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Contexte
Problématique
Objectifs
Intérêt de la recherche :
Hypothèses
Méthodologie
Sur le plan théorique, une étude longitudinale aurait été appropriée, mais
cette étude se limitera au cas d'une grande entreprise du Cameroun en
l'occurrence Guinness Cameroun S.A.
Plan de l'étude
CHAPITRE I :
POSITIONNEMENT DES THEORIES
DE LA FIDELISATION AU SEIN DES
THEORIES DES RESSOURCES
HUMAINES
I.1.1.1.1. Historique
Les prémices de la fonction personnel remonteraient selon certains
auteurs, FOMBONNE (1988), MARTORY et CROZET (1990), (BOUREAU
et al, (1997)9(*), à 1850, ou après la première guerre mondiale. En 1920,
elle prend son plein essor avec « les trente glorieuses », et puis arrive
« l'âge adulte » vers 1960. A chaque période, l'activité est centrée sur
différents domaines, et les appellations courantes évoluent. Ce n'est qu'en
1990 que se généralise l'appellation « Ressources Humaines ».
de la
fonction
· Sujet qui a des droits et · Sujet porteur de culture, d'aspirations et d'attentes et ne doit pas
des devoirs être traité comme un simple sujet de droit
La ressource gérée est vivante, elle pense, réagit, a des attentes et des
stratégies, contrairement aux autres ressources (marchandises, machines,
bâtiments...) gérées par l'entreprise. Elle ne peut être réduite à un capital
de connaissances ou d'informations.
Les premiers travaux sur la GRH comme stratégique datent des années
1980, avec des ouvrages publiés des deux côtés de l'Atlantique
(FOMBRUN, TICHY & DEVANNA, 1984 ; BESSEYRE DES HORTS, 1988).
Le renouveau de la GRH en rapport avec les nouvelles missions qui lui sont
assignées, est appelé à jouer un rôle plus stratégique et doit donc
naturellement participer à l'élaboration du processus stratégique.
· une gestion « sociale » qui est centrée sur l'écoute et la satisfaction des
besoins des individus et des groupes.
Dans les lignes qui suivent, nous allons spécifier les différentes approches
de définition, présenter les enjeux de la fidélisation et identifier les deux
orientations conceptuelles de la fidélisation.
Plusieurs travaux sur les pratiques des GRH ont été réalisés par :
LEWICKI, (1981) ; LOUART, (1991) ; PERETTI, (2001); CHAMINADE,
(2004) ; BRUNETEAUX, (2005) ; et ont eu du mal à trouver une définition
consensuelle de la fidélisation des salariés.
En fait, toutes ces actions ayant pour vocation de rendre l'individu « captif »
pourraient être qualifiées de pratiques de rétention. En effet, il semblerait
qu'elles soient susceptibles de développer davantage un lien d'attachement
type « rétention » (basé sur l'intérêt calculé de maintenir la relation) plutôt
qu'un lien d'attachement type « fidélité » (qui est lui, certes, basé sur
l'intérêt personnel mais également sur l'identification aux valeurs de
l'entreprise).
Intérêt Personnel
Rétention Fidélité
Inertie Dépendance
Valeurs de l'Entreprise
Pour un salarié, maintenir une relation stable et durable avec son entreprise
soit parce que l'intérêt personnel guide son choix de rester, soit parce que
son adhésion aux valeurs de l'organisation l'incite à continuer la relation.
Dans le même sens, pour THEVENET (1992), l'individu peut adhérer aux
buts et aux valeurs de l'entreprise en adoptant une attitude passive, voir
béate. Ainsi, le salarié guidé parfois par l'habitude ou la routine, ne se pose
pas de questions et poursuit la relation sans grande volonté, ni obligation.
En raison de cette passivité, la fidélisation décrirait dans ce cas, un état
d' « inertie ».
Une bonne compréhension des théories passe par une analyse des
sources de la satisfaction et des comportements de retrait.
Par rapport à son emploi, l'individu peut avoir des attentes, éprouver des
souhaits ou des désirs et dont l'accomplissement peut entraîner la
satisfaction au travail (ROUSSEL, 1994). La satisfaction a trois origines
relatives, au contenu du travail, aux récompenses et à la qualité des
relations et sont liées respectivement à ces trois paradigmes : l'homo faber,
l'homo oeconomicus, et l'homo sociologicus17(*).
