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La performance de l’entreprise est une notion polysémique, complexe et difficile à définir tant

les approches sont multiples. Sa complexité n’émane pas uniquement de la diversité de ses
conceptualisations mais aussi de son caractère multidimensionnel, ce concept est
couramment utilisé tant dans la littérature que dans les milieux organisationnels pour
désigner un certain niveau d’excellence, cependant il reste relativement ambigu dans sa
mesure. Les études sur la performance des entreprises occupent une place importante dans
les travaux fondamentaux de beaucoup de chercheurs en sciences économiques et de
gestion. Cependant les dirigeants font recours a plusieurs ressources qui comprennent non
seulement le financement requis au développement d’un projet (argent liquide, crédits
octroyés, dépôts en banque, investissement de la part des capitalistes de risques, aides et
subventions…), mais aussi les ressources matérielles, humaines, celles qui sont liées au
soutien moral et les informations prônées émanant des fournisseurs, clients, investisseurs,
conseillers, etc., et permettant de réduire l’incertitude régnant autour d’un projet. Dans cette
perspective, le capital social ou les réseaux relationnels aux ressources externes sont
requises pour atteindre la performance. En ces temps modernes de globalisation et de
technologie en perpétuel changement, plusieurs facteurs ont un énorme impact, immédiat
sur la stabilité et la performance des entreprises : Fournisseurs perdus, travail interrompu à
cause de l’épidémie de grippe ou d’un serveur en panne : Aucune entreprise n’est à l’abri de
problèmes majeurs. Les causes peuvent être liées à des disparités internes ou des
circonstances externes. Un manque d’esprit d’innovation ou une mauvaise gestion du
département des finances sont des facteurs internes par exemple. Un krach boursier, des
catastrophes naturelles ou un goulot d’étranglement de l’offre du fait de nouvelles
législations font partie des raisons externes qui déclenchent une crise où la gestion
quotidienne de l’entreprise devienne perturbée sur le long terme, et d’où il est
important de développer une résilience organisationnelle au sein des entreprises qui
lui permet de s'adapter et de réagir rapidement aux perturbations et aux risques, afin de
maintenir sa continuité. Dans le contexte économique actuel, caractérisé par le
développement de la concurrence nationale et internationale, les exigences accrues des
clients et la complexification des connaissances. Ces nouvelles préoccupations imposent
aux entreprises de s’armer en matière de ressources et d’un mode d’organisation plus
adapté. Par ailleurs, ces activités se développent et s’adaptent aux types et aux conditions
de ce contexte. De ce point de vue, elles ne peuvent plus échapper à cette nouvelle
situation, où la qualité devance la quantité et devient une condition primordiale afin d’assurer
la pérennité et la performance de l’entreprise. Nous devrons nous demander dans un
premier temps comment le capital social peut impacter la performance de l’entreprise
et puis quelles sont les dimensions de la résilience que l’entreprise doit développer
afin de surmonter les chocs et les déstabilisateurs pour maintenir sa performance et
en fin c’est quoi l’impact un SMQ sur la performance d’une entreprise ?

La mise au point d’un capital de relations sociales par les dirigeants d’entreprises est l’une
des voies d’accès à la performance. Le rôle des relations sociales dans le développement se
concentrent surtout sur les avantages que ces relations confèrent. Trois grands types de
mécanismes permettent de rendre compte des impacts positifs des relations sociales sur la
performance économique : la transmission d’informations, les problèmes d’opportunisme, et
la coopération.
Concernant la transmission d’informations, l’importance de ce mécanisme est due au fait
que l’hypothèse d’une information parfaite des agents sur la technologie et les marchés est
difficile à tenir et l’élément crucial dans la recherche d’informations consistait souvent à avoir
des contacts diversifiés et très complémentaires, matérialisés en général par des liens
faibles et non redondants. Les entreprises doivent faire des études de marché avant de
lancer un nouveau produit, pour connaître la demande et la concurrence. Les nouveaux
procédés de production, font l’objet de stratégies de protection (confidentialité, brevets) pour
bénéficier au maximum de la quasi-rente d’innovation. Dans ces contextes, l’existence de
« bonnes » relations, sources d’informations pertinentes, peut être un atout crucial pour un
agent économique. Le second type de mécanisme est la réduction de l’opportunisme.
L’appartenance ressentie à une même communauté fournit des incitations souvent opposées
à l’intérêt matériel immédiat, et va faire tendre les agents à « internaliser » l’externalité
négative qu’un comportement opportuniste aurait sur l’ensemble du groupe social. La
proximité sociale induit donc de la loyauté et de la confiance. Le dernier type de mécanisme
est l’existence de coopérations locales. La coopération peut prendre deux formes : la
réduction de l’incertitude (gestion du risque), et la production de biens publics locaux. Il peut
s’agir de mutualiser les risques dans des opérations d’investissement (par ex. les tontines),
de se cotiser ou de se partager le travail pour la réalisation d’un bien public local (puits,
tracteur, hangar de stockage...), ou encore de partager le matériel ou la main-d’œuvre en
cas de difficulté (panne, commande urgente...).

