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COURS D’ENTREPRENEURIAT
INTRODUCTION
Nous vivons l’époque de l’Entrepreneur, les Grandes Entreprises et les
bureaucraties gouvernementales ont échoué jusqu’à présent à résoudre les
problèmes d’emplois et de productivité. Nous savons que la plupart des
innovations et des nouvelles créations sont réalisées par des petites entreprises qui
se battent chaque jour pour résoudre de nouveaux problèmes et font de leur mieux
pour survivre. C’est pour cette raison que nous pensons que l’entrepreneur est le
héros de notre époque ; cela s’est accentué par la libéralisation partout dans le
monde. Et surtout le développement des partenariats Public Privé permettant aux
entrepreneurs privés d’accéder à de secteurs jadis dit de souveraineté et d’utilité
publique.
Si enseigner c’est instruire (dans un art, une science), donner des leçons,
transmettre des connaissances, alors enseigner évoquerait une certaine passivité
de l’apprenant, c’est pourquoi il faille l’associer avec éduquer qui consiste à
développer le caractère, l’esprit, les facultés de l’apprenant. Cela est donc une
invitation au passage du mode didactique au mode entrepreneurial.
Dans le contexte actuel, ce qui nous semble préjudiciable, c’est moins l’existence
d’un nombre important de définitions et acceptions que l’absence d’une définition
précise éclairant et étayant un enseignement donné. En la matière nous pourrions
nous inspirer de la réflexion de Kurt Lewin à propos du débat entre théorie et
pratique : « il n’ya rien de plus pratique qu’une bonne théorie ». Et l’étendre à
notre domaine, nous dirons : « il n’ya rien de plus pratique pour enseigner
l’entrepreneuriat qu’une bonne définition de l’entrepreneuriat. »
Ensuite répondre aux étudiants qui envisagent, à très court terme ou à plus longue
échéance, de créer leur entreprise. Aussi à ceux qui souhaitent acquérir des
connaissances indispensables, selon eux, au bon déroulement de leur carrière
dans des entreprises, quelle qu’en soit la taille.
compétences et des comportements managériaux autres que ceux qui ont prévalu
au cours des dernières années.
Pour étayer cela nous aborderons dans une première partie : L’esprit d’entreprise
et le comportement de l’entrepreneur ; dans une seconde partie : nous parlerons
de l’une des formes principales d’entrepreneuriat et dans la dernière partie :
réussir les projets d’entreprendre (Business plan).
PARTIE 1
L’ESPRIT D’ENTREPRISE ET LE
COMPORTEMENT DE L’ENTREPRENEUR
L’esprit d’entreprise et le comportement de l’entrepreneur seront présentés en
deux sections, section 1 : l’entrepreneuriat et en section 2 : le comportement
d’entrepreneur.
SECTION 1 : L’ENTREPRENEURIAT
Ici il sera important de montrer l’importance du phénomène dans la société et
pour notre économie, dans un premier temps et présenter le concept et le cadre
théorique.
valeur dès la fin des années 1970, par Octave Gélinier (1978) qui insiste sur
l’importance des apports de l’entrepreneur à l’économie : « les pays, les
professions, les entreprises qui innovent et se développent sont surtout ceux qui
pratiquent l’entrepreneuriat. Quels sont donc les apports de l’entrepreneuriat ?
a-création d’entreprise
Même si la création d’entreprise est une notion à facettes multiples et que les
entreprises nouvelles constituent un objet hétérogène (Bruyat, 1993), il reste
néanmoins possible de préciser l’importance du phénomène, en prenant appuis
sur la situation Ivoirienne.
b-l’innovation
c-création d’emploi
Depuis le début des années 1970, la création d’entreprise apparaît comme une
source potentielle d’emplois et une réponse au problème de chômage. Des
chiffres, sont, en général prudemment avancés pour tenter de quantifier le nombre
d’emplois généré par la création d’entreprises. La difficulté principale réside dans
la définition qui est donnée au mot emploi : s’agit-il d’emplois directs ou
d’emplois induits ?, d’emplois créés ou d’emplois pérennisés ?, d’emploi à temps
plein ou d’emplois à temps partiel ?
