Champ d'observation:

L'entrepreneuriat à Madagascar

Observation:

La place de la femme dans l'entrepreneuriat

Rupture:

Incapacité de la femme à entreprendre

Expressions du problème:

- Difficultés de débuter dans l'entrepreneuriat

-Accès au financement difficile

-Incompatibilité des mœurs ou coutumes

-Difficultés de concilier la vie professionnelle et la vie familiale.

Cause

- Difficulté d’accéder à la formation entrepreneuriale

- Manque de relation et de communication
- Dépendance financière
- Non confiance à la capabilité de la femme
- Inégalité de traitement entre homme et femme.
- Dévalorisation de la capabilité des femmes.
- Manque de support du partenaire
- Freins due à la maternité

Conséquence
- Projet non réalisé
- Conflit familiale
- Conflit de priorité

Fondement du problème :
Manque de soutien

Question problématique :
Comment fait-on pour soutenir et pousser les femmes à surmonter les obstacles à travers l’entrepreneuriat ?

Hypothèse :
Condition : Si nous promouvons l’entrepreneuriat féminine.
Possibilité : Il est possible de soutenir et pousser les femmes à surmonter les obstacles à travers l’entrepreneuriat.
Résultat : Ainsi, les femmes seront capables d’entreprendre.

Justification Théorique
Hypothèse
Si nous promouvons
l’entrepreneuriat féminin
Théorie de gouvernance
actionnariale
Les actionnaires veillent à mettre
en place un mode organisation et
un système institutionnel de
gouvernance de l’organisation :
combinaison de mécanismes
internes et externes c'est-à-dire
dans une situation de coopération
Théorie de gouvernance partenariale
L’organisation est un construit social, réceptacle
des attentes, objectifs et intérêts de multiples
partenaires dont les dirigeants et les actionnaires
mais aussi les salariés, les clients, les fournisseurs
et toutes autres personnes qui peuvent influencer
les décisions de l’entreprise

Il est possible de soutenir et
pousser les femmes à
surmonter les obstacles à
travers l’entrepreneuriat
Possibilité de sécuriser Elle amène ainsi à reconsidérer la composition des
l’organisation, de rentabiliser les organes de contrôle et de direction, et à poser la
investissements financiers et de question de la représentation des parties prenantes
contrôler le comportement des (Jones et Wicks, 1999) et des mécanismes formels
dirigeants : l’émergence de
et informels de prise en compte de leurs attentes
formes organisationnelles
efficientes, le comportement des
propriétaires et dirigeants dans les
sociétés cotées, et plus
généralement les modes de
résolution des conflits potentiels
commune

Ainsi, les femmes seront Développement de l’organisation Développement à double objectif : satisfaction des
capables d’entreprendre. actionnaires et des partenaires.

 Théorie actionnariale
ère
1 étape :
Les actionnaires veillent à mettre en place un mode organisation et un système institutionnel de gouvernance de
l’organisation : combinaison de mécanismes internes et externes c'est-à-dire dans une situation de coopération
2ème étape :
Possibilité de sécuriser l’organisation, de rentabiliser les investissements financiers et de contrôler le comportement des
dirigeants : l’émergence de formes organisationnelles efficientes, le comportement des propriétaires et dirigeants dans les
sociétés cotées, et plus généralement les modes de résolution des conflits potentiels commune
3ème étape : Développement de l’organisation

 Théorie partenariale
ère
1 étape :
L’organisation est un construit social, réceptacle des attentes, objectifs et intérêts de multiples partenaires dont les dirigeants
et les actionnaires mais aussi les salariés, les clients, les fournisseurs et toutes autres personnes qui peuvent influencer les
décisions de l’entreprise
2ème étape :
Elle amène ainsi à reconsidérer la composition des organes de contrôle et de direction, et à poser la question de la
représentation des parties prenantes (Jones et Wicks, 1999) et des mécanismes formels et informels de prise en compte de
leurs attentes
3ème étape :
Développement à double objectif : les actionnaires et les partenaires.

Vérification pratique
Tsy mbola voajeriko ny etape fa mba jereo

Pratique 1 : Stratégie nationale de promotion de l’entrepreneuriat féminin 1. À

Burkina-Faso
L’objectif général de la stratégie nationale de promotion de l’entrepreneuriat féminin (SNPEF) est de
contribuer à l’autonomisation économique de la femme. Spécifiquement, elle poursuit les objectifs stratégiques ci-
après: améliorer le cadre institutionnel et juridique pour la promotion de l’entrepreneuriat féminin; Améliorer
l’accès et le contrôle des femmes et des filles aux moyens de production (ressources naturelles, financière,

1
https://www.fao.org/faolex/results/details/fr/c/LEX-FAOC154926/#:~:text=Faso%20(Niveau%20national)-,Strat%C3%A9gie
%20nationale%20de%20promotion%20de%20l'entrepreneuriat%20f%C3%A9minin.,autonomisation%20%C3%A9conomique%20de
%20la%20femme.
technologiques, infrastructures et équipements) ; Développer des opportunités pour l’emploi et l’auto emploi des
femmes et des filles; Favoriser l’écoulement des produits des femmes et des filles; renforcer les capacités
techniques des femmes et des filles entrepreneures.

