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Stratégie d’entreprise
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A QUOI SERT LA STRATEGIE ?
A renforcer la cohérence :
Elle favorise la coordination des activités entre elles et
permet de recentrer les efforts individuels et collectifs
autour d’un projet commun d’entreprise.
Qui fait quoi ?
A calibrer l’organisation :
Elle constitue, pour les parties prenantes de
l’entreprise, un moyen pratique de s’identifier et de
comprendre leur rôle et de mesurer leur contribution.
Qui sommes-nous ? Quelle est notre mission ?
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Son objectif ultime :
Obtenir un avantage concurrentiel grâce à la reconfiguration en continu des
ressources et compétences de l’organisation, dans un environnement changeant, afin
de répondre aux attentes du marché et des parties prenantes de l’entreprise.
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Etape 1
Stratégie d’entreprise
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LA STRATEGIE S’ARTICULE AUTOUR DE LA VISION DU DIRIGEANT
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QUESTION 2 : quelle est la vision stratégique du dirigeant ?
La vision du dirigeant, un acte porteur de sens.
Imaginer l'avenir de l'entreprise est un exercice difficile. Il n'en demeure pas moins que tout dirigeant
doit posséder une vision de ce que seront les activités de son entreprise dans plusieurs années.
Cette capacité n'est pas donnée à tout le monde. Mais pour asseoir sa crédibilité, son leadership et
conduire une stratégie cohérente et pertinente, le chef d'entreprise se doit d'imaginer le futur de son
entreprise.
Il ne s'agit pas de prévenir l'avenir, mais de fixer un cap par rapport à ses propres aspirations, son
évaluation personnelle de l'évolution du marché et des manœuvres de la concurrence.
Cette vision donne un sens à la stratégie et toutes les actions qui en découlent.
Naviguer à vue sans direction claire, fragilise l'entreprise et la rend vulnérable à tout retournement
conjoncturel.
En revanche avec une ligne affirmée, les comportements sont différents. On essaie de comprendre,
d'analyser, de structurer l'entreprise pour atteindre ses objectifs. Alors même si des événements
imprévus viennent bouleverser ses plans, le dirigeant sait prendre de la hauteur, replacer
l’événement dans sa vision et prendre les décisions qui s'imposent.
L’énoncé de la vision est « personnel » à l’entreprise et n’a pas à être publié dans les documents
rendus publics mais elle doit être communiquée à l’interne.
L’ensemble de la direction en sont les porteurs et les cadres dirigeants doivent la réaliser.
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Etape 2
Stratégie d’entreprise
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LA PHASE DE FIXATION DES OBJECTIFS
L’entreprise doit faire preuve d’agilité (de flexibilité) face au monde VUCA :
LE DIAGNOSTIC STRATEGIQUE
Réaliser un diagnostic permet de mettre en évidence les problèmes que rencontre une entreprise et
d'identifier ses axes d'améliorations pour gagner en compétitivité.
Le diagnostic interne
L'analyse porte sur les forces et faiblesses de l'organisation : ses compétences et savoir-faire, sa
structure, ses implantations… : une évaluation du potentiel de l'entreprise pour saisir les
opportunités et faire face aux menaces.
Le diagnostic externe
Il s'intéresse aux opportunités qui s'offrent à l'entreprise. Pour cela l'observation et l'évaluation
portent sur les données du macro-environnement. Les menaces de l'environnement sont également
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identifiées : que ce soit au niveau de la demande, des concurrents, de l'approvisionnement, de la
réglementation…
C’est le champ de bataille où l’entreprise réalise et réalisera ses résultats (ses profits). L’enjeu majeur
étant de convaincre des clients potentiels de faire affaire avec l’entreprise et convaincre les clients
actuels de lui rester fidèles.
Pour obtenir des résultats sur le marché, il faut obligatoirement être différent de chacun de ses
concurrents dans chacun des secteurs du marché de l’entreprise.