-Les Etats, aussi bien des pays développés que des pays en voie de
développement et notamment l’Etat Ivoirien utilisent la création d’entreprise
comme une solution possible au problème du chômage, un moyen indispensable
au renouvellement du tissu productif, un levier efficace au lancement et au
développement d’activités innovatrices et rapidement exportatrices.
Pour notre part, nous partons du postulat que l’entrepreneuriat est un phénomène
complexe et multidimensionnel (Gartner, 1985 ; Bruyat et julien, 2001). Ces
caractéristiques s’expliquent par la très grande diversité observable dans les
situations entrepreneuriales et dans les créations d’entreprises. En fait les
entrepreneurs et leurs projets entrepreneuriaux sont différents les uns des autres et
il ya certainement plus de variété entre les entrepreneurs eux-mêmes qu’entre des
entrepreneurs et des non- entrepreneurs, des managers par exemple (Gartner,
1985). Ce constat remet en cause le bien fondé de l’approche par les traits, en
souligne les limites et suggère de s’intéresser plutôt à ce que font les
entrepreneurs et non pas à ce qu’ils sont (Gartner, 1988).
Pour (Gartner, 1985, pp. 699-700), il existe six comportements qui pourraient
s’apparenter en autant de processus: L’entrepreneur est à la recherche
d’opportunité ; L’entrepreneur recherche les ressources ; L’entrepreneur vent les
produits et les services ; L’entrepreneur fait de la production ; l’entrepreneur bâti
une organisation ; l’entrepreneur répond aux attentes du gouvernement et de la
société.
Deux regards peuvent être posés sur l’opportunité. Le premier voit dans celle-ci
une réalité objective, identifiable en tant que telle. Les opportunités existeraient et
il suffirait d’avoir une capacité à les reconnaître pour se les approprier et les
transformer en réalités économiques. Le second postule que l’opportunité est une
construction sociale naissant des interactions et des confrontations entre un
individu et un environnement. L’opportunité se modèle au cours d’un processus,
création (d’une entreprise par exemple, mais pas forcément). Dans ce sens, elle
n’est pas le point de départ, l’élément « objectif »qu’il faut forcément découvrir
pour initier ce processus (Fayole, 2004).
a- Le système entrepreneurial
Le système qui nous intéresse ici est un système complexe au sens de (Le Moigne
1990). Il est capable d’apprendre et de créer, il est également doté d’intention. Il
s’inscrit dans un processus et une dynamique à travers lesquels il est susceptible
de se transformer.
b- Le processus entrepreneurial
Le déclenchement du processus
L’action de créer doit être perçue comme désirée et possible. L’intention et les
aspirations ne sont pas suffisantes pour comprendre le déclenchement du
processus, il faut encore que le comportement envisagé soit considéré comme une
action possible par l’individu. Shapero et Sokol (1982) soulignent d’ailleurs,
comme de nombreux autres auteurs dans le champ de l’entrepreneuriat, que le
désir de créer peut être en germe et n’attendre que des circonstances favorables
pour s’activer, l’environnement peut alors jouer un grand rôle dans le
déclenchement. Les modèles d’intention et plus particulièrement, la théorie du
comportement planifié (Ajzen, 1991 et 2002) constituent, à cet égard des cadres
théoriques appropriés. A l’inverse, la perception d’une opportunité ou d’une
contrainte peut susciter le déclenchement. Toutes les approches théoriques basées
sur l’identification des opportunités permettront alors de disposer de grilles de
lecture pertinentes.
L’entrepreneur potentiel doit disposer d’un peu de temps pour pouvoir travailler
sur son projet. Sans un peu de temps pour engager les premières recherches
d’information et sans un minimum de ressources financières pour faire face, le
cas échéant à quelques dépenses nécessaires, il est difficile d’envisager qu’un
individu puisse réellement entrer dans un processus entrepreneurial.
DE L’ENTREPRENEUR
Pour créer une entreprise ou une activité nouvelle, il est tout d’abord nécessaire
de travailler son projet, le soumettre à des experts et à des regards externes et
s’entourer de partenaires motivés ou intéressés. Le travail préparatoire est à cet
égard essentiel, pour baliser, du mieux possible le lancement des activités et
réduire l’incertitude.