Pour réaliser ces objectifs, SNPEF s’articule autour de quatre (4) axes stratégiques, notamment
l’amélioration du cadre juridique et institutionnel de l’appui à l’entrepreneuriat féminin (Axe stratégique 1); la
promotion de l’accès des femmes et des filles aux moyens de production (Axe stratégique 2); le développement
des opportunités pour l’emploi et l’auto emploi des femmes et des filles (Axe stratégique 3); et la promotion de la
commercialisation des produits des femmes et des filles et viabilité de leurs entreprises (Axe stratégique 4).
Concernant la réduction de la pauvreté rurale, elle entend mettre en place: un fonds de financement de
l’entrepreneuriat féminin; l’allégement des conditions et procédures d'octroi et de gestion des crédits des structures
de financement mises en place par l’Etat; la campagne d’information et de communication sur le financement de
l’entrepreneuriat féminin au Burkina Faso; l’accompagnement des femmes en montage de projets. Par ailleurs, elle
interviendra dans la formation technique et professionnelle de la femme (la formation des femmes et des filles aux
métiers innovants et porteurs; l’amélioration de l’offre et de la qualité de formation des métiers spécifiques des
femmes et des filles; le renforcement des capacités des maisons de la femme et des centres de promotion féminine
en matière de formation professionnelle); et la création d’entreprises par les femmes et les filles.
Au niveau des systèmes agricoles et alimentaires plus inclusifs et efficaces, la SNPEF entend promouvoir l’appui à
l’acquisition des technologies de production, de transformation et de conservation au profit des femmes; la
formation des femmes à l’utilisation des technologies; l’appui à l’approvisionnement de la matière première;
l’appui à l’accès et à la sécurisation foncière. Par ailleurs, elle promet promouvoir la commercialisation des
produits des femmes et des filles et viabilité de leurs entreprises (accroître le chiffre d’affaire des entreprises des
femmes et accroitre la viabilité des entreprises des femmes et des filles).
Dans le cadre de la gouvernance, cette stratégie prévoit améliorer les textes et lois en faveur de l’entrepreneuriat
féminin; et renforcer le cadre institutionnel de promotion de l’entrepreneuriat féminin. Par ailleurs, elle prévoit la
mise en place d’un cadre institutionnel (acteurs étatiques et non étatiques: Organisations de la société civile,
Secteur privé, partenaires techniques et financiers, et bénéficiaires) et un mécanisme de mise en œuvre et de suivi
évaluation. Enfin, elle mettra en place des stratégies de communication et de financement.

Pratique 2. La stratégie nationale de promotion de l'entrepreneuriat féminin au Sénégale

De façon plus concrète, la volonté politique s'est manifestée par la création depuis Novembre 2002, d'un
ministère de l'entrepreneuriat féminin et du micro crédit, qui a été intégré au département chargé de la femme et du
développement social, pour devenir depuis 2007, le Ministère de la Famille, de l'Entrepreneuriat féminin et de la
Microfinance. Le rattachement de ces institution témoigne, si besoin était, d'une volonté réelle d'harmoniser les
politiques et les programmes en direction des femmes.
Dans ses missions, ce ministère est chargé de conduire les politiques de promotion de la femme et de lutte
contre les discriminations à l'égard des femmes. C'est-à-dire qu'il doit favoriser la formation des femmes chefs
d'entreprises, notamment en matière de finances, de crédit, de comptabilité, de commerce national et international.
Il est aussi chargé de veiller à la gestion des lignes de crédits destinés aux femmes entrepreneurs ainsi que la mise
en place d'un fond de refinancement au profit des systèmes financiers décentralisés et de l'entrepreneuriat féminin.
En partant de ces missions et des recommandations issues des différentes rencontres organisées sur les défis
à relever par ce département ministériel, une vision a été dégagé et consiste à amener les femmes, du milieu rural
comme du milieu urbain, à créer, gérer et développer des entreprises modernes, selon des normes de standard
international, dans les créneaux porteurs de notre économie.
Ainsi après avoir développé des filets de sécurité pour sortir les femmes de la catégorie la plus pauvre du
milieu urbain, périurbain et rural, il s'agit maintenant de les accompagner pour une émergence irréversible. Quant
à celle qui s’est engagé dans la création d'entreprises, il faut renforcer leurs chances à faire le saut qualitatif et
participer de manière visible et significative à la création de richesses et de fortes valeurs ajoutées.