I.2.1.1.1.1. l'homo faber : le contenu du travail comme source de
satisfaction
I.2.1.1.2.1. l'absentéisme
Les employés qui ont quitté l'entreprise par suite d'un licenciement, d'un
congédiement, d'un départ volontaire (évolution dans la carrière, meilleures
conditions de travail...) ou involontaire (retraite, incapacité totale, décès)
constituent les « sorties ».
S'appuyant sur cette théorie, COMMEIRAS (1994) rappelle qu'il existe deux
types de facteurs explicatifs ou d'avantages acquis du fait de la relation
salarié-entreprise : les facteurs extrinsèques tels que le salaire, la position
hiérarchique, et les facteurs intrinsèques telles que les relations
interpersonnelles.
I.2.1.2.3.1. La cohérence
I.2.1.2.3.2. la réciprocité
I.2.1.2.3.3. l'appropriation
L'expérience professionnelle acquise, le résultat obtenu par un personnel
impliqué, lui appartiennent partiellement et forgent ce sentiment
d'appropriation.
Le concept de motivation est apparu dans les années 1930 avec l'école des
relations humaines. Son objectif était de développer la performance
individuelle en favorisant le travail collectif.
Des facteurs externes et internes agissent sur une personne pour l'inciter à
se conduire d'une certaine manière ou d'une manière spécifique en vue
d'atteindre un objectif donné (ERIC BITTAR, 1996).
Par ailleurs, si on est motivé pour un travail, on est impliqué dans une
entreprise. Le rapport entre motivation et implication étant plus complexes
qu'un lien de cause à effet.
Face à ces défis, l'organisation devrait mobiliser les moyens pour fidéliser
son personnel. Pour retenir ses employés et stimuler leur motivation, une
entreprise peut utiliser des mesures financières, comme la rémunération au
rendement, et des avantages non financiers, comme les pratiques
favorisant la participation des employés et la formation. Ces méthodes sont
connues comme des pratiques de Gestion des Ressources Humaines
(GRH).
Aussi, il a été créé des bureaux, des sièges qui prennent en compte la
visibilité (vue), les postures (mal de dos), l'aération (la respiration) et bien
d'autres conditions capables de retarder le rythme de travail, la productivité
et par conséquent les performances de l'organisation.
Toutes ces conditions ont des répercussions (positives et/ou négatives) sur
la performance de l'entreprise, la mise en place des bonnes conditions
physiques de travail permet à l'entreprise de conserver durablement son
personnel.
Une procédure est un document qui indique aux membres d'un organisme
comment mettre en oeuvre une politique. La politique, c'est le « quoi », et la
procédure, le « comment ». Les procédures sont des directives écrites
revêtant la forme d'étapes numérotées classées dans un ordre logique. Ces
procédures visent également à améliorer le service, les rapports entre tous
les collaborateurs de l'entreprise.
Cet aspect provient d'une certaine considération que les dirigeants ont vis-
à-vis de leurs employés. Selon HELLRIEGEL et AL (1992), la considération
est la « mesure dans laquelle les dirigeants sont enclins à entretenir avec
les subordonnées des relations de travail caractérisées par une confiance
mutuelle, une communication à double sens, le respect des idées émises
par les employés, à l'attention portée aux sentiments de ces derniers »30(*).
Ces techniques permettent aux salariés d'être aussi des actionnaires c'est-
à-dire détenteurs des actions dans le capital de l'entreprise. Dans les
limites possibles pour l'entreprise, les avantages financiers de type
participation, intéressement, stock-options entre autres, représentent des
arguments de poids pour tout employeur et une rémunération non
négligeable pour les salariés.
La mise en place des stock-options, au même titre que les autres outils de
participation financière (intéressement, participation, régimes d'actionnariat
ou de participation au capital), vise à améliorer la performance de
l'entreprise en agissant sur les attitudes des bénéficiaires (incitation à
l'effort, plus grande coopération, meilleure circulation de l'information,
diminution de l'absentéisme et du roulement du personnel).
Dans la même lancée WHYTE (1991) estime que l'actionnariat salarié crée
une relation de responsabilités qui intègre les objectifs de l'organisation et
de l'individu. La littérature propose trois modèles alternatifs, mais non
exclusifs des effets de l'actionnariat salarié du point de vue de la gestion
des Ressources Humaines et de l'objectif de l'implication.
