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0. INTRODUCTION
0.1. LA MISE E CONTEXTE OU ETAT DE LA QUESTION
La science étant comme une maison qui se construit à la contribution des
plusieurs techniciens, nous ne pouvons pas prétendre d’être le premier chercheur à
traiter ce thème. Certes, qu’il y a eu d’autres chercheurs qui ont déjà eu à traiter des
sujets allant dans ce sens, parmi lesquels nous pouvons citer :
 OLIVIER TOUTAIN qui, sont article de fin de cycle intitulé « Entrepreneuriat
et la jeunesse (2017) » a fait connaitre la manière dont l’entrepreneuriat s’est
succédé dans l’espoir que l’expérience entrepreneuriale est préparée voire
intégrée dans la formation des jeunes pour favoriser leur insertion
professionnelle. Il a pu démontrer les initiatives pédagogiques, les événements,
les associations, les clubs, espaces d’innovations. Tant et si bien que le paysage
entrepreneurial dans le secteur de la jeunesse prend les multiples leur de
l’autonomie actuel.
 STHEVY LUKOKI, dans le cadre de son travail de fin de cycle portant sur
l’analyse de « l’impact de l’entrepreneuriat sur la réduction de la pauvreté de la
ville de Kimpese », dont l’objet principal a été de comprendre également les
motivations qui poussent ces petits entrepreneurs de créer leurs activités et
dégager l’apport de l’entrepreneuriat dans la lutte contre la pauvreté. Il a pu
comprendre les types d’activités menées par les petits entrepreneurs de la cité
de Kimpese.
Cependant, notre recherche se trouve plus focalisé sur l’entrepreneuriat
spécifique des différentes retombées de l’entrepreneuriat des jeunes la contrainte de
l’épanouissement et la pérennité.
0.2. PROBLEMATIQUE
Le développement de l’entrepreneuriat chez les jeunes est devenu une cause
nationale comme en témoignent les orientations des politiques publiques avec la
création de l’observation des pratiques pédagogiques en entrepreneuriat les jeunes de
Martin Hish, la création du statut entreprise entrepreneuriat a recensé en 2011 plus
programmes éducatifs. Les multiples initiatives privées et associations émergées,
proposant des nouvelles des actions ou dispositif de sensibilisation, de formation et
d’accompagnement pour les jeunes.
Les changements économiques et sociaux affectant notre société et en
particulier ceux relatifs au marché du travail et des jeunes ne sont pas étrangers à cet
intérêt pour favoriser l’apprentissage de l’entrepreneuriat chez les jeunes, cet
entrepreneuriat est à la fois vu comme un vecteur économique par la création des
nouvelles entreprises et activités mais aussi comme un outil social et professionnel et
de lutte contre le chômage. L’entrepreneuriat chez les jeunes est supposé apporter des
réponses à des problématiques aussi différentes. L’entrepreneuriat est de plus en plus
envisagé et proposé aux jeunes comme une alternative pour être actif dans le marché
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du travail, avoir un salaire et réaliser leur potentiel. Cependant, le nombre des jeunes
qui s’engagent dans des activités entrepreneuriales est encore très faible d’où un taux
de chômage élevé. Il sera important pour les jeunes de se lancer dans les créations
d’entreprises pour résoudre les problèmes liés au sous-emploi.
Le problème de ce sujet est qu’il n’y a pas des jeunes entrepreneurs qui ne
veulent pas entreprendre. C’est ce qui empêche les jeunes de s’épanouir et la durabilité
dans leurs activités économiques. Il y a des facteurs qui ne permettent pas aux jeunes
gens d’avancer.
Dans la ville de Matadi il n’y a pas trop de mécanismes qui accompagnent
les jeunes entrepreneurs pour qu’ils puissent avancer ou s’épanouir.
Dans le monde d’aujourd’hui, nous voyons que des investisseurs, des
travailleurs, des propriétaires, selon eux que l’entrepreneuriat n’accompagne jamais les
jeunes dans la création des activités économiques. Ils pensent que dans
l’entrepreneuriat il n’y a que des facteurs ou des difficultés qui empêchent
l’épanouissement et la pérennité pour la création future, or l’entrepreneuriat des jeunes
pensent toujours à l’épanouissement, la durabilité des jeunes qui veulent apprendre ou
d’avancer dans les activités. L’entrepreneuriat accompagne toujours une personne qui
veut entreprendre, qui vise trop loin d’avancer dans ses idées pour créer son propre
emploi ou entreprise.
Dès lors qu’on parle de l’entrepreneuriat des jeunes, on veut juste qu’une
personne crée sa nouvelle activité ou entreprise qui agrège le capital et le travail afin
de produire des biens et services et le développement des richesses.
Et nous portons nos interrogations sur les questions suivantes :
 Quels sont les facteurs qui empêchent l’épanouissement et la pérennité de
l’entrepreneuriat des jeunes ?
 Quels sont les mécanismes envisagés afin d’accompagner l’entrepreneuriat des
jeunes dans la ville de Matadi ?
0.3. OBJECTIFS
L’objet principal de notre travail de fin du cycle est d’analyser les facteurs
qui empêchent l’épanouissement et pérennité de l’entrepreneuriat des jeunes dans la
ville de Matadi.
Et de manière spécifique, nous visons à :
 Savoir les facteurs qui empêchent l’épanouissement et pérennité de
l’entrepreneuriat des jeunes ;
 Etudier les mécanismes envisagés afin d’accompagner l’entrepreneuriat des
jeunes de la ville de Matadi.
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0.4. HYPOTHESES
Avant de récolter des informations fiables à la problématique, nous
émettons les hypothèses selon lesquelles :
 La propension à créer une entreprise est non seulement influencée par des
facteurs personnels mais également par l’environnement social, culturel et
économique. Les facteurs qui empêchent cet épanouissement et pérennité chez
les jeunes et des facteurs politiques jouent un rôle énorme dans le
développement de l’entrepreneuriat. Les facteurs juridiques, fiscaux, financiers,
marché du travail, matière première, une mauvaise gestion financière, la peur de
franche le pas, la stratégie marketing, le volume de travail, le manque de
recherche et de planification, les mauvaises procédures, l’embauche et de
management.

