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« Management des

entreprises en réseau »

Travail individuel réalisé par :


Les études sur la résilience et la performance des entreprises occupent une place
importante dans les travaux fondamentaux de beaucoup de chercheurs en
sciences économiques et de gestion. Cependant les avis et les résultats restent
divergents. La résilience est un terme qui a été utilisé pour la première fois en
1626 par le philosophe anglais Francis Bacon. Le terme signifiait tout
simplement « rebondir ». Dans les différentes définitions que nous trouvons
aujourd’hui, la résilience implique tout système qui arrive à supporter un choc.
Le terme de la résilience est utilisé en économie pour désigner la capacité des
entreprises à fonctionner même en état de crise. De façon plus générale, la
résilience des organisations est tout simplement la capacité d’un système, d’une
équipe ou encore d’une entreprise ou d’une organisation à dépasser une crise,
qu’elle soit financière, économique, industrielle, humaine ou telle que la
pandémie mondiale. Alors que la notion de la performance découle du degré
d’atteinte des objectifs. Autrement dit la performance réside là où il y a une
conformité entre les résultats obtenus et les objectifs tracés.

Cependant le SMQ a plusieurs définitions relatives à plusieurs auteurs du


management, Selon DORBES : Le Système de Management de la Qualité est «
l’organisation formalisée mise en place dans l’entreprise afin d’atteindre les
objectifs fixés par la politique qualité ». Selon l'ISO 9000 : le management de la
qualité est défini comme étant « l'ensemble des activités coordonnées permettant
d'orienter et de contrôler un organisme en matière de qualité ». D’après ces deux
définitions nous réalisons que le SMQ est relatif à une certaine démarche établit
dans l’entreprise pour construire le cœur de la politique qualité sur le terrain.

Alors comment le SMQ et le capital social sont-ils déployés en temps de crise


pour améliorer la résilience et préserver la performance de l’entreprise ?
Dans ce monde d’incertitude et d’instabilité croissantes, plutôt que la recherche
infinie de performance qui exacerbe la compétition, il est donc urgent de
réaffirmer l’importance du principe de résilience.

Les objectifs de performance ne doivent pas nécessairement disparaître mais être


sérieusement revisités et surtout être rééquilibrés par des objectifs de résilience.
Une entreprise plus résiliente n’élimine pas et ne nie pas l’existence du principe
de compétition mais recherche la diversité, la coopération, autres principes de
vie qui donnent plus de chance d’adaptation aux changements brutaux. Et ceux-
ci sont déjà en action.

Autrement, des études prouvent le lien entre le niveau de capital social, la


satisfaction des collaborateurs et la réussite de l’entreprise. Mais le niveau de
capital social peut varier selon les services et même les zones de travail
individuelles. Plus ces réseaux sont forts et fiables, meilleure sera la
performance.

Ainsi, l'un des aspects les plus importants de la résilience sociale est la
question du "capital social", qui repose en partie sur des succès et des efforts
limités pour réduire les risques, de sorte que le risque diminue à mesure que les
gens deviennent plus conscients. D'autre part, même si les citoyens ne sont pas
conscients, les responsables politiques locaux doivent prendre des mesures
appropriées dans l'intérêt des communautés locales en matière de résilience.
Le capital social dans son sens original est décrit comme la bonne
volonté, l'aide, l'empathie et la volonté sociale entre les individus et les familles
qui forment une unité sociale. En fait, le capital social
permet à la société de créer sa propre position stratégique dans les réseaux, de
développer sa base d'actifs et de renforcer sa position de pouvoir.
Finalement, nous pouvons dire que notre recherche a prouvé que le SMQ influe
positivement sur la performance de l’entreprises à travers sa mise en œuvre qui
permet de faciliter la maitrise de la qualité souhaitée par les clients et d’atteindre
les objectifs visés par les responsables, puisque ce système oriente les
entreprises vers la satisfaction permanente des clients, et les encourage non
seulement à survivre mais aussi à bâtir leur avenir, prendre une place dans le
marché et réussir à avoir une bonne image à long terme.

Un bon SMQ peut donc contribuer à atténuer l’effet des crises profondes sur
l’emploi, ce qui n’est pas sans importance dans le contexte de la crise actuelle de
la Covid-19 et des dynamiques d’entreprise qui pourront être observées au sortir
des dispositifs de soutien massif actuellement déployés.

La résilience est un processus plus qu’un résultat. Cela dit, les entreprises qui
réussissent à s’adapter à des crises et à des circonstances difficiles font
justement preuve de résilience, et ce grâce à trois éléments : Premièrement, la
prise en compte de l’environnement changeant et en trouble. Deuxièmement,
l’agilité. Troisièmement, l’adaptation au nouvel environnement. En effet, la
résilience est un phénomène qui n’est jamais figé. C’est un processus qui va
toujours intégrer ces trois variantes. Nous avons donc beaucoup à gagner dans
une approche de résilience. La conduite du changement, surtout en période de
crise, n’est jamais une démarche aisée. Les dirigeants doivent ainsi puiser dans
leurs ressources managériales pour relever les grands défis et surtout impliquer
l’ensemble des collaborateurs. Rappelons à ce niveau que dans tout changement,
certains collaborateurs peuvent paraître résistants. Tout l’enjeu est de savoir les
fédérer autour d’un objectif commun. Le SMQ pourrait à nouveau y jouer un
rôle crucial sur la résilience des entreprises et des pays.

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