II.1.1.3.2.2.2. l'intéressement
II.1.1.3.2.2.3. la participation
C'est un système d'accord qui vise à affecter une partie ou tout bénéfice à
la constitution d'une réserve spéciale, destinée à être repartie entre les
salariés à l'issue d'une période d'indisponibilité ou les sommes sont
placées. La distribution de la participation s'effectue dans le cadre légal en
fonction du bénéfice fiscal. Les fonds versés au titre de la participation sont
gérés par un organisme bancaire.
De la motivation des salariés dépend la qualité de l'offre de service. Et de
cette dernière dépend la satisfaction des clients. Bref, une politique de
fidélisation des salariés est une démarche dans laquelle tout le monde
trouve son bonheur.
II.1.2.1.1. L'intégration
II.1.2.1.2. La valorisation
L'héritage est gage de confiance en l'autre. Une société qui transmet est
une société qui fait confiance à ses collaborateurs. Ils s'en trouvent
valorisés et veulent à leur tour transmettre. Inclure les salariés dans la
construction d'une histoire est gage de fidélité, de loyauté et très souvent
donc de stabilité.
II.1.2.3.1. L'employabilité
II.2.1.1.1. l'efficience
II.2.1.1.2. l'efficacité
(S x 100)
Où :
S = Nombre de départs
Taux de fréquence = M
Où :
(P x 100)
Taux de gravité) = (O x M)
Où :
Depuis lors, on voit se développer au sein des sociétés des concours, des
challenges des défis, ou encore ce que les anglo-saxon appellent des
« incentives ». Encourager la compétition, apprécier la distinction
« individuelle » sont autant de politiques qui valorisent la culture de la
performance, le culte de l'effort,. Mais, cela ne suffit pas. Après avoir
encouragé et apprécié la performance individuelle ou collective, il faut
songer à la récompenser. L'un des vecteurs est la rémunération. D'autres
solutions attendues des collaborateurs existent : mise en place de certains
services au sein de l'entreprise (salle de sport, crèche, pressing...), bons
d'achat dans certains supermarchés...
Une délégation mal faite est synonyme de perte, de réduction des efforts
fournis par l'ensemble du groupe, de catastrophe et de démotivation pour
les autres collaborateurs.
Plusieurs autres études ont été faites sur l'impact des pratiques de GRH sur
la performance. Nous en consulterons trois, afin de mieux cerner cette
relation.
Les résultats obtenus ont confirmé que les entreprises ayant une forte
orientation GRH sont également celles qui affichent la meilleure
performance économique. On observe également, dans ces entreprises à
forte orientation GRH, des corrélations positives et significatives entre les
performances sociale et économique; sociale et organisationnelle;
organisationnelle et économique.
Une troisième étude, réalisée par WAY (2002) aux États-Unis, a permis
d'établir que les entreprises recourant à des pratiques de GRH
généralement associées aux systèmes de haute performance (recrutement,
rotation d'emploi, formation, travail en équipe, communication et
rémunération) affichaient une diminution du taux de départs volontaires de
leurs employés, de même qu'une augmentation de la productivité (mesure
subjective).
Tous ces mobiles ont des effets favorables sur le comportement des
salariés d'encadrement et conduisent à la réalisation des objectifs de
productivité et de rentabilité de l'organisation.
***********
Au terme de cette première partie, relative aux analyses des théories des
Ressources Humaines et de la fidélisation. Il nous a été loisible de
présenter la place combien importante des théories de la fidélisation au
sein des théories des Ressources Humaines. La fonction personnel va de
la période 1850, pour aboutir dans les années 1990 à une fonction
stratégique. Le salarié est passé du statut de source de coût à minimiser à
une ressource qui doit être optimisé afin de garantir la performance et la
pérennité de l'entreprise.
ANALYSE EMPIRIQUE ET
VERIFICATION DES HYPOTHESES
L'ETUDE EMPIRIQUE
Il est question ici de présenter le cadre dans lequel notre étude a été
menée. Pour une compréhension de celle-ci, il nous semble opportun de
faire une brève historique de Guinness Cameroun S.A., son organisation,
ses valeurs et enfin ses produits.
III.1.1. HISTORIQUE
Il est chargé de :
A la GCSA, cinq (5) valeurs constituent son idéal de vie, et d'attitudes pour
permettre au personnel d'être en harmonie avec leur environnement de
travail.
Travail d'équipe
$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
En degré
Par grappes
1-échantillon probabiliste
Proportionnel
Non proportionnel
Proportionnel
Non proportionnel
III.2.2.1.3.1. Description
III.2.2.1.3.2. Administration
Le traitement des données est une technique qui permet de présenter les
données collectées sous forme statistique afin de les analyser.
