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2. ” There is an old
saying in Spain: to be
a bullfighter, you must
first learn to be a bull.”
Anonymous
II. LES QUESTIONS CLÉS :
A l’issu de ce module l’apprenant doit être capable de cerner les
points clés suivants :
Il est à noter que les enfants influencent près de 40% des dépenses familiales et
aujourd’hui 60% bénéficient d’argent de poche qu’ils utilisent pour l’achat de jeux et
friandises ce qui fait d’eux des cibles privilégiées en communication.
D. LES STATUTS & ROLES :
Un rôle se compose de toutes les activités qu’une personne
est censée accomplir, compte tenu de son statut et des
attentes de l’entourage. Quant au statut il correspond à une
position plus ou moins valorisée par la société. Par exemple,
le métier de Pilote de ligne est extrêmement valorisé par
toutes les sociétés modernes ou celui de footballeur
international en Afrique voire celui d’opérateur économique.
Statuts et rôles sont déterminants dans les comportements
d’achat des consommateurs car les clients choisissent
généralement les produits en fonction de leur statut social.
LA CONGOLAISE ADINE OSSEBI 1ÈRE FEMME PILOTE EN AFRIQUE
L’international Seydou KEITA capitaine des aigles du Mali
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Nous pouvons toutefois remarquer que quel que soit le modèle utilisé, les notions de
croyances, d’attributs, de perception, d’ensemble évoqué, constituent toujours des
éléments de référence. Pour faire son choix, le consommateur ne se borne pas
seulement au jugement simpliste de « bon » ou mauvais » mais il va au delà en
comparant les différentes marques à partir de ses attributs ou croyances
déterminants
Exemple : pour les médicaments ce sont : la rapidité de réaction, l’efficacité, les
effets secondaires. Pour un téléviseur : la marque, la taille, le prix.
Pour une destination touristique : le continent, la sécurité, les attractions, les tarifs.
-Les différents modèles sociaux :
Plusieurs combinaisons sont possibles,
aboutissant à des résultats différents.
Deux types d’approches dominent les
théories qui s’intéressent aux règles de
décisions :
a) Le processus compensatoire :
- Selon le modèle linéaire additif, le
consommateur retient la marque qui
obtient le meilleur résultat à la somme
calculée en effectuant la multiplication
de la note d’importance par la note de
distinction.
b) Le processus non compensatoire :
- Selon le modèle disjonctif, le consommateur choisi la marque
obtenant la meilleure note sur le critère le plus important pour lui.
- Selon le modèle lexicographique, le consommateur retient la
marque qui à la meilleure note de distinction sur le critère le plus
important. Si la différence entre la note de distinction de la
marque retenue et la note de distinction de la marque arrivée
en deuxième position n’est pas supérieure à un écart fixé au
préalable, le choix se fait selon la même méthode sur la
deuxième caractéristique par sa note d’importance.
- Selon le modèle conjonctif, le consommateur retient un seuil de
note dont il se satisfait pour chaque croyance déterminante et
retient la marque dont les notes de distinction atteint le seuil pour
chaque croyance.
4. La décision d’achat :
Dans l’étape précédente, le consommateur
avait déjà classé les différentes marques en
fonction de sa préférence. Dans les conditions
normales, il doit acheter le produit qui aurait
obtenu le maximum de points mais néanmoins il
est important de savoir si d’autres facteurs
n’interviennent pas pour empêcher la
concrétisation de l’achat du produit préféré.
N.B: En réalité la formulation de l’intention n’aboutit pas
toujours à l’achat.
En premier lieu, le consommateur peut être fortement
influencé par le comportement des autres. Par exemple
après avoir longuement réfléchi sur une marque de
parfum à acheter :
Jean Patou, Guerlain, YSL, Givenchy, Versace, Chanel,
leurs odeurs, modèles, perceptions, implication… vous
avez pris alors la décision d’acheter la marque YSL.
Finalement, la décision d’achat sera influencée par une
personne qui considère ce produit comme ringard. Ainsi,
cette décision d’achat sera abandonnée.
Exemple : un étudiant veut s’acheter un livre de Marketing
Management 16ème édition de Kotler – Keller - Manceau &
Hemonnet à la Librairie BA ; cela revient à dire qu’on a déjà
senti le besoin, recueilli les infos et analysé les différentes
opportunités. Le point de vente, la maison d’édition, la
nationalité des auteurs, le prix, le mode de payement sont
déjà connus et l’achat est déjà planifié.
Mais entre-temps des facteurs situationnels imprévus peuvent
intervenir tels que la non disponibilité du produit, le
renchérissement du prix, le changement de mode de
paiement, la disponibilité d’un produit substituable à un
meilleur prix et qualité, l’apparition d’autres besoins (dépenses
imprévues).
