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ENSEIGNANT : DR NDAM
PLAN DU COURS
INTRODUCTION GENERALE
Conclusion Générale
Bibliographie/conseils de lecture
Ouvrages, Revues, Rapports
Adda J. 1996. La mondialisation de l’économie T1&2. La Découverte, Paris.
ATLASECO. Editions de 2000 à 2019.
Bailly A. 2004. Les concepts de la géographie humaine, Masson
Bailly A. & Maillat D.1986. Le secteur tertiaire en question, Paris, Economica
Bakis H. 1993. Les réseaux et leurs enjeux sociaux. PUF, Paris, Collection Que sais-je?
Banque Mondiale. 2008. Repenser la Géographie économique. Vue d’ensemble. Abrégé
contenu dans le Rapport sur le développement dans le monde 2009. Washington DC, The
World Bank
Beaujeu-Garnier J. & Delobez A.1977. La Géographie du commerce, Paris, Masson
Belhedi, A. ani : Introduction. La Géographie économique. http://mlae.voilà.net/GeoEco.htm
Bonamy J. & May N. (dir). 1994. Services et mutations urbaines, Paris, Anthropos
Boyer M. 2007. Le tourisme de masse, Paris, L’Harmattan.
Berry B.J.L. 1971. Géographie des marchés et du commerce de détail. Armand. Colin,
collection U2, Paris
Charvet, J.P. et Sivigon, M (dir.). 2009. Géographie Humaine. Questions et enjeux du monde
contemporain. Armand Colin.2e ed.
Claval P. 1984. Géographie humaine et économique contemporaine. PUF, Paris.
Dewailly J. M. 2006. Tourisme et géographie, entre pérégrinité et chaos ? L’Harmattan, Paris
Sources en ligne
WWW.economist.com
WWW.cybergeo.presse.fr
WWW.ft.com
WWW.scienceshumaines.fr
Une discipline se définit par le point de vue selon lequel elle analyse les objets ; les points de
vue se complètent donc, et plusieurs disciplines peuvent étudier un même objet. La
géographie privilégie l’organisation de l’espace, dont l’expression visible est le paysage. Les
questions du géographe sont : où ? et pourquoi là ? ; il tentera de fournir des analyses utiles
pour expliquer les composantes physiques et humaines, visibles et invisibles, de l’espace. Le
document de synthèse privilégié est la carte, mais d’autres outils spécifiques accompagnent la
démarche géographique, dont les nombreuses formes de modèles qualitatifs et quantitatifs. La
géographie cherche à comprendre le monde dans toutes ses complexités physiques et
humaines, via les localisations, leurs interactions et leurs évolutions spatio-temporelles.
De tout temps, voyages et découvertes ont amené le géographe à décrire le monde qui
l’entoure, y compris l’exploitation de ses ressources. La géographie économique se subdivise
aujourd’hui en différentes spécialités, selon la thématique (géographie industrielle, agricole,
des commerces, des services, des transports, du développement, etc.), l’approche utilisée
(géographie économique théorique, régionale, historique, radicale, comportementale, etc.) et
le courant de pensée (marxiste, fordiste, etc.). La(les) nouvelle(s) géographie(s)
économique(s) privilégie(nt) l’approche polycentrique et systémique, et s’interroge(nt) sur le
fondement social, ethnique et culturel de la réussite économique de certains lieux.
l'accès à l'eau est primordial pour l'agriculture comme la production d'énergie l'est
pour l'industrie
l'agriculture a besoin de terres arables et de pâtures
l'industrie nécessite matières premières (minerais métalliques, pierre, silice, pétrole,
bois, etc.) et énergie fossile
le tourisme se développe principalement là où il y a un attrait touristique, qu'il soit
naturel (plage, montagne, climat, site remarquable, source thermale) ou humain
(patrimoine, lieu de mémoire, lieu de pèlerinage)
Rôle de la population
La deuxième clé de la géographie économique est celle de la localisation par rapport à la
population :
Dans une économie dirigée comme l'a connue l'ancienne Union soviétique, d'autres critères
pouvaient intervenir, en particulier stratégiques (comme d'ailleurs les implantations des
industries d'armement partout dans le monde).