 Prendre du recul et bénéficier d’un regard extérieur avisé sur votre projet de
création, s’entourer de professionnels, trouver de compétences expertises
complémentaires aux vôtres, se préparer au métier de chef d’entreprise, sortir de
l’isolement et changer avec vos pairs, les chambres de commerce et l’industrie,
les métiers des boutiques de gestion, les réseaux entrepreneurs, de lancer pour
une richesse propre parce que dans l’accompagnement vous pouvez avoir une
richesse bien indiquée.
0.5. MOTIVATION ET INTERET DU SUJET
0.5.1. Motivation
Le sujet d’un travail scientifique ne tombe jamais du ciel, cela trouve
toujours sa source dans l’environnement professionnel, académique soit sociétaire.
Ainsi, la motivation de ce sujet a été basée sur les réalités néfastes que nous
subissons en tant que jeunes de la ville qui parfois manifeste les difficultés de nous
acquitter facilement de toutes manière d’être employés dans une entreprise à cause de
la pérennité ou la durabilité du temps.
C’est ce qui fait que nous puissions approfondir notre connaissance dans
cette matière.
0.5.2. Intérêts
Notre travail se veut mesurer l’influence de l’entrepreneuriat dans jeunes
sur la contrainte de l’épanouissement et pérennité.
Ce sujet revêt 3 intérêts :
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 Sur le plan scientifique, ce travail servira les futures entrepreneurs ou


chercheurs comme référence, où ils trouveront une importante base des données
pour ce domaine.
 Sur le plan économique, il ouvre une clarté sur la relation existante entre la
contrainte de l’épanouissement et la pérennité sur la vie socioéconomique.
 Sur le plan personnel, grâce à ce travail, l’entrepreneuriat se rendra compte que
sa mission entrepreneuriale sous mode d’entreprendre influence de manière
néfaste la mobilisation, la stabilité des jeunes entrepreneurs.
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Chapitre I. REVUE DE LA LITTERATURE


