La crise du coronavirus, que nous subissons encore à l’heure actuelle, nous a brusquement

fait basculer dans une récession mondiale démontrant au passage la fragilité de nos systèmes
économiques et financiers. Même si l’on manque encore du recul suffisant pour évaluer les
dommages sur l’économie mondiale à moyen et à long terme, il ne fait aucun doute que son
impact sera bien plus catastrophique que celui de la crise financière mondiale de 2007-2008.

L’onde de choc de la Covid-19 s’est faite ressentir partout dans le monde, à toutes les
échelles, en impactant les forces et faiblesses d'un système.

Les entreprises se sont ainsi retrouver face à un défi majeur : construire un SMQ agile pour
faire face à l’urgence. Pour cela, elles ont adopté de nouveaux modes de travail, de nouvelles
pratiques organisationnelles et ont dues repenser leur management.

Alors quel est l’impact de l’usage d’un SMQ en tant que stratégie d’une E/se
résiliente en période de crise afin d’améliorer sa performance en intégrant son capital
social ?

La résilience d'une entreprise se réfère à sa capacité à faire face aux perturbations, aux
crises et aux changements de son environnement. Cela peut inclure des chocs externes tels
que des changements économiques, des catastrophes naturelles, des guerres ou des
pandémies, ainsi que des problèmes internes tels que des erreurs de gestion, des conflits au
sein de l'entreprise ou des difficultés financières.

Il existe plusieurs facteurs qui peuvent contribuer à la résilience d'une entreprise, notamment
une solide gestion financière et une diversification de ses sources de revenus, une forte culture
d'entreprise et une équipe de gestion solide, une bonne communication interne et externe, une
adaptation rapide aux changements et une capacité à apprendre de ses erreurs.

Cependant l'agilité peut être un facteur clé de résilience pour une entreprise, car elle lui
permet de s'adapter rapidement aux changements de son environnement et de réagir de
manière efficace aux perturbations. Cela peut inclure la capacité de l'entreprise à innover, à
être flexible et à s'adapter rapidement aux changements du marché, à la technologie et aux
besoins de ses clients.
En outre, le capital social peut aider l’entreprise pour faire face à la crise puisqu’il est
considéré comme des ressources relationnelles que les acteurs individuels peuvent mobiliser à
travers leurs réseaux de relations sociales.

Ces ressources, sont des informations, des opportunités, tout soutien moral ou matériel etc,
que les individus peuvent obtenir par la connaissance d’autres individus, en faisant parie d’un
réseau social ou en étant connus d’eux. En effet, il ne suffit pas de « connaître du monde »
pour avoir du capital social, ni même de connaître du monde qui possède des ressources : il
faut connaître du monde qui possède des ressources et qui est prêt à les partager. Avoir du
capital social, c’est donc l’entreprise doit être en mesure de mobiliser des relations sociales à
son avantage. En effet, le capital social qui trouve ses origines dans la description des
ressources relationnelles encastrées dans les réseaux sociaux et les liens interpersonnels ne
peut être qualifié de capital que s’il peut être source davantage concurrentielle pour
l’entreprise.

D’autre part, il est important de faire évoluer le système de management de la qualité afin de
garantir la résilience de l’entreprise, car cela permet de maintenir des standards de qualité
élevés et de répondre efficacement aux exigences des clients et cela à travers :

 L’intégration de la gestion des risques dans le système de management de la qualité.

Cela peut inclure la mise en place de procédures pour identifier et évaluer les risques
potentiels liés à la qualité des produits et services, et pour mettre en place des plans
d'action pour y faire face.
 Faites appel à des experts externes pour évaluer le système de management de la
qualité et fournir des recommandations pour l'améliorer.
 Menez une évaluation de la vulnérabilité de l’entreprise et mettez en place des plans
de continuité des activités pour gérer les perturbations et les crises.
 Établir des partenariats avec des fournisseurs fiables et diversifiez les sources
d'approvisionnement pour minimiser les risques de perturbation de la chaîne
d'approvisionnement.
 Investir dans de nouvelles technologies et du matériel de contrôle de la qualité pour
améliorer la qualité de des produits et services et renforcer la résilience.
 Pour conclure, il faut noter que le développement de la résilience d'une entreprise peut
être crucial pour sa survie à long terme et sa réussite sur le marché. Cela peut nécessiter
un investissement en temps et en argent dans la planification de la continuité des activités,
la gestion des risques et la création de réserves de trésorerie, mais cela peut être rentable à
long terme en évitant les perturbations coûteuses et en permettant à l'entreprise de
continuer à prospérer même en cas de difficultés.