Les champs d’étude de la géographie économique sont vastes et variés : les activités du
secteur primaire (agriculture, mine), les activités du secteur secondaire (industrie et artisanat)
et le tertiaire (les services).
Espace : L'espace géographique est un espace social, produit des groupes humains qui
l'organisent et le mettent en valeur pour répondre à des objectifs.
Territoire : C'est l'un des mots les plus polysémiques de la géographie, d'autant qu'il est
couramment utilisé dans le langage commun comme synonyme d'espace. Maryvonne Le
Berre distingue trois éléments de définition qui remonte aux premiers usages du mot territoire
à l'époque moderne : ce sont la domination (un pouvoir qui s'exerce sur elle), l'aire (dominée
par ce contrôle territorial) et les limites qui la ceignent, qui font d'une portion d'espace un
territoire (Le Berre, 1995). tous les auteurs insistent sur la dimension appropriée d'un
territoire, que cette appropriation soit le fait d'un pouvoir politique ou de ses habitants, qu'elle
soit matérielle ou symbolique. Roger Brunet et Hervé Théry écrivent : « Le territoire est à
l'espace ce que la conscience de classe est à la classe : quelque chose que l'on intègre comme
partie de soi [...] » et « La notion de territoire est donc à la fois juridique, sociale et culturelle,
et même affective. Le territoire implique toujours une appropriation de l'espace : il est autre
chose que l'espace. ».
Le terme « RESSOURCE » désigne la mise en valeur d'un capital, dit naturel (ressources
minérales, énergétiques, ressources en eau, ressources forestières… mais aussi avantages de
localisation) ou encore matériel (machines, etc.), exploité par une société donnée à un
moment donné dans le but de créer des richesses. Il existe plusieurs types de ressources :
Matière Première : Une matière première est un matériau naturel brut, extrait ou
produit directement par la nature. C'est une matière non transformée. L'être humain l'utilise
en tant que telle. Il peut aussi la transformer en un produit de consommation.
= Dimension dans une société qui correspond à la création au sein de cette société de
nouvelles réalités socialement valorisées. Elle peut être matérielle ou non,
économique ou non… : on distingue les productions économiques, les productions
politiques, les productions artistiques, les productions intellectuelles, etc …
= Création au sein d’une société de nouvelles réalités (matérielles ou non,
économiques ou non…) socialement valorisée.
des consommateurs. Lorsqu’ils sont durables, ils sont destinés à un usage répété
(livres, meubles, automobiles…), non durables, ils concernent la consommation
quotidienne. On distingue aussi les biens de consommation finale (directement
utilisable pour la satisfaction des besoins de consommation) et les biens de
consommation intermédiaire lorsqu’ils sont utilisés dans le processus de production
pour la fabrication d’autres biens.
Besoin économique : Un besoin économique est une sensation d’ordre physique,
mental ou intellectuel qui pousse l’homme à faire un effort-lui aussi physique ou
intellectuel- afin de se procurer ce qui est nécessaire pour faire cesser cette sensation et
donc satisfaire le besoin. On dit des besoins économiques qu’ils sont illimités
Service : Le mot service a de nombreux sens : 38 selon S. Illeris, dont 4 sont
intéressants : le sens général (correspond à l’aide, bénéfice, avantage ou usage) ; le
produit, l’outil et le travail. Le service peut désigner un produit de nature immatérielle,
l’outil permettant de le créer et le travail qui a permis sa réalisation, dans l’économie
formelle ou informelle.
=> On peut définir les services grâce à des traits spécifiques :
un produit immatériel
un produit final non stockable et non transportable
un processus de production – ou de prestation – supposant une proximité ou une
intervention étroite entre prestataire et client ou usager pouvant aller jusqu’à une
coproduction et/ou un copilotage authentiques
Echanges :Au sens économique, les échanges désignent des relations ou des
mouvements de biens entre des personnes physiques, des entreprises, des organisations
ou des
États .
Conclusion