Chacun des produits et services de l’entreprise doit représenter pour les clients, « une valeur »
supérieure à celle des produits et services des concurrents : l’avantage concurrentiel.
La question clé : en quoi votre entreprise est-elle en mesure d’offrir plus de valeurs
que ne le fait chacun de vos concurrents ?
o Diagnostic externe
Il s’agit du paysage dans lequel l’entreprise évolue. Cette macroéconomie est un environnement très
varié qui permet d’effectuer une multitude d’analyses. Les autorités publiques jouent un rôle majeur
dans la macroéconomie au niveau de la politique fiscale et monétaire notamment. Les autorités
publiques ont également une influence indirecte sur des aspects d’ordre macroéconomique.
L’analyse macro se concentre sur des aspects sur lesquels les entreprises n’ont aucun contrôle. Il est
quasi impossible de faire des prévisions exactes en termes d’analyse macro. Pourtant, des
changements au niveau macroéconomique peuvent avoir une énorme influence sur une entreprise
individuelle ou même sur tout un secteur. C’est pourquoi, il faut toujours tenir compte de la situation
au niveau macro. L’avantage de l’analyse macro est qu’elle s’intéresse à de grands groupes
d’entreprises. Si les prévisions macroéconomiques sont bonnes, il est possible d’en profiter de
différentes manières. L’impact précis sur une entreprise n’est toutefois pas toujours bien clair.
Certaines entreprises préfèrent se concentrer principalement sur l’analyse micro et l’analyse méso.
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Les outils du diagnostic externe de l’entreprise
• Analyse PESTEL
• Analyse SWOT (FFOM)
o Diagnostic interne
Thèmes Caractéristiques
Marchés Segments en croissance, stables et en régression
Qu’est-ce qui alimente la tendance dans chacun des segments du marché ?
Clients Besoins fondamentaux à satisfaire, comment évoluent-ils ?
Comment les décisions d’achat se prennent-elles ?
Changement à l’horizon
Concurrents Les plus imposants et ceux qui sont en croissance : leur objectifs, leurs
stratégies, les parts du marché, les forces et les faiblesses de chacun et leurs
compétences distinctives
Fournisseurs Disponibilité
Niveau de dépendance
Tendance des prix
Sous-traitants Performance
Fiabilité
Capacité de production
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La méthode la plus connue pour l’analyse sectorielle est le modèle d’approche globale des 5 forces
de Porter :
• D’un point de vue interne, on évoque les "compétences distinctives" ou "compétences clés"
pour qualifier les atouts de l’entreprise.
• D’un point de vue externe, on parle de FCS pour évoquer les caractéristiques du marché qui
répondent aux attentes et besoins de la clientèle cible.
Le rapprochement des 2 notions permet d’évaluer la compétitivité de l'entreprise dans un secteur
d'activité donné.
Le terme « facteurs clés de succès » est utilisé pour désigner les éléments clés permettant d’atteindre
un objectif ou un but déterminé. En fait, ils expriment ce que l’entreprise doit faire ou obtenir pour
atteindre des objectifs fixés dans son plan stratégique.
Les facteurs clés de succès sont multiples :
• Plus le segment est homogène, plus les FCS seront visibles et puissants.
• Plus l’entreprise est organisée, structurée et performante, plus il sera facile d’identifier les
forces à utiliser ou les faiblesses à compléter.
Déterminer les FCS apporte un avantage considérable à l’entreprise qui souhaite se développer sur
un secteur. En effet, agir sur les FCS permet de gagner en efficacité :
• Définition
La chaîne de valeur est un concept développé par Mickael Porter en 1985 consistant à schématiser
l’entreprise comme un enchaînement d’activités interconnectées qui développent chacune une
valeur plus ou moins stratégique et importante pour l’entreprise. Elle est utilisée pour décrire les
combinaisons d’activités mises en place dans la société en vue de créer un avantage concurrentiel et
proposer une offre commerciale intéressante pour ses clients.