Cela aboutira finalement ou non à l’achat du produit ou peut
être celui d’un produit substituable.
Cependant, au-delà du
comportement des autres personnes,
il y a d’autres facteurs qui peuvent
modifier, différé ou abandonné
l’achat du produit convoité à cause
du degré de risque perçu.
Exemple : Les étudiants de l’EPHEP Smart School, prévoient un VEI aux Emirats
Arabes Unis pendant les vacances de Pâques, une fois les billets acquis, les
visas en possession, les dates reconfirmées, un phénomène exogène comme
le Coronavirus entraine la fermeture des frontières aériennes et compromet
ainsi cette activité.
En définitif, nous allons retenir qu’il est risqué
pour un gestionnaire de considérer l’intention
d’achat comme un indicateur infaillible du
comportement d’achat même si elle en est
généralement la variable la plus probante.
Une fois l’acte d’achat accompli, le
consommateur se fera une autre idée sur le
produit.
5) Le sentiment post achat
Après avoir acheté et fait l’expérience du produit, le consommateur
éprouvera un sentiment de satisfaction ou au contraire de
mécontentement traduit par des réclamations voire même un
changement de marque fort intéressant à analyser par le responsable
marketing dont la tâche ne s’arrête donc pas à l’acte de vente. Il est
donc incontournable pour lui d’étudier la satisfaction, les actions post
achat et l’utilisation qui est faite du produit.
La satisfaction obtenue dépend de l’attente du consommateur et de
la performance perçue du produit. Le niveau de satisfaction du
consommateur détermine son comportement ultérieur.
5) Le sentiment post achat
Un consommateur satisfait aura tendance à racheter le même produit lors
du prochain achat et divulgue les bienfaits du produit à son entourage : «
on ne peut trouver meilleur vendeur qu’un client satisfait » disait Bill Gates,
le prospère Patron de Microsoft.
Par contre, un client mécontent réagi tout à fait différemment, il peut soit
retourné le produit et exiger le remboursement soit renoncer à la marque.
Cependant, il peut rechercher de nouvelles informations favorables lui
permettant de revenir sur sa première impression et conforter son choix
initial ou par malheur manifester son mécontentement publiquement
(réclamation, discrédits de la marque sur les réseaux sociaux, attaque en
justice) ou en privé (abandon de la marque, BAO défavorable dans son
entourage). Cf le module de la GRC
N.B : ces cinq étapes ne surviennent cependant pas
toujours. Certaines peuvent être sautées ou inversées.
Ainsi, une « Grande Dame » habituée au basin Getzner
pourra, lorsqu’elle constate qu’il y a une cérémonie
imprévue, passer directement de la reconnaissance du
problème à l’achat. Dans d’autres cas, les
consommateurs décident de procéder à un achat
spontané suite à une information non sollicitée. C’est
pourquoi il est important d’être en contact avec les
consommateurs à chaque étape de la décision.
CONCLUSION
Il est primordial pour le gestionnaire de
maîtriser les besoins et mécanismes
d’achat. Mais cette maîtrise du processus
d’achat des consommateurs privés ne
suffit pas elle seule de garantir le succès
d’une entreprise.
A côté de ces consommateurs, il existe
d’autres acheteurs potentiels : l’achat
institutionnel (achat industriel et le marché
de l’Etat).
1. Les comportements d’un consommateur sont influencés par trois types
de facteurs : les facteurs culturels (culture, sous-culture, classe sociale),
sociaux (groupes, famille, statuts et rôles), et personnels (âge, cycle de vie,
profession, position économique, style de vie, personnalité, concept de soi
et valeurs). La connaissance de tous ces éléments permet à l’entreprise
d’atteindre et de servir plus efficacement ses marchés.
2. Quatre principaux mécanismes psychologiques affectent le
comportement du consommateur : les motivations, les perceptions,
l’apprentissage et la mémoire.
3. La plupart des temps, le processus d’achat se compose de cinq phases
successives : la reconnaissance du problème, la recherche d’information,
l’évaluation des alternatives, la décision d’achat et le comportement post-
achat. A chaque stade, il faut comprendre les mécanismes et les
influences en jeu.
4. Ce processus peut toutefois et diffèrent. L’ordre des étapes peut
varier, et il arrive que le consommateur se passe même de certaines
d’entre elles. Pour les produits à faible implication, le processus d’achat
est souvent moins réfléchi et moins rationnel. L’attitude à l’égard des
produits repose sur des éléments périphériques et sur la recherche de
variété, qui conduisent à privilégier des stratégies marketing spécifiques.