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Rapport de projet de fin d’étude

 Réalisé par   : Soufyane


BENZAKOUR
 Encadré par  : Mme Ilham
ROUCHDI
Dédicace
Je dédie ce modeste travail à : A mes parents. Aucun
hommage ne pourrait être à la hauteur de l’amour, soutien et
de sacrifice dont ils ne cessent de me combler. Que dieu leur
procure bonne santé et longue vie. A celui que j’aime
beaucoup et qui m’ont soutenue tout au long de ce projet :
mon meilleur ami et bien sur à mes frères, à toute ma famille,
et mes amis, Et à tous ceux qui ont contribué de près ou de
loin pour que ce projet soit possible, je vous dis merci.
Remerciements
Je souhaite adresser mes plus vifs remerciements à
toutes le Personnes qui m’ont apporté leur aide et qui ont
contribué à l’élaboration de ce mémoire. Je profite de
l’occasion pour remercier tout d’abord notre professeur
Madame ILHAM ROUCHDI qui n’a pas cessée de
m’encourager pendant la durée du projet, ainsi pour sa
générosité en matière de formation obtenue en première année
ainsi que l’encadrement puis la confiance qu’elle m’a
témoignée.

Enfin, je tiens à remercier toutes les personnes qui m'ont


conseillé lors de la rédaction de ce rapport.
Sommaire :

Dédicace:…............................................................................................................................. .Page02

Remerciement:..................................................................................................................... Page03

Sommaire:............................................................................................................................... Page04

Introduction générale:....................................................................................................... Page05

Partie1: L’entreprenariat sociale au Maroc: ................................................................ Page09

Introduction:…....................................................................................................................... Page10

Chapitre I : Généralité:......................................................................................................... Page12

Introduction:.......................................................................................................................... Page12

Section 1 : Apparition et développement d’entreprenariat sociale au


Maroc:............................................................................................................................... Page14

Section 2 : Les principes d’entreprenariat sociale au Maroc:............................Page18

Section 3 : Le cadre juridique:…................................................................................. Page20

Conclusion:............................................................................................................................. Page21

Chapitre II : Les impacts socio-économique et contraintes:...................................Page22

Introduction:.......................................................................................................................... Page22

Section 1 : Les impacts d’entreprenariat social:....................................................Page22

a) L'impact sur l'axe économique:....................................................................... Page23


b) L’impact sur l'axe social:.................................................................................... Page24

Section 2 : Les contraintes d’entreprenariat social:................................................Page26

Conclusion:............................................................................................................................. Page29

Partie 2: « Association BADRA » .................................................................................... Page30

Introduction: ......................................................................................................................... Page31

Chapitre I : Association BADRA: ................................................................................... Page32

Section 1 : Présentation de l’association ................................................................ Page32

Section 2 : Questionnaire:............................................................................................ Page33

Lettre de remerciement:…………................................................................................... Page33’

Chapitre II :Analyse des réponses de questionnaire ...........…….……................................Page39


Conclusion:............................................................................................................................ Page42

Webographie:….................................................................................................................... Page44
Introduction Générale

Le concept d’entrepreneuriat social se caractérise principalement par la volonté


de soumettre la performance économique aux critères de l’intérêt général. Le profit n’est
plus le but ultime de l’entreprise, mais un moyen de réaliser des objectifs plus larges,
dont les priorités sont sociales, sociétales et/ou environnementales..

Aux Etats-Unis : Comme il a bien été expliqué par Kerlin (2006) et Defourny et
Nysses (2010), l’entrepreneuriat social aux Etats-Unis est né dans les années 70 et
remonte à la pratique des religieux qui lançaient des activités génératrices de revenus
pour créer de nouvelles sources de revenus qu’ils combinaient aux dons afin de réaliser
des missions d‖intérêt général, et des communautés engagées dans la société civile qui
démarraient leurs propres business afin de créer des opportunités d‖emplois pour les
personnes défavorisées vivant en difficulté (Alter, 2002). Ceci était le résultat de la
régression économique qu’a connu le pays entre la fin des années 70 et le début des
années 80, et qui a été traduite par le retrait de l’Etat des secteurs sociaux, tel que
l‖éducation, la santé, l‖environnement et les arts. Ces secteurs ont enregistré une nette
baisse des aides et budgets qui leur étaient accordés, ce qui a poussé les structures y
opérant, par manque de fonds, à se transformer en entreprises sociales afin de combler
l’écart financier, en créant des activités génératrices de revenus pour pallier le déficit et
maintenir la mission sociale.

En Europe : En Europe, depuis la fin des années 1970 et jusqu’aux années 1999,
la crise économique n’a pas tarder à se répercuter sur les décisions politiques de
plusieurs pays. Cette conjoncture a été marqué au passage par le désengagement de
plusieurs Etats des secteurs sociaux, en optant pour la privatisation et la réduction des
services, ce qui a engendré la naissance de plusieurs problèmes sociaux, dont
principalement le chô mage. Ces problèmes restés non résolus, ont poussé à la
mobilisation de la société civile pour réagir et répondre aux nouveaux changements
socio-économiques en s‖orientant vers le développement des activités et la
diversification des revenus dans le tiers secteur. De ce fait, l‖entrepreneuriat social en
Europe puise ses origines dans le tiers secteur, ou l‖économie sociale, comme il est
nommé dans un nombre de pays européens. La première étincelle du mouvement a pris
naissance en Italie en 1991, pays pionnier qui a connu de droit, les premières
entreprises sociales sous la forme juridique de coopérative sociale. Cette initiative a été
suivie par d’autres dans plusieurs pays européens et a été couronnée d’un réel succès. Il
est clair que la conjoncture économique, qui a marqué les trois dernières décennies du
siècle précédent, a été sans doute un facteur déterminant dans la prise des décisions
politiques. Ces dernières n’étaient pas sans répercussions sur le secteur social, et ont fait
évoluer le phénomène des deux cô tés de l‖Atlantic suivant des trajectoires parallèles
mais relativement différentes.

En constante évolution depuis son apparition en Europe et aux É tats-Unis avec


des approches différenciées, on cite :

 Approche sociologique :

C'est l'ensemble des vecteurs et des facteurs qui aident à la conduite au


changement dans un pays. C'est l'ensemble des créations d'innovation qui bascule les
situations stagnantes pour le bien de la société

 Approches du monde occidental :

Pour le monde occidental, sont recensés au moins trois alternatives, donnant


lieu à un Idéal Type :

1) L'entreprise sociale « vocationnelle » :

Cette approche est couramment représentée par l'entrepreneur social en tant


que « Changemaker » : une personne qui possède le potentiel de changer le monde.

2) L'entreprise sociale « coopérative » :

Dans cette conception plus européenne du terme, on constate que l'É tat Italien
et son contexte social, économique et politique ont joué des rô les catalyseurs dans
l'émergence de ces initiatives. En effet, à l'époque où l'É tat Italien est en forte récession,
son Parlement décide en 1991 de voter une loi sur un statut de « coopératives de
solidarités sociales ». Ce statut permettant d'apporter aux citoyens des services sociaux
dont la qualité et/ou la prise en charge devenaient difficiles.

3) L'entreprise sociale « commerciale » :

Né d'une conception anglaise, selon cette approche, l'entrepreneuriat social


regrouperait toute « activité commerciale ayant essentiellement des objectifs sociaux et
dont les surplus sont principalement réinvestis en fonction de ces finalités dans cette
activité ou dans la communauté, plutô t que d’être guidés par le besoin de maximiser les
profits pour des actionnaires ou des propriétaires »

 Approches du monde oriental :

Afin de compléter cette approche culturelle, il est également possible de croiser


ces représentations avec celles du monde oriental qui offre également une version toute
particulière de l'entrepreneuriat social :

4) Le Social business :

Développé par Muhammad Yunus, prix Nobel de la Paix pour la création de


la Grameen Bank : un Social business est une entreprise sociale qui lutte contre la
pauvreté et ne verse aucun dividende. Les profits sont entièrement réinvestis dans
l'activité du Social business. Les investisseurs peuvent en revanche récupérer leur mise
initiale.