Cette idée reçue montre des entrepreneurs qui prennent des risques d’une façon
très souvent inconsidérée, presque pour le plaisir. Dans la réalité, les
entrepreneurs comme la plupart des individus responsables, essaient de prendre
des risques calculés, dans la mesure du possible. Ils développent une habileté à
identifier les risques, à estimer leurs probabilités d’occurrence et à réfléchir sur
les comportements ou des stratégies qui permettraient de mieux les contrôler,
voire de les manager.
l’inertie des grandes entreprises. En réalité les entrepreneurs ne sont pas plus
indépendants, dans leur fonctionnement, que les cadres ou d’autres dirigeants
d’entreprise. Ils sont dépendants de leurs partenaires financiers, industriels ou
commerciaux, de leurs collaborateurs, de leurs clients, de leurs fournisseurs et de
leurs familles. Les relations qui ont été nouées avec toutes les parties prenantes
impliquent des obligations fortes que des êtres responsables se doivent de
respecter et d’honorer. Il est donc clair que l’indépendance n’est qu’un leurre,
mais l’entrepreneur, plus que tout autre acteur économique et social, ressent un
sentiment de liberté dans l’exercice de ses missions et de ses activités.
5-Les entrepreneurs travaillent plus et plus durement que les cadres dans les
grandes entreprises ?
Il n’ya pas de doute les entrepreneurs travaillent beaucoup et parfois dans des
conditions difficiles, qui peuvent les amener à connaître des niveaux de stress
élevés et à payer un prix fort, sur le plan personnel et familial. Mais on ne peut
pas affirmer pour autant qu’ils sont les seuls à vivre de telles situations. De très
nombreuses professions et corporations connaissent aujourd’hui des conditions
similaires. Les cadres dans les grandes entreprises et dans les grands cabinets de
conseil, par exemple, travaillent énormément, sans ressentir, toujours, comme les
entrepreneurs, un niveau élevé d’accomplissement et de réalisation.
6-Créer une entreprise est un acte risqué qui conduit souvent à l’échec ?
Nous l’avons déjà souligné, le risque est présent dans les situations
entrepreneuriales. L’entrepreneur qui réussit est celui qui a appris à composer
avec le risque. Savoir l’identifier, avec l’aide des autres, savoir le « calculer » et
le manager, savoir réagir face aux risques constitue des compétences et des
habiletés essentielles.
Contrairement aux idées reçues les entrepreneurs, quelque soit le pays considéré,
mettent plus souvent en avant des motivations comme le besoin
d’accomplissement, le recherche d’indépendance, l’envie de développer ses
propres idées, etc. L’appât du gain et la recherche du pouvoir ne sont donc pas
des motivations essentielles. Les entrepreneurs ne travaillent pas plus durement,
ni ne sont amenés à faire n’importe quoi pour s’enrichir personnellement.
L’argent est considéré, ici, comme une ressource majeure et un facteur de succès.
Oui et non, serions-nous tentés de dire. Oui, car tout projet et toute entreprise
doivent être correctement capitalisés. Les besoins financiers doivent être estimés
au plus juste et les ressources financières suffisantes pour y faire face. Non, car
l’argent est un outil inerte aux mains des entrepreneurs. Certains peuvent faire des
merveilles avec cet outil, alors que d’autres ne connaîtrons pas la réussite. Avoir
trop d’argent peut parfois être un handicap. La vigilance de l’entrepreneur est
endormie et ce dernier n’agit plus dans une tension forte entre les ressources
nécessaires et les ressources possédées, ce qui peut le conduire à dépenser trop
vite, d’une façon impulsive, et mal. L’argent permet d’avoir plus de temps pour
imposer son offre et s’installer dans un marché, il convient donc de l’utiliser au
mieux de l’intérêt du projet.
