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Séance 5

Géo économique
I. Principes de la géo économique
a) Définitions et rappels historiques et théoriques
Questionnements liés à localisation.
Géo économique : manière dont on explique la répartition des richesses sur la planète : où
se situe emploie, chômage, qui est riche …  question développement et sous-
développement éco.
Rapport de domination sur la ressource comme richesse  devient une rareté cher.
Cherche à expliquer distribution de 3 éléments :
- Répartition ressources 
- Localisation de la production = transformation de la ressource.
Ex : manière dont on transforme le pétrole  facteur de production.
- La consommation  éléments importants car conso fixent le prix de la prod et des
ressources naturelles.
Géo éco  analyser la répartition des ressources, des espaces de prod et de consommation.
1825 Von Thünen : théorie de la localisation.
1933 Christaller et Losch : théorie des lieux centraux.
1976 Paul Claval : éléments de géo éco.
1996 Pierre Veltz : mondialisation, villes et territoires.
2001 David Harvey : Space of capital : toward a critical theory
2008 : David Harvey : Géographie de la domination.
Géo éco même si traverse les courants, finalement au croisé de deux disciplines :
- Économie : étude de la production, échange et consommation de biens rares 
toutes transactions ont une valeur éco financière qui fait qu’il y a transformation
d’une ressource en capital financier.
- Géographie : description et interprétation de l’organisation de la surface terrestre.
Géo éco spatialise des transactions éco  phénomènes invisibles contrairement aux autres
géo.
Répond à deux questions fondamentales :
1 : Où se situe les territoires développés et sous-développés ?
2 : Comment expliquer les grands déséquilibres en matière de développement à l’échelle de
la planète.
b) Quels intérêts ?
Aménagement du territoire : aider société, individu à accompagner le développement et
réduire les inégalités.
Identifier forces et acteurs qui expliquent la répartition des activités éco : qui a la richesse
et comment ils permettent de répartir les richesses à travers le monde ?
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Mise en place de pol d’aménagement du territoire cohérente  passer des pol pour notre
territoire à pol internationale pour l’éco (ex : OMC, UE …)
Sur le plan théorique :
Complète vision éco très « aspatiale » en concurrence pure et parfaite.
Dans logique éco, le marché est ponctuel : offreur et demandeur sont situés sur un même
lieu.
Firmes seraient identiques : même accès aux ressources, méthode de prod …  ex : toutes
les entreprises extrairaient le pétrole de la même manière. Pour géo éco : différent.
Les marchés sont séparés : pas de prix unique, il dépend de la localisation des offreurs
(entreprise, commerce, etc.) et des acheteurs (ménage, consommateur, etc.)
Concurrence spatiale : les firmes vont chercher une localisation optimale (différente de ses
concurrents et qui peut lui fournir un avantage : accès marché, matière première, etc.), i.e.
les entreprises ne sont plus homogènes
Avec introduction de l’espace :
Idée de marché éco  principe que rapport entre vendeurs et consommateurs dépend de la
localisation.
Optimum spatiale  Recherche de localisation optimale  meilleur lieu pour s’implanter.
1er courant : géo classique  loca optimale liée à la présence physique de la matière
première  déterminisme éco et environnementale = nature propose la matière première
qui va être exploitée. On ne transporte pas les matières premières. Là ou extraction 
forcément transformation.
Selon cette théorie 3 grands pôles richesses monde : Sibérie (bois, gaz), Afrique Sud et
Subsaharienne (minerais, bois) et Amérique latine (ressources forestières).
Vision néopositiviste : logique de l’accès au marché qui explique la localisation optimale.
La matière peut être transportable : entre lieu d’extraction et lieu de transformation (usine)
 choisit sa localisation en fonction de logique spatiale (accès).
 Premier facteur de localisation : coût de la main d’œuvre.
Vision radicale : par action sociale, humaine  embargo.
c) Perspective historique
La géo éco s’inscrit dans l’évolution des sociétés occidentales : passage d’une éco
principalement agricole et rurale vers des éco industrielles puis tertiaires.
Passage d’une géo des activités relativement dispersées à une répartition de plus en plus
concentrée.