L’objectif de ce chapitre est de donner un éclaircissement sur les concepts
de notre rechercher en rapprochant les notions de l’entrepreneuriat des jeunes
contraintes de l’épanouissement et pérennité. La première section traite la notion sur
l’entrepreneuriat, la seconde section traite l’entrepreneuriat en RDC et la troisième se
penche sur le développement de l’entrepreneuriat.
La raison de ce chapitre est de mettre aux claires de lecteurs dans l’idée de
la recherche, c’est-à-dire ramener les lecteurs à la compréhension des différents
concepts utilisés par les chercheurs à telle enseigne qu’ils aient les mêmes langages et
essaient de comprendre. Dans ce chapitre principaux aspects serons mis en évidence.
 Notion sur l’entrepreneuriat ;
 L’entrepreneuriat en RDC ;
 Le développement de l’entrepreneuriat.
Section I. NOTIONS SUR L’ENTREPRENEURIAT
I.1. Définition
L’entrepreneuriat, c’est le fait d’entreprendre et de développer un projet.
Dans le domaine des affaires on utilise ce terme pour désigner la création d’une
activité économique dans le but de répondre à un besoin ou d’atteindre un objectif
spécifique.
Pour certains, l’entrepreneuriat c’est une personne qui prend le risque de
donner une nouvelle entreprise, s’appelant « Entrepreneur », celui-ci crée une
entreprise pour réaliser son idée, connue sous le nom d’entrepreneuriat qui agrège le
capital et le travail afin de produire des biens ou des services à but lucratif.
I.2. Principes de l’entrepreneuriat
L’entrepreneuriat étant qu’un entrepreneur domine avec ce qu’il a sous la
main. Entrepreneur port de ses ressources personnelles fondamentales qu’il est ce qu’il
connait et qui connait en associant à d’autres, il accumule de nouvelles ressources qui
lui permettront de progresser. Au sens large, l’entrepreneuriat est la capacité de
concrétiser une idée, de se mettre en projet, ce qui peut mener entre autres à la création
d’une entreprise, mais cela peut mener également à l’intrapreneuriat (capacité
collective et organisationnelle pour encourager et accompagner la prise d’initiatives à
tous).
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I.3. Méthodes de l’entrepreneuriat


Il existe plusieurs méthodes entrepreneuriales, mais il se compose de 5
méthodes.
Commencez avec vos moyens, concentrez-vous sur une perte abordable,
formez des partenariats, tirez parti des éventualités, contrôlez l’avenir. Ces principes e
base fournissent aux entrepreneurs des informations précieuses pour mieux réussir à
long terme.
I.4. Caractéristiques de l’entrepreneuriat
Les caractéristiques de la personnalité d’un entrepreneur sont variées : la
passion, la confiance en soi et la prise de risque, l’ambition, la détermination, ce goût
du challenge et leadership. Ces principaux traits de caractère se retrouvent toujours
dans le profil type d’un entrepreneur.
Elle se caractérise par une organisation qui place la personne au cœur de
l’activité économique par un projet d’entreprise à finalité sociale par une gouvernance
démocratique et par partage collectif des richesses produites.
Par conséquent, un entrepreneur doit être courageux et capable d’évaluer et
de prendre des risques.
I.5. Conditions économiques de l’entrepreneuriat
Il y a certain nombre de conditions à réussir pour que l’entrepreneuriat soit
mis en place, notamment :
 Le coût de la création d’une entreprise et le dépôt d’un capital minimum
obligatoire ;
 Permet de lutter contre la pauvreté et de mieux repartir la richesse tant dans les
pays développés que dans ceux en développement ;
 Trouver l’idée et élaborer le projet, étudier la faisabilité commerciale, concevoir
l’offre commerciale, formaliser la création et lancer l’activité.
I.6. Formes de l’entrepreneuriat
Il existe plusieurs formes d’entrepreneuriat qui sont les suivantes :
 Entreprise en franchise : c’est un système de commercialisation des produits,
services ou technologies reposant sur une étroite collaboration entre deux
entreprises juridiquement et financièrement indépendante l’un de l’autre, le
franchiseur et le franchisé.

 Entreprise en essaimage : est le fait pour une entreprise d’accompagner et de


faciliter l’accès à la création reprise d’entreprise par ses salariés en essayant de
maximiser leurs chances de réussir, accompagner à la diffusion d’une activité
économique pour l’institution qui en est à l’origine concrètement, il s’agit pour
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une entreprise ou une association d’aider une personne à créer une entreprise
association similaire.

 Reprise d’entreprise : se produit lorsqu’une entreprise se fait l’offre réussie


pour prendre le contrôle d’une autre ou en acquérir une autre. Les prises de
contrôle peuvent se faire en achetant une participation majoritaire dans
l’entreprise cible. Les prises de contrôle se font également couramment par le
biais du processus de fusion et d’acquisition.
 L’intrapreneuriat : est un ensemble de méthodes et de processus par lesquelles
une personne visant à entreprendre au sein même de son entreprise. Ce sont des
personnes chargées de créer des produits nouveaux et innovants au sein d’une
entreprise déjà établie soutenues par les ressources disponibles d’une entreprise.
Les entrepreneurs développent des idées ouvertes et les transformations en
produits et services concrets. Elle fonction d’un mode commercial de la
franchise vous permet, entant qu’investisseur ou franchise d’exploiter une
entreprise, vous payez des frais de franchise et vous obtenez une formation
(franchiseur), le droit d’utiliser le nom du franchiseur pendant un certain
nombre d’années et une assistance.