L’entrepreneur est avant tout un leader qui sait animer des équipes, s’adapter à
leurs besoins et les conduire vers l’atteinte des buts et des objectifs qu’il a
2-1 : Accomplissement
L’entrepreneur :
- Agit avant qu’on le lui demande ou avant d’y être forcé par les évènements
- Agit pour étendre son affaire, ses produits ou services vers de nouveaux
secteurs
- Saisit des occasions exceptionnelles pour obtenir un financement, de
l’équipement, des terres, un espace de travail ou une assistance quelconque
pour lancer son entreprise.
b-Prise de risque
L’entrepreneur :
L’entrepreneur :
d-Persistance
L’entrepreneur :
L’entrepreneur :
2-2 : Planification
L’entrepreneur :
- Établit des objectifs à long terme qui ont une signification personnelle et
font face à un défi
- Exprime des objectifs à long terme qui sont clairs et spécifiques
- Établit des objectifs à court terme qui sont mesurables
L’entrepreneur :
c- Recherche de renseignement
L’entrepreneur :
2-3 : Pouvoir
L’entrepreneur :
L’entrepreneur :
- Cherche à rester autonome face aux règlements ou aux contrôles des autres
- Ne change pas d’avis face à l’opposition ou à un premier échec
- Exprime sa confiance en sa capacité pour mener à bien une tâche difficile
ou pour faire face à un défi.
Nous parlons d’autodiagnostic car nous pensons qu’il est essentiel que ce soit
l’entrepreneur potentiel lui-même, qui réalise ce travail d’introspection et
d’amélioration d’une connaissance de soi, sans laquelle il est difficile
d’entreprendre.
Exercice 1 :
PARTIE 2
L’UNE DES FORMES PRINCIPALES
D’ENTREPRENEURIAT
L’objectif est de présenter, l’une des formes principales qui matérialisent l’acte
d’entreprendre et le comportement entrepreneurial.
Nous allons montrer la diversité des créations, les grandes étapes de création
d’entreprise et les enjeux et risques dans la création d’entreprise.
I- LA DIVERSITE DE CREATION
La création d’entreprise véhicule des idées et des images qui résistent à l’usure du
temps et à l’apparition de discours plus nuancés. Une fois l’entreprise créée,
l’entreprise nouvelle est assez systématiquement une source de richesse et
d’emplois. L’entrepreneur (celui qui créé l’entreprise) est un individu doté de
grandes qualités qui va devenir un chef d’entreprise respecté et, pour couronner le
tout, un homme riche. Pourtant, dans la réalité quels sont les dénominateurs
communs entre la création d’un commerce ou d’une entreprise artisanale et la
création d’entreprises comme Apple et Microsoft ? Un discours trop général, sans
nuances, sur la création d’entreprise ne permet donc pas de concevoir et de mettre
en œuvre des actions adaptées et efficaces. L’hétérogénéité du phénomène de
création d’entreprise vient des entrepreneurs (différences en termes d’objectifs,
d’ambition, de ressources, de méthode…), des projets (degré d’innovation,
Après avoir identifié l’opportunité et défini les grandes lignes du projet, il faut
tout mettre en œuvre pour faire de l’opportunité une activité économiquement
rentable. A ce stade, différentes études doivent être conduites : l’étude de marché,
l’étude industrielle, l’étude financière et l’étude juridique. Toutes ces études
permettent de répondre aux nombreuses questions qui se posent et d’apporter de
la matière à l’élaboration de l’offre, de la stratégie et du plan d’affaires ou
business plan. Ces études permettent également de positionner le projet, de le
dimensionner et de formaliser une stratégie pertinente.
La stratégie doit montrer le degré de cohérence entre les facteurs clés de succès
identifiés et leur contrôle/maîtrise par l’entreprise, à travers ses compétences et
ses ressources.
Si les écarts sont inévitables, il faut engager le plus rapidement possible les
actions correctrices.
Nous abordons, ici, des problématiques d’individus engagés dans des processus
de création d’entreprise qui vont s’interrompre, avant l’acte de création juridique.
Personne n’est capable d’identifier tous les évènements accidentels qui peuvent
survenir lors d’un projet de création d’entreprise. Ces évènements peuvent
affecter l’individu : accident, maladie, décès, disparition d’un être cher, etc., et
remettre en cause ses motivations et/ou ses ressources. Ces aléas concernent,
parfois, le projet : une entreprise se crée sur le même concept, un équipier ou un
partenaire se retire, l’environnement devient soudainement hostile, etc.
Le projet peut être abandonné également, par ce que son initiateur vient de
découvrir une opportunité qui lui apparaît meilleure.