Distribution ressource naturelle est un fait géo et éco dans la mesure où les besoins éco
décident de ce qui est une ressource ex : gaz de schiste par ressource éco en France.
Ressource existe si on peu l’exploiter en tant que telle.
Ressource dépend du niveau technique/technologique. Elle créé développement éco par
extraction ou ailleurs par transformation. Le contexte éco fait que tel gisement est rentable
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ou non. Cette dimension par du principe que géo éco a pour premier facteur l’optimum lié à
la ressource et à la transformation.
Espaces (extraction transformation) seraient de plus en plus distants  deux effets :
- Niveau développement inégal  lieu extraction moins développé que lieu
transformation.
- Accessibilité au marché, à la conso  lieu de transformation sont plus proches.
La localisation des zones de transformation : de l’optimum éco ou financier  réduire coût
(main d’œuvre, accessibilité, distance …)
d) La distribution inégale des hommes en société et espace de consommation
Facteur démographique. Beaucoup d’habitants = territoire de consommation.
Espace de conso historique : territoires densément peuplés Europe médiane et Amérique
du nord  la City à Londres.
Zones de conso émergentes expliquent nouveau phénomène : relocalisation  Asie.
Progressivement devient espace de conso et plus seulement de prod.
Incitation des gens à conso : augmentation salaire, éco locale relancée  Brésil. Facteurs pol
qui expliquent le développement massif de l’éco.
Selon la loi d'Engel, la part du revenu allouée aux dépenses alimentaires décroit quand celui-
ci augmente, même si les dépenses alimentaires en valeur absolue sont croissantes.
II. Modèles d’organisation de l’espace et de la localisation des activités éco
a) La spécialisation : le modèle d’origine de Von Thünen (1783 – 1850)
Essaye s’expliquer loca homme par logique de modèle éco
Logique de maximisation des coûts  rentabilité en fonction de sa localisation. Cette
rentabilisation serait liée par 2 phénomènes :
- Spécialisation : plus territoire spécialisé plus il est rentable  économie d’échelle 
plus de gain financier
Économie d’échelle = éco d’agglomération  part du principe que plus une activité
est concentrée spatialement plus on dégage profits et bénéfices. Liée au coût de prod
et de transformation.
Hypothèse : une ville unique au cœur d’un État isolé, unique marché pour produits agricoles.
Quatre éléments qui déterminent la répartition des cultures autour de la « ville marché » :
- Le prix de vente de chaque produit agricole
- Les coûts de production des biens agricoles
- Les coûts de transports liés à chaque bien agricole
- Distance au marché
La rente : plus on s’éloigne du marché, plus elle diminue  surcoût plus cher.
Cristanner : explication lieu de consommation. Consommations régulières : peu de chemins
pour aller l’acheter mais si plus rare on peut faire plus de chemins. Rapport entre prix
dépensé pour accéder et prix de l’achat.
Weber modèle qui explique loca en fonction de distance marché et coût main d’œuvre.  3
zones : optimum majeur, optimum modéré …
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III. La division internationale du travail : localisation et délocalisation


Question loca et déloca est liée à la mob de fluc, instabilité des syst éco  géo éco se heurte
à la spatialisation de phénomène fluctuant dans le temps et l’espace.
Aujourd’hui la compétitivité liée à la loca de l’activité devient l’optimum en éco.
Deux modèles :
- Eco traditionnel : tendance à privilégier la loca des facteurs de prod en fonction des
marchés dans une logique historique.
- Économie dématérialisée : à partir de l’éco tertiaire  ce qui va créer valeur ajoutée
à la ressource plus exclusivement prix de matière première et transformation ais prix
de l’innovation  éco de la connaissance explique les facteurs de compétitivité des
territoires.
Ex Chine : reste à la traine en matière de formation de ses cadres.

Edge cities : Néologisme proposé par Joel Garreau en 1991, parfois traduit par "ville- lisière"
ce qui ne rend pas tout à fait compte de l'expression américaine. Le terme renvoie à un
positionnement spatial périphérique dans l'agglomération mais aussi à une dynamique
spatiale de "front". Pour J. Garreau, une edge city est un pôle secondaire d'existence récente
(20 ou 30 ans) qui rassemble surtout des emplois, des bureaux, des espaces commerciaux et
d'hôtellerie, quelques sièges sociaux.

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