5) Les initiatives de l'Asie de l'Est :

Selon certains auteurs, si on compare le cas du Japon, de la Chine, de la Corée du


Sud, de Taiwan et de Hong Kong, on se rend compte qu'en matière d'entrepreneuriat
social, les occurrences sont également riches en Asie de l'Est, au même titre qu'en
Europe ou outre-Atlantique mais qu'elles ne convergent pas toujours vers un cadre
opérationnel commun. Néanmoins, dans ces pays, l'émergence du secteur est corrélée à
des caractéristiques distinctes que sont les suivantes :
 La vision harmonique du monde.
 L'absence d'une réelle société civile en orient. 
 Des crises économiques et écologiques comme ciment de la solidarité. 

Un état fort, moteur et central de la dynamique social.


Partie 1 :

« L’entreprenariat sociale au Maroc »


Introduction :
L’entrepreneuriat social est une expression actuellement en vogue, dans les
universités et les écoles de management qui lui consacrent un nombre croissant de
recherches et de formations, dans les livres ou les journaux qui relatent les exploits
d’hommes et de femmes capables de « changer le monde », dans les fondations telles que
Ashoka, qui soutiennent l’action de ces entrepreneurs, mais aussi auprès des acteurs
publics qui développent des partenariats avec les « entreprises sociales » ou les
organisations de « l’économie sociale et solidaire ». Il n’existe pas de définition clé en
main. Mais on retrouve plusieurs grandes lignes directrices. Déjà , un entrepreneur social
dispose d’une structure avec un projet économique viable. Mais avec quelques petites
choses qui se distinguent des entrepreneurs « traditionnels » . On cite la finalité sociale
et environnementale ; C’est-à -dire qu’une entreprise sociale va avoir pour objectif
de répondre à des besoins sociaux et environnementaux. Dans des secteurs très variés :
accès aux soins, à l’énergie, limitation du gaspillage, lutte contre le chô mage, etc.

On peut dire alors que l’entrepreneuriat social est une manière d’entreprendre
qui place l’efficacité économique au service de l’intérêt général. Quel que soit le statut le
statut juridique des entreprises (association, coopérative, SAS, …), leurs dirigeants font
du profit un moyen, non une fin en soi.

Dans les écrits retraçant les origines de l’idée d’entrepreneuriat social un


premier contexte est généralement distingué, celui des Etats-Unis des années 1980 et
1990, lorsque les organisations à but non lucratif travaillant dans les secteurs sanitaires
et sociaux ont dû faire face à la réduction des financements publics. Cette situation les a
obligées à rechercher de nouvelles ressources, soit en se tournant vers des organismes
philanthropiques, soit en développant des activités commerciales. Les idées d’entreprise
et d’innovation sociale, telles qu’elles ont par exemple été portées par le National Center
for Social Entrepreneurs à partir de 1983, renvoient alors à des enjeux de financement
du secteur non lucratif et d’articulation des missions sociales et commerciales.

A travers le monde, l’entrepreneuriat social a montré un potentiel de


développement indéniable qui prend en charge, souvent de manière réussie, des
problématiques sociales et environnementales que les acteurs publics ou privés ont failli
à assumer. Au Maroc, les initiatives relevant de l’entrepreneuriat social sont nées dans le
secteur de l’Economie Sociale et Solidaire(ESS), adoptant très souvent une forme
juridique associative ou coopérative. Cette «marque de naissance» fortement imprégnée
d'une logique solidaire, a favorisé le développement d’initiatives entrepreneuriales de
type collectif.

Cette caractéristique de base de l’entrepreneuriat social au Maroc va


progressivement s’entremêler avec une autre vision de ce que doit être ce type
d’entrepreneuriat. En effet, véhiculée par des jeunes diplô més d’écoles de commerce
locales ou étrangères, ainsi que par des jeunes étudiants enrô lés dans des clubs de
sensibilisation à l’Entrepreneuriat et parrainés par des institutions internationales, une
nouvelle conception de l’entrepreneuriat social centrée sur la personne à l’origine de
l’initiative est en train de s'installer. Cette conception «importée» des pays anglo-saxons
a donné naissance à des projets d’entreprises sociales, dont la viabilité financière est
encore soumise à l’épreuve du temps et de la réalité. Par ailleurs, l’Initiative Nationale
pour le Développement Humain (INDH) a, depuis sa mis en place en 2005, donné un élan
considérable à cette nouvelle forme d'entreprendre.
Chapitre I : Généralité
Introduction :

Très souvent, certains auteurs et analystes font l'erreur d'associer ou assimiler


d'autres formes d'organisation économique ayant un caractère social à l'entrepreneuriat
social. Cela n'est pas toujours la réalité. Une entreprise peut avoir des activités à titre
sociale ou bien soutenir des programmes sociaux sans pour autant être une entreprise
sociale. De même, une organisation non gouvernementale(ONG), qui décide d'entamer
une activité commerciale pour renforcer son budget, tant qu'elle n'embauche pas des
travailleurs handicapés ne peut être considéré comme un entrepreneur social. D'où
viennent deux termes fréquemment confondus avec le terme entrepreneuriat social:
l'économie sociale et solidaire (ESS).

Le terme d'économie sociale et solidaire regroupe un ensemble de coopératives,


mutuelles, associations, syndicats et fondations, fonctionnant sur des principes d'égalité
des personnes (1 personne 1 voix), de solidarité entre membres et d'indépendance
économique. Toutefois le premier terme de l'expression, celui de l'économie sociale, se
réfère plutô t à des organisations identifiées par leur statut et occupant une place
importante dans la vie économique (banques, mutuelles, etc.). La notion d'économie
sociale qui est née à la fin du XIXe siècle et s'est progressivement structurée sous
l'impulsion du socialisme utopique, du mouvement ouvrier et du catholicisme social. Le
deuxième terme, la notion d'économie solidaire, se rapporte à des activités visant à
expérimenter de nouveaux « modèles » de fonctionnement de l'économie, tels le
commerce équitable ou l'insertion par l'activité économique.

Elles se distinguent à la fois des entreprises individuelles (par leur caractère


collectif), des entreprises publiques (ce sont des organisations privées) et des sociétés
de capitaux (elles réunissent des personnes avant de réunir des capitaux et ne cherchent
pas la rémunération de ces derniers). « Les membres de l’organisation établissent entre
eux une forme de solidarité :
mutualisation des risques, mise en commun des produits de l’activité,
constitution d’une épargne commune, échanges réciproques, etc. »

L'ESS peut aussi être définie comme une action collective, une mobilisation
sociale inspirée par trois mobiles qui sont les besoins socioéconomiques des populations
(la nécessité), les aspirations de ces derniers a une identité propre (identité), l'horizon
partagé d'une vision démocratique et équitable (projet de société). On peut caractériser
l'ESS comme une nouvelle manière d'entreprendre bien différente de celle de
l'entrepreneuriat social, qui cherche à réconcilier la logique économique et l'esprit
entrepreneurial avec l'utilité social. L'économie sociale et solidaire d'un autre cô té
résulte d'une association volontaire d'acteurs poussés par un même objectif parfois,
mais non pas forcément social. Cette vision repose sur trois dimensions suivantes:

 La dimension sociale - Besoins socio-économiques, socio culturels et socio-


politiques de se regrouper dans les organisations démocratiques.
 Dimension économique - affronter le marché par la production de biens et
services.

 Dimension politique- la pluralité d'engagements citoyens avec des mobiles


socio-politiques divers.

Lorsqu’on parle d’économie sociale et solidaire, c’est donc généralement pour


désigner des organisations qui recherchent davantage une amélioration sociale ou
environnementale qu’un gain financier, et qui respectent les principes directeurs de
gestion démocratique, d’utilité collective ou sociale du projet, de mixité des ressources,
et de non-lucrativité individuelle.

Les acteurs de l’ESS définissent plus généralement cette notion comme une «
alternative au libéralisme ». Il serait pourtant hâ tif d’assimiler totalement
l’entrepreneuriat social à la création d’organisations dans ce que l’on appelle le secteur
de l’économie sociale et solidaire. Même s’il peut s’appliquer à des réalités plus
anciennes, le terme « entrepreneuriat social » est beaucoup plus jeune que celui d’«
économie sociale » : c’est seulement dans les années 1990 qu’il commence à connaître
un écho significatif des deux cô tés de l’Atlantique. Il semble renvoyer à un nouvel élan,
une nouvelle dynamique, allant au-delà des considérations liées au statut juridique des
organisations ou au projet politique.

