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errière les niveaux élevés de performance obtenus par certaines entreprises, on retrouve

généralement une véritable obsession pour la qualité. Une notion multiple et parfois difficile
à intégrer que le système de management de la qualité entend rendre accessible à toutes les
entreprises et organismes, indépendamment de leurs spécificités. Explications.

SMQ : de quoi parle-t-on ?


Le système de management de la qualité, ou SMQ sous sa forme abrégée, réunit des règles et
des valeurs qui concourent au fonctionnement optimal d’un organisme ou d’une entreprise.
Formalisé au début des années 1990 avec la norme ISO 9000/9001, le SMQ se décline
aujourd’hui autour de 7 grands principes.

La grande force de la norme ISO 9001 est qu’elle est conçue pour s’adapter à la nature de
l’organisation au sein de laquelle elle est appliquée. Ainsi, elle fournit une direction à suivre,
mais n’impose aucune technique ou méthode spécifique qui pourrait ne pas être adaptée au
fonctionnement ou à la taille de l’entreprise.

En suivant consciencieusement les fondamentaux du management de la qualité, l’entreprise


ou l’organisation est en mesure accroître sa rentabilité, sa stabilité financière et assurer sa
création de valeur.

Pour l’entreprise, obtenir une certification ISO 9001, c’est aussi rassurer ses clients quant à
la qualité de ses services et ses produits. Un véritable atout, d’autant que la norme est
reconnue dans le monde entier !

Les ⑦ principes du système de management de la qualité


En 2015, le nombre de principes de management de la qualité est passé de 8 à 7, grâce au
travail de l’équipe internationale ISO/TC176. Ce sont ces 7 principes que nous allons vous
présenter.

Principe 1 : Orientation client

L’objectif de n’importe quelle entreprise, quel que soit son domaine d’activité, est de
satisfaire les attentes de sa clientèle en lui fournissant des produits et services adaptés à ses
exigences.

Ce que cela sous-tend, c’est que c’est le client qui doit guider les actions de l’entreprise. Il
s’agit donc d’identifier ses attentes, voire de les anticiper, pour augmenter sa satisfaction et
parvenir à terme à le fidéliser.

À l’heure des réseaux sociaux, où il est plus que commun de partager son mécontentement
avec d’autres potentiels clients, l’entreprise doit tout mettre en oeuvre pour ne pas décevoir
les attentes que l’on porte en elle.

Principe 2 : Leadership
Au sein du système complexe que représente une organisation, c’est la direction qui est
chargée de définir la stratégie à suivre, les objectifs à atteindre et les moyens pour y
parvenir.

C’est aussi à elle qu’incombe la lourde tâche de créer les conditions favorisant l’amélioration.
Pour ce faire, le leader doit faire en sorte de communiquer les objectifs de la manière la plus
claire possible et de partager les valeurs de l’entreprise avec ses collaborateurs, en
montrant l’exemple. Il doit par ailleurs générer un climat de confiance, basé sur
l’encouragement et la reconnaissance.

Principe 3 : Implication du personnel

Afin de s’assurer que le personnel est pleinement impliqué dans le projet, il est impératif de
trouver des moyens de favoriser et valoriser son engagement. En d’autres termes, le salarié
doit être conscient de la valeur ajoutée que représente sa contribution personnelle, quelle que
soit la place qu’il occupe au sein de l’entreprise, indépendamment de son ancienneté ou de
son niveau hiérarchique.

Il est également nécessaire de vérifier que chacun dispose des habilitations et des
compétences requises pour réaliser les tâches qui lui sont confiées, au risque de
compromettre le but recherché.

Principe 4 : Approche processus

Ce 4e principe insiste sur le fait que les activités de l’entreprise doivent être envisagées
comme autant de processus corrélés entre eux. L’objectif est ici de mettre en exergue le
cheminement menant à un résultat observé, afin de le comprendre et d’en dégager plus
facilement des axes d’amélioration.

En agissant de cette manière, l’organisation renforce la cohérence et l’efficacité de son


système, sa capacité à gérer les risques, et par la même, la confiance que sa clientèle porte en
elle.

Principe 5 : Amélioration continue

Pour rester compétitive et performante dans un contexte économique en constante évolution,


une organisation doit elle-même évoluer. C’est le fameux principe d’amélioration continue,
qui va de pair avec la notion de qualité et trouve par exemple son application dans le cycle
PDCA ou roue de Deming.

Pour entrer en résonance avec ce 5e principe, l’entreprise doit rechercher les opportunités
d’améliorations partout où elles se trouvent, qu’elles soient appliquées par rupture ou de
manière progressive, et inscrire l’effort d’innovation dans la culture de l’entreprise afin
d’impliquer les collaborateurs, à tous les étages de la hiérarchie.

Principe 6 : Prise de décision fondée sur les preuves

Face au degré d’incertitude parfois élevé que peut impliquer la prise de décision,
l’organisation doit se tourner vers des sources de données et preuves fiables, par le biais des
indicateurs clés de performances par exemple, pour pouvoir poser des actions en toute
connaissance de cause.

De plus, ces différents éléments doivent être analysés de manière objective afin d’éviter les
mauvaises interprétations qui pourraient conduire à un choix malencontreux.

Principe 7 : Management des relations avec les parties intéressées

Les « parties intéressées » correspondent aux divers acteurs avec lesquels l’entreprise est
amenée à collaborer au quotidien, notamment ses fournisseurs, prestataires et autres
partenaires commerciaux.

Concrètement, si elle veut améliorer ses performances, les conserver dans le temps et
répondre aux attentes de ses clients, elle doit soigner ces relations professionnelles en
partageant par exemple les informations utiles de manière adéquate ou mettre en place des
stratégies d’amélioration de façon conjointe.

Confier la gestion de la qualité à un expert du domaine


Les meilleures volontés et le suivi rigoureux des principes du SMQ ne suffisent pas toujours
à atteindre les objectifs de qualité fixés par les équipes dirigeantes. En pareil cas, certaines
entreprises sont tentées de jeter rapidement l’éponge, mettant leur incapacité à changer sur le
compte d’un manque d’implication de leur personnel ou, dans un exercice d’autocritique, sur
une absence de vision stratégique véritablement cohérente.

La bonne nouvelle, c’est qu’il n’y a pas fatalité au fait de ne pas être doté des compétences
requises en interne pour mener à bien ce type de projet parfois très complexes. L’entreprise
ayant le désir d’améliorer sa rentabilité, son image de marque ou sa stabilité financière en
actionnant le « levier qualité » peut en effet faire appel à un manager ou directeur qualité de
transition.

Expert du pilotage de la qualité dans les petites et grandes entreprises, cette ressource externe
hautement qualifiée est capable d’intervenir dans les situations d’urgence, mais aussi dans
des contextes plus sereins et donc plus propices à l’implémentation d’un système de
management de la qualité.

Le réseau Managers en Mission compte plusieurs profils directeurs qualité de transition,


spécialiste du management de transition et répartis sur l’ensemble du territoire français.
Contactez-nous sans attendre si vous voulez recourir à leur expertise !

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