La variable indépendante est celle qui est manipulée dans le souci d'en
identifier des effets sur le sujet, tandis que la variable dépendante
correspond à l'effet observé suite à la manipulation de la variable
indépendante.
Pour ce qui est de notre étude, nous distinguerons deux variables
indépendantes : la satisfaction et l'implication et une variable dépendante :
la performance.
Le Tri à plat consiste à rassembler les valeurs prises par une variable de
manière à pouvoir construire les tableaux de fréquences issues des
pourcentages réalisés, variable par variable. C'est une étape préalable à
l'analyse proprement dite. Le tri croisé lui, permet de croiser deux variables
(soit dépendante, soit indépendante) entre elles de manière à observer le
niveau d'influence de la variable indépendant sur la variable dépendante.
C'est une phase de l'analyse, elle permet de mesurer jusqu'à quel point
deux ou plusieurs variables sont reliées entre elles. Les techniques utilisées
pour mesurer l'intensité d'une telle relation sont appelées des mesures
d'association, tandis qu'on appelle coefficient d'association la valeur
numérique assignée à ces mesures.
Lorsque deux phénomènes ont une évolution commune, on dit qu'ils sont
corrélés. La corrélation simple mesure le degré de liaison existant entre ces
deux phénomènes représentés par des variables. Elle est linéaire lorsque
tous les points du couple de valeurs (X, Y) semblent alignés sur une droite.
Il s'exprime par :
n?Xi Yi - ?Xi Yi
R(X, Y) =
CHAPITRE IV :
PRESENTATION, ANALYSE DES
RESULTATS ET VERIFICATION DES
HYPOTHESES
La présentation à base des tris à plat et à base des tris croisés sera
l'articulation de cette section.
Cet item est composé de cinq (05) variables : le genre (sexe), l'âge, le
statut matrimonial, le type d'études suivies, l'ancienneté.
A GCSA, elles sont jugées satisfaisantes par 50% des cadres interrogés et
très satisfaisantes par 16,7% des cadres. Certes l'environnement physique
de travail doit contribuer à l'épanouissement du personnel ainsi qu'à
l'accroissement de la rentabilité de l'entreprise.
A GCSA, les cadres interrogés sont satisfaits (soit 45%) de leur possibilités
d'avancement, et 28,3% ne sont ni satisfaits ni insatisfaits. Cette vague se
recrute dans les moins de 2 ans d'ancienneté.
A GCSA, 38,3% des cadres interrogés sont d'accord et 31,7% ne sont pas
d'accord que beaucoup de choses seraient dérangées dans leur vie, s'ils
quittaient l'entreprise maintenant. Ceci peut s'expliquer par le fait d'avoir
tout donné et n'ayant rien reçu en retour, le salarié se sent épuisé et
diminué physiquement pour être compétitif sur le marché du travail qui est
d'ailleurs en crise.
Tableau 4.14 : Implication calculée 1
A GCSA, 40% des cadres sont indécis et 28,3% sont d'accord qu'ils
auraient pu travailler ailleurs, s'ils n'avaient pas donné d'eux mêmes.
A GCSA, 45% des cadres sont d'accord et 21,7% sont indécis de beaucoup
devoir à cette entreprise.
Faible 3 5 5, 98,3
A GCSA, 78 ,3% du personnel sont tout à fait d'accord que fidéliser les
clients est source de bénéfices et 18,3% sont d'accord.
A GCSA, 60% des cadres sont Tout à fait d'accord et 36,7% sont d'accord
que la fidélisation des employés est importante dans un contexte
de « guerre des talents »
Des clients font beaucoup plus confiance à un personnel qu'ils ont toujours
eu pour leur service et quelques peu méfiants d'un nouveau personnel. Ils
viennent régulièrement à l'entreprise grâce au réseau de « relations » déjà
établies entre eux.
· la majorité des cadres interrogés soit 59,1% trouvent le climat social et les
relations humaines très élevés et sont satisfaits des conditions de travail.
· La plupart des cadres interrogés 50% trouvent le climat social moins élevé
et sont satisfaits des conditions de travail.
· L'échantillon des cadres interrogés soit 33,3% trouve le climat social et les
relations humaines faibles et est équitablement reparti sur les degrés de
satisfaction des conditions de travail.