- Section 1 : Apparition et développement d’entreprenariat sociale au Maroc

Au Maroc, l’économie sociale est relativement assez développée. Depuis une


quinzaine d’années, un peu avec l’avènement de l’Initiative nationale de développement
humain (INDH). Les premières organisations de soutien de l’économie sociale ont
commencé à émerger en 2012 dont le Centre marocain pour l’innovation et
l’entreprenariat social (CISE).

L'entrepreneuriat social de type "social business" est un thème qui prédomine


de nos jours et connaît un essor important ces dernières années. Il est de plus en plus
employé pour désigner de manière générale l'économie sociale et solidaire (ESS) qui
ambitionne de mettre les activités économiques au service de l'homme et aspire à
apporter une réponse durable et une solution alternative aux défis multiples posés par
les crises économiques, sociales, environnementales et morales.

Cette économie sociale et solidaire (ESS) vise en effet a intégrer socialement et


économiquement des populations marginalisées (très souvent des femmes dans le rural)
à travers la création d’activité pour pouvoir améliorer leur revenu quotidien.

Ceci étant, le Maroc reste encore très inspiré du modèle de l’ESS français qui été
la référence depuis les années 80 jusqu’à très récemment.

Au sens large, l'idée de l'entrepreneuriat social, c'est l'idée de créer de la


richesse et de placer l'efficacité économique au service de l'intérêt général. Dans un
contexte où nos concitoyens ont un regard désabusé et critique sur l'économie
capitaliste qui, selon eux, serait synonyme de lucre, de spéculation, l'ESS représente un
espace de respiration pour un public non solvable et pauvre et propose des alternatives
dans lesquelles les vertus du partage des gains et de pouvoir sont mises à l'honneur.

Au Maroc, des efforts pour lutter contre les facteurs multidimensionnels de


l'exclusion ont été faits, tels que l'adoption de l'Initiative Nationale de Développement
Humain (INDH), les stratégies sectorielles (Tourisme 2020, Artisanat 2020, Maroc vert,
etc.), et les programmes d'auto emploi à l'instar de Moukawalati.

Ces stratégies ont permis une évolution exponentielle des coopératives dont la
majorité opère dans les secteurs de l'agriculture (35%) et de l'artisanat (41%). Si ces
programmes sociaux permettent de résoudre certaines figures de l'exclusion, ils ne
résolvent pas le problème du chô mage et ne permettent pas la création d'emplois qui
reste la voie royale qui mène vers la dignité.

La majorité de ces programmes sociaux, bien qu'ils aient des stratégies


d'encouragement de l'entrepreneuriat, semblent bénéficier davantage aux coopératives
agricoles et artisanales et peinent à toucher les autres secteurs porteurs. Créer des
coopératives est certainement un acte positif et louable, mais ça ne résout pas les
problèmes actuels des citadins qui sont les plus touchés par le chô mage, sachant que la
majorité des coopératives se trouvent surtout en milieu rural.

Au Maroc, les entreprises sociales restent amplement sous-développées. Elles


prennent souvent la forme d'une ONG. Si ces organisations ont le vent en poupe, la
plupart d'entre elles affichent des moyens limités; leurs revenus proviennent de la
générosité qui s'exprime particulièrement par les dons. Quand les méthodes
traditionnelles ne permettent pas de faire face aux problèmes sociétaux, on invente alors
un nouveau dispositif tel que l'Entrepreneuriat Social (ES) qui est à la pointe de
l'innovation sociale.

Il faut donc dépasser les logiques de dons, de l'assistanat et de la charité, en


créant des fondations-entreprises gérées comme des Start-up, ce qui permettra
sû rement de créer de la richesse et d'intégrer les sans emplois dans le monde du travail.

L'entrepreneuriat social apporte des réponses innovantes à plusieurs défis


importants: systèmes alimentaires industriels, partages des ressources, énergies propre
(coopératives éoliennes citoyenne), finance solidaire. Il faut se positionner sur les
secteurs d'intérêt général afin de répondre aux besoins fondamentaux des populations:
bien se nourrir, bien se loger, bien se soigner, lutter contre les exclusions et la protection
de l'environnement. La promotion et le développement de l'entrepreneuriat social au
Maroc est nécessaire et doit s'inscrire dans un processus de renforcement des capacités
des ONG; versement de subsides aux entreprises sociales; facilité d'accès aux services
financiers pour les entreprises sociales et leur accorder un régime préférentiel pour la
fourniture de certaines prestations sociales. Les entreprises sociales peuvent devenir un
moteur de la croissance économique.

 Entrepreneuriat social : les acteurs et les statuts.

L’entrepreneuriat social recouvre un grand nombre d’acteurs constitués sous


différents statuts juridiques.

1) Les coopératives.

Ensemble de personnes ou d’entreprises participant collectivement en actions,


et en capital, à l’activité globale de la structure. On compte parmi les coopératives, les
Sociétés Coopératives ouvrières de Production (SCOP) et celles d’Intérêt Collectif (SCIC),
les Coopératives d’Activité et d’Emploi (CAE), les coopératives d’usagers, etc.

2) Les mutuelles.

Le principe mutualiste est non lucratif et solidaire. Chaque membre apporte une
cotisation permettant de financer une couverture prévoyance ou de santé à l’ensemble
des sociétaires.

3) Les associations.

Il est ici question d’associations à but non-lucratif (loi 1901 ou 1908). La non-
lucrativité n’exclut pas la réalisation de bénéfices, ceux-ci devront cependant servir au
seul objectif de subvenir à l’objet de l’association, et ne devront pas être répartis entre
les membres.

4) Les fondations.

Elles collectent des fonds privés et les mettent à disposition de structures ou de


particuliers, afin de réaliser un objectif d’intérêt général non lucratif. Voir notre article
sur les fondations.
5) Les entreprises commerciales.

L’entrepreneuriat social est un secteur en mutation. Ainsi certaines sociétés


commerciales peuvent y prétendre, sous certaines conditions :

- Ne pas avoir pour seul objectif le partage des bénéfices.

- Gouvernance démocratique et participative.

- Objectif de pérennisation de l’entreprise, investissement prioritaire du


bénéfice au maintien ou au développement de l’activité.

Il est également possible pour ces entreprises de faire une demande d’agrément
ESUS (Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale), permettant à leurs financeurs une fiscalité
avantageuse.
- Section 2 : Les principes d’entreprenariat sociale au Maroc.

C’est donc d’abord une entreprise, comme une entreprise classique, c’est-à -dire
qui prend des risques, qui investit et qui dégage des bénéfices. Elle est différente de
l’entreprise classique car elle a une vocation sociale ou un objectif social qui affecte
directement l’ensemble du fonctionnement de l’entreprise. Alors que l’entreprise
classique, qui peut avoir une responsabilité sociale, aura juste un budget dédié aux
actions sociales. Comme l’entreprise classique, l’entreprise sociale doit avoir des
exigences de transparence. Dans l’entreprise sociale, tous les détenteurs de capitaux
quel que soit leur niveau de participation ont une seule et même voix pour prendre des
décisions. L’entrepreneuriat social se rapproche et se distingue de l’entrepreneuriat
standard par des points communs et des spécificités. Il s’articule autour de quatre idées
maîtresses :

1) La viabilité économique du projet :

Comme pour toute activité professionnelle qui se veut pérenne, le projet doit
répondre à une demande réelle et identifiée par une étude de marché. Assorti d’une part
de risque inhérente à toute création d’entreprise, il vise à une rentabilité suffisante pour
générer de la richesse et des emplois.

2) Les objectifs sociaux et/ou environnementaux :

Clé de voû te du projet, ceux-ci visent à la création d’une « valeur sociale » de


l’activité, tant à l’égard des individus concernés que de la collectivité. Les besoins et les
éléments de « mieux-vivre » auxquels répondra l’entreprise peuvent être de différentes
natures : accès aux services de santé, Economies d’énergie, qualités du logement ,
résorption du chô mage, promotion de la consommation locale, etc.