 Entreprise en ex-nihilo : la création ex-nihilo consiste à bâtir de petites pièces


une nouvelle entreprise. Le créateur doit alors imaginer son propre concept et
mettre tous les moyens en œuvre pour le développer en franchissant l’ensemble
des étapes qui vont être décrites dans le présent ouvrage.
I.7. Types principaux d’entrepreneurs
 Entrepreneur-créateur : C’est une personne qui agit en toute indépendance et
qui est responsable de ses actes. C’est une personne qui a l’esprit de la
créativité, donc une personne créativité dans ses affaires ou activités.

 Entrepreneur-opérateur : C’est un opérateur économique. Toute personne


physique ou morale, publique ou privée, ou tout groupement de personnes doté
ou non de la personnalité morale, qui offre sur le marché la réalisation des
travaux ou d’ouvrages, la fourniture des produits ou la prestation de service.
C’est une personne qui n’a pas apporté d’innovation substantielle en ce qui a
trait aux produits/marchés.
L’entreprise n’a pas une forte croissance, il s’agit d’une personne très
professionnelle dans la façon de rendre son produit ou service sur le marché.

 Entrepreneur-constructeur : C’est une personne qui exécute ou fait exécuter


des travaux de construction pour quelqu’un d’autre, ou qui fait ou présente des
soumissions dans le but d’exécuter ou de faire exécuter de tels travaux et qui en
retire un profit.
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I.8. Importance de l’entrepreneuriat