économiques qui se succèdent depuis une vingtaine d’années, (1991, 2001, 2008)
ont un effet plus fort sur les entreprises récemment créées que sur celles déjà
établies. Ainsi le ralentissement des marchés, le renforcement de la concurrence,
la difficulté d’accès au financement, et l’allongement des délais de paiement sont
des facteurs très défavorables aux jeunes entreprises.
Parmi les facteurs liés au projet, ceux qui apparaissent comme les plus
déterminants sont liés à la stratégie, au financement insuffisant et à l’inexpérience
de l’entrepreneur.
Ces causes sont données à titre indicatif. La plus plupart du temps, c’est une
combinaison de facteurs relevant de ces différentes catégories qui conduit une
jeune entreprise à la défaillance. Les connaître, c’est déjà les contrôler un peu. Il
nous semble que tout créateur potentiel devrait passer un peu de temps à essayer
de bien comprendre les implications pour l’action qu’il est possible de dégager à
partir de ces informations.
Nous retrouvons ici l’idée d’une bonne adéquation entre l’individu et son projet.
Une expérience professionnelle, dans un métier, est un atout essentiel, car elle
permet de ne pas avoir à tout réinventer. L’expérience permet d’obtenir plus
facilement la confiance des partenaires indispensables (client, fournisseurs,
banquiers…)
- L’accompagnement.
PARTIE 3
LE BUSINESS PLAN (PLAN D’AFFAIRES)
I - L’ENTREPRISE
Nous parlerons de l’idée qui nous amène à créer l’entreprise, des particularités de
notre entreprise et enfin de notre secteur d’activité.
1-l’idée
Une bonne idée n’est rien d’autre qu’un outil entre les mains d’un individu ou
d’une équipe. Ce n’est pas l’idée qui est l’ingrédient principal, mais le travail qui
peut être fait à partir de l’idée.
Il s’agit de savoir quelle est la typologie d’entreprise dans laquelle nous nous
engagerons en termes de degré de nouveauté et/ou d’indépendance. C'est-à-
dire soit :
Les secteurs étant : primaire, secondaire et tertiaire ; le choix devra être fait. Ainsi
l’on classifie les entreprises d’après leur domaine d’activité :
Les entreprises commerciales : qui achètent et revendent des biens appelés
marchandises.
Les entreprises industrielles : qui transforment des matières premières en produits
finis.
Les entreprises artisanales : qui font la même activité que les entreprises industrielles
mais avec les moyens modestes voire rudimentaires.
Les entreprises de services : qui font les prestations de service.
Les entreprises agricoles : qui travaillent la terre pour récolter des feuilles, des fruits,
des grains, des fleurs…
Les entreprises de bâtiment de construction de routes, de travaux, d’aménagements.
II - L’EQUIPE DE DIRECTION
1-l’entrepreneur
2-les associés
Donner les caractéristiques du produit, c’est dire quel type de produit l’on a et
quels sont les services qu’il rend.
2-Fonctionnalités du produit
Le cycle de vie du produit nous donne les trois étapes que sont : le lancement, le
développement, et le déclin.
II - LE MARCHE
Du point de vue commercial, le marché est soit un lieu physique, un système
d’information, un réseau ponctuel ou toute autre forme spécifique d’organisation
propre à favoriser, assurer et garantir l’échange. Sous cette acception, le marché
1-Marché visé
a- Type de marché
Il faut déterminer quel type de marché l’on veut pénétrer (grand public ou
institutionnel).
b- La clientèle Cible
Déterminer aussi le type de clientèle que l’on veut atteindre (jeune, femme,
bébé, vieux…)
2-Caractéristique de la demande
3-Caractéristiques de l’offre
a- Typologie de l’offre
Il s’agit déterminer le type d’offre sur le marché.
III - LE POSITIONNEMENT
1-Les domaines d’activités stratégiques (DAS)
Les domaines dans lesquels nous nous sommes spécialisés et qui constituent pour
nous le fondement de notre stratégie.
Ce sont les éléments qui constituent des sources de succès potentiels de notre
activité sur un marché donné.
5-Positionnement de l’entreprise
3- Coûts
4-Ressources Humaines
Le potentiel humain s’évalue sur deux plans complémentaires. D’un point de vue
quantitatif, il faut se demander si l’entreprise dispose des moyens suffisants
correspondant à ses objectifs de développement dans le cadre temporel défini par
ses orientations stratégiques.