Etudier la chaîne de valeur d’une entreprise consiste à identifier ses activités clés, à savoir celles qui,
par leur nature ou leur organisation, apportent un avantage concurrentiel permettant à l’entreprise
de se différentier sur son secteur d’activité.
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Discerner ces activités permet d’identifier les Facteurs Clés de Succès (ou FCS) internes sur lesquels
se basera l’entreprise pour travailler son positionnement afin de créer du profit et augmenter les
ventes.
L’entreprise peut orienter sa stratégie à partir de ce métier de base sans risque de se retrouver au-
delà des limites de ses compétences. La définition du métier de base sert de filtre pour toute option
stratégique dans un contexte concurrentiel important. L'analyse consiste à définir son métier d'une
façon ni trop large, ni trop étroite.
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QUESTION N°9 : Quelle est la mission de l’entreprise ?
Quelle est la mission de votre entreprise ? Si les dirigeants savent répondre avec précision à cette
question, c’est qu’ils connaissent parfaitement leur (s) marché(s).
Le métier conceptualise les savoirs et savoir-faire internes et la mission définie les segments, les
groupes de clients-cibles, et l'usage qu'ils ont des produits et des services de l’entreprise.
La mission répond aux questions : "Quoi ?" comment ? et "Pour qui ?".
Contrairement à la vision, la mission est l'étape ultime avant de passer une phase plus opérationnelle
de la démarche stratégique. La vision reste vaste, une intention, alors que la mission adresse des
problèmes bien définis, des usages.
QUOI ?
MISSION
COMMENT ? POUR QUI ?
Par exemple pour une entreprise comme Blablacar, la mission pourrait être d'apporter des solutions
à la mobilité des personnes.
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Etape 3
Stratégie d’entreprise
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LA PLANIFICATION STRATEGIQUE
Il s’agit de choisir les couples « produits et marchés » et de fixer les priorités de développement et
d’affecter les ressources de l’entreprise.
Ces axes permettent aussi de préciser le type d’avantage concurrentiel que l’entreprise compte
développer : le leadership de coût, l’avantage différentiel (par ex. de qualité, de délai, de choix, etc.)
ou un avantage de niche (spécialisation dans un petit créneau)
La planification stratégique
Les stratégies sont les moyens que la direction de l’entreprise choisit d’utiliser pour atteindre les
objectifs qu’elle s’est fixés.
La planification stratégique est le processus par lequel la direction organise son avenir, choisit les
moyens de le concrétiser en tenant compte des impératifs et des lois du marché.
Les décisions stratégiques que la direction de l’entreprise doit prendre portent donc sur :
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QUESTION N° 10 : quel type de croissance pour l’entreprise ?
Absence de réorganisation ou de
restructuration
Accès rapide à de nouveaux Besoins en capitaux élevés
domaine d’activités
Problèmes de coordination et
Développement à l’international contrôles des activités regroupées
Externe
Exploitation de synergies de coûts Coût de l’intégration physique des
ou de complémentarités activités : réorganisation
Pour mettre en œuvre ces axes de développement, elle doit opter pour sa stratégie : déterminer les
moyens à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs fixés.
Rappel : la stratégie déployée par l’entreprise doit permettre de chercher à se procurer des avantages
concurrentiels. L’objectif consiste à se distinguer de ses concurrents, pour faire aussi bien voire mieux
qu’eux. L’entreprise a intérêt à préserver ses compétences clés, ses facteurs clés de succès en les
rendant difficilement imitables.
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options stratégiques sont possibles et peuvent être mises en œuvre au niveau global ou déclinées, le
plus souvent pour chaque domaine d'activité stratégique.
1. L'avantage concurrentiel
L'avantage concurrentiel permet à une entreprise de se démarquer de ses concurrents. Il s'agit d'une
ressource, d'une compétence, d'un positionnement ou de tout autre élément permettant à
l'organisation d'être perçue par ses clients comme meilleure que les autres entreprises du marché.