La résilience qu’aura une firme et qui lui permet de répondre aux perturbations issues de
changements de l’environnement afin de maintenir sa survie et sa performance dépend de
trois dimensions :
La capacité d’absorption suppose que l’entreprise puisse faire face aux chocs tout en
évitant l’effondrement, ce qui nécessite non seulement l’existence de moyens/ressources
mais aussi une volonté de continuité chez les dirigeants. Pour résister aux chocs et survivre
aux conséquences qui en découlent, l’entreprise doit pouvoir mobiliser des ressources, que
celles-ci soient immédiatement disponibles sous la forme d’un excédent organisationnel ou
potentiellement mobilisables auprès de sources externes (soutien, prêt, assistance, alliance,
etc.) En ce sens, la résilience rend possible la continuité. Mais il ne suffit pas de pouvoir,
encore faut-il vouloir continuer l’aventure organisationnelle. En effet, la volonté de s’en sortir
des dirigeants est essentielle car c’est à eux que revient la décision de mobiliser les
ressources pour financer la continuité. Au-delà de la capacité à résister, l’entreprise doit être
capable d’agir et d’imaginer des solutions inédites face aux situations inhabituelles. C’est ce
que nous appelons la « capacité de renouvellement », par laquelle l’entreprise cherche à
développer de nouvelles activités et/ou à repenser les activités existantes ou en
expérimentant de nouvelles façons de faire. La capacité d’appropriation : Pour être
résiliente, l’organisation doit pouvoir tirer des leçons des choc s auxquels elle a dû faire face
afin d’en sortir grandie, d’apprendre par elle-même. La prise de conscience de la crise et de
ses impacts est essentielle pour remettre en perspective les pratiques et routines : il est alors
possible de réaliser un « apprentissage post-crise » qui permettra à l’entreprise de mieux
préparer l’avenir.
Le Management de la Qualité contribue directement à la performance de l'entreprise. Dans
les entreprises industrielles, comme dans tout type d’entreprise, la qualité est une attente
implicite du client. C’est aussi un facteur de succès qui ne tolère aucun compromis. Le
Management de la Qualité intègre les méthodes, les outils et les modes opératoires
d’Excellence Opérationnelle pour ancrer durablement une culture qualité forte, améliorer la
satisfaction client et impulser l’amélioration continue au quotidien. Le SMQ influe
positivement sur la performance de l’entreprise à travers sa mise en œuvre qui permet de
faciliter la maitrise de la qualité souhaitée par les clients et d’atteindre les objectifs visés par
les responsables, puisque ce système oriente les entreprises vers la satisfaction permanente
des clients, et les encourage non seulement à survivre mais aussi à bâtir leur avenir, prendre
une place dans le marché et réussir à avoir une bonne image à long terme.

En guise de conclusion, La question de la performance d’une organisation peut être


appréhendée dans des termes très différents. En effet, ce concept recouvre un
vaste corpus de définitions et de pratiques diverses, dans différents champs de l’activité
socio- économique. Le capital social est considéré une caractéristique importante des firmes
au travers des relations d’échange avec leurs parties prenantes (clients, fournisseurs et
employés) et peut leur générer indéniablement des avantages concurrentiels. Cette vision de
l’entreprise amène à concevoir le capital social comme l’un des facteurs fondamentaux de sa
performance. Pour maintenir sa survie l’organisation doit être résiliente et elle doit pouvoir
tirer des leçons des chocs auxquels elle a dû faire face afin d’en sortir grandie, d’apprendre
par elle-même. Le management de la qualité est primordial pour les entreprises qui
cherchent à réaliser la performance car les pratiques de management de la qualité impactant
positivement les indicateurs de performance globalement.

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