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Thème 3: Les formes d’entrepreneuriat

Niveau: 1ère MBA


Année universitaire: 2019/2020
PLAN :
 Introduction
 Problématique
 L’entrepreneuriat
 Section 1: L’entrepreneuriat social le cas de la Tunisie
 Section 2: L’entrepreneuriat technologique
 Section 3: L’entrepreneuriat féminin
 Conclusion
 Bibliographie
INTRODUCTION

Bien que la recherche en entrepreneuriat soit relativement ancienne (Schumpeter, Knight, Say et autres),
l’entrepreneuriat des femmes n’a pas été exploré à proprement dit que vers la fin des années 1970.

L’entrepreneuriat des femmes est reconnu aujourd’hui comme l’une des sources :

Croissance
création
d’emplois
innovation
richesses
 Problématique:

 
SECTION 3: L’ENTREPRENEURIAT FÉMININ

Définition:

Selon Belcourt, Burke et Lee-Goselin (Belcourt, 1991):


l’entrepreneure est « cette femme qui recherche l’épanouissement personnel, l’autonomie financière et la
maitrise de son existence grâce au lancement et à la gestion de sa propre entreprise ».

(GTEM, 1997)
« une personne qui prend des risques financiers pour créer ou acquérir une entreprise, et qui la dirige de
manière innovatrice et créatrice en développement de nouveaux produits et en conséquent de nouveaux
marchés ».
LES CARACTÉRISTIQUES DE
L’ENTREPRENEURIAT FÉMININ:
 Travaillent beaucoup
 Croissance n’est pas l’objectif mais bien créer son emploi
 Capacité d’anticipation
 Etre une femme organisé
 Domaine : soins aux personnes , services
LE PROFIL DE LA FEMME ENTREPRENEUR

1. La formation
2. L’expérience
3. Le réseaux de la femme
4. La situation familiale de la
femme
1/ LA FORMATION

 Le niveau de formation, son contenu et sa qualité, facilite le comportement entrepreneurial, surtout s’il est en
relation avec le domaine d’activité.
 Nous notons que beaucoup d’entrepreneurs ont réussi avec succès sans dépasser le niveau secondaire.

 « Hommes et femmes, les entrepreneurs font état d’une insuffisance de formation dans les domaines de la finance,
du planning stratégique, du marketing et du management » (Hisrich et Peters, 1989).

 La plupart des études sur la formation des entrepreneurs semblent indiquer que la femme entrepreneur a un niveau
d’instruction plus élevé que la moyenne de la population (Rachdi, 2006).
2/ L’EXPERIENCE

 Plus de 50% occupaient des postes d’encadrement ou de direction dans le secteur privée.
 Une proportion non négligeable de femmes chefs d’entreprises ont créé leurs entreprises ,
juste après la fin de leurs études
3/ LE RÉSEAUX DE LA FEMME

  l’importance de l’affiliation au système relationnel chez les femmes entrepreneuses, l’importance du réseau
relationnel chez les femmes entrepreneuses : sa famille, ses amis et la communauté à laquelle elle s’identifie
pour établir des connexions au niveau entrepreneurial peut faciliter son parcours (Lerner, Bruch et Hisrich, 1997).

 Dans ce sens, Shabbi et Gregorio (1996) identifient l’influence du système relationnel interne (influence de la
famille, des employés, des fournisseurs et des consommateurs) et du système externe (institutions financières,
environnement géographique) dans la décision d’entreprendre une action.

 Wells (1998) quant à lui, souligne que les femmes entrepreneuses apprennent à travers leurs relations et leurs
connexions aux autres.
4/ LA SITUATION FAMILIALE DE LA FEMME

o Le statut matrimonial n’est pas sans effet sur la prise de décision d’entreprendre.
o Watkins et Watkins (1984) découvrent dans leurs études que 48% des entrepreneuses sont mariées, 29%
sont divorcées et 19% sont célibataires.
o Le rôle du mariage stabilisateur n’est pas vérifié pour la femme, le mari peut constituer soit un frein, soit un
stimulateur pour la création d’entreprise.
o La recherche d’Hernandez (1997) indique, qu’il y a presque autant de femmes mariées (52%) que de femmes
célibataires divorcées ou veuves (48%).
o Selon l’approche fondée sur la situation familiale, les femmes prennent les décisions professionnelles en
fonction de considérations familiales (Cadieux et al., 2002, p 29).
L'IMPORTANCE DE L'ENTREPRENARIAT FÉMININ

L'entreprenariat féminin est très important, car:


 un espace d'évaluation des efforts de l'Etat en faveur de la promotion des femmes
 un cadre pour valoriser le partenariat entre les institutions publiques et le mouvement
associatif féminin afin de mieux répondre aux attentes des femmes et des jeunes filles.
 La femme joue un rôle non négligeable dans la société en tant qu'opératrice incontournable
dans la lutte contre la pauvreté.
MOTIVATIONS DES FEMMES ENTREPRENEURES:

 Ces Motivations peuvent être en premier lieu le souci des femmes à être autonomes et indépendantes.
(Selon l’étude de Barret (1995))
« créer une entreprise peut être considéré par une femme comme une opportunité à réaliser son
autonomie et son indépendance dans la société en général, et dans les sociétés à forte traditions »
 Pour Collins (2007), une autre motivation réside dans la recherche de la reconnaissance et l’estime de
soi en créant des entreprises.
 Ajoutons à cela la volonté de concilier entre la carrière professionnelle et une vie familiale dont
l’entrepreneuriat peut permettre une plus grande flexibilité par rapport au salariat.
DIFFICULTÉS RENCONTRÉES PAR LES
FEMMES ENTREPRENEURES:
Les femmes se trouvent confrontées à des nombreux obstacles relatifs au lancement de leurs activités
économiques.
Il s'agit principalement :

• l’accès au financement bancaire.


Cet obstacle est récurrent à cause de leur manque d’expérience (Hirsrich et Brush 1986), ce qui les contraint à
investir des faibles montants de démarrage, mais aussi à avoir recours à l’épargne personnelle ou à des prêts
informels (OCDE 2000).

• L’accès au réseau reste également difficile pour les femmes entrepreneures et constituent un handicap
sérieux qui les privent de plusieurs opportunités (information, formation, accompagnement dans le
financement).
• Les obstacles d'ordre infrastructurel

S'agissant des obstacles infrastructurels, l'accès au crédit, à la technologie, aux services d'appui et à
l'information est difficile pour les femmes.
Les structures d'encadrement existantes semblent très insuffisantes pour l'encadrement de la masse féminine.
Il faut aussi signaler ici que le système des transports et des communications est très limité.

• Les obstacles d'ordre psychologique

En effet, il arrive que les femmes manquent de confiance en elles ou même qu'elles aient une image négative
d'elles.
Ce facteur psychologique n'est pas à négliger en ce qui concerne la femme.
En plus, les femmes éprouvent des difficultés à concilier leurs rôles familiaux et les contraintes de temps
qu'implique l'exercice de l'activité économique.
D’après toutes les difficultés que nous avons énumérées dans cet élément, nous pouvons conclure que le
parcours d’une femme entrepreneure est un parcours de combattant, parsemé d’obstacles divers.
Cela rend l’acte d’entreprendre encore difficile et fait de la femme qui le concrétise une superwomen (une
superfemme).
QUELQUES ÉLÉMENTS DE COMPARAISON:
(ALGÉRIE, MAROC ET TUNISIE):
 Nombre d’entreprises féminines et taux de FCE* (femmes chef d’entreprises):
Pays Algérie Maroc Tunisie
Nombre 9439 16837 1800
d’entreprises
Féminines

% 3% 15% ---
FCE/Tissus
économique

c’est la Tunisie qui enregistre le nombre le plus élevé (18000 femmes chefs d’entreprises) en dépit de sa population relativement
faible (prés de 15 millions d’habitants) par rapport à l’Algérie et au Maroc (40 à 50 millions d’habitants). Cela confirme
clairement que la femme tunisienne est la plus dynamique en matière de création et de gestion
d’entreprises.
 Taux d’activité féminin:

Pour ce qui est du taux de l’activité féminin, nous observons également que c’est la Tunisie qui est classée en
première position, suivi du Maroc et de l’Algérie.
Ce taux en Tunisie tourne autour de 30%, ce qui est très appréciable, et confirme ce que nous avons déjà démontré
quant aux bonnes conditions de l’entrepreneuriat des femmes dans ce pays.
 Taux de chômage

Mais dans cet aspect, c’est le Maroc qui réalise les bonnes performances, suivi de la Tunisie et de l’Algérie. D’ailleurs son
taux de chômage féminin est en dessous même de 10% à partir de 2006. Pour l’Algérie,
une tendance significative à la baisse est observée depuis 2008, conséquence des dispositifs
mis en place par les pouvoirs publics pour résorber le chômage.
BIBLIOGRAPHIE:
Source : Guide d’appui au développement de l’entrepreneuriat féminin au Maghreb, étude N° 23, septembre 2010
Source: Triki (S), Libéralisation du commerce et genre en Afrique du Nord, Séminaire régional « Genre et intégration
économique des femmes dans les pays du Maghreb », Tunis, 2009.
Source: GRANGAUD (M.F.), Secteurs porteurs à investir par les femmes en Algérie, Revue du CIDDEF, N° 29, décembre
2011.

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