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entreprises en réseau »
Ainsi, l'un des aspects les plus importants de la résilience sociale est la
question du "capital social", qui repose en partie sur des succès et des efforts
limités pour réduire les risques, de sorte que le risque diminue à mesure que les
gens deviennent plus conscients. D'autre part, même si les citoyens ne sont pas
conscients, les responsables politiques locaux doivent prendre des mesures
appropriées dans l'intérêt des communautés locales en matière de résilience.
Le capital social dans son sens original est décrit comme la bonne
volonté, l'aide, l'empathie et la volonté sociale entre les individus et les familles
qui forment une unité sociale. En fait, le capital social
permet à la société de créer sa propre position stratégique dans les réseaux, de
développer sa base d'actifs et de renforcer sa position de pouvoir.
Finalement, nous pouvons dire que notre recherche a prouvé que le SMQ influe
positivement sur la performance de l’entreprises à travers sa mise en œuvre qui
permet de faciliter la maitrise de la qualité souhaitée par les clients et d’atteindre
les objectifs visés par les responsables, puisque ce système oriente les
entreprises vers la satisfaction permanente des clients, et les encourage non
seulement à survivre mais aussi à bâtir leur avenir, prendre une place dans le
marché et réussir à avoir une bonne image à long terme.
Un bon SMQ peut donc contribuer à atténuer l’effet des crises profondes sur
l’emploi, ce qui n’est pas sans importance dans le contexte de la crise actuelle de
la Covid-19 et des dynamiques d’entreprise qui pourront être observées au sortir
des dispositifs de soutien massif actuellement déployés.
La résilience est un processus plus qu’un résultat. Cela dit, les entreprises qui
réussissent à s’adapter à des crises et à des circonstances difficiles font
justement preuve de résilience, et ce grâce à trois éléments : Premièrement, la
prise en compte de l’environnement changeant et en trouble. Deuxièmement,
l’agilité. Troisièmement, l’adaptation au nouvel environnement. En effet, la
résilience est un phénomène qui n’est jamais figé. C’est un processus qui va
toujours intégrer ces trois variantes. Nous avons donc beaucoup à gagner dans
une approche de résilience. La conduite du changement, surtout en période de
crise, n’est jamais une démarche aisée. Les dirigeants doivent ainsi puiser dans
leurs ressources managériales pour relever les grands défis et surtout impliquer
l’ensemble des collaborateurs. Rappelons à ce niveau que dans tout changement,
certains collaborateurs peuvent paraître résistants. Tout l’enjeu est de savoir les
fédérer autour d’un objectif commun. Le SMQ pourrait à nouveau y jouer un
rôle crucial sur la résilience des entreprises et des pays.