Une entreprise peut avoir un ou plusieurs avantages concurrentiels
• La spécialisation
La stratégie de spécialisation consiste à ne produire qu'un seul type de biens ou de services.
L'entreprise exerce un métier unique sur lequel elle peut plus facilement développer un avantage
concurrentiel.
Avantages
✓ Elle permet de développer un savoir-faire spécifique dans un métier précis.
✓ La stratégie est plus facile à définir (diagnostic stratégique unique) et donc plus lisible pour
les partenaires et parties prenantes (actionnaires, banques, salariés…).
Inconvénients
✓ Forte dépendance à un marché ou à un produit qui fait courir un risque important en cas
de rupture subie (innovation technologique majeure, effondrement de la consommation
du produit proposé, émergence d'un concurrent important…).
• La diversification
La stratégie de diversification consiste, à l'inverse de la spécialisation, à produire plusieurs types de
produits qui répondent à des besoins différents.
Avantages
✓ Cette stratégie permet de répartir les risques de marché (baisse de la consommation,
apparition d'un produit substituable…) sur plusieurs produits.
✓ Elle permet d'exploiter un avantage compétitif sur plusieurs produits.
✓ Elle permet d'exploiter des synergies lorsque les métiers sont liés.
Inconvénients
✓ Cette stratégie peut brouiller l'image et l'identité de l'entreprise aussi bien en interne pour
ses salariés que pour ses clients.
✓ Plusieurs métiers impliquent plusieurs stratégies et donc des investissements démultipliés
et isolés. Certains investisseurs et actionnaires préfèrent des stratégies claires, simples et
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une maximisation du retour sur investissement (ROI) qui les amène à préférer les
stratégies de spécialisation et de recentrage sur le cœur de métier de l'entreprise.
Avantages
✓ Elle permet de pénétrer rapidement un marché même lorsqu'il semble saturé.
✓ Elle permet de satisfaire une partie des consommateurs auparavant ignorés ou dont
l'importance est sous-évaluée.
Inconvénients
✓ Positionnement commercial spécifique qui consiste à s'adresser à une partie des
consommateurs seulement.
✓ La réduction des coûts implique de rechercher constamment des économies et
notamment dans le domaine social (rémunérations, conditions de travail…), ce qui
peut nuire à la performance globale de l'entreprise (économique et sociale).
• La différenciation
La stratégie de différenciation consiste à proposer des produits (biens ou services) qui seront perçus
comme différents et, bien sûr, meilleurs que ceux proposés par les concurrents. Cette stratégie
repose sur le besoin ou l'envie des clients de consommer et de s'afficher avec des produits distinctifs.
La différenciation est une préoccupation majeure des entreprises en rupture avec la standardisation
des produits de la première moitié du XXe siècle (« Ils auront une voiture de la couleur qu'ils
souhaitent, pourvu qu'elle soit noire », affirmait Henry Ford). Cette différenciation peut se fonder sur
une innovation technologique (la voiture électrique de Renault, les aspirateurs silencieux de Dyson),
un mode de distribution innovant, le conditionnement des produits (la bouteille en verre qui purifie
l'eau ou la compote en gourde), les services qui accompagnent le bien (les extensions de garantie, les
assurances, les services de remplacement immédiat du bien défectueux ou cassé…).
Avantages
✓ Cette stratégie permet de se démarquer des concurrents et de capter une partie du
marché.
✓ Elle permet également de fidéliser les clients en renouvelant et en améliorant l'offre
en permanence.
Inconvénients
✓ Se différencier et faire évoluer son offre comprend une part de risque dans la mesure
où, dans l'absolu, rien ne garantit que cette offre va susciter l'adhésion des clients.
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4. Stratégie d'intégration et stratégie d'externalisation
• L'intégration
La stratégie d'intégration consiste à développer l'entreprise en absorbant des activités
complémentaires :
o En amont du processus de production : tournées vers les fournisseurs et les
approvisionnements,
o En aval : tournées vers les distributeurs, on parlera alors d'intégration verticale.
