnelle qui se veut pérenne, le projet doit
répondre à une demande réelle et identifiée par une étude de marché. Assorti d’une part
de risque inhérente à toute création d’entreprise, il vise à une rentabilité suffisante pour
générer de la richesse et des emplois.
Introduction :
Les impactes directs de l'entrepreneuriat social inclus mais ne sont pas limités à
la création de revenu pour les employés, de nouveaux emplois créés, et les nouvelles
entreprises créées. Les résultats économiques indirects comprennent l'amélioration des
compétences personnelles, des emplois supplémentaires créés dans d'autres sociétés
(par exemple les fournisseurs), et une prospérité accrue de la communauté locale.
Direct Indirect
Les résultats l'augmentation du revenu l'amélioration des compétences
économique pour les employés personnelles et les perspectives
s création de nouveaux d'emploi des salariés
emplois emplois supplémentaires créés dans
création de nouvelles d'autres organisations (par exemple
entreprises juridique les fournisseurs)
augmentation du chiffre accroissement de l'innovation et la
d’affaires créativité dans la communauté locale
augmentation des recettes l’augmentation de flux d'argent au
fiscales des collectivités sein de la communauté locale
locales l’économisations des dépenses
publiques
Les résultats la fourniture de nouveaux des niveaux accrus de confiance de
sociaux biens et de services à la l'individu, de l'indépendance, la
communauté motivation, la satisfaction,
amélioration de la qualité l'habilitation, l'estime de soi, des
de la vie réseaux, et les compétences à
la contribution au capital travailler en équipe
social l'augmentation des possibilités
d'interaction sociale
amélioration du dynamisme de la
communauté et la région
communauté plus attirant comme un
endroit à vivre, travailler et visiter
Les résultats la rénovation de bâtiments région plus attirant comme un lieu à
environnementaux anciens vivre et visiter.
la régénération de contribution à l’agenda du
l'infrastructure physique développement durable
la réduction de déchets non contribution à la richesse
recyclés d'environnement régional
lieu plus attrayant pour
travailler
contribution au capital de
l'environnement local
Par les défis de la globalisation de l’économie et les nouvelles attentes des marchés de
capitaux à travers le monde, les entreprises social sont appelées à faire face à de nouveaux
enjeux et de nouveaux risques. Les scandales financiers et les menaces qui ont ébranlé le
monde économique ont fait des soucis de bonne gouvernance une priorité absolue pour les
régulateurs mondiaux et locaux.
Presque tout le monde s’accorde à dire que la pensée critique et les compétences
analytiques sont essentielles pour bâ tir une nouvelle génération d’entrepreneurs sociaux. Or
les écoles de la région n’encouragent pas suffisamment cette forme de pensée et ne permettent
pas aux élèves de développer leurs capacités de raisonnement. Il faudrait aussi mettre
davantage l’accent sur les services communautaires afin que les entrepreneurs en herbe
s’attellent aux difficultés de leurs communautés pour y apporter des solutions.
De plus les défis auxquels fait face l'entrepreneuriat social sont ceux rencontrés par les
start-up traditionnels dans le pays. Le financement est un pierre d'achoppement, avec des
obstacles bureaucratiques, manque de clarté et de la réglementation.
Ces entrepreneurs se trouvent en plus confronter à des obstacles qui entravent toute
promotion de l’entreprenariat tels :
- Les obstacles relatifs à la création des entreprises au Maroc, le premier est lié au
cadre institutionnel et a trait à la bureaucratie et à l’existence de monopoles et de chasses
gardées, le deuxième type est à caractère économique et porte sur le coû t des facteurs et la
qualité de la main d’œuvre.
Tant que les réformes de l’administration et de la justice ne voient pas une mise
en œuvre effective et ne connaissent pas un rythme accéléré de réalisation, ni l’objectif
de promotion de l’entreprenariat ni celui de l’attrait des investissements directs
étrangers, ne pourront pas se concrétiser de façon durable et au niveau souhaité par le
Maroc.
« Association BADRA »
Introduction :
La dynamique que connaît le pays, ces dernières années, tant au niveau socio-
économique qu’au niveau culturelle et politique a permis à de nombreuses associations,
œuvrant dans différents domaines, de voir le jour, et aux associations déjà existantes de
voir leur champ d’intervention s’élargir conséquemment à l’ouverture démocratique du
pays. Le rô le que remplissent les associations est indéniable, en effet le travail associatif
puise son essence dans des valeurs aussi nobles que la solidarité, l’égalité, la liberté… La
force des associations réside dans leur capacité à être proches des populations et sont
dans ce sens les plus aptes à spécifier les besoins de certaines franges de la population et
de proposer des solutions et des plans d’action à même de remédier à ces problèmes.
Les associations permettent également d’inculquer la notion de citoyenneté dans la
culture de tout un chacun, et de le sensibiliser à son rô le dans le développement du pays,
avec comme objectif de bâ tir une société civile solidaire et autonome bénéficiant d’un
pouvoir d’initiative et d’influence important sur l’opinion public.
membres fondateurs ?
Question4 : Quelles sont les moyens par lesquels vous financer votre
association ?
- Responsable présélectif.
Conclusion :
Le développement des associations conduit à la multiplication des pratiques
issues de l’entreprises dans ces organisations a priori sans but lucratif. Cette
communication cherche à s’interroger sur les manifestations profondes de telles
évolutions