3) L’encadrement des profits :

En fonction du statut juridique de l’entreprise, les bénéfices réalisés sont en


priorité réinvestis pour la réalisation optimale des objectifs sociaux et
environnementaux. Les profits personnels sont formellement limités et rigoureusement
encadrés.
4) Le partage de la gouvernance :

« Participation » est le maître mot de la gouvernance en entrepreneuriat social.


Le partage décisionnel, où le collectif l’emporte toujours sur l’intérêt particulier ou
corporatiste, implique toutes les parties prenantes : dirigeants, personnel, clients ou
usagers, financeurs privés et publics, politiques et administratifs locaux…
- Section 3: Le cadre juridique.
Une base solide pour la création d’entreprises sociales réside dans l’existence d’un cadre
juridique propice et adapté à leurs besoins et particularités. De tels cadres juridiques
adéquats au niveau national permettent de clarifier la définition des entreprises
sociales, leur mission et leurs activités. Un ensemble de règles claires peut se révéler
utile pour de multiples raisons, comme ouvrir des possibilités d’allégement fiscal (visant
à récompenser l’utilité sociale des entreprises sociales), régir l’accès aux marchés
publics et définir les bénéficiaires d’autres formes d’aide publique aux entreprises
sociales, suivant leur forme organisationnelle, leur groupe cible, leur activité, etc. Par
ailleurs, des exigences particulières peuvent être imposées aux entreprises sociales,
comme rendre compte de leur impact social. Les questions liées à la distribution des
bénéfices et au blocage des actifs peuvent également être intégrées dans le cadre
juridique.

Aujourd’hui au Maroc, sans cadre législatif ni institutionnel approprié, leurs


activités restent cantonnées dans un statut informel. les entreprises sociales doivent
lutter pour que leur double action, à la fois sociale et économique, soit reconnue. Elles se
retrouvent alors soumises à un cadre juridique et réglementaire qui ne leur convient
pas. C’est notamment le cas en zone subsaharienne, où de plus en plus d’entrepreneurs
sociaux sont impliqués dans l’amélioration de  l’éducation, de la santé, de l’accès aux
financements ou dans la sauvegarde de l’environnement, en dehors de toute protection
légale. Cette situation ne peut plus durer. C’est ainsi qu’un dispositif juridique commun
relatif aux coopératives a été adopté en 2011 pour gérer ces entreprises au sein des pays
de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (l’OHADA), qui
couvre les pays d’Afrique de l’Ouest et centrale. En Tunisie et au Maroc, le
gouvernement, le secteur privé, les entrepreneurs sociaux et les structures de soutien,
ont engagé un dialogue en 2015 afin de créer un tel environnement. Mais, en dehors de
ces actions, les initiatives visant à institutionnaliser les entreprises sociales sont rares
voire inexistantes.
Conclusion :
L’entrepreneuriat social défie de plus en plus la conception traditionnelle
d’entreprise dans le seul but de générer des profits. Les entreprises sociales se
développent dans le monde entier, même si, en termes statistiques, il ne s’agit encore
que d’une forme d’entreprise marginale. Les entreprises sociales contribuent à aider les
personnes menacées d’exclusion sociale à rester sur le marché du travail en leur
proposant des formations et des activités d’insertion professionnelle. Elles répondent
également aux besoins sociaux de groupes que les organismes publics peinent à
atteindre. Les entreprises sociales ne sont pas épargnées par l’impact de la crise
économique qui frappe l’Europe et les décideurs politiques ne doivent pas penser que
l’entreprise sociale peut combler toutes les carences de services générées par l’austérité
ou créer tous les emplois nécessaires pour surmonter la crise de l’emploi. L’entreprise
sociale n’est pas la panacée aux défis sociaux et économiques actuels. Cependant, elle
contribue largement à les relever. Sa contribution peut être accrue par des politiques
favorisant la croissance d’échelle et l’efficacité du secteur. Ces poli- tiques doivent
mettre l’accent sur la création d’environnements propices au développement prospère
des entreprises sociales, notamment par la promotion de l’entrepreneuriat social et
l’amélioration des cadres juridiques et réglementaires, de l’accès aux marchés, des
services d’aide au développement des entreprises et des structures de soutien, ainsi que
de la formation et de la recherche. Il est important que les gouvernements dépassent les
frontières séparant les différentes politiques et adoptent une approche systémique
permettant de renforcer les capacités des entreprises sociales pour contribuer plus
efficacement à l’inclusion sociale et à la croissance inclusive.

l’entrepreneuriat social permet de conclure qu’il est en concurrence avec


l’économie sociale, simplement parce qu’il définit une autre mise en perspective
théorique et politique des entreprises sociales. Il ambitionne de réunir également des
coopératives, des mutuelles et des associations… ce qu’il ne peut faire qu’en faisant
éclater leur unité (toutes les coopératives, mutuelles et associations ne peuvent pas être
intégrées dans l’entrepreneuriat social) et remettre en question leurs statuts.
Chapitre II : Les impacts socio-économique et
contraintes

Introduction :

Par les défis de la globalisation de l’économie et les nouvelles attentes des


marchés de capitaux à travers le monde, les entreprises social sont appelées à faire face
à de nouveaux enjeux et de nouveaux risques. Les scandales financiers et les menaces
qui ont ébranlé le monde économique ont fait des soucis de bonne gouvernance une
priorité absolue pour les régulateurs mondiaux et locaux. La PME-PMI de quelle au
Maroc l'entreprise sociale fait parti constitue le centre névralgique de l’économie
marocaine, malheureusement, sa contribution reste faible. Alors que plus de 90% des
entreprises sont des PME, elles ne participent qu’à hauteur de 20% de la valeur ajoutée
créée. Pourtant, l’ensemble de ses caractéristiques est en fait un type d’entreprise
capable de remédier aux difficultés que doit surmonter l’économie nationale pour faire
face aux enjeux de la mondialisation. En effet, la PME constitue un véritable levier de
développement mais au Maroc sa situation reste mal cernée vu que la majorité de son
tissu échappe au secteur formel. Ceci la prive de certaines opportunités que peut lui
offrir son environnement.

- Section 1 : Les impacts d’entreprenariat social.


L’analyse des impacts socioéconomiques de l’entrepreneuriat-Social est liée
aux travaux de recherche sur l’économie sociale et solidaire inspirée des théories
économiques et sociales. Cependant, malgré l’abondance des travaux traitant la
thématique d’entrepreneuriat-Social, nous ne disposons pas de suffisamment de
recherches empiriques sur l’impact social et économique des entreprises
d’entrepreneuriat-Social ; En outre, au Maroc, la littérature sur l'entrepreneuriat social
est à notre connaissance quasi-absente.

Les paramètres de mesure traditionnels pour les entreprises et la réussite


entrepreneuriale se concentrent principalement sur la performance financière d'une
entreprise et sa capacité à survivre seule. En règle générale, ces mesures de résultats des
entreprises sont revenus, la rentabilité, les ventes, et le profit. Il est de notoriété
générale que dans le secteur à but lucratif, la valeur est mesurée ou définie en termes
financiers et le retour sur investissement (RSI) est l'indicateur le plus important de nos
jours. Bornstein et Davis (2010) ont convenu et a écrit qu'il est possible d'évaluer la
performance financière d'une entreprise à but lucratif avec un seul instrument: la RSI de
la société.

L'évaluation des performances pour les entreprises sociales  :

Pour les entreprises sociales, cependant, l'évaluation de la performance semble


être plus sophistiquée. Les indicateurs de performance traditionnels présentés ci-dessus
ne sont pas souvent adaptés pour évaluer la performance des entreprises sociales.
Même si ces mesures financières semblent être valides, fiables et comparables, ils ont la
tendance à ignorer les résultats sociaux et environnementaux ainsi que les résultats
économiques indirects. En raison du fait que les entreprises sociales poursuivent des
objectifs sociaux plutô t que des objectifs financiers, dont ils ont besoin des mesures
supplémentaires afin de démontrer leurs réalisations. à écrit que les entrepreneurs
sociaux doivent maintenant prouver leurs réalisations avec "l'impact social mesurable» .
Par conséquent, les entrepreneurs sociaux ont besoin pour évaluer la directe ainsi que
les résultats économiques indirects, social et environnemental.

a) L'impact sur l'axe économique.