Avantages
✓ Elle permet une meilleure maîtrise du processus de production puisque l'ensemble de
la chaîne est sous le contrôle direct de l'entreprise.
✓ Elle assure la sécurisation des approvisionnements et l'indépendance à l'égard des
fournisseurs.
✓ Elle autorise un meilleur contrôle de la relation avec les clients (prix pratiqués,
positionnement des produits, garanties, SAV…).
✓ Elle permet l'absorption de la marge des fournisseurs et des distributeurs.
Inconvénients
✓ L'entreprise est plus complexe et plus coûteuse à gérer du fait des nombreuses étapes
intégrées du processus de production (ce que l'on appelle « les coûts de
coordination »).
✓ Risque d'avoir une organisation de la production peu réactive et peu flexible.
✓ Lourdeur des investissements à assurer tout au long du processus de production.
• L'externalisation
La stratégie d'externalisation consiste à transférer une partie de l'activité ou des fonctions de
l'entreprise (production, comptabilité, gestion des ressources humaines, entretien des locaux…) à
une autre entreprise.
Il peut s'agir d'une externalisation
o de spécialité pour bénéficier d'un savoir-faire que l'entreprise maîtrise moins bien que son
prestataire
o de capacité pour disposer des capacités et des faibles coûts de production d'une entreprise
prestataire sans que celle-ci maîtrise un savoir-faire particulier
Avantages
✓ Cette stratégie permet de faire des économies en recourant à un prestataire spécialisé,
et donc efficace, dans son domaine d'activité. Dans le cas d'une externalisation de
spécialité, elle permet de bénéficier d'un savoir-faire particulier non disponible en
interne.
✓ Elle permet également de rendre les coûts de production plus flexibles en s'ajustant
plus rapidement à l'évolution de la demande (il est plus simple et rapide de réduire le
niveau des commandes que de réorganiser la production en interne).
✓ En externalisant certaines fonctions ou une partie de la production, l'entreprise peut
se concentrer sur son cœur de métier et développer plus facilement un avantage
concurrentiel
Inconvénients
✓ L'entreprise qui externalise une partie de sa production perd également la maîtrise des
fonctions externalisées. Elle devient dépendante de ses fournisseurs, elle doit s'assurer
de la qualité de leurs produits, de la pérennité de ces entreprises…
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✓ En se recentrant sur son cœur de métier, l'entreprise risque également d'externaliser
des fonctions clés (recherche et développement, système d'information, ressources
humaines…), ce qui pourrait la fragiliser. Elle doit veiller à conserver son avantage
concurrentiel et à n'externaliser que les fonctions non stratégiques.
• La focalisation
Elle est généralement mise en œuvre lors du développement de l’activité de l’entreprise quand les
outils stratégiques utilisés pour étudier le marché et la diagnostic deses forces et faiblesses de
l’entreprise invitent à se concentrer sur un produit générateur de croissance. La focalisation se fait
sur les « forces » et les « opportunités » déterminer par l’analyse SWOT.
La focalisation est la stratégie d’entreprise qui consiste à s’appuyer sur un seul segment de marché,
très ciblé et réduit, dans lequel toutes les ressources sont investies afin de s’assurer une position
dominante.
Il s’agit davantage de cibler le produit que le marché lui-même. Le développement de l’entreprise
dépend plus du produit, de ses caractéristiques et de ses qualités. C’est le produit qui détermine les
segments de marché sur lesquels se focaliser.
L’entreprise doit s’assurer un avantage concurrentiel soit du fait de ses coûts, soit de son avantage
technique, soit commercial ou un autre avantage tangible et reconnu capable de faire une différence
dans un segment de vente.