C'est dans ce cadre que d'importants projets et programmes avec des systèmes de suivi et d'évaluation, sont
en train d'être mis en oeuvre, pour aboutir au desserrement des contraintes auxquelles les femmes sont confrontées
dans leurs initiatives entrepreneuriales.
Les programmes d'équipement d'allègement des travaux domestiques et de transformation des produits
agricoles pour lesquels près de 4 milliards 400 millions de F CFA ont été investi de 2000 à 2005, la création des
cases des tous petits ainsi que les espaces socio-économiques dont les cases foyers, ont permis une plus grande
disponibilité des femmes, surtout celles évoluant en milieu rural, à développer des activités économiques et à
renforcer leurs aptitudes propres et partant leur épanouissement.
Dans ce même domaine, les montants investis par les projets de lutte contre la pauvreté, se chiffrent à 20
milliards 823 millions de F CFA.
Pour améliorer l'accès des femmes au crédit, des mécanismes financiers qui leurs sont spécifiquement
dédiés, ont été mis en place par l'Etat du Sénégal avec l'appui de certains partenaires. Il s'agit du Projet de Crédit
pour les Femmes qui, de 2000 à 2005, de façon directe et par la mise à disposition d'un fonds de garantie, a financé
des microprojets de 76629 femmes pour un montant de plus de 3 milliards 500 millions F CFA avec une rallonge
d'un milliard de F CFA à partir des ressources publiques pour cette année 2008. Bien que les montants octroyée
par individu ou par groupement ne soient pas élevés pour permettre des investissements très importants, (de
250.000 F CFA pour les personnes physiques 5.000.000 pour les organisations), une étude d'évaluation a montré
des impacts positifs quant à l'amélioration des revenus et des conditions de vie, au niveau individuel, au niveau des
ménages comme au niveau communautaire. En effet, 75% des gains étaient affectés aux dépenses familiales,
alimentaires, sanitaires et d'habitation

Quant au financement des projets de création ou de développement d'entreprises, le Fonds National de

Promotion de l'Entrepreneuriat féminin (FNPEF), créé depuis 2004 à partir des ressources publiques, a permis
d'octroyer aux femmes des prêts allant de 1 à 50 millions FCFA, pour un montant global de 2 milliards de F CFA.
Aujourd'hui prés de 763 projets ont été concernés avec 1826 emplois créés ou consolidés. Une dotation d'un
milliard de F CFA a été allouée à ce fonds par l'Etat, pour cette année 2008.
Ces activités de financement, qui couvrent toutes les zones du pays, sont accompagnées d'ambitieux
programmes de renforcement des capacités techniques et managériales, d'organisation de séminaires portant sur le
marketing, les accords commerciaux, le leadership féminin, le développement organisationnel, le réseautage
d'affaires et les technologies de l'information et de la communication.
Des outils simplifiés de gestion ont été mis à la disposition des femmes porteuses d'idées de projet ainsi
qu'un guide de la femme entrepreneur qui a été traduit en langues nationales. L'attention toute particulière
accordée au renforcement des capacités des femmes, a amené les autorités sénégalaises à la construction de
Centres d'Assistance et de formation des femmes dans tous les départements du Sénégal (CEDAF)
Quant au financement des projets de création ou de développement d'entreprises, le Fonds National de
Promotion de l'Entrepreneuriat féminin (FNPEF), créé depuis 2004 à partir des ressources publiques, a permis
d'octroyer aux femmes des prêts allant de 1 à 50 millions FCFA, pour un montant global de 2 milliards de F CFA.
Aujourd'hui prés de 763 projets ont été concernés avec 1826 emplois créés ou consolidés. Une dotation d'un
milliard de F CFA a été allouée à ce fonds par l'Etat, pour cette année 2008.
Ces activités de financement, qui couvrent toutes les zones du pays, sont accompagnées d'ambitieux
programmes de renforcement des capacités techniques et managériales, d'organisation de séminaires portant sur le
marketing, les accords commerciaux, le leadership féminin, le développement organisationnel, le réseautage
d'affaires et les technologies de l'information et de la communication.
Des outils simplifiés de gestion ont été mis à la disposition des femmes porteuses d'idées de projet ainsi qu'un guide de la
femme entrepreneur qui a été traduit en langues nationales. L'attention toute particulière accordée au renforcement des
capacités des femmes, a amené les autorités sénégalaises à la construction de Centres d'Assistance et de formation des
femmes dans tous les départements du Sénégal (CEDAF)