Les impactes directs de l'entrepreneuriat social inclus mais ne sont pas limités à
la création de revenu pour les employés, de nouveaux emplois créés, et les nouvelles
entreprises créées. Les résultats économiques indirects comprennent l'amélioration des
compétences personnelles, des emplois supplémentaires créés dans d'autres sociétés
(par exemple les fournisseurs), et une prospérité accrue de la communauté locale.

Deux résultats économiques doivent être expliqué plus en détail: l'augmentation


des recettes fiscales pour le gouvernement local (un résultat économique direct) et les
économies dans les dépenses publiques (un résultat économique indirect). La création
de nouveaux emplois grâ ce à l'entrepreneuriat social ne bénéficie pas seulement les
employés, mais elle implique aussi des avantages pour le gouvernement. À la suite de
nouveaux emplois et l'augmentation des revenus personnels, les gouvernements sont en
mesure de réduire leurs dépenses pour la sécurité sociale et les prestations sociales
(Mair et al. 2006). En outre, les gouvernements sont en mesure de percevoir plus
d'impô ts auprès des employés ainsi que des entreprises. Ces deux indicateurs de
résultats sont fréquemment utilisés par les entrepreneurs sociaux afin de démontrer les
effets de leurs activités. Cependant, il est très chronophage et difficile à calculer les
économies ou à l'enlèvement d'impô t supplémentaire par le gouvernement.

b) L'impact sur l'axe social.

Les résultats directs des activités entrepreneuriales sociaux impliquent souvent


la fourniture de nouveaux biens et services à la population, l'amélioration de la qualité
de la vie, et la réinsertion des personnes vulnérables dans la société. Les résultats
indirects comprennent les résultats sociaux de nombreux effets psychologiques tels que
l'augmentation des niveaux de confiance, l'indépendance, la satisfaction, la
responsabilisation, l'estime de soi et de meilleures compétences à travailler en équipe.

L'entrepreneuriat social crée également des résultats environnementaux directs


qui peuvent être observés dans la rénovation de bâ timents anciens et à la réduction des
déchets non recyclés. Les résultats environnementaux indirects peuvent être considérés
dans une attractivité accrue de la région comme un lieu à vivre et à visiter ainsi que des
contributions à l’agenda du développement durable de la région ou du pays.
Le tableau suivant résume les indicateurs de résultats mentionnés ci-dessus et
énumère quelques-uns de plus.

Tableau 1 : Les indicateurs de résultats de l'entrepreneuriat social :

Direct Indirect
Les résultats  l'augmentation du revenu  l'amélioration des compétences
économique pour les employés personnelles et les perspectives
s  création de nouveaux d'emploi des salariés
emplois  emplois supplémentaires créés dans
 création de nouvelles d'autres organisations (par exemple
entreprises juridique les fournisseurs)
 augmentation du chiffre  accroissement de l'innovation et la
d’affaires créativité dans la communauté locale
 augmentation des recettes  l’augmentation de flux d'argent au
fiscales des collectivités sein de la communauté locale
locales  l’économisations des dépenses
publiques
Les résultats  la fourniture de nouveaux  des niveaux accrus de confiance de
sociaux biens et de services à la l'individu, de l'indépendance, la
communauté motivation, la satisfaction,
 amélioration de la qualité l'habilitation, l'estime de soi, des
de la vie réseaux, et les compétences à
 la contribution au capital travailler en équipe
social  l'augmentation des possibilités
d'interaction sociale
 amélioration du dynamisme de la
communauté et la région
 communauté plus attirant comme un
endroit à vivre, travailler et visiter
Les résultats  la rénovation de bâtiments  région plus attirant comme un lieu à
environnementaux anciens vivre et visiter.
 la régénération de  contribution à l’agenda du
l'infrastructure physique développement durable
 la réduction de déchets non  contribution à la richesse
recyclés d'environnement régional
 lieu plus attrayant pour
travailler
 contribution au capital de
l'environnement local

Source: Haugh, H. in Mair et al. (2006, p. 186-187 and 196-197)


- Section 2 : Les contraintes d’entreprenariat social.

Par les défis de la globalisation de l’économie et les nouvelles attentes des marchés de
capitaux à travers le monde, les entreprises social sont appelées à faire face à de nouveaux
enjeux et de nouveaux risques. Les scandales financiers et les menaces qui ont ébranlé le
monde économique ont fait des soucis de bonne gouvernance une priorité absolue pour les
régulateurs mondiaux et locaux.

La PME-PMI de quelle au Maroc l'entreprise sociale fait parti constitue le centre


névralgique de l’économie marocaine, malheureusement, sa contribution reste faible. Alors que
plus de 90% des entreprises sont des PME, elles ne participent qu’à hauteur de 20% de la
valeur ajoutée créée. Pourtant, l’ensemble de ses caractéristiques est en fait un type
d’entreprise capable de remédier aux difficultés que doit surmonter l’économie nationale pour
faire face aux enjeux de la mondialisation. En effet, la PME constitue un véritable levier de
développement mais au Maroc sa situation reste mal cernée vu que

La majorité de son tissu échappe au secteur formel. Ceci la prive de certaines


opportunités que peut lui offrir son environnement.

Les contraintes de l'entrepreneur social au Maroc :

Au Maroc, malgré l’importance des entrepreneurs et de l’entrepreneuriat social, peu de


stratégies de développement du secteur privé offrent les moyens de découvrir et développer
les entrepreneurs potentiels ou de stimuler de nouvelles sources d’entreprises social. Appelées
à jouer un rô le de moteur de la croissance, les entreprises social marocaines continuent,
néanmoins, à se heurter à de nombreuses contraintes, qui freinent leur développement.

Les trois grands contraintes sont :

- L’absence d’infrastructures pour cette forme d’entreprenariat  : Dans


la région, rares sont les intermédiaires d’appui dont les entrepreneurs sociaux ont besoin pour
se développer et prendre de l’envergure : incubateurs, réseaux d’investisseurs providentiels,
fonds de réplication, etc.;
- Les cadres législatifs et réglementaires sont trop restrictifs  : Les lois
régissant les marchés financiers doivent être modifiées si l’on veut inciter les fonds
d’investissement social à intervenir dans la région. De plus, la législation actuelle freine
l’autonomisation —à travers des modèles hybrides.

Presque tout le monde s’accorde à dire que la pensée critique et les compétences
analytiques sont essentielles pour bâ tir une nouvelle génération d’entrepreneurs sociaux. Or
les écoles de la région n’encouragent pas suffisamment cette forme de pensée et ne permettent
pas aux élèves de développer leurs capacités de raisonnement. Il faudrait aussi mettre
davantage l’accent sur les services communautaires afin que les entrepreneurs en herbe
s’attellent aux difficultés de leurs communautés pour y apporter des solutions.

De plus les défis auxquels fait face l'entrepreneuriat social sont ceux rencontrés par les
start-up traditionnels dans le pays. Le financement est un pierre d'achoppement, avec des
obstacles bureaucratiques, manque de clarté et de la réglementation.

Ces entrepreneurs se trouvent en plus confronter à des obstacles qui entravent toute
promotion de l’entreprenariat tels :

- Le manque de transparence dans les affaires et la permanence  des rentes et des


privilèges (des passe-droits, du clientélisme et parenté) constituent l’un des obstacles majeurs
à la promotion de l’entreprenariat ceci  se justifie par l’existence de délit d’initiés  et d’accès
inégal aux marchés. Ce qui pose toute la problématique de la concurrence loyale entre les
entrepreneurs (équité dans l’accès à l’information, l’égalité de traitement pour bénéficier des
crédits).

- L’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs demeure confrontée à la


persistance du fléau de la corruption qui lamine l’effort national de promotion de
l’Entreprenariat, affecte le rythme de la croissance, décourage l’investissement et réduit les
opportunités d’affaires.