La stratégie Océan bleu, peut être assimilée à une stratégie de focalisation en ce sens qu’elle cherche
à identifier un marché ou un segment de marché peu concurrencé sur lequel elle va se focaliser.
Les différents types de stratégie de focalisation
• La stratégie de focalisation géographique : pour ne citer qu’un seul exemple, le cas des
restaurateurs qui livrent à domicile est parlant. Chaque restaurateur délimite une zone de
livraison dans laquelle il lui est rentable de livrer sans surcoût pour le client, généralement
entre 15 et 30 km en zone rurale.
• La stratégie de focalisation sur les prix :
o soit en visant le haut de gamme
o soit le bas gamme.
La stratégie de focalisation est partie intégrante de la matrice BCG qui décide des moyens de mise en
œuvre de cette politique d’entreprise.
Avantages
✓ Le premier avantage de la stratégie de focalisation est de se protéger de la concurrence
en occupant tout le marché visé, certes réduit, mais suffisant pour assurer un chiffre
d’affaires satisfaisant. Pour les petites et moyennes entreprises qui ne souhaitent pas
s’accroître davantage pour des raisons diverses, liées soit à des motifs de coûts, de risques
ou de masse salariale, la focalisation permet de consolider la force de ses produits et
d’occuper une position dominante sans devoir craindre la concurrence.
Là encore, la matrice SWOT est un outil stratégique puissant qui permet d’identifier concrètement
les risques et opportunités réels et d’opter pour la meilleure stratégie.
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✓ La focalisation est une stratégie gagnante aussi pour les entreprises disposant déjà d’un
savoir-faire reconnu qui est en soi un avantage stratégique. Ce savoir-faire, technique,
technologique… doit être alors valorisé mais cela ne nécessite pas d’investissement
important.
Inconvénients
✓ Cette stratégie n’est pas sans risque, le principal étant de voir son modèle économique
copié par un concurrent ou d’avoir un concurrent capable de casser les prix à l’intérieur
du DAS.
✓ L’autre inconvénient majeur est que l’entreprise ne parvienne pas à s’adapter à de
nouveaux secteurs d’activité si la conjoncture économique l’exige.
Ces stratégies ne sont pas toutes exclusives les unes des autres : une entreprise peut par exemple
mener parallèlement une stratégie de spécialisation et d'externalisation, ou une stratégie de
domination par les coûts et d'intégration.
Ces choix sont en partie contraints par l'influence des parties prenantes : actionnaires, fournisseurs
et distributeurs…
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Toute la subtilité de la gouvernance va être de satisfaire la majeure partie des acteurs impliqués pour
créer plus de valeur. Ces principes de responsabilité vis-à-vis des parties prenantes sont mis en avant
par les politiques de Responsabilité Sociale des Entreprises (ou RSE).
Dans la pratique, les décisions des entreprises sont majoritairement prises dans l'intérêt (et le seul) à
court terme des actionnaires, bien que l'intégration des besoins et motivations des parties
prenantes soit un puissant levier pour générer une performance durable.
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Etape 4
Stratégie d’entreprise
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L’ALIGNEMENT STRATEGIQUE : RELIER LA REFLEXION A L’ACTION
La démarche stratégique débouche sur des objectifs précis et ciblés impactant l'ensemble de
l'organisation de l’entreprise, des managers et des équipes.
L'alignement stratégique des objectifs opérationnels est indispensable pour l'atteinte des buts
fixés.
La recherche de cohérence doit guider toute recherche d'indicateur ou d'action au niveau
opérationnel. La performance à long terme en dépend.
Ligne hiérarchique : des rôles distincts pour le même objectif
Le sens donné doit se répercuter à tous les étages de l'édifice. Ces actions conjuguées associées à un
solide système de pilotage augmenteront la probabilité d'atteindre les objectifs fixés par les
dirigeants. Mais pour y parvenir, le rôle des managers intermédiaires est prépondérant. Ce sont les
véritables artisans de la mise en œuvre opérationnelle de la stratégie.