6-Ressources matérielles
2- Politique de prix
Il apparaît ainsi, que les décisions prises au niveau de la variable d’action prix
sont d’un impact important sur toutes autres variables d’action, et doivent par
conséquent faire l’objet d’une analyse rationnelle.
3-Politique de distribution
Dans une économie moderne, il est rare que le fabriquant vende directement son
produit à l’utilisateur final. Il y a en général plusieurs intermédiaires qui
remplissent un ensemble de fonctions distinctes et séparées (intermédiaires
commerciaux, grossistes, demi-grossistes, détaillants, courtiers, structures relais,
compagnies de transport, entrepôts, banques, etc.).
4-Politique de communication
I-L’EMPLACEMENT
FORMAT
D’ETUDES DE FAISABILITES
LE PLAN D’AFFAIRES
Nom : ……………………………………………………………………
Prénom(s) ………………………………………………………………..
Age : ……………………………………………………………………..
Adresse : …………………………………………………………………
Téléphone : ………………………………….
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- Nature du projet
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Dénomination sociale…………………………………………………………………………………………..
Sigle……………………………………………………………………………………………………………………..
Statut juridique…………………………………………………………………………………………………….
Date de création…………………………………………………………………………………………………..
Lieu d’implantation………………………………………………………………………………………………
Activité principale………………………………………………………………………………………………..
Secteur d’activité…………………………………………………………………………………………………
Adresse………………………………………………………………………………………………………………
Téléphone…………………………………………………………………………………………………………..
Registre de commerce…………………………………………………………………………………………
Compte contribuable…………………………………………………………………………………………..
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Les menaces
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LE PRODUIT ET LE MARCHE
LE PRODUIT :
A quel besoin répond précisément ce bien ou cette prestation ? Quelle est son
utilité ?
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LE MARCHE
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CARACTERISTIQUE DE LA DEMANDE
Années
Ventes (en volume)
Chiffre d’affaires
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CARACTERISTIQUES DE L’OFFRE
Généralités
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LE CHIFFRE D’AFFAIRES
Part du marché
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1ère année :
2ème année :
3ème année :
Remarque :
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EMPLACEMENT
Description (faire un plan en indiquant les repères connus)
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VOTRE STRATEGIE
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Politique de prix (à quel prix allez-vous vendre ? Sont-ils plus élevés, plus bas ou
au même niveau que ceux de vos concurrents ? Quelle est votre marge ?)
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Fonctionnement de la structure
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Le programme d’exploitation
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LE DOSSIER FINANCIER
Plan de financement de départ
BILAN DE DEPART
ACTIF : Passif :
* Immobilisations : …………………………
* Capital ……………………
* Emprunt ……………………
* Caisse et banque : …………………………
1- Vente de marchandises
2- Production vendue
3- Production stockée
CHARGES
4- Achats
5- Variation de stocks
6- Charges extérieures
7- Impôts et taxes
8- Rémunération du personnel
9- Charges sociales
C. Résultats d’exploitation :
C=A-B
14- Dividendes
F- Autofinancement :
F= E-14+11+12
Le plan de financement
* Frais d’établissements
* Investissements
- investissements immobiliers
- aménagements
- matériel
- autres
- constitution
- accroissement
* Remboursement d’emprunts
RESSOURCES :
* Capitaux
* Autofinancement
* Aides et subventions
LE PLAN DE TRESORERIE
PERIODE
1er mois 2ème 3ème 4ème 5ème 6ème 7ème 8ème 9ème 10ème 11ème 12ème
mois mois mois mois mois mois mois mois mois mois mois
ELEMENTS
1- Solde initial
ENCADREMENT
Clients
Effets à recevoir
Ventes TTC
Autres
Encaissement :
- Apport en capital
- Emprunt LMT
- Cessions d’immobilisation
2- TOTAL
DECAISSEMENTS
Salaires
Fournisseurs
Effets à payer
Achats
Impôts et taxes
Intérêts
Remboursement d’emprunts
Investissements
Divers
3- TOTAL
4- Solde du mois = 2 – 3
ETUDE ECONOMIQUE
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