- Les obstacles relatifs à la création des entreprises au Maroc,  le premier est lié au
cadre institutionnel et a trait à la bureaucratie et à l’existence de monopoles et de chasses
gardées, le deuxième type est à caractère économique et porte sur le coû t des facteurs et la
qualité de la main d’œuvre.

Tant que les réformes de l’administration et de la justice ne voient pas une mise
en œuvre effective et ne connaissent pas un rythme accéléré de réalisation, ni l’objectif
de promotion de l’entreprenariat ni celui de l’attrait des investissements directs
étrangers, ne pourront pas se concrétiser de façon durable et au niveau souhaité par le
Maroc.

Tableau 2 : Principaux obstacles que rencontrent les


entreprises dans les différentes étapes de la transition :

Source: Entrepreneurship in a Changing Environment: Analyzing the Impact of Transition


Stages on SME Development
Conclusion :
Pour réussir à résoudre des problèmes et avancer de nouvelles solutions, nous
avons remarqué que ces entrepreneurs sociaux cherchaient à appliquer les pratiques
des entreprises privées et du management à des objectifs sociaux. Les outils issus du
secteur privé s’imposent à eux pour pérenniser leur projet. Ils ont besoin d’un solide
bagage de gestionnaire pour développer leurs idées. Il est évident que ce travail de
recherche ne peut être exhaustif et appelle des compléments. Des domaines
m’apparaissent nécessaires d’approfondir. D’une part l’analyse des résultats de
l’économie sociale, notamment la mesure de la performance et le concept d’utilité
sociale. D’autre part les entrepreneurs et leurs aptitudes et leurs capacités à créer des
innovations sociales. Enfin, une recherche plus approfondie sur les outils spécifiques au
management alternatif et sur les possibilités de développement de ce management
encore expérimental.

Les résultats mettent en avant la rentabilité de ces projets, leur capacité à


réduire les déficits publics et leur impact positif sur la société. Ils montrent notamment
que l’activité des entrepreneurs sociaux permet à la collectivité d’économiser des coû ts
de prise en charge (allocations chô mage, RSA, dépenses liées au surendettement, aux
problèmes de santé, à l’hébergement d’urgence…), qu’elle engendre des revenus pour la
collectivité (charges patronales, impô ts…) et que le cumul des économies réalisées et
des revenus engendrés est systématiquement supérieur à l’argent investi dans ces
projets sous la forme de subventions. 
Partie 2 :

«  Association BADRA  »
Introduction :
La dynamique que connaît le pays, ces dernières années, tant au niveau socio-
économique qu’au niveau culturelle et politique a permis à de nombreuses associations,
œuvrant dans différents domaines, de voir le jour, et aux associations déjà existantes de
voir leur champ d’intervention s’élargir conséquemment à l’ouverture démocratique du
pays. Le rô le que remplissent les associations est indéniable, en effet le travail associatif
puise son essence dans des valeurs aussi nobles que la solidarité, l’égalité, la liberté… La
force des associations réside dans leur capacité à être proches des populations et sont
dans ce sens les plus aptes à spécifier les besoins de certaines franges de la population et
de proposer des solutions et des plans d’action à même de remédier à ces problèmes.
Les associations permettent également d’inculquer la notion de citoyenneté dans la
culture de tout un chacun, et de le sensibiliser à son rô le dans le développement du pays,
avec comme objectif de bâ tir une société civile solidaire et autonome bénéficiant d’un
pouvoir d’initiative et d’influence important sur l’opinion public.

Alors que l’association BADRA s’intéresse à la prévention et la maintenance de


l’environnement contre la pollution en motivant les différents tranches de n’importé
quelle classe sociale et leurs sensibiliser du rô le de travail collectif dans le domaine
environnementale.
Chapitre I : Association BADRA :
- Section 1 : Présentation de l’association.
L’association BADRA  une association citoyenne nationale de protection de
l'environnement occupe un rô le environnementale qui vise la sensibilisation de
l’importance de la préservation de l’environnement ainsi que la sensibilisation des
entreprises aux démarches environnementales et l’éducation civique.
Créer un espace d’échange, de discussion entre les différentes composantes
socio-économiques qui s’intéressent aux problèmes de l’environnement.
Les buts de l’Association ne sont ni lucratifs ni politiques ni idéologiques, mais
écologiques, humanitaires, sociologiques et culturels s’intéressant de manière général à
l’Homme et l’environnement tel que :
Ressusciter les traditions par des œuvres sociales s’intéressant particulièrement
à l’Homme, Œuvrer pour la protection des eaux souterraines et des fleuves , ainsi que le
traitement des ordures et rejets solides, liquides en vapeur et en futur qui portent
préjudice à la santé publique, à l’Homme et l’environnement, la lutte contre la pollution
des quartiers et Contrô ler le respect de l’écologie dans son propre environnement, son
encadrement, ses propres produits et de façon générale lutter contre la pollution
Organiser des séminaires et des rencontres pour participer à l’élaboration du code de
l’environnement, œuvrer pour l’insertion de cours d’éducation, écologique a toutes les
stades de l’enseignement primaire et secondaire et demander aux associations relevant
de l’administration de la Jeunesse et des sports de réserver une activité écologique
obligatoire dans le cadre de leurs buts sociaux et de leurs activités, organiser des
rencontres et des compagnes régionales, nationales ou internationales pour la
sensibilisation aux problèmes de la pollution et de la gravité de la négligence en matière
d’œuvres sociales afin de faciliter la réalisation des buts précités.

Créée en 27 février 2016 par 3 membres :

- Hamid ES-SALBI ( Président )

- Abdelhak LAHRICHI ( Membre fondateur )

- Badreddin ES-SALBI (Membre fondateur )


- Section 2  : Questionnaire.

 Question1 : Présentez-vous votre association  ? Date de création et

membres fondateurs ?

 Question2 : Pourquoi avoir penser à créer une telle association  ?

 Question3 : Comment vous vous organisez au sein de l’association ?

 Question4 : Quelles sont les moyens par lesquels vous financer votre

association ?

 Question5 : Parlez-nous des objectifs visés par votre projet ?

 Question6 : Comment votre association contribue elle au

développement économique où social à la ville de Fès ?

 Question7 : Est-ce-que vous trouvez que l’Etat marocain encourage

et aide ce type d’association ? Si oui quelles sont les facilités fournies ?

 Question8 : Comment voyez-vous l’avenir de votre association ? et

des associations en générale au Maroc ?


 Réponses  :

 Question 1  : Présentez-vous votre association  ? Date de création et


membres fondateurs  ?
Association BADRA est une association d’éducation à l’environnement, marocaine,
appuyé des projets de développement local, à travers des partenaires nationaux.
s’intéresse particulièrement à l’Homme, Œuvrer pour la protection de l’environnement
contre la pollution , assurer le respect de l’écologie dans son propre environnement, son
encadrement, ses propres produits et de façon générale organiser des séminaires et des
rencontres pour participer à l’élaboration du code de l’environnement, œuvrer pour
l’insertion de cours d’éducation, écologique a toutes les stades de l’enseignement
primaire et secondaire et demander aux associations relevant de l’administration de la
Jeunesse et des sports de réserver une activité écologique obligatoire dans le cadre de
leurs buts sociaux et de leurs activités, organiser des rencontres et des compagnes
régionales, nationales ou internationales pour la sensibilisation aux problèmes de la
pollution et de la gravité de la négligence en matière d’œuvres sociales afin de faciliter la
réalisation des buts précités
Crée le 27 février 2016 toutefois, les membres fondateurs sont :

- Hamid ES-SALBI ( Président )

- Abdelhak LAHRICHI ( Membre fondateur )

- Badreddin ES-SALBI (Membre fondateur )

 Question 2  : Pourquoi avoir penser à créer une telle association   ?