· 58,8% des cadres interrogés sont très satisfaits des rapports humains,
aussi trouvent- ils le climat social très élevé.
· sur les 47,4% des cadres qui sont satisfaits des rapports humains, ils
trouvent le climat social élevé.
· sur les 20% du personnel qui est insatisfait des rapports humains, il trouve
le climat social faible.
· Plus de la moitié de notre échantillon soit 60% qui est très satisfait des
possibilités d'avancement, trouve le climat social très élevé
· près de la moitié soit 50% sont tout à fait d'accord de l'implication affective
2 mais trouve que l'organisation du travail est très élevé.
· 25% des cadres ne sont pas d'accord avec l'implication affective 2, mais
trouvent l'organisation du travail trop faible.
· 71,4% des cadres ne sont pas d'accord avec l'implication calculée, mains
trouvent l'organisation du travail élevée.
Elle est l'hypothèse de travail qui sert à engager une réflexion plus
approfondie ou à s'orienter vers des informations plus précises. C'est la
ligne directrice vers laquelle s'engage le chercheur.
Dans le cadre de notre étude, nous avons formulé une hypothèse générale
qui se décline en ces termes : la fidélisation des salariés a un impact sur
la performance organisationnelle.
Nous observons que la majorité des cadres de GCSA sont satisfaits des
conditions de travail, du climat social, du style de management (participatif),
mais pas satisfaits de leur rémunération, cela montre l'éternelle
insatisfaction de l'Homme.
Par contre, les autres critères (possibilités d'essayer ses propres méthodes,
sentiment d'accomplissement) influencent positivement la performance
organisationnelle (organisation du travail, climat social et les relations
humaines) au seuil de 5%.
· Conditions de travail
· Rapports humains
· Possibilités d'avancement
· Implication affective 2
· Implication calculée 1
· Implication calculée 2
Les deux champs conceptuels étudiés présentent chacun des limites, liées
en partie à la confusion des définitions des termes employés. Le concept
de satisfaction impose de mener une réflexion sur son caractère statique ou
dynamique, tandis que l'implication souligne des ambiguïtés.
IV.2.4.2. Propositions
Il s'agit de distinguer dans ces lignes qui suivent sur quels domaines se
portera la mise en oeuvre de la fidélisation. A cela, chaque partie prenante
(salarié ou entreprise) aura une part de responsabilités dans le processus
de fidélisation.
Le salarié à garder diffère des autres salariés, même de ceux qui ont la
même description de fonction que lui. S'il fallait formuler une règle générale,
le salarié à fidéliser possède les compétences clés ou stratégiques. Ce
salarié a un impact sur l'entreprise supérieur à celui des autres salariés
grâce à :
Responsabilités de l'entreprise
§ Attractivité
§ Accueil et intégration
CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre recherche, dont le thème est : Fidélisation du
personnel et performance de l'entreprise : une application au
personnel d'encadrement de Guinness Cameroun S.A.
Ainsi, pour mener à bien notre réflexion, il a été question au cours de cette
démarche de contextualiser notre problématique qui elle même annonçait
déjà les mesures qui peuvent être prises par les entreprises visant à
associer les salariés aux objectifs à long terme à atteindre. Aussi, les
objectifs de cette recherche visaient-ils à :
· identifier les mobiles qui permettent aux salariés d'être fidèles à leur
entreprise ;
La satisfaction n'est certes pas totale, mais, les cadres de GCSA sont
satisfaits des possibilités qui leur sont offertes d'agir selon leurs
compétences et leurs propres méthodes, des conditions de travail, des
possibilités d'avancement, du climat social et du style de management. Ce
qui d'ailleurs entraîne la réalisation des objectifs de rentabilité et de
performance. L'insatisfaction des cadres de GCSA interrogés porte sur, la
rémunération, la sécurité de l'emploi qui est un problème majeur, surtout en
cette période où la concurrence est forte sur tous les plans (commercial,
ressources humaines, marketing, stratégie...) et autres secteurs.
ANNEXES
Merci !
I - IDENTIFICATION DU RESPONSABLE
Masculin Féminin
Autres à préciser..................................................................................
II - LA SATISFACTION AU TRAVAIL.
insatisfait
1. des conditions de travail.
2. de la manière dont votre supérieur
Concernant vos liens personnels avec Pas du Pas Indécis d'accord Tout
cette entreprise, quel est votre degré tout d'accord
d'accord ? à fait
d'accord
d'accord
1. Je ressens vraiment les problèmes de
cette entreprise comme s'ils étaient les
miens
2. Cette entreprise a pour moi
beaucoup de signification personnelle.