En effet ce sont eux qui fixent les objectifs et priorités à leurs équipes, et veillent à ce qu'elles
restent dans la ligne définie.
L'équipe de direction quant à elle, est investie d'une mission forte de communication pour insuffler
le sens et créer un environnement favorable à l'atteinte des buts.
La gouvernance d'entreprise doit être organisée pour satisfaire ces objectifs.
La planification opérationnelle : composante de la stratégie d’entreprise
La compétitivité des entreprises s’articule principalement autour des cadencements en étroite
relation avec les coûts et délais. Plus le temps passe, plus on se rend compte que les entreprises
concluantes sont celles outillées de méthodes et d’outils innovants.
Certaines stratégies restent des défis, avec des délais de plus en plus courts et des prix d’engagement
très compétitifs.
Ainsi, la planification opérationnelle a toute sa valeur moyennant des ressources dédiées avec des
outils performants.
La planification opérationnelle porte sur les opérations ou les actions devant mener à la réalisation
d’un objectif. Elle consiste à sous-diviser les objectifs stratégiques en sous-objectifs spécifiques, et
à attribuer à chaque service le sous-objectif à atteindre, ainsi que le rôle et la responsabilité qu’il doit
assumer. Elle se fait dans le cadre de la planification stratégique globale de l’entreprise.
La planification opérationnelle prend en compte trois dimensions fondamentales d’un projet :
• la durée,
• les ressources (matériels et humains)
• le périmètre d’actions.
La planification opérationnelle a l’avantage d’influer sur la gouvernance, ainsi que sur la marche à
suivre pour l’atteinte des objectifs, tout en sensibilisant les intervenants aux plans d’actions.
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Le plan d’action de l’entreprise en 6 étapes
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Alors que certaines actions sont associées à une échéance bien précise, d’autres sont soumises à une
certaine récursivité (1 fois par mois, deux fois par trimestre…). Il est donc nécessaire d’indiquer cette
fréquence afin que la ou les personnes en charge de l’exécution de la tâche en question ne fassent
pas l’impasse sur une itération, au risque de compromettre la mission.
Les itérations permettent également de voir très rapidement survenir une erreur ou un risque et de
pouvoir y remédier efficacement.
ETAPE 6 – AJOUTER DES CRITÈRES DE RÉUSSITE : LES INDICATEURS DE PERFORMANCE
Définir des critères de réussite permet de valider que le résultat de l’action est bien conforme aux
intentions de départ. Si le résultat attendu est relié à une valeur précise, il peut être judicieux
d’indiquer également une valeur de départ afin d’avoir un point de comparaison.
La construction du « plan stratégique » implique de :
• Comprendre
• Analyser
• Classifier / cartographier
• Décider / orienter
• Agir selon 3 axes :
o Faire savoir (communication)
o Faire respecter
o Faire vivre
C’est la base de toutes les actions que l’entreprise aura à mener.
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Etape 6
Stratégie d’entreprise
LE PILOTAGE STRATEGIQUE
Le contrôle et le suivi des résultats
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LE SUIVI ET L’ACCOMPAGNEMENT DES RESULTATS
Une fois que la stratégie d’entreprise est établie : les objectifs sont définis ainsi que les moyens qui
seront mis en œuvre pour les atteindre, il faut impérativement suivre l’évolution de son activité dans
le temps. Le pilotage stratégique permet de donner une réalité à la stratégie d’entreprise élaborée
et de la faire évoluer si besoin.
En faisant un suivi fréquent des performances, le dirigeant d’entreprise peut revoir certaines
composantes voire remettre en question la chaîne de valeur de la société. Ce pilotage peut donc
parfois permettre de revoir les ambitions de l’entreprise, en fonction des évolutions internes à la
structure mais aussi suivant les évolutions du marché. Ceci permet d’identifier les ajustements
nécessaires pour le bon développement de l’entreprise.
Les cinq étapes essentielles pour mener un pilotage stratégique.