L’initiative s’est commencé à Tanger lorsqu’un des fondateurs à observé


une telle association qui s’intéresse à la préservation de l’environnement et
penser à faire le même concept et la même idée en commençant par le quartier
de l'un des fondateurs pour avoir une image propre au niveau environnemental
du quartier et de la ville Fès en générale alors qu’elle s’intéresse à la protection
de la nature, l’amélioration du cadre de vie, des sites et paysages, de l’urbanisme,
la lutte contre les pollutions et les nuisances, la protection de l’environnement en
général.
 Question 3  : Comment vous vous organisez au sein de l’association   ?
Si vous vous êtes déjà activement engagé dans la gestion d’une association, vous
devez connaître la diversité des responsabilités impliquées par ces entités:
communication, organisation des événements, réunions avec le conseil d’administration,
gestion des tâ ches journalières, etc.
Gérer une association n’est pas forcément quelque chose d’évident! Les
membres sont en général très occupés par leurs obligations professionnelles et
personnelles et sont rarement prêts à vous seconder. Il est aussi peu fréquent pour une
association d’avoir les moyens de s’offrir les services d’un salarié à temps complet pour
la gestion de ses opérations journalières. Heureusement, dans toutes communautés,
certains individus sont toujours très enthousiastes à l’idée de participer au management
de l’entité, et vous offrent tout naturellement leur soutien
L’existence de quatre responsable chacun d’eux s'occupe d’une tache sous forme
de comité.
On distingue :

- Responsable présélectif.

- Responsable recyclage : chargé d’organiser le processus de


transformation des matières premières en produits recyclés et valorisés, en organisant
et gérant l’ensemble des équipes chargées de la réception et de la préparation des
matières premières destinées au recyclage, de la production et de la maintenance : il
détermine des objectifs de production, en assure le suivi et veille au respect des normes.

- Responsable formation : Identifie les axes de formation à développer en


rapport avec les orientations de l’association, élaborer un projet pédagogique cohérent
en lien avec les objectifs globaux, Agir en conseil et support auprès des responsables et
des membres sur l’ensemble des questions relatives à la formation. élaboration du plan
de formation.

- Responsable administratif et financier : Le responsable administratif et


financier occupe les missions, de planification, de gestion et de la coordination des
tâ ches administratives financières, ainsi qu’il coordonne et supervise la comptabilité, la
trésorerie, la gestion des fonds, et propose une politique financière à court, moyen et
long terme de l’association.
 Question4  : Quelles sont les moyens par lesquels vous financer votre
association  ?
En utilisant des coopérations ou partenariat avec les arrondissements régionale
qui offrent seulement les moyens qui peut servir et maintenir l’environnement
( calcaire, afforestation, teinture) ou bien sous forme des cotisation des membres pour
financer l'activité ou bien demander des aides publiques et recevoir des subventions de
la part de l'Etat, Les statuts d’une association peuvent également prévoir des droits
d’entrée. C’est une somme versée par tout nouveau membre d’une association,
seulement au moment de l’adhésion.
L’association peut vendre des prestations de service ou des biens (t-shirts,
repas, billets pour un spectacle). Les fonds obtenus doivent alors obligatoirement être
alloués au but non lucratif de l’association, c'est-à -dire qu'ils doivent permettre de
financer le projet associatif.

 Question5  : Parlez-nous des objectifs visés par votre projet  ?


On vise la sensibilisation de la population de la ville Fès et viser surtout les
élèves, actuellement on travaille sur un projet qui s'appelle " les ambassadeurs
environnementaux " pour les éco-écoles l’objectif principale est de former une
génération capable et consciente des procédures prise en charge à la préservation de
l'environnement ainsi que les normes de sécurité prise.
 Question6  : Comment votre association contribue elle au
développement économique où social à la ville de Fès   ?
Progression du niveau de vie  des habitants. On parle alors d'amélioration
du bien-être social (au sens économique et sociale). La volonté de concilier simple
développement économique et progrès ou amélioration du bien-être à travers des
programmes de sensibilisation et des activités sur terrain en apprenant d’avoir un esprit
de coopérations et de concurrence pour la population d'un quartier visé ainsi que la
consolidation de ce principe dans des différents quartier sous le slogan : «  tous
ensemble pour la propreté de notre quartier  »

 Question7  : Est-ce-que vous trouvez que l’Etat marocain encourage et


aide ce type d’association  ? Si oui quelles sont les facilités fournies   ?
l'Etat soutien les associations mais difficilement en tenant compte la vérification
des conditions en déposant le dossier de l’association au conseil de la ville Fès dans un
délai fixé sur la limite du mois avril, les facilités se représentent sous forme de
subventions qui vont être obtenue après la validation du projet qui vérifie les conditions
et les critères.
Si les critères sont vérifiés  le soutien financier accordé par l'Etat va être estimer
à un certain nombre des associations et lui permettre de faire le bilan du partenariat
entre les différentes composantes du pô le social, dont des secteurs gouvernementaux,
l'administration centrale et territoriale et les agences de développement.
Par ailleurs, des conventions de partenariat seront signées avec les associations
porteuses de projets dans le cadre du programme de partenariat avec l’association et
bénéficier du soutien de l'Etat estimé à un montant déjà précisé
 Question 8  : Comment voyez-vous l’avenir de votre association   ? et des
associations en générale au Maroc  ?
La ville Fès se développe au niveau environnementale grâ ce au mobilité offerte
par les jeunes de cette ville motivé par les efforts fournis de la part de l'association
BADR ainsi que les efforts, l’association BADRA joue un rô le important, aussi bien en
matière de plaidoyer pour le changement environnementale que des actions de
solidarité et de prestation de services alors quelle est nécessaire en matière de la
prévention de l’environnement contre les différents pollutions au niveau de la ville Fès.
En générale, les associations défrichent de nouveaux territoires de la vie
publique, de développement culturel, social et économique, d’engagement civique,
d’éducation et de solidarité, leur rô le est reconnu par L’Etat pour qui les associations
sont devenues des partenaires incontournables.
les associations jouent un rô le important en matière de citoyenneté et
d’épanouissement personnel, la vie associative est un terrain irremplaçable
d’apprentissage de la citoyenneté et de la vie dans la cité. La participation des personnes
aux actions collectives portées par les associations conforte leur accès à l’information, à
la connaissance, à la confrontation de points de vue, à la parole et à l’action publique. Il
n’est pas rare que dans des associations, des bénévoles témoignent du fait que
l’engagement associatif leur a donné confiance en eux, leur a permis d’apprendre à
prendre la parole en public, de s’intéresser aux problèmes de leurs concitoyens.
Le secteur associatif sert parfois de pépinière. Il n’est pas rare en effet de
retrouver d’anciens acteurs associatifs occupant des postes de responsabilité dans des
agences étatiques ou onusiennes. Enfin, les associations contribuent à l’émergence d’une
élite politique. En témoigne, les nombreux cadres de partis politiques issus du
mouvement associatif.
Chapitre II : Analyse des réponses de
questionnaire :
Le choix d’année de création de l’association était pour moi pragmatique dans la
mesure où c’était l’année à partir de laquelle le Maroc s’est engagé à passer au

« Maroc vert ». A Marrakech ou le sommet sur le climat COP 22 a eu lieu en vue


d’adopter une stratégie favorisant l’équilibre entre les dimensions environnementales,
économiques et sociales.
L’objectif de l’association étant la sensibilisation, les membres sont engagés à

former une génération capable et consciente de ce que c’est l’économie verte .