3. Beaucoup trop de choses seraient
dérangées dans ma vie si je me décidais
à quitter cette entreprise maintenant.
4. Si je n'avais pas tant donné de moi-
même à cette entreprise, j'aurais pu
envisager de travailler ailleurs.
5 J'éprouverais de la culpabilité si je
quittais cette entreprise maintenant
6. Je dois beaucoup à cette entreprise.
Ø PERFORMANCE
Oui Non
Ø FIDELISATION
Oui Non
Identification
Genre
100
Féminin 18 30 30
Tranche d'âge
40-50ans 6 10 10 100
Technique 21 35 35 91,7
Expérience professionnelle
Variables de la fidélisation
Déterminants de la satisfaction
Indécis 9 15 15 26,7
Déterminants de l'implication
Implication affective1
Indécis 9 15 15 16,7
D'accord 39 65 65 81,7
Implication normative1
Caractéristiques de la performance
Organisation du travail
Total 60 100
Faible 3 5 5 98,3
Tableaux de correlation
Corrélation entre la satisfaction et la performance (climat social et
relations humaines)
N
Rapport Pearson ,621** 1,000 ,678** ,501 ,542** ,466** -,318*
humain entre correlat **
dirigeants ion ,000 , ,000 ,000 ,000 ,013
,000
et employés Sig. (2- 60 60 59 60 60 60
tailed) 60
N
Possibilité Pearson ,396** ,678** 1,000 ,607 ,448** ,500** -,278*
d'avancement correlat **
ion ,002 ,000 , ,000 ,000 ,033
,000
Sig. (2- 59 59 60 59 59 59
tailed) 59
N
Niveau du Pearson ,441** ,501** ,607** 1,00 ,441** ,399** -,284*
salaire par correlat 0
rapport au ion ,000 ,000 ,000 ,000 ,002 ,028
travail ,
Sig. (2- 60 60 59 60 60 60
tailed) 60
N
Possibilité Pearson ,559** ,542** ,448** ,441 1,000 -,284* ,010
d'essaie des correlat **
méthodes ion ,000 ,000 ,000 , ,028 ,937
personnelles ,000
Sig. (2- 60 60 59 60 60 60
tailed) 60
N
Sentiment Pearson ,550** ,466** ,500** ,399 -,284* 1,000 ,072
d'accompliss correlat **
ement ion ,000 ,000 ,000 ,028 , ,583
,002
Sig. (2- 60 60 59 60 60 60
tailed) 60
N
Climat social Pearson - ,322* -,318* -,278* - ,010 ,072 1,000
et relations correlat ,284
humaines ion ,012 ,013 ,033 * ,937 ,583 ,
Sig. (1- 60 60 60 59 60 60 59
tailed)
N
Implicati Pearson ,531** 1,000 ,135 277* ,289* ,455** -,321**
on correlati
affective2 on ,000 , ,152 ,017 ,012 ,000 ,007
Sig. (1- 60 60 60 59 60 60 59
tailed)
N
Implicati Pearson ,069 ,135 1,000 ,372** ,262* ,000 -,234*
on correlati
calculée1 on ,301 ,152 , ,002 ,022 ,500 ,037
Sig. (1- 60 60 60 59 60 60 59
tailed)
N
Implicati Pearson ,114 ,277* ,372** 1,000 ,152 ,053 -,219*
on correlati
calculée2 on ,194 ,017 ,002 , ,125 ,345 ,050
Sig. (1- 59 59 59 59 59 59 58
tailed)
N
Implicati Pearson ,135 ,289* ,262* ,152 1,000 ,315** -,176
on correlati
normativ on ,152 ,012 ,022 ,125 , ,007 ,092
e1
Sig. (1- 60 60 60 59 60 60 59
tailed)
N
Implicati Pearson ,099 ,455** ,000 ,053 ,315** 1,000 ,087
on correlati
normativ on ,225 ,000 ,500 ,345 ,007 , ,257
e2
Sig. (1- 60 60 60 59 60 60 59
tailed)
N
Organisat Pearson - ,050 -,321** -,234* -,219* -,176 ,087 1,000
ion du correlati
travail on ,354 ,007 ,037 ,050 ,092 ,257 ,
Sig. (1- 59 59 59 58 59 59 59
tailed)
N