Nous pouvons dire que son importance englobe toutes les activités qui
concourent à la formation et la croissance d’une entreprise et qui ont pour but de créer
des valeurs comme la richesse et l’emploi.
En outre, l’entrepreneuriat concerne aussi des formes d’organisations sans
but lucratif comme le cas de l’entrepreneuriat social. Il faut savoir que les types
d’entrepreneuriats varient selon le type d’organisation qui est mise en place.
L’entrepreneuriat est un levier très important puisque la création de
nouvelles entreprises est un moteur essentiel de la croissance économique.
I.9. Rôle de l’entrepreneuriat
L’entrepreneuriat soutient la croissance et le développement économique
via les innovations sur le marché, et il existe une relation bidirectionnelle entre
l’entrepreneuriat, d’une part, et la croissance et le développement économique. Le
métier d’entrepreneur s’exerce à son propre compte.
En effet, son rôle est de piloter une entreprise, il a une idée, lance son
projet, puis pérennise son entreprise en prenant les bonnes décisions et en s’adaptant
constamment aux évolutions de son marché.
Section II. ENTREPRENEURIAT EN RDC
Selon Joseph SCHUMPETER, la création d’entreprise est d’une façon plus
large l’entrepreneuriat, soit aujourd’hui unanimement reconnue comme des
phénomènes vitaux pour la société, par leur contribution à la régénération et au
développement de l’économie. La tendance à l’internationalisation des PME s’est
renforcée au fur et à mesure au cours des derniers décennies et revient au centre des
préoccupations de la communauté de recherche internationale.
En effet, les PME occupent une place significative dans toutes les
économies et représentent la grande part des entreprises évoluant dans le monde. Elles
constituent souvent la plus importante source d’emploi et de développement
économique.
Par exemple, jusqu’à la fin de l’année 2005, la CHINE comptait plus de
40 000 PME, la valeur qu’elles créent représente 59% du PIB du pays et 70% des
exportations. Par ailleurs, elles détiennent deux tiers des brevets d’innovation et créent
75% des emplois urbains. La charte des PME de la RDC stipule que les PMEA
constituent l’épine dorsale de l’économie mondiale en général et l’économie
Congolaise en particulier Les PMEA sont l’un des principaux moteurs de l’innovation,
de la création des richesses, de l’emploi, ainsi que de l’intégration sociale en RDC.
Suite à la crise multiforme qui a servi dans notre pays, le nombre des
PMEA s’est fortement accru ces dernières années, notamment au niveau des micros-
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petites entreprises et l’artisanes évoluant souvent dans le secteur non structuré dit
informel.
En RDC, l’importance de la création des nouvelles entreprises (PME de
service) résulte de la nécessité de trouver des nouveaux emplois en remplacement de
ceux perdus à la suite de la crise des années 1970 (échec des politiques de
Zaïrianisation).
La Zaïrianisation étant une politique menée par l’ex-président MOBUTU en
1973, visant la réappropriation nationale de l’économie ainsi que la redistribution des
richesses acquises pendant la colonisation. C’est donc un grand partage entre citoyens
Zaïrois des entreprises appartenant aux étrangers. Lorsque les choses se mirent à aller
de plus en plus mal, les nouveaux acquéreurs incompétents, MOBUTU lançant la
radicalisation (étatisation de ces entreprises). Cette situation provoqua le départ des
investisseurs nationaux et étrangers entrainant un fuite massive des capitaux et la
quasi-disparition de l’économie agricole. Durant les années 1970 et 1980, les chocs et
influences externes ont conduit à l’effondrement de l’économie après 1980, pendant
les années de la guerre froide, le pays était en effet en RDC, les PME formelles
appartenant aux connaissances une concurrence forte et déloyale de l’informelle du fait
de leur positionnement dans des secteurs à faibles dernière à l’entrée.
L’informel « profitant d’une totale absence de contrainte en matière
d’imposition et de règlementation sociale » met sur le marché des produits et des
services qui se vendent deux fois moins chers que ceux vendus par les PME formelles.
Cette stratégie de domination par les coûts due aux avantages de l’informel a conduit à
la cessation d’activité de beaucoup de PME/PMI formelles.
Section III. LE DEVELOPPEMENT DE L’ENTREPRENEURIAT
Le développement de l’entrepreneuriat est le processus qui consiste à
accroître les compétences et le savoir entrepreneuriaux grâce à des programmes de
formation. Il vise à élargir la base entrepreneuriale afin d’accélérer la création
d’entreprise.
Il est largement admis que l’entrepreneuriat est vital pour le développement
et que les petites entreprises sont le vecteur de cet entrepreneuriat, tant dans les
économies avancées que dans les pays en développement. Les chercheurs et les
décideurs politiques considèrent souvent les petites et moyennes entreprises (PME)
comme essentielles pour la création d’emplois, et les nouvelles entreprises comme une
aubaine pour l’innovation et la croissance. On parle souvent de la nécessité d’une
révolution mais le fondement scientifique de ces politiques est limité, et les décideurs
ne tiennent pas compte du fait que la grande majorité des entrepreneurs ne sont ni
innovants ni de grands créateurs d’emplois.
Les politiques entrepreneuriales souffrent de graves faiblesses, par exemple,
elles aident en priorité ceux qui veulent déjà devenir entrepreneurs et qui ont tendance
à créer des sociétés individuelles qui n’évoluent pas. Elles gaspillent donc des
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ressources financières limitées en les allouant à des personnes qui manquent de talent
entrepreneurial. Ces politiques persistent en partie parce que l’impact positif des
entrepreneurs est surestimé, et leur impact négatif sous-estimé.
Cette mauvaise perception de la réalité peut provenir du fait qu’il n’existe
aucune approche scientifique unifiée du rôle de l’entrepreneuriat dans le
développement. Les entrepreneurs peuvent généralement s’approprier des
connaissances technologiques spécifiques quand ils développent de nouveaux produits
ou services, par exemple par les brevets, le savoir-faire technologique général qui
résulte en tant que sous-produit du processus d’innovation ne peut faire l’objet
d’aucune appropriation et peut donc « ruisseler ».
C’est l’entrepreneuriat qui est à l’origine de ce virage vers l’utilisation des
nouvelles technologies grâce à la création et à l’utilisation des externalités par exemple
l’urbanisation et la croissance démographique ont permis le développement des
collectivités assez grandes pour permettre la spécialisation. Celle-ci, à son tour a
facilité l’apprentissage et l’innovation.
Dans le commerce comme dans l’innovation, les entrepreneurs, qui ont créé
des marchés et répondu aux besoins des populations, étaient nécessaires, générant et
profitant des retombées de la connaissance en somme, la mesure dans laquelle les
entrepreneurs stimulent le développement dépend de la quantité d’externalité qu’ils
créent et utilisent.
Ainsi, contrairement aux entreprises dans les économies avancées, ces
entrepreneurs évitent les coûts inespérables et les risques inhérents aux investissements
dans des nouvelles connaissances, avantage de la copie. Ils peuvent se concentrer sur
l’amélioration progressive des conceptions étrangères, technologies et de produits
nouveaux. Les spécialistes de l’entrepreneuriat reconnaissent donc que les
gouvernements sont essentiels pour générer des externalités positives. Pour développer
le goût pour l’entrepreneuriat chez les jeunes. C’est l’aider à développer son esprit
d’entreprendre, l’encourager à poser des questions aux entrepreneurs de son entourage,
lui apprendre à mener des projets à long terme, l’inciter à s’engager dans son milieu,
l’aider à bien connaitre ses talents et ses intérêts.

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