L’environnement, la solidarité locale ou internationale, l’éducation pour tous, le
sport, la citoyenneté, tels sont les buts qu’ils se sont fixés dans leurs statuts.
Alors il faut que j’assume que les associations jouent un rô le important en
matière de citoyenneté et d’épanouissement personnel, la vie associative est un terrain
irremplaçable d’apprentissage de la citoyenneté et de la vie dans la cité. La participation
des personnes aux actions collectives portées par les associations conforte leur accès à
l’information, à la connaissance, à la confrontation de points de vue, à la parole et à
l’action publique. Il n’est pas rare que dans des associations, des bénévoles témoignent
du fait que l’engagement associatif leur a donné confiance en eux, leur a permis
d’apprendre à prendre la parole en public, de s’intéresser aux problèmes de leurs
concitoyens.
Le secteur associatif sert parfois de pépinière. Il n’est pas rare en effet de
retrouver d’anciens acteurs associatifs occupant des postes de responsabilité dans des
agences étatiques , les associations contribuent à l’émergence d’une élite politique. En
témoigne, les nombreux cadres de partis politiques issus du mouvement associatif.
En terme de mission et d’activité, l’association BADRA est une association
d’éducation à l’environnement et sa protection contre la pollution, qui assure le respect
de l’écologie dans son propre environnement. Elle s’appuie surtout sur Le recyclage qui
s'avère aujourd'hui de plus en plus nécessaire pour gérer la raréfaction des ressources
naturelles et éviter la prolifération des déchets dans la nature. il est en particulier
important pour les matières plastiques, ainsi que pour les ressources disponibles vont
en diminuant.
Il faut dire que les problèmes environnementaux sont nombreux complexes et
ne cessent de se diversifier. Les actions isolées en faveur de l'environnement sont
importantes mais ne donnent pas des résultats concrets qui s'inscrivent dans la durée.
ce qu'il faut c'est une véritable stratégie de préservation de l'environnement avec
l'implication de tous citoyens.
Pour conclure, l’action associative connait certains problèmes parmi eux je cite
celui au niveau de financement qui est à la fois en baisse et plus instable alors que les
besoins sociaux auxquels elle répond ne cessent d’augmenter, ces difficultés ne sont pas
nouvelles, mais tendent à s’aggraver. Alors qu’il serait certainement efficace si l’on
accroit l’accès aux aides et dons fournis par les opérateurs économiques et
gouvernementales. Pour illustrer ce propos, il m’est judicieux de citer quelques
entreprises solidaires qui, par leurs stratégies, intègrent de plus en plus le social dans
leur politique de développement : Bayer Maghreb, Holcim, Clack Gum, Manifacturing
Advance, JLEC et Ciments du Maroc. Goodyear.
Sans oublier les subventions publiques comme leur nom l’indique accordées par
des collectivités publiques, destinées aux associations déclarées. Pour une demande de
subvention étatique, elles doivent en outre bénéficier d’un agrément ministériel.
Les aides et subventions publiques peuvent être :
 Financières : pour financer les activités de l’association ou des activités
spécifiques (subvention de fonctionnement), et les investissements de

l’association (subvention d’investissement).

 Matérielles : par exemple mise à disposition gratuite d’une salle de fête,


d’un matériel technique ou de matériels de bureau.
 Aides à la communication :  tracts et affiches sur les panneaux officiels,
droit de figurer sur l’agenda du site de la ville.
L’Etat est le principal bailleur de fonds des associations. Les subventions
publiques dépassent de loin celles accordées par le privé.
En 2018, l’Etat souhaite accorder à la société civile a permis de financer
plusieurs grands projets solidaires. Il s’agit du programme de soutien de l’enseignement
primaire, financé à hauteur de 1,365 milliard de DH. Et ce n’est pas le seul. Le
programme de lutte contre l’analphabétisme, auquel environ 4000 associations ont
adhéré, a été appuyé par une subvention étatique de 400 MDH. Le même montant a été
octroyé au programme de solidarité, pour environ 1400 associations travaillant au profit
des couches défavorisées. Au-dessus de tout, la plus grande subvention va à la troisième
phase de l’INDH, avec un budget colossal de 18milliards de DH.

Conclusion :
Le développement des associations conduit à la multiplication des pratiques
issues de l’entreprises dans ces organisations a priori sans but lucratif. Cette
communication cherche à s’interroger sur les manifestations profondes de telles
évolutions

Le rô le de l’Etat dans la structuration de l’économie sociale a toujours été l’objet


de nombreux débats. Selon que l’on se situe dans la sphère associative, dans la tradition
mutualiste ou dans la tradition coopérative, le rapport à l’Etat est certes différent. Mais
dans l’ensemble, l’économie sociale se présente généralement comme issue de
l’initiative et du droit privés et, simultanément, il est difficile de la comprendre sans la
situer relativement à l’Etat. Constatant son importance.

La problématique est celle de l’entrepreneuriat social proprement dit, les


entrepreneurs sociaux se doivent de construire des coordinations innovantes au sein de
leurs organisations comme avec leurs environnements.

A travers le monde, ils avancent des alternatives et reconsidèrent la notion


même de richesse. Ils repensent le management et les outils de gestion, questionnent le
capitalisme et l’économie sociale et solidaire, pour encourager leur renouvellement. La
capacité à provoquer le changement se développe chez un individu avec le temps, des
modestes initiatives en entraînant peu à peu de plus ambitieuses. Pour réussir à
résoudre des problèmes et avancer de nouvelles solutions, nous avons remarqué que ces
entrepreneurs sociaux cherchaient à appliquer les pratiques des entreprises privées et
du management à des objectifs sociaux. Les outils issus du secteur privé s’imposent à
eux pour pérenniser leur projet. Ils ont besoin d’un solide bagage de gestionnaire pour
développer leurs idées. Il est évident que ce travail de recherche ne peut être exhaustif
et appelle des compléments. Des domaines m’apparaissent nécessaires d’approfondir.
D’une part l’analyse des résultats de l’économie sociale, notamment la mesure de la
performance et le concept d’utilité sociale. D’autre part les entrepreneurs et leurs
aptitudes et leurs capacités à créer des innovations sociales. Enfin, une recherche plus
approfondie sur les outils spécifiques au management alternatif et sur les possibilités de
développement de ce management encore expérimental. Concernant ce qui a été avancé
dans ce mémoire, il ne s’agissait pas de présenter une simple définitions de
l’entrepreneuriat social, et de données quelques démentions afin de mettre l’accent sur
ses enjeux et défis, le point très important et d’attirer l’attention sur un type particulier
d’acteur qui joue un rô le catalyseur dans le changement social. Les entrepreneurs
sociaux exercent une profonde influence sur la société, mais leur fonction réformatrice
demeure très mal comprise et largement sous-estimée, et on peut faire le même constat
pour l’économie sociale et solidaire. Les acteurs de l’entrepreneuriat social et l’économie
solidaire ont un poids important dans l’économie et ont un rô le de cohésion sociale.
L’entrepreneuriat social défie de plus en plus la conception traditionnelle d’entreprise
dans le seul but de générer des profits. Les entreprises sociales se développent dans le
monde entier, même si, en termes statistiques, il ne s’agit encore que d’une forme
d’entreprise marginale. Les entreprises sociales contribuent à aider les personnes
menacées d’exclusion sociale à rester sur le marché du travail en leur proposant des
formations et des activités d’insertion professionnelle. Elles répondent également aux
besoins sociaux de groupes que les organismes publics peinent à atteindre. 37 Les
entreprises sociales ne sont pas épargnées par l’impact de la crise économique qui
frappe l’Europe et les décideurs politiques ne doivent pas penser que l’entreprise sociale
peut combler toutes les carences de services générées par l’austérité ou créer tous les
emplois nécessaires pour surmonter la crise de l’emploi. L’entreprise sociale n’est pas la
panacée aux défis sociaux et économiques actuels. Cependant, elle contribue largement à
les relever. Sa contribution peut être accrue par des politiques favorisant la croissance
d’échelle et l’efficacité du secteur. Ces poli- tiques doivent mettre l’accent sur la création
d’environnements propices au développement prospère des entreprises sociales,
notamment par la promotion de l’entrepreneuriat social et l’amélioration des cadres
juridiques et réglementaires, de l’accès aux marchés, des services d’aide au
développement des entreprises et des structures de soutien, ainsi que de la formation et
de la recherche. Il est important que les gouvernements dépassent les frontières
séparant les différentes politiques et adoptent une approche systémique permettant de
renforcer les capacités des entreprises sociales pour contribuer plus efficacement à
l’inclusion sociale et à la croissance inclusive.
Webographie
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https://www.say-yess.com/2014/3675/cest-quoi-lentrepreneuriat-social/
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https://www.researchgate.net/publication/316610742_Mesure_des_impacts_socio-
economiques_de_l'Entrepreneuriat_Social_Cas_des_entreprises_sociales_au_sud_du_Mar
oc
http://africabusiness.org/wp-content/uploads/2016/08/Salma-Idrissi-
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http://www.fcs.ma/wp-content/uploads/2016/01/Guide-Marocain-des-
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https://www.lavieeco.com/news/economie/subventions-aux-associations-le-
controle-en-voie-detre-resserre.html

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