Ces étapes sont cycliques :
• Analyse des performances. Soit en récoltant des données quantifiables, comme le nombre
d’unités produites, soit en formant un groupe avec les responsables de chaque secteur pour
que chacun exprime son ressenti sur l’évolution des performances de l’entreprise.
• Identifier les anomalies. Il peut s’agit de hausses ou de baisses de performances. L’important
est de pointer les changements significatifs et surtout d’en trouver la cause.
• Définir les actions possibles et envisager des scénarios. En fonction de chaque action
envisagée pour répondre à l’anomalie détectée, il faut prévoir au moins un scénario probable
de l’évolution de l’entreprise si cette action est mise en place. Attention à ne pas trop atténuer
l’importance des aléas.
• Mettre en place les actions stratégiques. Le dirigeant et les responsables secteurs
communiquent à l’ensemble des collaborateurs les actons qui vont être mise en place.
• Conserver une trace de ce plan d’action. Garder un historique de chaque plan d’action permet
de facilement trouver une solution en cas de futur problème similaire.
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• mesurer et suivre la trajectoire de l'entreprise vers l'atteinte (ou pas) des objectifs définis,
• mettre en cohérence le travail de chaque collaborateur avec les objectifs opérationnels,
• faciliter la communication de la stratégie et sa déclinaison/traduction pour tous les services,
• un effet indirect, mais très important : il permet de devenir meilleur en formulation et mise
en œuvre d'une stratégie.
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Fixés au niveau individuel et en liaison directe avec les objectifs, ils sont à la base de l' implication des
collaborateurs dans leurs missions. Que ce soit pour calculer une prime de performance ou bien
favoriser l'avancement de carrière . Ils fournissent en outre une ligne directrice claire et renseignent
chacun sur son positionnement par rapport à ses résultats.
• Un nombre : le plus simple. Cela peut être un volume, une durée, un délai moyen, un montant,
un coût, un bénéfice... Pour un site internet, il peut s'agir du nombre de visiteurs uniques, de
clics sur une page particulière, d'abandons de panier ou encore le montant d'un panier
moyen... Ce sont généralement des indicateurs de suivi.
• Un ratio : le plus courant pour exprimer une performance. Exemples : un taux de disponibilité,
un taux de satisfaction client, un taux de fidélisation, un pourcentage de part de marché, un
taux d'absentéisme... Pour un site internet : un taux de rebond, un taux de conversion.
Un ratio peut traduire :
o une efficacité : résultat obtenu / objectif
o une efficience : résultat / moyens engagés
o une rentabilité : bénéfice / investissement
o un niveau de qualité : nombre de défauts / nombre total
• Un indicateur de résultat exprime une réussite. Il est relié à un objectif. Il permet d'apprécier
si l'objectif est atteint ou pas. C'est un constat une fois que l'action est terminée.
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• Un indicateur de suivi sert à piloter l'action : mettre plus de moyens si nécessaire, ajuster le
contenu de l'action, etc. Il permet d'anticiper, prendre des décisions avant de constater les
résultats. C'est un levier d'action au service de l'atteinte de l'objectif.
Comment mettre en place des indicateurs clés de performance ?
Distinguer les indicateurs de résultats des indicateurs de suivi. Pour les indicateurs de résultats,
repartir des objectifs pour définir les mesures appropriées.
Pour rappel, les 4 composantes d'un objectif sont :
• la finalité - le but recherché (amélioration, maîtrise d'un problème, d'une cause, d'un effet...)
• l'indicateur - utilisé pour rendre la finalité mesurable
• la valeur initiale - la référence avant la mise en œuvre de la stratégie, tactique, plan d'action,
plan de progrès...
• la valeur cible - la valeur à atteindre
Pour des mesures pertinentes, un seul mot d'ordre : définir des indicateurs cohérents avec
des objectifs SMART .
• La BSC
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LES PLUS
Analyser un secteur
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